Chapitre 37

PDV Sophie

Une douleur me tiraille à l'épaule. Mes sens s'éveillent à nouveau. Que vient-il de se passer ? J'ouvre les yeux. Je suis dans la chambre qu'Edaline et Grady on fait pour moi. Je m'assois dans le lit.

Que s'est il passé ? Un million de questions se posent dans mon esprit.

Où est ma mère ? Et les invisibles ?! Non ! Ai-je échoué à ma mission ?

Je sors du lit malgré la douleur et m'habille vite fait avant de dévaler les escalier.

- Oh Sophie, tu es réveillée. Survient une voix. Je vois Grady dans l'encadrement de la porte de la cuisine.

- Comment te sens-tu ?

- Où est Oralie ? Demandais-je avec précipitation.

- Ne t'inquiète pas Sophie elle est entre de bonne main. Je vois mon père arriver avec Edaline.

- Je crois que vous avez des choses à vous dire. Viens Grady allons nous occuper de Verdi.

Les Ruewen sortent. Papa m'invite à venir m'asseoir dans le salon avec lui.

- Où est maman ? M'inquiétais-je davantage, a-t-elle survécu ? Et les invisibles ?

- Sophie du calme. Dit il en posant une main sur mon épaule. Ta mère est en sécurité.

- Où ?

- Le cygne noir l'a ramené dans son quartier général. Il l'a soigné. Elle ne craint plus rien.

- Alors c'est lui qui nous suivait depuis le début !? Pourquoi il ne nous a pas aidé plus tôt ! On a failli se faire tuer !

- Car il savait que tu réussirais.

- Comment ? Comment pouvait-il savoir cela !?

- Tu es spéciale Sophie. Tu as ce quelque chose en toi qui fait qu'il savait que tu réussirais.

- Qu'est ce que j'ai de spécial ? Pourquoi tu ne me dis pas toute la vérité, j'ai l'impression que vous me cachez quelque chose de très important !

Un silence s'installe entre nous.

- Dit moi. Explique moi.

- D'accord. Comment as-tu pour retrouver ta mère ?

- Ne t'éloigne pas du sujet. Je ne suis pas stupide.

- Je ne m'éloigne pas du sujet Sophie. Dis moi comment tu as fait.

- J'ai pisté son esprit. Via une sorte de carte mentale. Rien de grandiose. Tous les télépathes en sont capables.

- Et bien non.

- Comment ça ? C'est maman qui me l'a enseigné et Sir Tiergan aussi.

- En fait, Sophie, tu es beaucoup plus puissante que tu ne le penses. C'est tellement délicat à expliquer et je sais très bien que tu seras en colère.

- Je veux quand même savoir.

- Tu te souviens de ce que je t'ai raconté.... À propos de ta naissance ?

- Que vous avez failli me perdre ? Et que le cygne noir m'a en quelque sorte sauvée.

- Oui.

- Et bien, nous avons dû accepter un contre parti pour te sauver.

- Quel genre de contre parti ?

- Le cygne noir a fait de toi son expérience.

- Quoi ! Hurlais-je.

- C'est pour cela que tu as les yeux marrons Sophie. Et que ta télépathie est aussi développée. Tu devrais développer d'autres talents . . . Ils t'ont nommée Projet Colibri lunaire.

- Alors je suis un projet maintenant. Une expérience !?

- Non, Sophie, tu es avant tout notre fille. Je suis désolé.

Je m'écarte alors qu'il veut me prendre dans ses bras.

- Quel genre de projet je suis, dans quel but ?

- Je ne sais pas Sophie. Ils ne nous ont rien dit.

- Donc, vous avez accepté que je subisse leurs expériences, sans même savoir de quoi il en retournait ?

- Écoute Sophie, nous n'avions pas bien le choix. Nous ne voulions pas te perdre.

Je me sens tellement en colère que je ne comprends pas. Je ne comprend pas qu'ils ont accepté cela. Il essaie de me prendre à nouveau dans ses bras.

- Et qu'est ce que vous me cachez d'autre ? Hein ? Dis-je en serrant les poings.

- Rien je te le promet.

- Et bien moi, je ne te crois pas ! m'écriais-je en larme.

Je sors de la pièce d'un pas rapide et monte dans ma chambre en larmes. Je viens m'asseoir sur mon lit me recroquevillant. Pourquoi m'avoir caché cela ? Je dois parler au cygne noir, je veux des réponses. Des réponses complètes.

- Sophie . . .

- Laisse-moi. dis-je.

-Sophie . . . Ecoute je suis tellement désolé. Je sais bien que ta réaction est légitime, j'aurais eu la même.

- Pourquoi vous n'avez rien dit ?

- C'était si dur à expliquer. . . Et avec tout ce qui se passait. Comprend le, Sophie ce n'est pas pour le plaisir. Et si nous allions voir ta mère tu veux ?

C'est vrai maman...

- Combien de jours ?

- Un peu plus de cinq, Ils t'ont donné un sacré sédatif.

- D'accord allons la voir. dis-je sèchement, je ne suis cependant pas prête à digérer cette information.

- Et je le comprends bien.  

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