Mais ? Qu'entends-je ? Vous... vous voulez du... Jily ? Oh, je ne sais pas... Ah ? Vous insistez ? Bon, bon, puisque vous y tenez... Vos désirs sont des ordres, vous le savez. 

(ces introductions sont un champ de bataille, ça me fait beaucoup rire)

Serveur : Alors que souhaitez-vous commander ?

James : Je voudrais un milkshake avec deux pailles, s'il vous plait.

Lily, rougissant : Oh, c'est trop mign-

James, mettant les deux pailles dans sa bouche : Regarde à quelle putain de vitesse je peux boire ce truc.

James : [aux maraudeurs] Les gars, je sais pas comment vous dire ça, alors je vais le chuchoter à l'oreille de Padfoot et il le laissera échapper tellement il sera étonné. 

James : *chuchote à Sirius*

Sirius : LILY EST ENCEINTE ?!

***

Bon. Ça fait cinq minutes que je regarde fixement mon écran, sans savoir quoi écrire. Je pense qu'il est temps de trouver un plan B. Et comme j'ai pas envie de vous laisser sans note d'auteure, parce que je le fais trop souvent... Eh ben, je vais vous parler de ce problème, justement. La page blanche. Et donc l'inspiration. 

Ah, la fameuse inspiration. Je suppose que la plupart d'entre vous sont sur Wattpad autant pour lire que pour écrire, et je pense donc que vous me comprendrez (j'espère). On est tous d'accord pour dire qu'elle ne respecte rien. Que c'est une traitresse. Jamais là quand on l'attend, toujours là au mauvais moment. On peut se poser un samedi après-midi avec deux heures devant soi sans que rien ne sorte alors que tout est là, et on peut aussi faire une insomnie à deux heures du matin parce que, bordel, cette idée est tellement géniale. Rien quand on est devant son ordinateur, mais quand on est dans le métro sans avoir quoique ce soit pour noter, elle se pointe. Elle se distingue par son absence quand on a des délais à respecter, mais par contre elle est bien présente pour faire sortir quelque chose qui n'a absolument rien à voir et nous détourner de nos projets en cours. Non, vraiment, c'est une amie que je ne vous recommande pas. Ce n'est même pas une amie, d'ailleurs. 

Et pourtant, qu'est-ce qu'on est tous dépendants-tes d'elle. On est à ses pieds, et on ne peut pas lui résister. C'est tout simplement impossible. Parce que c'est elle qui est à la base de ce qu'on fait le mieux (pour moi en tout cas). Notre art. L'écriture. Et qu'on ne pourra jamais la renier. Jamais. Même si on peut passer des jours, des semaines, des mois à l'attendre. Dès qu'elle revient, c'est reparti. Faut que ça sorte. C'est pas possible autrement. 

Quand on me demande d'où vient mon inspiration, je réponds souvent que c'est une question étrange, parce que l'inspiration ne vient pas de quelque part, la plupart du temps. Elle est juste là, quand elle en a envie. Elle vient à la fois de nulle part et de partout. Elle sort de notre tête et est influencée par chacune de nos expériences. Mais je crois que ce que j'aime le plus dans l'inspiration, c'est qu'elle est libre. Et que c'est en grande partie pour ça que notre écriture l'est aussi. 

Sur ce, je vous dis merci de me permettre de faire des folies et des digressions comme celle-là et d'être aussi volatile que l'inspiration, et je vous fais des bisous.