épilogue

Quelques mois plus tard...

J'ai enfin fini les cours... Quel soulagement... Il fallait vraiment que Win me mette à l'école juste pour ma terminale, je n'avais pas eu le choix. Je n'avais jamais été à l'école comme les autres, toujours à distance, mais là, c'était différent. Une vraie année scolaire, même si ça m'a un peu dérangé au début. Mais au final, ce n'était pas si mal.

Je suis entouré de mes nouveaux amis, Tim et Sand, avec qui j'ai partagé cette dernière année. C'est presque irréel de penser que j'ai enfin des vrais amis ici, que je peux compter sur eux. Tim, un vrai génie. C'est l'intello de la classe, toujours là pour rendre service, toujours une réponse à tout. 

Il a une bonne moyenne dans presque toutes les matières, sauf le sport. Pour lui, c'est une vraie catastrophe, on adore le taquiner avec ça, et il en rigole. Il est aussi dans le club de débat, donc on le voit beaucoup discuter avec les profs, souvent un peu trop sérieusement. Il n'a pas beaucoup de succès auprès des filles, mais il s'en fout. Pour lui, les études passent avant tout.

Puis il y a Sand. Lui, c'est l'athlète. On dirait qu'il fait tout pour être au centre de l'attention. C'est lui qui raconte à tout le monde que sa mère a failli accoucher sur une plage, d'où son prénom. Ce genre d'histoire qu'il répète à chaque nouvelle rencontre. Mais malgré tout, il est sympa. Il joue de la batterie, et les filles l'adorent pour ça. Anali, sa petite amie, en particulier. Ça fait deux ans qu'ils sont ensemble, mais elle n'arrête pas de l'embêter. Elle trouve que parfois il se croit un peu trop important, mais il l'ignore avec son sourire de joueur. Malgré tout, ils semblent bien se comprendre, et j'envie un peu leur complicité.

Nous trois, on a formé un trio assez improbable, mais qui fonctionne. On rigole bien ensemble. Les cours, même si parfois c'est difficile, sont plus faciles à supporter avec eux. Entre les révisions, les moments où on se moque des profs ou les discussions sur des sujets qui nous passionnent tous, il y a cette impression que, même si tout change, ce dernier moment à l'école va rester dans nos mémoires pour longtemps.

-Sam ! Crie une voix familière derrière nous.

Je me retourne, cherchant la source de l'appel, et je vois immédiatement Cheldry, un ancien ami du foyer. Il a ce sourire éclatant sur son visage, et je sens une vague de soulagement me traverser. Ça fait un bail, et je suis sincèrement content de le revoir. En plus, il a enfin été adopté par son grand frère Pordry, et je vois bien qu'il est heureux.

-Allez-y sans moi les gars, je vais sortir avec Cheldry, j'informe Tim et Sand, en leur envoyant un sourire complice.

-Pas de souci, allons-y, répond Tim en jetant un coup d'œil à Sand. Il met une main sur son épaule, l'entraînant derrière lui.

Les deux se dirigent vers la sortie, mais bien sûr, Sand ne peut pas s'empêcher de faire son cinéma. Il commence à pleurer, en mode Drama Queen, ce qui fait éclater de rire Cheldry. C'est vraiment trop.

-Oh Sam, je te cherchais ! dit Cheldry avec un grand sourire. Ça te dit une soirée ce soir ?

Je secoue la tête, un peu fatigué, mais aussi concentré sur le fait que j'ai des choses à faire.

-Nan, flemme, je vais bosser sur la diserte de Géo.

-Quoi ?! Mais mec, c'est ton anniversaire ! s'exclame Cheldry, choqué. Tu ne vas pas le passer sur la géo !

Je le regarde, un peu surpris, puis je vérifie la date sur mon téléphone. Et là, je réalise... c'est vrai, c'est mon anniversaire aujourd'hui.

-Alors tu viens ? me redemande-t-il, avec un air un peu incrédule. Puis il remarque mon expression et rigole. Ne me dis pas que t'a oublié ton anniversaire ?!

