Chapitre 47
PDV Oralie
Trois jours se sont écoulés depuis la bataille, je m'en suis sortie avec seulement un bras cassé. Nous sommes en réunion. Pour déterminer comment ils faut à présent agir.
- C'est grâce à Velia que nous sommes encore en un seul morceau. Dit Zarina en posant son regard sur le siège vide de notre amie. Nous devons agir pour que cela ne se reproduise plus. Velia aurait pu mourir.
La souffleuse souffre de ses blessures et est clouée au lit. Ne pouvant plus bouger immobilisé par le choc électrique qu'elle a reçu.
- Nous devons changer de tactique. Déclarais-je. Les nôtres ne fonctionnent plus.
- Que proposez-vous ? Demande Emery.
- Nous devons attaquer en premier. Les surprendre. Dis-je. C'est notre seul moyen d'avoir de l'avance sur eux.
- Mais comment ? interroge Alina.
- Avec les invisibles que nous avons fait prisonnier, pardi ! répond Kenric.
Un débat commence. Je remarque que Bronte n'est pas des nôtres, il est distrait. Sinon il aurait réagi bien avant. De toutes les manières je sais qu'il pense comme moi. Il a l'air inquiet. Après une dizaine de minutes il se lève et quitte la réunion suivit d'un garde du corps. Car oui à présent, partout où nous allons nous devons être accompagnés d'un garde du corps.
Les autres non même pas remarqué qu'il était sorti. Kenric l'a remarqué lui aussi. Je suppose qu'il est allé au chevet de Velia. Il y passe beaucoup de temps et prend soin de Velia. Elle en a besoin. J'aimerai tellement pouvoir l'aider. Elwin et les autres médecins ont dit que ce n'était qu'une simple question de temps. Je l'espère honnêtement. Les invisibles ne payent rien pour attendre.
- Oralie ? Qu'en penses-tu ? demande Clarette.
- Pardon je n'ai pas écouté, je réfléchissais à quelque chose. Vous disiez ?
- Nous disions que M.Forkle avec l'aide de Kenric et Alden pourrait essayer de récupérer des informations dans l'esprit de nos prisonniers. Dit Emery.
- Cela me semble être une bonne idée. Mais attention. Ils sont rusés, et ont pu falsifier leur mémoire.
- Nous allons bien faire attention. Puis nous trierons les informations. m'assure mon époux.
- Bien. Pour le reste nous devons attendre d'avoir ces informations avant de tenter quoi que ce soit.
- Je suis d'accord avec Oralie. Je pense que nous devrions remettre cette séance.
La réunion se termine là.
- Et si nous allions rendre visite à Velia ? proposais-je à Kenric.
- Allons-y.
Nous nous dirigeons vers le château de Velia. Je vois le garde du corps de Bronte. C'était certain. Il nous salue. Nous demandons à nos gardes de rester aussi dehors. Avant de rentrer.
Nous montons à l'étage.
- Velia c'est nous. Dis-je en entrant.
Bronte est ainsi près de la fenêtre. Il nous indique que Velia dort. Ce qui était assez rare ces derniers jours à cause de la douleur.
Nous venons vers lui.
- Comment va-t-elle aujourd'hui ? demandais-je à voix basse.
- Elle pourrait aller mieux. me répondit Bronte en posant ses yeux sur la souffleuse. J'aimerai tant pouvoir faire quelque chose pour qu'elle souffre moins.
- Nous aimerions tous . . . Malheureusement on ne peut rien faire. Comme l'a dit Elwin c'est une question de temps, de patience.
- Je sais . . . Mais cela fait si mal de la voir ainsi.
Je pose mon regard sur Velia. Je ressens la peur qu'émet Bronte de la perdre. Son amour pour elle qui flambe comme une flamme. Velia émet un gémissement et ouvre ses yeux.
- Je crois que nous l'avons réveillé. Dit Kenric.
Bronte s'approche. Je fais de même.
Il s'assoit près d'elle, prenant sa main la sienne. Il caresse sa paume de main avec le pouce. Kenric s'approche de moi posant sa main sur ma taille.
Ils vont si bien ensemble.
- Nous devrions les laisser et repasser plus tard. me murmure Kenric à l'oreille.
- Tu as raison.
PDV Bronte
Velia serre ma main dans la sienne. Le réveil est douloureux comme à chaque fois. Elle panique toujours un peu.
- Velia, tout va bien je suis là. lui dis-je.
Elle se redresse à l'aide de ses bras. Je l'aide à s'asseoir.
- Comment te sens-tu ? As-tu besoin de quelque chose ? lui demandai- je.
- Je me sens fatiguée. . . Et non merci . . .Je n'ai besoin de rien, c'est gentil.
- Tu es sûre ? Je peux faire ce que tu me demandes.
- Merci Bronte, pour tout ce que tu fais . Je t'assure que je n'ai besoin de rien.
- Je suis la Velia, si jamais. Dis-je en me rapprochant d'elle. Elle me sourit.
- Je sais.
J'embrasse son front, avant de la regarder avec tendresse. Ses yeux sont fatigués et elle est très pâle bien plus que d'habitude.
- Je t'aime Velia. . .
- Moi aussi Bronte.
Je caresse doucement sa joue. J'aimerai vraiment trouver un moyen de l'aider.
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