Ton père est un salaud.

Nous le savons très bien tous les deux.

Il est pire que je ne l'ai pourtant jamais cru.

Hier je l'ai croisé dans la rue et il m'a regardée comme si il ne s'était rien passé, comme s'il ne t'avait pas tué, comme s'il n'avait pas tué son propre fils.

Ça m'avait déjà détruit quand le jury à annoncé sa sentence, il ne serait pas condamné pour ce qu'il a fait, pas condamné pour Infanticide. Non, il profiterait du bénéfice du doute.

Ça ma rendue malade de le voir en liberté faute de preuve.

Je te promet, Orion. Si ton père continue de me regarder comme si ta mort était de ma faute, je le tuerais. Je le tuerais de mes propres mains. Quitte à être condamné à perpétuité, je préfère l'être pour quelque chose qui en valent la peine.

Je suis désolé. Mes lettres sont de plus en plus courte. Malheureusement les cours ont repris et j'ai une tonne de devoir.

Je voudrais que tu sois là. Je voudrais que tu m'accompagne dans cette vie qui a désormais perdue toute saveur.

Je t'aime...