Je rigole nerveusement.

-Ça se peut ? je réponds, un peu gêné. Puis je fais demi-tour, décidant finalement de sortir du lycée, Cheldry juste derrière moi.

-Tu me désespères vraiment, Sam, dit-il, exaspéré mais amusé. C'est la meilleure fête de l'année !

Je m'approche de la sortie et remarque tout de suite le regroupement de personnes devant le portail du lycée. Je fronce les sourcils, intrigué.

-Qu'est-ce qui se passe ? je demande en observant la foule.

-Allons voir, répond Cheldry avec un sourire malicieux, et il commence à se faufiler vers le groupe.

À mesure que je m'approche, j'entends des filles murmurer des mots comme "Magnifique" et "Je le veux", tandis que d'autres prennent des photos. Mon intérêt grandit de plus en plus. Poussant doucement les autres pour me frayer un chemin, je me rapproche enfin de l'objet de tant de fascination. Et là, je le vois : Boun, mon petit ami, assis sur une moto, un bouquet de fleurs dans les mains. Il sourit tendrement, complètement à l'opposé du garçon mystérieux qu'il était il y a quelques mois.

Les filles autour de moi continuent de commenter, des rires et des murmures pleins de curiosité s'échappent. Certaines se demandent même comment il est "au lit", et soudainement, une vague de jalousie douce m'envahit. Je comprends enfin ce que ressentait Anali. Je me tourne vers Cheldry, un peu nerveux.

-Ne me dis rien, dit Cheldry en riant. Ton prince charmant t'attend. Il n'a pas oublié ton anniversaire, lui. Il me donne une petite tape sur l'épaule. Allez, montre-leur à qui il appartient !

Je souris, une pointe de malice dans les yeux.

-Je vais faire ça. Bisous, Cheldry, je réponds en rigolant.

Je regarde discrètement autour de moi, les filles qui continuent de regarder Boun avec admiration. Je ressens cette jalousie s'intensifier, mais je me reprends vite. Ces regards, ces murmures... Je commence à m'y habituer, et ça me conforte dans l'idée que Boun est vraiment spécial pour moi.

Boun, de son côté, me repère dans la foule. Un sourire se dessine sur son visage, et il s'approche de moi. Quand nos regards se croisent, un moment de compréhension silencieuse s'installe. Il s'approche encore plus et, sans hésiter, me prend dans ses bras.

-Joyeux anniversaire, dit-il avec un sourire tendre, un regard amoureux que rien ne cache.

Je rougis sous l'effet de sa douceur, me sentant plus heureux que jamais. Je jette un regard aux filles derrière moi, qui murmurent, critiquent et soupirent, regrettant de ne pas être à ma place. Mais ça me rend fier, fier d'être celui qu'il serre dans ses bras. Je me tourne vers Boun, un sourire sur les lèvres.

-Merci, je dis, le cœur battant un peu plus vite. Je plonge mon regard dans le sien, cherchant son approbation pour un baiser passionné.

Boun ne me fait pas attendre. Il se penche vers moi et nos lèvres se rencontrent dans un baiser tendre mais empli de désir. Ce baiser, aussi simple que sincère, dit tout ce que nous avons traversé ensemble et tout ce que nous partageons maintenant.

-Allez, allons-y, dit-il après quelques instants, en décrochant un autre casque pour le poser sur ma tête, un sourire sur les lèvres. Toujours aussi magnifique, même avec un casque.

Je souris à ses mots, appréciant chaque compliment, chaque geste de sa part. Je prends le casque et le place soigneusement sur ma tête avant de m'installer sur la moto. Mes mains glissent doucement sur son torse pour m'assurer de ne pas perdre l'équilibre. Dès que je suis bien installé, la moto démarre dans un rugissement puissant.

Le vent fouette mon visage, mais je ne prête pas attention. Je ferme les yeux, m'abandonnant à cette sensation de liberté, mon corps pressé contre celui de Boun. Je serre mes bras autour de lui, sentant la chaleur de son dos.

