PDV Bronte

Ils l'avaient retrouvé. Je fais les cent pas devant Velia, Alden, Fitz
- La meilleure chose à faire est de la cacher ici, dans les cités perdues. Déclarais-je.

- Encore faut-il qu'elle l'accepte.

- Je vais aller lui parler. Dis-je.

- Je crois que je devrais venir aussi. intervient Velia.

- Vous devriez y aller tous les trois. Dit Alden. Cela serait plus simple de la convaincre.

- C'est vrai. Admis je. Nous devrions y aller maintenant. Quand pensez-vous ?

- Ce serait mieux. répond Kenric. On ne sait pas en plus ce qui a pu se passer en quelques heures... Les invisibles auraient pu la trouver en même temps que Fitz.

- Ce que je n'espère pas.

Il y eut un petit silence.

- Enfin, auriez vous l'obligeance de nous conduire  vers Oralie ? Demandais-je à l'intention d'Alden et son fils.

- Bien sûr.

Ainsi nous voilà au cœur d'une ville humaine. Du moins sur les abords d'une plage. Il n'y a personne. Cependant vu nos accoutrements nous dépêchons d'avancer suivant le jeune Vacker.

PDV Kenric

Fitz l'avait trouvé hier et le temps qu'on se mette d'accord, presque vingt quatre heures se sont écoulées. Le soleil tombe sur l'horizon. Et s' il était arrivé quelque chose à mon épouse et à ma fille ? Et si les invisibles nous suivent en ce moment même ? Nous atteignons alors une petite maison.

- C'est ici. Annonce Fitz.

Bronte s'avance et vient ouvrir le portail, un chat noir aux pattes blanches s'échappent et passe entre nos jambes. Il s'assit devant moi, me regardant de ses grands yeux verts.

- Toi tu dois être Chaussette. Dis-je en prenant l'animal dans mes bras. Mais ce dernier n'apprécie pas et me donne un coup de patte avant de sauter.

- Et bien tu as bien peu de succès avec les animaux fait remarquer Velia.

- A vrai dire, je n'ai jamais eu de succès avec les félins. Surtout le sédicate de ma soeur. 

- Oh tu as une soeur ? Demande Bronte, est ce qu'elle est aussi pénible que toi ?

- Oui une petite sœur. En tout cas je me demande si ce n'est pas héréditaire d'être grincheux.

Bronte allait répondre mais Velia lui coupe l'herbe sous le pied.

- Vous avez fini ? Nous ne sommes pas là pour régler vos histoires.

PDV Oralie

J'entends alors du bruit dehors je regarde vite fait par la fenêtre et blanchie à la vue D'Alden.

- Sophie ! Va te cacher. M'exclamais je.

- Pourquoi ?

- Ne discute pas, cache-toi, où va dans ta chambre.

Sophie s'exécute. On sonne alors à la porte, je me place derrière sans pour autant répondre. J'entends plusieurs voix. Alden n'est pas tout seul. La panique monte en moi. On sonne de nouveau.

- Oralie nous savons que tu es ici. Je reconnais la voix de Bronte.

Oh non, le conseil est ici. J'ai le cœur qui se serre dans ma poitrine.

- Oralie, on veut juste te parler. Sans peine j'identifie la voix féminine à celle de Velia.

- Nous ne sommes pas tous venus. Je reconnue, cette fois une voix qui me pousse à ouvrir.

- Kenric. . . murmurais-je en ouvrant.

Son beau sourire m'avait tant manqué.

- Ora... Dit il tendrement. Je passe mon regard sur Bronte et Velia ainsi que Alden. Et qui est ce jeune ? Son fils ?

- Entrer. Dis-je.

Chaussette demande à ce que je la prenne dans mes bras. Ce que je fais. Je ferme la porte derrière eux. Je les invite à s'asseoir dans le salon.

- Oh comme je suis heureuse de te voir Oralie. Me dit Velia.

- Moi aussi. Lui dis-je en souriant.

Bronte et Alden semblent aussi heureux que Velia de me voir.
Je sais pourquoi ils sont là. Je m'assois près de mon époux.

- Vous n'êtes pas venu ici juste pour me parler. Qu'avez vous à me demander ?

- Oralie, il a été assez simple à trouver. Le dit Oralie, les autres ne vont pas tarder à faire de même où pire... Les invisibles. Déclare Velia.

- Bronte a l'idée de te cacher dans les cités perdues. Il connaît un lieu. Ajoute Kenric.

- Non. Je ne retournerais pas dans les cités perdues. Dis-je en caressant Chaussette. Je ne peux pas.

- Je t'assure Oralie, tu seras en sécurité dans le lieu que je connais. Personne n'en a connaissance. Intervient Bronte.

- Et ce serait mieux pour toi Ora. Dit Kenric en prenant une de mes mains  dans les siennes. Pour toi et Sophie. Je n'ose imaginer ce que pourraient faire les invisibles s' ils vous trouvent.

- Les cités perdues sont dangereuses. Murmurais je.

- On te le promet Oralie, tu seras plus en sécurité là bas. Insiste Kenric.

Je soupire.

- Je suppose que je n'ai pas le choix...

- Tu l'as. Mais le meilleur reste la proposition de Bronte. Dit Velia.

Je réfléchis un petit moment.

- Très bien. Mais Sophie ... va sûrement mal le prendre.

- Où est elle d'ailleurs ? Demande Kenric avec une lueur joyeuse dans les yeux.

- Je vais la chercher.

Je pose le chat par terre. Et monte à l'étage. J'entre dans la chambre de Sophie elle est assise par terre près de son lit. Je viens m'asseoir près d'elle. Je dois lui expliquer la situation.

- Sophie ?

Je m'assois près d'elle.

- Qui est-ce ? Demande t'-elle.

-  Ce sont des amis elfes et ton père. Ils sont venus nous chercher.... Pour nous mettre en sécurité. Je suis désolée Sophie nous allons devoir partir.

- Quoi ? Non ! Et mes amies et l'école ? Et Chaussette.

Je ressens toute son inquiétude. Je pose une main sur son épaule

- Chérie, je sais que c'est dur pour toi... Ne t'inquiète pas, nous allons prendre Chaussette avec nous. Et tu n'as pas à t'en faire pour l'école.

- Et mes amies, je ne peux pas partir comme une voleuse.

- Je t'accompagnerais pour leur dire au revoir.

- D'accord. dit-elle d'une voix tremblante.

- Et si nous descendions ? Ton père est heureux de pouvoir te voir. Elle se redresse cette fois avec joie.