Chapitre 18

PDV Sophie

Maman passe devant moi je la suis, nous descendons l'escalier. Maman entre dans le salon mais je m'arrête un court instant prenant une grande inspiration.
J'entre dans le salon. Il y a quatre adultes et je reconnais le jeune qui me suivait hier. Ils sont tous comme maman,d'une beauté exceptionnelle.

-Voici Sophie. Sophie, voici Alden, Velia, Bronte, et ...

Maman ne connaît pas non plus le jeune.

- Voici Fitz mon fils.

Mon père se lève et s'approche de moi, il me regarde avec un grand sourire.

- Sophie.

- Papa. Dis-je en souriant je ne peux me contenir et le prend dans mes bras. Il me rend mon geste. Je rêvais de faire cela depuis fort longtemps. Mon regard passe au-dessus de son épaule. Les dénommé Fitz et Alden semblent surpris. Et passent leur regard sur moi, maman et mon père. Ils ne devaient pas savoir. Ai-je dit une bêtise ?
Je ferme les yeux, profitant de ce moment. Cet instant si fragile. Nous nous séparons.

- J'ai tant attendu ce moment. Murmurais je les larmes aux yeux.

- Moi aussi.

Maman s'approche de nous. Mais un raclement de gorge rompt ce moment de retrouvailles. Nous nous sommes tournés vers le dénommé Bronte. J'aurais jurer que mon père l'a fusillé du regard.

- Désolé de déranger. Mais il me semble que le temps presse. Déclare t-il en croisant les bras.

Alors à mon avis ce dernier paraît bien autoritaire et si peu sympathique.

- Nous devons partir maintenant. Ajoute mon père en se tournant vers ma mère.

- Quoi !? M'exclamais je, c'était sortit tout seul. On ne peut pas y aller maintenant ! Maman ... Murmurais-je en me tournant vers elle.

- Je... Elle détourne ses yeux de moi et croise le regard de mon père qui vient poser une main sur mon épaule.

- Sophie, comprends-le, ce n'est pas pour le plaisir. C'est pour votre sécurité.

Les larmes me viennent. Non je refuse de partir, j'ai tout ici. J'aime ce lieu. Je ne veux pas partir . c'est mon monde.

- Maman... Insistais-je. Je ne peux pas partir comme ça, et Judith et Sarah, hein ? Je ne peux pas les laisser, je peux pas partir comme ça. Dis-je en larme.

- Sophie... Je suis désolée, chérie. Soupire maman.

- Tu ne l'es pas, non. Tu le savais, n'est ce pas ? Tu savais qu'on devait partir maintenant.

Je me dégage de mon père et cours dans ma chambre.

PDV Oralie

Je me sens mal. Je la regarde partir, je tente de la retenir, mais Kenric m'en empêche.

- Je crois qu'elle a besoin de temps. Murmure Kenric.

Il se tourne vers nos amis.

- Allez-y. Nous devons lui parler.

Ils s'exécutent. Kenric s'approche de moi et me prend dans ses bras. Je lui rends son geste avec amour. Nous demeurons lovés l'un contre l'autre.

- Oralie tu m'as tant manqué. Les larmes me viennent.

- Toi aussi Kenric. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou.

- Nous n'allons plus être séparés à présent. Me dit-il doucement en passant une main dans mes cheveux. 

- Je l'espère sincèrement. J'ai besoin de toi, Sophie aussi.

Il prit mon visage dans ses mains, nos souffles sont si proches, il vient rompre cet espace, déposant avec douceur ses lèvres sur les miennes. Je lui rend son baiser.

- Je t'aime Oralie.

Son regard pétillant et son sourire charmeur m'ont tellement manqué.
Je lui souris doucement.

- On doit parler à Sophie. Dis-je, en me séparant de lui à contre-cœur.

- Oui.

Je sèche une larme qui perle sur ma joue. J'invite Kenric à me suivre, nous montons. Je toque à la porte de Sophie.

- Laisse-moi.

- Sophie s'il te plaît laisse nous te parler. déclare Kenric doucement.

Après quelques secondes, notre fille finit par ouvrir. Essuyant ses larmes qui coulent sur ses joues.

Je sais à quel point c'est dur pour elle d'accepter ce changement radical de vie.

- Alors j'écoute. Dit elle.

- Écoute Sophie, nous savons que c'est dur pour toi... Mais nous devons partir... Commençais-je.

- Pourquoi ?! Pourquoi si soudainement ?

J'échange un regard avec Kenric.

- On doit lui dire... Murmurais je.

- Dire quoi ?

- Allons nous asseoir d'abord.

Une fois chose faite, Kenric prit la parole.

- Nous devons partir à cause de plusieurs choses. Vois tu Sophie ta maman et moi sommes conseillers tout comme Velia et Bronte, nous gouvernons les cités perdues....

Kenric lui explique alors le rôle des conseillers et les interdictions qui prônent sur nous. Puis il parle des invisibles. Ces monstres sans cœur. Tout ce qu'ils ont fait.

- Les invisibles veulent la mort de ta maman. Pour son rôle dans les cités perdues. Ces derniers souhaitent prendre le pouvoir et bien plus. On ne connaît pas assez bien leurs ambitions. Quoi qu'il en soit, ils ne savent pas pour toi, que tu existes.

- Pourquoi tu ne m'as pas parlé de cela ? Demande Sophie à mon intention. Je ressens ses sentiments de peur, de choc...

- Car tout cela est bien compliqué, tu n'as pas à subir tout cela Sophie...

- C'est pour cela qu'on doit vous cacher ailleurs... Nous vous avons trouvé si facilement... Et depuis que tout le monde ou presque est au courant que  ta mère est vivante, il y a un énorme risque. C'est pour cela que vous devez venir avec nous pour vous cacher dès maintenant. Tu comprends ?

- Oui ... Je crois. Mais ... Qu'allons nous faire de nos affaires ? Et je suppose que je ne pourrais dire au revoir à mes amies ? 

- Ne t'inquiète pas, je gère cela. dis-je en claquant des doigts invoquant ainsi les affaires de Sophie dans le néant.

Cela la surprend.

- Je suis invocatrice. Ajoutais-je. Concernant tes amies... Je ne sais pas, nous pourrions leur écrire une carte afin de donner une explication à notre départ.

- Je... D'accord.

- Es-tu prête à y aller ? Demande Kenric.

- Je crois...

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