Chapitre 24
PDV Oralie
J’ai arrêté de compter les jours depuis notre arrivée ici. Mes amis les plus proches viennent et repartent.
Je prépare le petit déjeuner pour Sophie.
- Bonjour Maman. dit-elle en venant m’embrasser.
Je lui serre des pâtisseries ainsi qu’un verre de jus de Luxuriante. Je donne du lait à Chaussette qui me tourne autour depuis tout à l’heure, telle une mouche autour d’un pot de miel.
- Je risque de rentrer plus tard aujourd'hui. Nous devons faire un exposé avec Biana.
- D’accord. Tu salueras de ma part Della et Alden.
- Je le ferai, c’est promis.
Elle finit de manger, puis s’en va pour Foxfire.
- Nous voilà toutes les deux. Dis-je en prenant Chaussette dans mes bras.
Du moins pour le moment, Velia doit passer ce matin, il me semble. Je monte à l’étage afin de me changer et d’aborder une tenue un peu plus élégante. Kenric m’a ramené toutes mes affaires qui avaient été stockées à Mystérium. Cela fait du bien de retrouver ses affaires, non pas que je n’aime pas les tenues humaines.
J'ai enfilé une robe rose, assez simple, décorée de perles nacrées. Je me regarde dans le miroir. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris soin de mon apparence.
J'entend quelque chose se briser en bas. Me faisant sursauter.
Je sors de ma chambre sur la pointe des pieds. Chaussette passe devant moi, et descend en courant les escaliers.
La peur s'éprend de moi. Je l'entend miauler.
J'arrive en bas. Je pose mes yeux partout. je reste alerte au moindre mouvement. J'entre dans le salon. Chaussette revient vers moi. Je vois un vase brisé. Il devait être en équilibre. Je nettoie les débris. Je soupire, prenant l'animal dans mes bras. Je viens m'asseoir dans un fauteuil. Je prend un de mes livres en attendant mon amie. La lecture est devenue mon seul passe temps.
Tout, je lis de tout. La bibliothèque de Bronte est remplie d'ouvrages humains. C'est intéressant. Étrange.
Chaussette descend de mes jambes, elle se met à miauler.
- Qu'est ce qu'il y a ma belle ? Dis-je en me redressant.
Elle tourne en rond et fini par se figer, fixant un coin de la pièce. Les animaux ont parfois des comportements vraiment étranges.
Elle se redresse et se met à feuler. Je me lève et m'avance dans la pièce. Je ne vois rien. Pourtant Chaussette, n'a jamais fait ça. Il doit y avoir quelque chose... Plus tôt quelqu'un.
- Qui est là ? M'exclamais je.
Le silence est devenu lourd. J'ai une drôle d'impression. Cette impression d'être épiée.
- Je sais que vous êtes ici !
Comment puis-je me défendre, si cet individu est invisible ? Que dis je... Ils sont sûrement plusieurs.
La panique monte d'un cran en moi.
- Montrez vous ! Ordonnais je d'une voix tremblante.
Je tourne sur moi-même. Je cherche du regard. Une douleur épouvantable s'éprend de moi, mes jambes tremblent. Je ne me souviens pas d'être tombé au sol. Mais le rencontrer avec violence, oui. Je vois floue. Ma respiration se fait lourde. Je tente de me relever. Mais une deuxième vague de douleur me parcourt, me faisant hurler.
Je vois deux ombres noires s'approcher. Avec difficulté, je me redresse et d'un pas chancelant je tente de fuir. Mais une troisième ombre se dresse devant moi. Les deux autres m'attrapent les bras. Je ressens une brûlure au niveau du poignet.
- Du calme, votre altesse. murmure une voix froide aux creux de mon oreille.
Je tente de me débattre. La douleur empire.
- KENRIC ! Hurlais je mentalement, ne sachant qui entendra ce message.
- N'essayez même pas de communiquer. Retentit une autre voix.
Je ressentis cette fois une décharge. Je gémis de douleur. Je sens un produit me brûler les poumons. Mes paupières sont lourdes. Non ! Non ! Non, je dois tenir. Je tente de lutter, de me débattre. Mes les bras de Morphée sont bien de trop accueillant, et l'invitation est beaucoup trop belle.
PDV Kenric
Voilà maintenant bien une heure que Emery nous bassine. Il devient orgueilleux. Une tête à claque, et je sais que la majorité de mes collègues pensent la même chose. Le pouvoir lui monte à la tête. Un peu trop.
- KENRIC !
Je me redresse alors. En sursaut.
- Vous avez entendu ? Dis en me levant de mon siège.
- Oui... Oui j'ai entendu. murmure Velia.
- Moi aussi. Déclare Terik et Bronte en chœur.
J'échange un regard inquiet avec Velia et Bronte.
- Elle est en danger ! M'écriais-je, courant vers la sortie suivit de mes amis.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top