PDV Sophie.

Mon professeur principal à organiser une sortie au musée.

Je marche à l'arrière du groupe, Judie et Sarah marchent devant moi, discutant entre elles. Mon regard passe d'oeuvre en œuvre, et mon imagination se développe. Je n'écoute plus les explications du guide.
Cependant, je sens un regard sur moi qui me perturbe, je me rapproche du groupe sentant comme une sorte de pression sur moi. Je replace une mèche derrière mon oreille, du coin de l'œil je vis un jeune homme plus âgé que moi mais de peu, aux cheveux bruns et aux yeux d'un bleu-vert magnifique. Son attitude est étrange et ne me paraît point humaine. Je croise alors son regard et détourne bien vite la tête. Oh non. Pourvu qu'il ne se doute de rien. Je fais mine de rien et continue d'avancer. Pressé que la visite se termine. Mais je le sens suivre le groupe. Et cela pendant presque une heure. La sortie se termine.

- Je vous vois demain les filles, je dois y aller on m'attend. Mentis je.

- D'accord ! Passe une bonne soirée. Me répond Sarah.

Je marche rapidement en direction de la sortie, je sais qu'il me suit, il est si peu discret. J'accélère davantage le pas. Tournant à droite et à gauche dans les petites rues de la ville. Mais ce gars est pire qu'un aimant. Je ne peux pas retourner à la maison, je ne peux pas me permettre de mettre ma mère en danger. Je vais lui faire perdre patience. Je décide de m'arrêter à la boulangerie pour m'acheter à manger. Puis lentement en passant par les petites ruelles, je me dirige vers la mer. Je marche sur la digue. Je sais qu'il est toujours derrière moi. Je crois que j'ai marché une bonne heure avant d'atteindre une plage.
Je me suis assise sur les galets et mets mes écouteurs. Je sors de mon sac un carnet de croquis et ma trousse ainsi que mon goûter une spécialité française, un croissant. Je vois le garçon s'asseoir non loin de moi. Il doit croire que je ne le vois pas d'ici. Le temps passe j'eu le temps de finir de nombreux dessins. Mais l'elfe est persistant. J'observe donc la beauté de la nature. Les vagues s'échouent sur la plage laissant l'écume sur leurs passage.
Une voix dans mon esprit me sortie de mes pensées.

- Sophie ? Où es tu ma chérie ? Il se fait tard, je m'inquiète.

- Je suis sur la plage. Enfin pas l'habituelle.... Mais je ne peux pas rentrer maman.

- Pourquoi donc ?

- Je crois qu'un elfe me suit. Et j'ai beau essayer de le semer, il persiste. Je ne sais pas quoi faire maman.

- oh non. Peux tu me le décrire ?

- Oui, il a les cheveux bruns... Tirant sur le noir et ses yeux son bleu-Vert.

- C'est bien un elfe. Sophie, tu vas courir le plus vite possible à la maison, tu en es capable ?

- Je pense.

Je range mes affaires, resserre mes chaussures et me redresse, sans me détourner je me mets à courir rapidement, je ne pensais pas pouvoir courir aussi vite. Je ne sais pas s' il me suis encore. Je ne m'arrête pas et continue ma course. J'arrive après de longues minutes devant la maison et entre aussitôt de dans, m'écroulant alors contre la porte à bout de souffle.

- Sophie tout va bien ? Il ne t'a pas fait de mal ? S'inquiète maman en se précipitant vers moi.

- Ça va. Dis-je essoufflée. Il ne m'a rien fait, il m'a juste suivi toute la journée. Je suis sûre qu'il a réussi à me suivre, je suis tellement désolée.

- Ne t'excuse pas Sophie. Ce n'est pas ta faute. Et cela allait arriver de toutes manières.

- Qu'est ce que nous allons faire maintenant ?

- Nous allons attendre, nous allons voir comment les choses vont évoluer. Je vais aller voir s' il est encore là.

- Non ! il pourrait peut-être te faire du mal.

- Ne t'inquiète pas pour moi.

PDV Fitz

Elle court extrêmement vite, j'eu énormément de mal à ne pas la perdre de vue. Elle est rentrée dans une maison avec précipitation. Je me suis caché derrière une allée d'arbre. Je vais devoir attendre. La porte s'ouvrit, une jeune femme aux longs cheveux dorés bouclés sortis, elle a les yeux bleu glacier, vêtue d'une robe bleu. Sans peine je reconnais alors la conseillère Oralie. Mon père et ma mère m'en avaient beaucoup parlé. Ils étaient proches d'elle. Elle regarda autour d'elle. Je suppose qu'elle a conscience que je me trouve ici. On va devoir agir vite, car je suppose qu'elle va vite changer d'endroit. Et on va à nouveau perdre sa trace. Elle rentre dans la maison. Je sors mon transmetteur et hèle mon père.

- Oui Fitz ?

- Je l'ai trouvé.