Le trajet, bien que rapide, semble durer une éternité. Chaque seconde est un souvenir précieux. Enfin arrivé, la moto se gare doucement devant chez moi.

Boun enlève son casque, un sourire qui ne quitte pas ses lèvres. Ses yeux brillent d'affection sincère. Je le regarde, ému, et je sais qu'avec lui, rien d'autre ne compte. Tant que nous sommes ensemble, tout ira bien.

-Qu'est-ce qu'on fait ici ? je demande, un peu perdu.

-Prends des affaires, je t'emmène en week-end en amoureux, me répond Boun avec un sourire.

Je souris à mon tour, heureux. J'enlève doucement mon casque, descend de la moto et m'approche de la porte de ma maison.

-Tu viens attendre à l'intérieur ? je lui demande en me retournant vers lui.

Boun hoche la tête, et je laisse la porte ouverte avant d'entrer à l'intérieur. Je défais mes chaussures en rentrant et regarde autour de moi.

Je souris et me dirige vers ma chambre, suivi de près par Boun.

-Où on va, alors ? je lui demande, curieux.

-Ça serait plus une surprise, sinon on reste en Thaïlande et ce soir, je t'emmène au resto, donc prévois une belle tenue, me dit-il en restant dans l'encadrement de la porte.

-Je suis gâté... Mais je veux savoir, c'est quoi mon cadeau ? je demande en le regardant avec un sourire malicieux.

-C'est une surprise, tu le sauras en fin de journée, dit-il, son sourire grandissant.

Je rigole et commence à préparer ma petite valise. Avant de partir, je le regarde.

-Tout est bon ? je demande en terminant de ranger mes affaires.

-Parfait, allons-y, répond Boun en venant prendre ma main.

Je souris timidement et enfile mon sac sur mon dos, fermant la porte de chez moi à clé avant de monter doucement sur la moto, n'oubliant pas le casque.

-On va aller changer de véhicule. J'ai pris ma moto, car c'était plus pratique, mais là, on a besoin d'une voiture, me dit-il en souriant.

Je hoche la tête et Boun démarre, roulant jusqu'à chez lui. Ce n'est pas très loin de chez moi, dans les quartiers plutôt bourgeois de Thaïlande, Je tiens toujours ma petite valise sur la moto, l'accrochant à moi pour ne pas la perdre pendant le trajet. C'est un peu encombrant, mais ça ne me dérange pas, je suis trop content de partir avec lui. . Une fois arrivé, nous échangeons la moto contre une voiture, et je réalise que c'est bien plus confortable. Boun prend le volant de la voiture, et on se met en route pour un trajet de deux heures.

Le trajet est calme, et je me laisse bercer par les vibrations de la route, mes yeux se fermant peu à peu. Boun se gare à l'hôtel et jette un œil sur moi, endormi contre la vitre. Il sourit tendrement, et je me réveille doucement, réalisant où nous sommes.

-Sam, réveille-toi, on est arrivé, dit-il délicatement.

Je gigote et ouvre les yeux, un peu perdu au début.

-Où on est ?

-À Piraya. Notre restaurant est à 20h30, on a encore le temps d'aller se poser à l'hôtel, dit-il en souriant.

-OK, vas-y, je lui souris en retour, encore un peu fatigué mais excité par la soirée.

Je descends de la voiture, prenant ma petite valise, et je regarde autour de moi. C'est vraiment magnifique ici, un endroit paisible, chic, et un peu isolé. Je prends la main de Boun, qui s'avance déjà vers la porte de l'hôtel avec sa propre valise préparé. Il rentre dans l'hôtel, et je ne peux m'empêcher de sourire quand je l'entends s'adresser à l'accueil, demandant la chambre réservée sous le nom de "Pilotani". C'est un nom de famille inventé, et ça me fait sourire, une petite touche discrète qu'il aime ajouter.

