Chapitre 9
PDV Kenric
Je suis tellement heureux d'avoir pu parler avec Sophie. De lui dire combien elle compte pour moi, qu'elle me manque. Je suis donc beaucoup en retard ce matin. J'enfile ma cape et sors.
Arrivé au palais je remarque qu'il y a une forte agitation. Que se passe t'il ? Encore une attaque ? Je rejoins mes collègues.
- Que se passe t'il ? Demandais-je à Bronte en arrivant derrière lui.
- Nous devons ouvrir la tombe D'Oralie.
- Quoi !? Mais pourquoi ? Et pourquoi vous ne m'en avez pas parlé ? M'écriais je entre colère et panique.
- Oralie était la légitime reine des cités perdues Nous avons trouver dans les archives une boite concernant des informations sur la famille royale, sa famille. Le seul moyen de voir si elle a de la famille encore vivante pour prendre ce qui était sa légitime place est de faire un prélèvement sanguin. Me répond Emery.
- Et vous n'avez pas jugé bon de m'avertir ? M'indignais je
- Nous savons que c'est dur pour toi Kenric, qu'on fasse cela mais on doit le faire. Dit Terik en posant une main sur mon épaule.
- Nous allons y aller maintenant. ajoute Ramira.
- Si tu ne veux pas y aller nous comprendrons. Intervient Velia.
- Je viens.
Nous nous rendons alors dans le vallon des derniers soupirs.
Il faut que je les dissuade d'ouvrir. Trouve un moyen Kenric !
- On ne peut pas passer par un autre procédé ? Et éviter de profaner son repos éternel ? Par exemple, on peut trouver encore de l'ADN dans ses affaires.
- On ne peut pas non. Les prélèvements sanguins ne montrent aucunes erreurs sur l'identité comparé à des prélèvements ADN dans ses affaires. Me répond Emery.
Un médecin vient nous rejoindre. Je ne le connais point. Il s'incline devant nous, on le salue en retour.
Deux gobelins s'approchent.
- Allez-y. Ordonne le porte parole.
Ils s'exécutent sans tarder. Bronte et Emery entrent les premiers. Je les suis. Ils s'arrêtent net, je peux constater leur stupéfaction.
- Qu'est ce que ça veut dire ? Gronde Bronte.
Les autres furent autant choqués qu'eux.
Évidemment le lit de pierre est vide. Emery renvoie le médecin. Mes collègues se tournent vers moi.
- Quoi ? Demandais-je d'une voix qui se fit tremblante.
- Kenric, tu n'aurais pas quelque chose à nous dire ? Déclare Emery d'une voix coléreuse.
Velia et Bronte ainsi que Terik me regardent avec incompréhension.
De longues secondes de silence s'installe, j'aimerai juste partir là.
- Je ne crois pas. Répondis- je finalement d'une voix mal assurée.
Bien sûr je suis certain que ma réponse ne les trompera pas.
- Je ne me sens pas très bien, je crois que je vais rentrer chez moi.
Je sors un cristal et avant qu'ils ne répondent, je saute.
Je dois prévenir ma bien-aimée d'urgence.
- Ora ? Ora tu es là ?
- Oui je suis là. Que se passe t-il Kenric ?
- On a un gros gros problème. . . si ce n'est pas énorme.
- Comment ça ? Que se passe t'il chéri ?
- Le conseil voulait prélever ton sang. Car ils savent que tu es l'héritière du trône. Et il voulait connaître la liste des autres prétendants. Je n'ai pas été prévenu de leurs intentions... Ils ont ouvert ta tombe et ils l'ont trouvée vide bien sûr. Mais ils me soupçonnent d'être dans le coup surtout Emery. Je pense qu'ils savent que tu es vivante et vont surement mener des recherches. Et par tous les moyens, ils vont sûrement essayer de me soutirer des informations. Je vais essayer de tenir.
- Oh mon dieu. . . Pourvu qu'ils ne nous trouvent pas.
- Ora ... Je crois que nous devrions arrêter de communiquer. Pour votre bien mon amour.
- Tu as raison mon amour. J'espère que tout cela va s'arranger... Et s' il insiste trop vient nous rejoindre chéri.
- Je le ferai. Je t'aime Oralie.
- Moi aussi Kenric.
Je m'assois sur mon fauteuil prenant ma tête dans mes mains. Il faut que je cache toutes les informations sur Oralie et Sophie. On vient sonner à ma porte, le conseil sûrement.
Je m'en vais quand même ouvrir.
- Velia ?
- Je peux entrer ?
- Heu ... Oui bien sûr.
Nous nous rendons dans mon salon.
- Comment va-t-elle ? Demande Velia.
- De qui ?
- Tu sais de qui je parle Kenric. Écoute. Je ne viens pas de la part du conseil. Je veux juste savoir comment ma meilleure amie va. S'il te plait.
Je soupire.
- Elle va bien. Très bien même. Elle est en sécurité là où elle est. Je ne peux t'en dire plus sur elle, Velia.
- D'accord. Merci Kenric, je suis tellement contente de la savoir vivante. Et qu'elle va bien.
- Je t'en prie... Mais garde cela pour toi.
- Je ne dirais rien. Ne t'inquiète pas.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top