Chapitre 29
PDV Sophie
Je suis décidée à retrouver ma mère et rien n'y personne ne m'en empêchera. Mes amis ont décidé de m'accompagner dans cette quête. Honnêtement je ne sais pas ce qui m'attend.
Mais me voilà prête pour l'aventure à attendre mes amis devant Everglen. Le soleil ne s'est pas encore levé. Je n'ai laissé qu'un petit mot à mon père et aux Ruewen qui m'ont si bien accueilli. Je sais que papa ne sera pas ravi de ce départ. Mais je pense que c'est pour le mieux.
Je vois Dex, Marella, Maruca, Jensi et Keefe arrivé. Puis Biana et Fitz. On est fin près à partir.
- Alors ? Demande Marella, c'est quoi le plan ?
- J'ai entendu notre père parler de planques des invisibles... Il y en aurait une dans les cités interdites. Voir plusieurs.
- Alors on a notre première destination.
- C'est pas si simple. Dis-je. Tu ne peux pas imaginer comme les Cités interdites sont immenses. Fitz, as-tu d'autres informations ?
- Je l'ai déjà entendu parler de Paris. Je ne sais pas où c'est.
- Moi je sais. Mais il va falloir changer tout cela. Dis-je en indiquant nos tenues. On doit à tout pris être discret.
- On improvisera au moment venu. On doit y aller avant que nos parents, le conseil et autres s'aperçoivent qu'on est parti. Déclare Biana.
- Elle a raison. Dit Dex.
Fitz sort un cristal de saut.
- On y va alors ! Déclarais-je.
On établit un saut pour venir atterrir dans une ruelle vide.
Je m'avance.
- Je crois qu'on n'a pas le choix, on va devoir voler. Dit Maruca.
- Je peux pirater le distributeur d'argent humain.
On se retourne tous vers Dex qui venait de prendre la parole.
- Attends, Attends. Tu nous cacherais pas quelque chose ? Demande Keefe.
- Et bien. On peut dire cela comme ça. Ne perdons pas une seconde. J'expliquerais plus tard.
- Là bas, il y a un distributeur.
On se dirige vers ce dernier. Dex bidouille quelque chose et retire une masse conséquente d'argent.
- C'est assez ?
- Oh oui. Largement.
On se dirige vers un magasin de vêtements et on en achète quelques-uns. Nous voilà près à nous fondre dans la masse humaine.
Les filles n'ont pas l'air d'être très à l'aise avec l'heure tenue. Quant à moi, les bons vieux sweat-shirts m'avaient tant manqué. Je me sens plus libre dans mes mouvements.
- Qu'est ce qu'on fait princesse ?
- Ne m'appelle pas comme ça Keefe. On va chercher dans des lieux improbables. Et Paris n'en manque pas... On a de quoi faire. Restons sur nos gardes. Ils peuvent être partout et être n'importe qui.
- À vos ordres. Nous nous mêlons à la foule. Je me demande vraiment comment on va faire pour retrouver vite ma mère. Je tourne la tête vers mes amis et Keefe regarde les humains d'une bien drôle de manière en souriant. Ce qui met terriblement mal à l'aise les fille qu'on croise.
- Oh j'oubliais, on se comporte normalement. On ne fixe pas les humains. N'est ce pas Keefe. C'est le meilleur moyen d'avoir des problèmes.
- Reçu cinq sur cinq, capitaine.
- Keefe, s'il te plait arrête cinq minutes avec tes blagues... Ce n'est pas trop le moment. Déclare Marella, que je remercie d'un geste de la tête.
Je porte mes yeux partout, sur le moindre détail. La moindre petite indication. Paris est si grande, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Je me demande si papa et les Ruewen ont trouvé ma lettre. J'espère qu'ils ne s'inquièteront pas pour moi.
Enfin pour le moment savoir leurs réactions n'est pas important. Ce qui compte, c'est maman.
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