Boun prend la clé, et je le suis jusqu'à l'ascenseur. Je remarque qu'il semble un peu stressé, ce qui me surprend. D'habitude, il est tellement calme et sûr de lui. Je le regarde, inquiet, en voyant l'expression sur son visage.

-Tout va bien ? Je demande, ne pouvant m'empêcher de remarquer sa nervosité.

Il hoche la tête, mais je vois dans ses yeux qu'il y a quelque chose qui le tracasse.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne vas pas faire de demande en mariage, quand même ? je demande, taquin.

-Non, répond Boun en rigolant, détendant l'atmosphère, ce qui me fait sourire à mon tour.

L'ascenseur s'arrête et nous descendons. Boun se dirige vers la chambre et je le suis de près. Il me sourit avant de dire :

-Ouvre, dit-il en souriant.

Je prends doucement la clé de la porte et, avec un petit sourire nerveux, je la tourne. La porte s'ouvre sur une suite magnifique. Mon regard s'épanouit dès que je vois la vue spectaculaire sur la plage qui s'étend devant nous, à couper le souffle. La pièce est décorée avec soin, une faible lumière douce se reflète sur les murs, créant une ambiance intime et sereine.

Je m'avance à l'intérieur, me laissant envahir par la beauté de la chambre. En m'approchant, je remarque les bougies allumées, diffusant une lumière tamisée, et des pétales de rose jonchant le sol et les meubles. C'est tellement romantique, et cela m'émeut un peu. Je me tourne vers Boun, le cœur battant, et je lui souris bêtement, heureux de ce geste qu'il a fait pour moi.

-C'est magnifique, je dis, les yeux brillants de gratitude.

Il semble un peu nerveux et détourne légèrement les yeux, comme s'il cherchait ses mots. Il prend une grande inspiration avec un léger rougeur colorant ses joues.

-Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? je demande, en le regardant avec envie, toujours un peu confus mais curieux.

-C'était dans le... prix, répond-il en rougissant, apparemment un peu gêné par la situation.

Je le regarde dans les yeux, un léger sourire se formant sur mes lèvres. C'est à la fois adorable et un peu surprenant de le voir si nerveux.

-Je sais que tu m'as fait une promesse, je dis, un peu plus sérieusement maintenant. Mais si tu ne te sens pas prêt, je ne veux pas te mettre de pression. Je ne veux pas que tu le fasses juste parce que c'est mon anniversaire.

Il me regarde, et je peux voir dans ses yeux qu'il est préoccupé. Peut-être un peu trop.

-Tu ne comprends pas, dit-il enfin, comme s'il cherchait à expliquer. Je veux savoir ton avis là-dessus.

Je me rapproche doucement de lui, me plongeant dans ses yeux avec une intensité qui me fait presque oublier où nous sommes.

-Je te veux. Ça te suffit ? je lui dis, d'une voix calme mais ferme, sans détourner mon regard des siens.

Je souris doucement et viens embrasser mon amoureux tendrement, laissant nos bouches s'évader l'une par l'autre sans pouvoir nous arrêter. Nous nous reculons tous les deux vers le lit, et je tombe sur les draps en soie, faisant voler les pétales de roses un peu partout. Je me laisse faire, suppliant du regard de faire taire mes agacements en l'attrapant tendrement par le cou pour venir l'embrasser avec fougue.

Il sourit tendrement et descend ses lèvres dans mon cou, dévorant cette partie sensible que j'ai découvert pour mon plus grand plaisir. J'entends un soupir d'aise échapper de mes lèvres alors que je prends les draps et quelques pétales qui ont survécu sous mes mains moites. Nos deux corps s'offrent un désir qui veut se donner depuis longtemps, et je ressens un sentiment incontrôlable.

Impatient, j'enlève un à un les boutons de son chemisier, dévoilant son torse bien musclé, où je peux remarquer des cicatrices. Il fait de même, déboutonnant doucement mes boutons en embrassant chaque partie de mon corps. Je ne peux m'empêcher de lâcher quelques soupirs d'aise et je me redresse pour regarder mon amoureux, qui se retrouve au niveau de mon pantalon.

