Chapitre 32
PDV Sophie
Combien d'heures avons-nous marché ? J'ai arrêté de compter. Je suis épuisée. Nous avons trouvé une sorte d'auberge de jeunesse pour passer la nuit.
Assise sur le lit, je réfléchis.
Nous avons cherché un peu partout. Mais aucune trace de ma mère ou des invisibles. Cela m'énerve. Je frappe mon oreiller.
- Tu sais Sophie nous n'avons pas encore tout fait, puis je me suis peut être trompé. Mon père a pu se tromper, tu l'as toi-même dit, les cités interdites sont immenses. me dit Biana qui était assise en face de moi.
- ça me rend folle de ne pas savoir où elle se trouve. Si ça se trouve, elle est là non loin de nous, à subir les pires tortures.
- Elle est peut-être juste enfermée.
- Non. Pas d'après ce que j'ai pu comprendre à propos des invisibles. Ce sont des monstres. Ils n'ont aucune pitié. Et c'est pour cela que nous devons faire attention à ne pas tomber dans un piège. Dieu sait ce qu'il pourrait nous tendre comme guet-apens.
- Pour l'heure, je crois qu'on devrait dormir, comme on dit, la nuit porte conseil.
- Tu as raison Biana.
L'éclipseuse se couche à contre-cœur, je me force aussi. Pendant de longues heures je fixe le plafond, je me tourne dans le lit avant de finir par trouver un semblant de sommeil.
- Sophie ! Sophie ! Sophie ! Réveille toi s'il te plait. s'écria une voix.
J'ouvre les yeux . Je me trouve dans une pièce tellement sombre que je ne distingue qu'une silhouette. Cette dernière se rapproche de moi.
- Sophie . murmure-t-elle.
Je reconnais le visage de maman.
- Maman ! Je me redresse et me jette dans ses bras. Elle me serre en retour dans ses bras.
- Tu vas bien ? je suis venue te sauver !
- Sophie tu n'aurais pas dû venir ici. Dit-elle en se séparant de moi.
Il y eut un grand bruit et une porte s'ouvrir, laissant une lumière éblouissante rentrer. Je me couvre les yeux.
J'entendis maman hurler à la mort. J'ouvre les yeux, terrorisée.
Elle gise au sol, inconsciente le crâne en sang, les bras brûler, lacérer, ensanglanter, la peau déchiré, détranges taches bleus et noir couvre son corps fébrile. Je vois ses sombres la marteler de coup violent. Je recule d'un pas chancelant.
- Maman ! hurlais-je. Je me précipite vers elle. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit , une douleur immense s'empare de moi. Comme si on me transperçait.
- Sophie ! Sophie ! Sophie ! Réveille toi !
Je me lève d'un seul coup. En sueur. Je regarde autour de moi. Je me tapote le visage.
- Maman...
- Sophie ... Et calme toi. Dit Marella.
Je remarque tous mes amis autour de moi. Keefe me tend un verre d'eau que j'apprécie.
- Ce n'était qu'un cauchemar. Murmurais je en bégayant. Un cauchemar ... Rien qu'un cauchemar. Il faut retrouver vite Oralie... Ils vont la tuer.
- Il est très tard Sophie, on ne peut pas la chercher maintenant. Me dit Dex.
- Je sais ... Je sais. J'ai besoin de prendre l'air.
Je me lève.
- Sophie. insiste Keefe. Tu ne devrais pas sortir maintenant.
- Je veux prendre l'air. Et je prendrai l'air.
- Alors on t'accompagne. Dit Keefe et Fitz en chœur.
- Non. J'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de mettre mes idées au clair.
Je prends mon gilet et sors rapidement. Je me rends dans le parc en face. L'air est frais. Et une légère bruine tombe.
Mes larmes coulent sur mes joues. Je dois retrouver ma mère. Quoi qu'il m'en coûte. Je marche dans la pénombre avant de m'asseoir sur un banc de fer.
Pourquoi tout ça ?
Je lève les yeux aux ciel avant de les fermer et sentir la pluie sur ma peau.
Où es tu maman ?
Où te retiennent-ils ?
Pourquoi toi ?
Réfléchie Sophie, tu en es capable. Tu es capable de la trouver... La seule à pouvoir la trouver.
Mon petit colibris... Maman disait.
Pourquoi toujours m'appeler colibris ? Pourquoi ce surnom ? Pourquoi suis-je la seule avec les yeux bruns ? Pourquoi ? Pourquoi autant de mystère ? Et le cygne noir ? J'ai entendu papa et maman en parler ? Qu'est ce que c'est ? Je serre les poings.
Et si... Et si je pouvais la pister par ma télépathie ? Sir Tiergan m'a dit que tout télépathe peut pister une personne. Pister l'esprit d'une personne.
Je dois essayer.
Je me concentre alors. Encore et encore, jusqu'à créer une poussée cérébrale. Je suis impressionnée par cette dernière au point de lâcher ma concentration. Je recommence. Paris s'affiche à moi. Toutes ces personnes qui grouillent. Et ... Qu'est ce que c'est que ça... Ces souterrains... Les catacombes ! Il y a des mouvements étranges là-dessous.
Je suis prise d'un gros mal de tête. Je rouvre les yeux. Je me sens observer. Pourtant personne autour de moi...
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