Chapitre 5
PDV Oralie
Voilà quelques mois que je me suis enfuie. J'ai réussi à obtenir des cartes d'identité pour ma petite Sophie et moi. J'ai aussi trouvé un petit cottage non loin de Édimbourg. C'est tranquille partagé entre campagne et ville.
J'ai dû me trouver un travail. Ainsi ai je trouvé un petit travail dans une école. Lorsque je travaille, je laisse Sophie à une garderie. En parlant de ma fille, elle a bien grandit en quelque mois. C'est une petite vive. Et je suis certaine qu'elle sera comme Kenric. Qu'elle aura son caractère.
Finalement, les humains ne sont pas comme on les voit à part sur certains points.
Je suis assise sur une couverture à l'ombre d'un chêne. Sophie gambade à quatre pattes à près des papillons. Je souris en la regardant. Elle s'assit dans l'herbe, un papillon vient se poser sur son nez. Elle éternue. Je rie, venant la prendre dans mes bras.
- Maman ! Regarde les papillons !
- Je les vois mon petit colibris. Je les vois.
- Ils sont beaux !
- Très beaux.
Je la repose dans l'herbe. Une petite brise légère s'élève, apportant un petit air marin même si la mer est à quelques kilomètres.
- Ora ? M'appelle soudainement un voix par télépathie. Je l'identifie tout de suite.
- Kenric !
- Comment vas-tu mon amour ?
- Je vais très bien. Et toi ?
- Je me languis de toi Oralie, tu me manques tant. Je vais bien autrement malgré que notre nouvelle collègue nous donne des envies de meurtre.
- Elle est si terrible que ça ? Enfin qui est elle d'abord ?
- Oui ! Une horreur ! Tiens je te laisse deviner ma belle !
- hum . . . voyons qui pourrait être aussi horrible pour que tu ailles des envies de meurtre. J'ai faillit dire Cassius mais non ça ne peux être lui, c'est une femme que je dois chercher. Oh je sais ! Alina !
- Gagné. Même Bronte ne la supporte pas. Je crois même qu'elle donne des cheveux gris à Emery pour te dire. Ils ont fait la pire erreur de leur vie en l'élisant . Comment va Sophie ?
- Elle va bien. Je lui transmet une image de notre enfant en ce moment même.
- Elle est adorable Oralie. Où êtes vous ?
- Je ne peux pas te dire Kenric, imagine qu'on lise dans tes pensées. . . Ce n'est pas prudent. Tout ce que je peux te dire Kenric, c'est que nous sommes en sécurité. J'ai trouvé un lieu paisible pour Sophie. Et les humains sont très gentils. Enfin pour la plupart. Sophie est épanouie pour le moment.
- Tu as raison. Je suis heureux de t'entendre dire cela. J'aimerai tant être avec vous.
- Crois moi je le veux autant que toi Kenric.
Il y eut un silence.
- Comment vont les autres Kenric ?
- Affecté encore par ta mort. En particulier Bronte, Velia, Zarina et Terik ainsi que Edaline, Della et leurs époux. Tu leur manques terriblement. De tant en tant, ils remettent au goût du jour les souvenirs avec toi. Les anecdotes et les bêtises que nous avons commises ensemble.
- Oh s' ils savaient combien ils me manquent.
- Je suis heureux d'avoir pu te parler d'Oralie. D'entendre ta voix, mon amour et voir notre Sophie. Je dois y aller, je t'aime Ora.
- Je t'aime aussi Kenric. A une prochaine fois.
La communication coupe. Le ciel commence à se couvrir, la pluie est en chemin.
- Sophie ma chérie, viens rentrons. Dis-je en la prenant dans mes bras.
- Déjà ?
- Ne t'inquiète pas mon ange, nous reviendrons.
PDV Kenric
Avec le sourire aux lèvres je me dirige vers le palais. Sophie est adorable, avec ses grands yeux noisettes uniques. Je suis soulagée de les savoir en sécurité.
Je rejoins mes collègues dans la grande salle.
- Tu as l'air de bonne humeur ce matin Kenric. fit remarquer Bronte.
- Oui c'est vrai. J'ai réalisé que Oralie n'aimerait pas nous voir ainsi. A nous morfondre. mentis je. J'ai décidé de me reprendre et aussi bien décidé à en découdre avec les invisibles !
Il est vrai que je veux mettre fin aux agissements des invisibles. Car lorsque cela sera fait, je promet de partir du conseil et rejoindre mon épouse et notre fille. De vivre loin de tout cela.
- Tu as raison Kenric. Dit Velia en s'approchant de nous. Oralie n'aimerait pas nous voir ainsi. Agir comme si de rien n'était. On doit surmonter cela avec force.
- Et vaincre les invisibles pour elle ! déclarais-je.
- Alors commençons dès à présent. dit Emery.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top