-Tu peux dire non, dit-il, on peut en rester là.

-Boun, dit-moi, est-ce que tu en envies ? je lui demande en souriant, une lueur espiègle dans les yeux.

-Ce n'est pas ma question, alors ?

-Oui ! répond-il en souriant, se redressant pour le regarder. Je te veux en moi, alors arrête de réfléchir, je te veux.

Il sourit, son regard chargé de désir, et vient doucement retirer mon pantalon me faisant languir. Puis, avec une délicatesse calculée, il retire mon caleçon, révélant mon corps nu. Il ne peux s'empêcher de m'admirer de la tête aux pieds, savourant chaque courbe et chaque muscle de mon corps.

Avec une lenteur troublante, il enlève ensuite son propre pantalon sous mes yeux. Une fois son caleçon retiré, il revient calmement au-dessus de moi et avec douceur, il m'offre un baiser sur mon torse.

Il prend délicatement mes boules de chair entre ses lèvres, je me sens trembler, un frisson d'anticipation parcourt mon corps. Un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres alors qu'il revient embrasser tendrement mon torse, chaque baiser étant une promesse de plaisir à venir. L'atmosphère est chargée de tension, et chacun de nos gestes devient un pas de danse dans ce ballet d'amour et de passion, nous rapprochant un peu plus l'un de l'autre.

-Pourquoi tu ne me manges plus ? Je demande en lâchant des soupirs.

-Parce que c'est ta première fois, dit-il en continuant d'embrasser mon torse, descendant petit à petit.

-Je veux que tu me dévores, j'ordonne en me tortillant.

Il sourit et revient à mon niveau, me regardant amoureusement.

- Il faut apprendre à marcher avant de courir, dit-il en souriant.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? 

- Ça veut dire qu'il faut beaucoup pratiquer avant

Il se recule doucement, complètement perdu dans l'excitation.

-Qu'est-ce que tu fais ? je demande, l'inquiétude dans ma voix. Tu ne vas pas me laisser comme ça ?

-Nan, dit-il en riant. Attends un peu. Je le vois se lever et fouiller dans son sac. Il en sort des trucs... des trucs bizarres.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Des capotes, très important, mais tu le sais déjà. Et ça, c'est du lubrifiant.

Il se rapproche de moi et monte sur le lit.

-C'est pour t'aider à te détendre. Tu sais, pour ta première fois... Je veux que tout se passe bien.

Boun me regarde tendrement et vient poser un baiser sur ma joue. Il me lance un sourire en coin et reprend la parole, mais je l'interromps d'un geste. Je me redresse et me rapproche de lui.

-Ose me le redemander...

Il sourit et commence à préparer le lubrifiant. Je sens une petite boule de stress se former dans mon ventre. Il verse le gel sur ma peau, puis commence à me caresser doucement. Quand il enfonce son doigt, je sursaute. La douleur est vive, mais il prend son temps, me rassurant à chaque mouvement. Petit à petit, la sensation change. Le plaisir commence à se mêler à la douleur, et je me détends. Il ajoute un deuxième doigt, puis un troisième. Je suis à la fois terrifié et excité. Mon corps tremble, je suis en nage.

Boun retire délicatement ses doigts, et je laisse échapper un soupir de satisfaction. Je le regarde, les yeux brillants. Il me sourit et enfile la protection sur son membre en érection. Mon cœur bat la chamade à l'idée de ce qui va suivre. D'un mouvement lent et assuré, il glisse en moi. Je ferme les yeux, prêt à me laisser emporter par cette vague de plaisir.

-Ça va ? demande t-il, sa voix rocailleuse.

-Plus que bien, je murmure, les yeux fermés. Il sourit et intensifie ses mouvements. Nos regards se croisent un instant, et je vois l'amour dans ses yeux. Je me sens tellement proche de lui en ce moment, comme si nous ne faisions qu'un.

