Chapitre 8

PDV Sophie

J'ai eu douze ans aujourd'hui. Et voilà de très longues années qui se sont écoulées depuis que j'ai développé ce don de télépathie assez surprenant. Maman m'a aidé à le contrôler. Elle m'a expliqué beaucoup de choses sur ce monde d'elfes dont je proviens. Je suis sûre qu'elle me cache encore beaucoup de choses. Cependant, je n'insiste pas. Je vois très bien qu'elle ne veut pas me parler de certains éléments. 

Nous avons déménagé il y a peu de temps vers la mer. Ainsi je peux y aller tous les jours à vélo. Je me suis faite quelques amies à l'école. Elles s'appellent Judie et Sarah. On s'entend plutôt bien. Un jour que nous nous promenions avec maman, nous avons trouvé un chaton tout noir avec les pattes blanches. Nous l'avons adopté et baptisé Chaussette.

Je daigne me lever de mon lit, il est sept heures passé. Chaussette est roulée en boule près de mon oreiller, sa place habituelle. J'enfile un sweat et un jean et descends à la cuisine. Maman est debout, elle prépare des éclaterolles. L'odeur sucrée des pâtisseries envahit la pièce. Quel délice.

- Bonjour maman !

- Bonjour Sophie, Joyeux anniversaire ma chérie. Dit-elle en s'essuyant les mains. Elle me sert un chocolat chaud et ses douces pâtisseries. 

- Merci ! dis-je en croquant à pleine bouchée dans un des gâteaux. Elle s'assit en face de moi et me tendit une petite boîte rose. Ma mère adore le rose. Peut être un peu trop.

- C'est pour moi ?

- Ouvre mon petit Colibris.

Avec impatience, je fais ce qu'elle me dit, je découvre un pendentif. Il est doré, dessus une sorte d'oiseau majestueux est gravé. Je remarque que je peux l'ouvrir. Je l'ouvre donc délicatement et découvre un portrait. Deux personnes tenant un bébé, je n'eu aucun mal à reconnaître maman, vêtue d'une robe de princesse, elle pourrait presque être le sosie de Aurore, dans la belle au bois dormant. Ses longs cheveux d'or bouclés et coiffés de manière très raffinée. A ses côtés, un homme, d'une carrure de joueur de football américain, à la chevelure rousse éclatante, et aux yeux sarcels. Il aborde un sourire éclatant. 

- C'est Kenric, ton père. Dit maman, C'était quand tu es née.

J'admire le portrait. Digne d'une photographie. Je n'ai jamais vu mon père avant.

- Merci maman ! m'exclamais en la prenant dans mes bras, elle me rendit tendrement mon geste.

- Je t'en prie ma chérie.

Elle vient l'attacher autour de mon cou. Et embrasse ma joue.

- Tu as bien grandis mon colibris.

Je lui souris.

- Dis moi maman, crois tu que je puisse parler avec lui un petit moment aujourd'hui ?

- Hum ... Je vais voir si je peux arranger cela, laisse moi quelques minutes.

Maman se rassoit, et pendant l'espace  de quelques instants, elle semble être sur une autre planète.
Chaussette vient gratter mes jambes, je la prend dans mes bras et gratte le dessus de sa tête, en attendant que maman me donne une réponse.

- Bien, tu peux. me dit -elle en souriant. Je bondis alors de ma chaise tellement contente de pouvoir parler à mon père.

- Merci ! Merci ! Merci !

Je m'arrête alors dans mon élan.

- Et comment je dois m'y prendre ?

- C'est très simple, tu vas voir. Pour commencer, assis toi.

Je m'exécute.

- Aujourd'hui c'est lui qui va rentrer en contact avec toi. Tout ce que tu as à faire est de rester concentré. Dis moi quand tu seras prête ma chérie.

- Je pense que je le suis.

- Bien.

J'attends un lapse de dix secondes. Quand une voix surgit dans ma tête. Celle de mon père.

- Sophie ?

Je fus surprise de l'entendre. J'ai l'impression de l'avoir toujours entendu parler.

- Papa ?

- C'est moi mon colibris. Je suis tellement heureux de pouvoir te parler enfin. Bien sûr ce serait toujours mieux en vrai. Mais comme ta maman te l'a sûrement dit ce n'est pas possible pour le moment.

- oui elle m'a dit. Tu me manques tu sais ?

- Je suis bien conscient de cela Sophie... Et toi aussi tu me manques terriblement comme ta maman. J'aurais aimé être là avec vous et te voir grandir Sophie. D'ailleurs Joyeux anniversaire Sophie.

- Merci papa. Te parler est le plus beau cadeau.

- En effet, le plus beau cadeau pour moi aussi. Comme j'aurais aimé te voir grandir.

- J'ai hâte de voir en vrai papa.

- J'espère que ce sera vite possible Sophie. Je l'espère même de tout cœur.  En attendant, Sophie prend soin de toi et de ta maman. Je dois malheureusement y aller. A bientôt mon petit colibris.

- Au revoir papa.

La communication se coupe, je tourne ma tête vers maman qui est assise près de moi.

- Merci maman. Dis-je en venant la serrée dans mes bras. Je suis bien contre elle. Chaussette vient se rajouter à ce câlin. Je me décale.

- Je t'en prie ma chérie. Tu ne devais pas aller à la plage avec tes amies ?

- Oh si ! J'ai complètement oublié. Je cours dans ma chambre récupérer mes affaires avant de redescendre embrasser maman. J'attrape mon vélo et m'en vais rejoindre Judie et Sarah.

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