Chapitre 4

PDV Oralie

J'ai atterri dans un parc. Je ne sais pas encore où je suis. Les cités interdites sont tellement grandes qu' elles s'étendent sur la quasi-totalité de la planète. J'ai appris beaucoup de choses sur les humains tout au long de ma vie. Plus de choses négatives que positives. Enfin. C'est le point de vue des elfes sur les humains.

Il n'y a pas grand monde dans le parc. Après avoir jeté un rapide coup d'œil, je remarque des toilettes publiques. Je vais pouvoir me changer, ma tenue est en effet peu adaptée à cette situation.

Je me dirige là bas pour en ressortir seulement quelques minutes plus tard vêtue d'une sorte de jean et d'un t-shirt extrêmement grand pour moi. Ça fera bien l'affaire.

Il s'agit dès à présent de savoir où je me trouve. La pollution est bien là. Une des innombrables signatures humaines, me brûle un peu les poumons. Je m'engage dans les allées de ce parc, quelque peu désorientée cherchant un panneau. Des personnes parlent entre elles. Il me semble que ces dernières parlent anglais. Je dois me trouver dans un pays anglophone. Je continue d'avancer avant d'atteindre la route. Je vois alors un panneau, c'est écrit '' Victoria Park'' .

Je regarde un peu autour de moi, il y a des voitures, des maisons à perte de vue. Je reconnais alors les lieux, j'ai déjà vu des images de cette ville. Nous sommes à Londres. Que devrais-je faire en premier ? Je dois trouver des papiers pour ma fille et moi, je crois que c'est ainsi chez les humains. Mais avant tout je dois trouver une place où rester. Peut-être qu'une petite ville serait mieux pour mon enfant. Ou même une ville moins connue. Les bruits de cette ville réveillent Sophie qui s'agite dans mes bras. Elle se met à pleurer. Elle n'a pas l'habitude d'entendre tout cela. Je trouve un bac et m'assois, m'accordant une pause après ces longues minutes de marche.

- Sophie, tout va bien. murmurais-je en caressant sa joue.

M'assurant que personne ne me regarde je claque les doigts et lui donne sa peluche ce qui la calme quelque peu.

- Maman. dit-elle.

- Je suis là ma chérie. dis-je en embrassant son front.

Le soleil commence à se coucher, je n'ai pas réalisé qu'il était aussi tard. Cela ne sert à rien de chercher ce soir. Je dois trouver un endroit pour dormir, c'est le plus important surtout que le temps commence à se rafraîchir.

Je me remets en route et après une petite demi-heure de marche, je trouve une auberge dans un quartier tranquille.

Une femme d'un certain âge m'accueille.

- Bonsoir madame.

Je la salue en retour.

- Puis-je vous aider en quelque chose ?

- Oui, je recherche un endroit où rester cette nuit.

- Vous êtes entré au bon endroit. Pour combien de personnes ?

- Juste moi et mon bébé.

- Dîtes moi, quel adorable petit bout de chou, comment s'appelle-t-elle ? me demande la dame avec un sourire.

- Elle s'appelle Sophie.

Ma fille observe l'humaine avec de grand yeux curieux.

- Adorable.

- A quel nom voulez-vous réserver une chambre ?

Je n'ai pas pensé à cela. Réfléchie à un nom et vite Oralie. Je vois une affiche sur un présentoir où il est écrit Marie.

-Marie Browns. dis je en émissent un sourire.

- Cela vous fera 30 livres sterling.

Je lui donne l'argent. La femme m'indique de la suivre, nous montons un escalier puis longeons un couloir plutôt étroit. Elle me tend une clé que je saisis alors.

- Votre chambre, je vous souhaite une agréable soirée et si il y a le moindre problème n'hésitez pas à venir me voir à la réception.

- Merci.

J'entre dans la chambre. Petite mais confortable. Il y a lit pour bébé. Je dépose Sophie de dans avec sa peluche. J'observe un peu cette pièce, et remarque des papiers sur une petite table basse. Ce sont des prospectus et des cartes. J'en prends une et la déplie sur le lit. En haut est écrit Royaume Uni.

C'est grand.

Je m'arrête sur une ville qui m'interpelle.

Édimbourg. C'est en Ecosse, c'est peut être bien pour nous.

- J'ai faim ! s'exclame Sophie.

Je m'approche de mon enfant la prenant dans mes bras.

Je m'assois sur le bord du lit et viens l'allaité. Cet instant est si précieux pour moi. Les larmes me viennent. Je caresse doucement sa tête.

- Personne ne te fera de mal, je te le jure.

Nous essayerons de vivre une vie tranquille. Et surtout en sécurité.

- Je t'aime ma petite Sophie. Tellement.

Elle prit l'un de mes doigts entre ses petites mains si frêle.

C'est pour le mieux si je suis partie. Pour ma petite princesse. Sophie est vite rassasiée, je la berce doucement. Elle s'endort rapidement. Je la couche, la couvrant d'une fine couverture.

- Dors bien ma chérie.

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