Il me sourit et dépose de légers baisers le long de mon cou, sentant ma respiration s'accélérer. Je le serre plus fort contre moi, savourant chaque instant. Nos corps se répondent, se mêlent, créant une harmonie parfaite. Les baisers deviennent plus profonds, plus passionnés, et je me sens flotter dans un océan de sensations.

Je partage ce moment avec lui, empli de tendresse et de douceur. Chaque geste, chaque regard, chaque caresse est empreint de respect et d'amour. Conscient de l'importance de cette intimité et de la confiance que nous avons construite ensemble. Ce n'est pas juste un acte physique, mais un véritable échange d'amour, un moment où les mots ne sont plus nécessaires. Notre complicité se lit dans chaque mouvement, dans chaque souffle partagé. Ensemble, nous traversons cette étape avec une attention particulière, un respect mutuel qui renforce notre lien. Nos gestes sont empreints de calme et de tendresse, une preuve de l'amour que nous nous portons et de la profondeur de notre relation.

-Est-ce que ça va ? me demande t-il, son regard inquiet me transperce.

Je prends une grande inspiration, un sourire tendu sur les lèvres, et je le regarde tendrement, mes joues rouges.

-J'ai adoré, je lui avoue, le sourire aux lèvres. T'es incroyable.

Boun semble soulagé, un éclat de fierté dans ses yeux. Il s'approche de moi et caresse doucement mes cheveux.

-Je savais que tu voulais le faire, mais je suis désolé d'avoir attendu jusqu'à tes 18 ans.

Je le regarde, touché, et secoue la tête en souriant.

-Tu n'as pas à t'excuser voyons. Et puis, je suis amoureux de toi, le sexe passe après. je rigole. Si tu avais voulu attendre plus longtemps, j'aurais attendu aussi. Ce qui compte, c'est toi.

Je lui souris chaleureusement et m'approche pour l'embrasser doucement sur les lèvres.

-C'est parce que je ne voulais pas que tu deviennes accro, dit-il en rigolant.

-Petit con, va, je soupire en rigolant, un peu moqueur  C'est déjà trop tard, je suis déjà fou amoureux de toi.

-Quel honneur tu me fais, je suis honoré, répond-il avec un sourire taquin.

Je ris, touché par ses mots, mais une autre question me trotte dans la tête.

-Maintenant, j'ai une autre question... Pourquoi venir ici ? On aurait pu rester chez toi ou chez moi ?

Il se mordille la lèvre, visiblement un peu prit au dépourvu.

-C'est vrai que j'avais pensé à ça au début, mais je voulais que ta première fois soit magique, et puis avoir une vue sur la mer, je me suis dit que c'était romantique, répond-il avec un sourire. Et l'endroit est magnifique... Pourquoi pas faire quelque chose demain ?

Je souris, comprenant enfin l'intention derrière tout ça.

-Je vois, et c'est vraiment très romantique, mes yeux brillent d'amour. Merci, Boun. C'était parfait.

Je reste dans ses bras, perdu dans ses yeux, mais une pensée me traverse l'esprit. Je ne peux m'empêcher de penser à mon père, à ce premier anniversaire sans lui. Un léger nuage s'installe dans mon cœur.

-Qu'est-ce qu'il y a ? me demande t-il, voyant le changement sur mon visage.

-C'est... C'est mon premier anniversaire sans lui, je dis tristement.

Boun me serre un peu plus fort, un geste doux et réconfortant, avant de me répondre avec bienveillance.

-Je suis désolé... Tu voulais peut-être passer au cimetière, on peut toujours y aller.

Je secoue doucement la tête, essayant de ne pas trop laisser cette tristesse m'envahir.

-Nan, ne t'inquiète pas, je vais y aller plus tard, On ira en revenant... J'avais complètement oublié que c'était aujourd'hui. C'est Cheldry qui me l'a rappelé avant de sortir.

Boun rigole légèrement, un sourire amusé sur le visage, mais je vois qu'il est sincèrement touché par mes mots.

-Comment on peut oublier son anniversaire ? me dit-il en rigolant. T'es pas possible, mais franchement, je remercie Cheldry de te l'avoir dit.

