07 août, 19h00

Sergio monte avec moi dans ma chambre, je sens bien qu'il est en colère. Je feint l'innocence et lui demande.

_ Tu es fâché ? 

_ Pourquoi tu m'as caché que tu connaissais mon frère ? 

_ Je ne le connais pas, il m'a un peu draguer un soir en me proposant une cigarette et ça s'est arrêté là. J'avais un doute quand tu m'as parlé de ton frère, mais je n'étais pas sûr, il faisait noir quand j'ai rencontré Dario et puis il n'y avait vraiment rien à raconter.

_ Il avait l'air de s'intéresser à toi pourtant.

_ Il n'y a qu'un homme qui m'intéresse.

Je referme la porte de ma chambre et m'avance près de lui. J'enroule mes bras autour de son cou. Je suis totalement accro à lui, à son odeur, sa peau.. Tout me plaît chez lui.

_ Tu ne sais pas combien ça à été dur de te mentir ses derniers jours, d'essayer de te faire comprendre que nous deux ce n'était pas important. Alors que c'est tout le contraire.

Il place sa main sous mon menton et relève ma tête, me forçant ainsi à le regarder.

_ C'est du passé maintenant. Je veux avancer, avec toi.

Le regard de Sergio se fait plus sombre et sans que je ne m'y attende, ses mains glissent sous mes fesses et il me soulève. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille et il me dépose sur le lit. Il se glisse entre mes jambes. Je plonge mon regard dans le sien. Mon cœur bat si fort que j'en suis sûr, il peut sentir chaque battement. Nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je sens son souffle chaud contre ma peau. Quand enfin, il s'empare de mes lèvres, c'est comme une évidence. Nos lèvres sont faites pour s'embrasser, nos corps pour s'emboîter et probablement nos cœurs pour s'aimer. Sa langue se glisse entre mes lèvres pour un baiser des plus passionné. J'ai besoin de lui, je veux sentir son corps contre le mien. J'enroule mes cuisses contre ses hanches pour lui faire comprendre ce que j'attends de lui. Ses mains passent sois mon t-shirt et lorsqu'elle se pose sur les seins, je ne peux retenir un gémissement. Mes mains s'activent sur les boutons de son jean. Rapidement, nos vêtements volent dans tous les coins de la pièce.