Chapitre 54
PDV Sophie
Je me suis vite rétabli de cette instillation. Papa et maman m'ont expliqué ce qu'il s'est passé.
J'ai repris les cours à Foxfire, mes cessions avec le conseiller Bronte et à présent d'autres mentors, ceux du cygne noir, comme ceux du conseil. La vérité a éclaté au grand jour. Me voilà donc princesse et maman sur le point d'être couronnée reine. De grands changements ont déjà eu lieu.
J'apprécie finalement cette nouvelle, ici, dans ce monde qui est le mien. Entourée de mes amis, et de ma famille.
En ce moment même je me prépare pour la cérémonie de couronnement en compagnie d'Edaline, Della, Biana, Maruca, Marella et Jolie.
Jolie a mis quelques semaines avant de bien se rétablir. Elle porte malheureusement encore de sacrées cicatrices.
Edaline s'occupe de ma coiffure. Les filles sont tellement enthousiastes.
- C'est la première fois qu'il y a un tel évènement dans les cités perdues ! déclare Della.
- Oralie est parfaite pour se rôle. Grâce à elle, nous allons sûrement retrouver une unité entre les espèces intelligentes et même au sein de notre société ! renchérit Edaline.
- Je me demande quelle robe elle va porter ! s'exclame Biana en tournoyant sur elle-même faisant bouger sa fabuleuse robe de bal mauve.
- Connaissant Oralie, je dirais que sa robe sera rose !
- Tu as raison Eda ! sans oublier les perles et les opalines !
- Peut être que vous aurez tord sur toute la ligne ! Intervient Jolie qui remet en place la ceinture de soie de sa robe.
- Allons le découvrir ! Déclare Maruca.
- Oui, où nous allons être en retard. Ce serait un comble !
PDV Kenric
Vêtue de mon plus beau costume pour ce jour si spécial, je marche en direction de la chambre où se prépare Oralie avec l'aide de Velia et Zarina. Je la connais trop bien pour savoir qu'elle est morte d'angoisse. Je croise Bronte et Emery que je salue. Ces derniers doivent régler une dernière affaire avec deux anciens qui doivent assurer la cérémonie. Je frappe à la porte de la chambre.
- Oralie ? Je peux entrer.
Velia m'ouvre et sort. Zarina la suit.
- A toute à l'heure. m'indique la souffleuse.
Je lui souris et entre dans la pièce, prenant soin de refermer la porte. Oralie est assise devant une coiffeuse, le regard perdu.
Elle tourne la tête vers moi. Elle est tout simplement magnifique d'une beauté. Elle porte une longue robe aux teintes blanches et roses, décorée de petit cristal en forme de rose et d'étoile et de broderies d'or. Maquillée légèrement, son visage d'ange est encadré par deux longues boucles dorées, sa chevelure est remontée en un chignon maladroit mais absolument élégant. Ses cheveux ont été décorés de petites fleurs aux couleurs pâles et des perles nacrées.
- Tu comptes rester longtemps à m'observer ? me demande-t-elle avec un léger rictus.
- Tu es si belle Ora, on dirait que tu descends du ciel.
- Voyons, n'exagères pas. Ce n'est pas grand chose.
Je viens près d'elle et remarque qu'elle est tendue.
- Ora. . .Tout va bien se passer, mon ange. Tu n'as pas à être tendue comme cela.
- C'est plus facile à dire qu'à faire Kenric. Je vais devoir diriger tout un monde. Ce n'est pas rien.
- Mais tu ne seras pas toute seule ne l'oublie pas. Dis-je en embrassant sa joue, tu m'as moi, nos amis, Sophie.
- C'est vrai. . . En parlant de Sophie, où est elle ?
- Aux dernières nouvelles aux mains d'Edaline et Della.
- Oh. Je vois. Les connaissant, elles ont dû relooker Sophie de la tête aux pieds.
- Oui, c'est certain.
- Kenric . . .
- Oui ?
- Je t'aime.
Je prends sa main dans la mienne, nos doigts s'entremêlent.
- Moi aussi, je t'aime Ora, plus que tout au monde, et rappelle ma chérie peu importe ce qu'il se passera, je serais derrière toi.
- Merci Kenric.
Elle prend une profonde inspiration. Je caresse la paume de sa main. Elle appuie sa tête contre mon épaule.
- Que ferais je sans toi . . .
Nous restons ainsi pendant quelques minutes.
- Il est l'heure, Oralie, tu es prête ?
- Oui. Enfin je crois. Dit-elle en jouant avec sa bague. Je me lève et lui tend ma main qu'elle saisit.
- Allons servir ce monde comme il le doit ! Et changer les choses comme tu sais si bien le faire. déclarais-je avec un grand sourire, qui vint l'apaiser.
- Allons-y !
- Après vous, ma reine !
Elle me fait face.
- Mon roi. Dit-elle en m'embrassant tendrement avant de passer devant moi.
Je l'aime tellement. . .
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top