Chapitre 41

 PDV Velia

- Où vas-tu vivre ? Demandais je à mon amie, alors que la réunion se termine.

- Kenric avait une idée mais il ne me l'a pas encore énoncée.

- Veux-tu venir prendre un thé en attendant ?

- Volontiers Velia. Me dit-elle.

Cela me fait tellement plaisir de la voir et de faire comme au bon vieux temps, j'ai tellement de questions à lui poser que je n'ai pas eu l'occasion de lui demander car je trouvais que ce n'était pas le bon moment.

On rentre chez moi, je l'invite à s'asseoir dans mon salon pendant que je prépare du thé.

- Tu leur as bien cloué le bec à Emery et Alina.

- Merci. Cela me démangeait depuis un petit moment.

- Emery s'est déjà pris une claque de ma part.

- Vraiment ? J'aurais aimé voir ça tête ahurie.

- Tu as manqué cela c'est vrai, je recommence quand tu veux.

Oralie émit un rire. Cela faisait longtemps aussi, que je ne l'avais pas vu rire.

- Volontiers.

- J'ai des questions pour toi. Déclarais-je finalement.

- Je t'écoute.

- Eh bien. Tu sais que les humains m'ont toujours un peu fasciné malgré tout ce qu'ils ont fait. Je peux te poser des questions sur ta vie là bas ?

- Bien évidemment Velia.

- Comment étaient- ils ? Je veux dire les humains.

- Étranges. Mais avec le temps on s'y habitue. Certains sont sympathiques, d'autres un peu rudes. Certains trop lourds... Je pense que Kenric en aurait tué quelques uns. En particulier un.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Il essayait de me faire la cour. Les hommes. Dit-elle en roulant les yeux.

J'émets un sourire.

- Tu m'étonnes. Évitons de lui parler de cet évènement. Kenric serait capable de le retrouver et de lui faire avaler toutes ses dents.

- C'est fort probable. Dit elle en prenant une gorgée de thé. Le monde des humains n'est pas si déplaisant que cela dans le fond. Il y a des choses positives. D'autres horribles.

Je suis passionnée par son récit. Elle a tant de choses à raconter.

- En tout cas les hommes là-bas ne manquent pas de ressources pour essayer de séduire. Seulement ils font cela, mais cela ne dure jamais. Tandis que nous elfes c'est à vie.

- C'est vrai. Dis je pensive.

Si seulement, je pouvais ...

À quoi je pense.

J'écarte cette pensée.

- Alors ? questionne Ora. Ça se passe bien avec Bronte ?

- Quoi ? Déclarais-je en avalant de travers mon thé. Qu'est ce que tu veux dire ?

- Vous allez si bien ensemble.

- Quoi ? Bégayais-je, les joues rougissant sûrement. Ce n'est que mon collègue, et ami.

- Mais oui. Je ne suis pas dupe Velia. Je vois très bien que vous vous êtes rapproché.

- Il n'y a entre nous. Dis-je en posant la tasse.

- Pourtant tu ressens bien quelque chose pour lui ?

- Je ne sais pas . . . Je suis si confuse, Oralie. Je n'arrive pas à savoir mes propres sentiments, murmurais-je. Je me sens tellement étrange quand je suis près de lui, tu ne peux imaginer.

- Tu as le béguin pour lui voilà tout. Tu devrais lui avouer.

- Je ne peux pas Ora.

-Bien sur que si tu peux.

- Et le conseil . . .

- Que crois tu que nous avons fait avec Kenric pendant toutes ses années.

- Mais c'est différent là. dis-je en me levant.

- Non pas tant que cela. Tu l'aimes vraiment n'est ce pas ?

- Je crois. Je ne sais pas en fait, je te l'ai dit, je ne comprend rien à mes sentiments, et analyser ceux de Bronte . . . C'est un problème, il est tellement fermé sur ses sentiments.

- Je pense que ça vaut le coup que tu essaies. dit-elle en souriant davantage en posant une main sur mon épaule.

- Tu crois que. . . C'est possible ?

Elle acquiesce.

- Puis qu'est ce que tu perds après tout ?

- Rien.

- Voilà, lance toi, ce n'est pas toujours les hommes qui doivent faire le premier pas, tu ne crois pas. On ne ferait jamais rien d'ailleurs si c'était toujours eux qui devait le faire.

- Merci Ora.

- De rien Lia.

On sonna à ma porte.

- Je reviens.

Je m'en vais accueillir les nouveaux venus.

- Ok Kenric, Bronte rentrez, je vous en prie.

Je les guide dans le salon et les invite à s'asseoir avec nous. Oralie s'est arrangée pour que Bronte soit assis près de moi. Elle me regarde avec insistance. Alternant son regard entre moi et lui.

C'est tellement gênant. Je fais non de la tête, proposant à tous une nouvelle tasse de thé. Kenric a remarqué ce petit jeu et a émis un sourire.

- Je crois que nous allons vous laisser, finit elle par dire. Nous devons aller voir Sophie. De plus, je crois que Velia à quelque chose à te dire, Bronte. Ne te donne pas la peine de nous raccompagner, Velia, nous connaissons le chemin de la sortie.

Je rougis fortement, fusillant mon amie du regard. Les deux sortent, et Bronte se tourne vers moi. ses yeux plongent dans les miens.

- Que voulais-tu me dire ?

- Euh . . . Je.

Dans quelle situation est-ce que je suis là ? Mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression de suffoquer.

Je détourne mon visage sûrement aussi rouge qu'une tomate.

- Rien. Dis-je.

- Tu es sûre ? questionne t-il en posant une main sur mon épaule qui me fait frissonner.

Velia prend ton courage à deux mains, tu as connu bien pire comme situation. Mais s' il ne m'aimait pas ? Comment pourrais-je le regarder en face après cela ?

- Tout va bien ? me demande t-il.

- Je . . .

Je me tourne à nouveau vers lui, mes yeux se perdent dans les siens.

- Écoutes. Je ne sais pas vraiment comment dire cela mais voilà. Bronte je t'aime beaucoup. bien plus qu'en simple collègue ou ami. murmurais-je en prenant une respiration. J'enfouis mon visage dans mes mains terriblement nerveuse. J'attend sa réponse.

Il prend mes mains dans les siennes. Tout se passe assez vite. Je me rends compte que nos visages sont si proches l'un de l'autre.

- Je t'aime aussi Velia. dit-il avant de déposer ses lèvres sur les miennes.

J'écarquille mes yeux surprises et tendues sur le coup, puis je ferme mes yeux et lui rend son baiser avec amour, J'ai attendu tant de temps ce moment. Il passe une main sur ma joue alors que nous nous séparons.

Je lui souris doucement. sourire qu'il me rendit timidement.

- Je n'osais pas te le dire. m'avoue t-il.

- Moi aussi, mais je l'ai fait. dis-je en l'embrassant à nouveau.

- Je t'aime.

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