#129
Sirius and family, a complex matter
Sirius : C'est quoi ?
James : Oh j'ai pris ton courrier. Je l'ai trié en trois piles ; de ta mère, les menaces de mort, et les menaces de mort de ta mère.
Severus : espèce de fils de pas gentille madame !
Sirius : tu ne penses quand même pas sérieusement m'offenser avec la vérité !
#Walburga est une MadAme pAs geNtiLle
***
Ok mais. Sirius a vécu son enfance avec des parents abusifs, violents et maltraitants. Juste. Gardez ça en tête.
Donc non, rester coincé dans la maison du Square Grimmaurd, l'endroit où il a vécu les pires années de sa vie, avec sa mère en tableau pour toujours lui rappeler à quel point il est un déshonneur et une tâche pour la famille, l'arbre généalogique avec son nom brûlé devant ses yeux en permanence, tout ça à cause de Dumbledore qui aurait quand même pu réfléchir deux minutes à lui laisser une petite quantité de libre arbitre et ne pas l'enfermer comme l'aurait fait ses parents à 15 ans, non, ça ne lui a pas fait plaisir.
Non, être emprisonné comme un enfant dans cet endroit maudit, être forcé à ne pas pouvoir participer au combat, à vivre à côté de Kreattur, qui s'associe à sa mère pour le faire se sentir misérable, et qui lui rappelle sans cesse tous les abus qu'il a vécu enfant, l'incarnation de tout ce qu'il a détesté pendant si longtemps avant de pouvoir s'enfuir, non, ça ne lui a pas fait plaisir.
Ça simplement réveillé les souvenirs qui sommeillaient en lui. Les deux interminables mois de l'été, redoutés, anticipés, haïs, et pourtant toujours aussi éprouvants et insupportables. Les soirées qu'il passait enfermé dans sa chambre, à essayer de se rappeler du son du rire de James, de la couleur des yeux de Remus, de l'ourlet maladroit de la robe de Peter, pour ne pas perdre la tête. Les heures passées devant la fenêtre, à espérer qu'une chouette arrive à passer entre les mailles du filet. Et tout le reste du temps, à avoir peur. Peur de ne pas pouvoir retourner à Poudlard, de ne jamais revoir ses amis. Peur de ses parents, de leurs amis. Peur que toute cette noirceur le contamine, lui, le Gryffondor au milieu des Serpentards. Peur de perdre son frère, même s'il l'avait déjà perdu. Peur des coups, des mots, de la haine. Peur que quelque chose se casse un peu plus en lui, et de commettre l'irréparable.
Donc, merci Dumbledore, d'avoir estimé que la meilleure solution pour Sirius était son pire cauchemar. Merci d'avoir fait remonter ses démons, alors que tout le reste était déjà si sombre. Merci de l'avoir ramené à Azkaban en quelque sorte, mais en pire. Merci d'avoir décidé pour lui qu'il valait mieux un an de souffrances constantes plutôt qu'un danger de mort permanent. Merci d'avoir brisé Sirius un peu plus. (c'est un merci ironique, hein)
P.S. : on va dire que cette note d'auteur qui est limite un mini OS sert à me rattraper de la fois où je n'en avais pas faite. Prenez soin de vous <3
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