PDV Sophie

Je me réveille, me sentant étrange. J'ai la tête qui tourne. Je suis dans ma chambre. Chaussette saute sur mon lit et se frotte à moi en miaulant, je lui gratte la tête.

Qu'est ce qu'il s'est passé ? Je ne me souviens pas de grand-chose.

Je me lève en manquant de chuter. Je récupère mes esprits et décide de m'habiller. Combien de temps ai-je dormi ? Je ne saurais le dire.

Une fois en tenue présentable je sors de ma chambre.

- Mademoiselle Sophie ! Comment vous sentez-vous ? demande Sandor sortant de l'ombre, je sursaute.

- Je vais bien, enfin je crois.

Je lui tourne le dos et descend. Je trouve ma mère et mon père parler entre eux. Je me demande de quoi ils parlent. Ma mère me remarque.

- Oh Sophie, tu es réveillée ? Elle vient me prendre dans ses bras. Kenric hèle Elwin. déclare t-elle. Elle me regarde sous toutes les coutures.

- Et tant que tu y es Terik. ajoute t-elle.

- Maman, je vais bien. Dis-je en prenant ses mains dans les miennes.

- Tu iras bien que quand Elwin t'aura ausculté pas avant.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ? je ne me souviens presque de rien. . . Enfin du moins mes souvenirs sont extrêmement flous.

Maman me fait asseoir sur le canapé.

- Tu as développé un nouveau talent. Tu es instillatrice. Ce qui est extrêmement rare puisque les seuls répertoriés à présent sont Bronte et toi. Je ne vais pas te mentir, ce talent est un peu dangereux.

Les souvenirs remontent alors.

- Oh mon dieu, j'ai blessé mes amis ! Ils vont bien ?! Je suis un monstre.

- Ne dis pas cela ma chérie, tu n'es pas un monstre, ce n'était qu'un accident puis. . . tout le monde est en un seul morceau.

Elwin débarque alors.

- Où est ma patiente préférée ?

Bullhorn se précipite vers moi. Il me donne ses traditionnels élixirs et passe des orbes autour de moi.

- Très bien, tout va bien. Assure t-il à mes parents

Ma mère se détend.

- Tu vois ,je vais bien.

Le conseiller Terik fait son apparition.

- Qu'est ce que je peux faire pour vous ? demande-t-il.

- Voici Sophie, Terik.

- Oh enchanté de faire ta connaissance, on m'a beaucoup parlé de toi.

Je lui souris en simple réponse.

- Vois-tu Terik, Sophie est notre fille.

- Si vous ne me l'aviez pas dit je n'aurais pas deviné. Dit-il avec une grosse touche d'ironie. Félicitations au passage.

- Merci, répond maman, pourrais-tu discerner Sophie ?

- Bien sûr, Oralie, il me semble que c'est dans mes cordes.

- Discerner ? demandais-je soucieuse.

- Pour savoir ta puissance rien de plus ma chérie, afin de prévoir tes futurs talents et éviter d'éventuels accidents.

- Je vois.

Terik s'assoit près de moi et me tend une main. Je pose la mienne sur cette dernière. Durant un fragment de seconde, ses yeux s'illuminent d'une lueur blanche puis il lâche ma main.

- Whoua. Il passe une main dans ses cheveux et se tourne vers mes parents.

- Alors ? demande mon père.

- Je n'ai jamais vu, cela. Enfin si je te discerne Oralie, je suppose que ce sera pareil. Nous devrions nous attendre à tout.

- Si je peux me permettre, nous devrions essayer de déclencher tous ses talents dès à présent. intervient Elwin.

- Une seconde s'il vous plaît. Déclarais-je. Combien de talent au juste je suis censée avoir ?

- Je . . . Je ne sais pas. avoue maman.

- Génial, soupirais-je en fermant les yeux. Allons y, comment je fais pour déclencher mes talents ?

- C'est une bonne question.

- Nous ne savons pas non plus. me dit papa .

- Mais vous ne savez rien, ma parole ! m'écriais je.

- Sophie calme toi s'il te plaît.

Je soupire longuement.

- Comment puis-je rester calme ?

Je me lève et sors de la pièce en saluant Elwin et Terik.

PDV Kenric

- C'est de ma faute. murmure Oralie.

- Non ne dit pas cela, actuellement c'est celle du cygne noir. Je vais faire appel à M. Forkle. Il nous a mis là dedans, à lui de nous sortir de cette impasse qu'il trouve quelque chose.

- S' il veut bien nous aider.

- Je repasserais. nous dit Elwin.

- Merci mes amis. leur déclarais-je en les raccompagnant.

- Si tu as besoin de moi n'hésite pas Kenric, on se retrouve tout à l'heure.

- Merci Terik et oui .

Je retourne au près de ma femme.

- Pourquoi tout est si compliqué Kenric ?

- Je ne sais pas chérie, mais je suis sûr que tout va s'arranger.

- Je l'espère.