Je souris aussi, un peu gêné par l'oubli, mais je sais que tout va bien se passer. Je me redresse lentement, cherchant à changer de sujet pour alléger l'atmosphère.

-En parlant de ça, je dis avec un sourire. Tu as fait beaucoup d'effets à tout le monde, je devrais être jaloux ?

Il me regarde dans les yeux, sérieux et plein de tendresse.

-Nan, tu es le seul et l'unique, me répond-il sincèrement.

Je ris un peu, me sentant touché par ses mots.

-C'est tellement cliché ce que tu viens de dire, je dis en rigolant, m'allongeant à nouveau dans le lit.

Boun me regarde avec un sourire malicieux, et avant que je puisse réagir, il se penche sur moi et commence à me chatouiller.

-Tu te moques de moi ? me dit-il en riant.

-Boun ! je crie en éclatant de rire. S'il te plaît, arrête !

Les éclats de rire remplissent la pièce, et je ne peux m'empêcher de sourire, heureux d'être avec lui, ici, maintenant.

-Alors dit que tu m'aimes et j'arrêterai, dit-il en rigolant, son sourire malicieux se dessine sur ses lèvres.

-Je ne vais pas sombrer à la menace ! je réponds en rigolant, gigotant sous lui pour tenter de m'échapper de ses chatouilles.

-Je n'entends pas, qu'est-ce que tu as dit ? demande Boun, intensifiant encore ses chatouilles.

-Je... Je t'aime ! je crie en éclatant de rire, ne pouvant plus me retenir.

À l'instant même où je prononce ces mots, Boun cesse immédiatement de me chatouiller. Il s'éloigne légèrement et se remet à mes côtés. Ses yeux brillent de tendresse, et je le regarde avec un sourire ravi. Il passe doucement sa main dans mes cheveux, me faisant des papouilles, tout en me regardant affectueusement.

-Je t'aime aussi, me dit-il d'une voix douce, pleine de sincérité.

Je souris, touché par ses mots, et je m'avance tendrement vers lui. Sans hésiter, je l'embrasse de nouveau, un baiser rempli de tout l'amour que je ressens pour lui, sans réserve.

Je ferme les yeux un instant, savourant ce moment, et dans ma tête,

Aujourd'hui, j'ai 18 ans, Papa, et je suis heureux. Ne t'inquiète pas pour moi. Je suis entouré de personnes que j'aime.





Boun a vraiment préparé une surprise pour moi. Il m'a habillé comme si j'allais à un mariage, avec un costume élégant qui me fait me sentir spécial. Nous arrivons au restaurant, un lieu incroyablement chic où l'ambiance est si calme qu'on pourrait entendre les mouches voler. Il me conduit vers un endroit un peu à l'écart, dans un coin presque désert du restaurant. Soudain, la musique commence à jouer, une mélodie de "joyeux d'anniversaire", et je vois plusieurs personnes sortir de l'ombre.

-Surprise ! crient-ils tous en chœur.

Je sursaute, puis un large sourire se dessine sur mon visage. Je reconnais immédiatement Win, Aaron, Lhong, Tank, Arm, mais aussi Cheldry qui arrive accompagné d'un homme que je ne connais pas, sûrement Pordry. Mais ce qui me surprend encore plus, c'est de voir, dans un coin de la pièce, Sand avec Anali et Tim. Tous mes proches étaient là pour me souhaiter un joyeux anniversaire et fêter mes 18 ans.

Alors qu'on se laisse envahir par cette vague d'affection, un homme que je ne reconnais pas s'approche doucement de nous, tenant un cadeau dans ses mains. Il est grand, avec un regard serein.

-Je suis Chanon, un ami de ton père, me dit-il avec douceur. Je me suis occupé des affaires de ton père pour l'organisation. Il avait ça dans son casier pour toi.

Je le regarde, intrigué, et accepte le cadeau de ses mains, mes doigts frémissent légèrement en touchant le papier.

Un silence s'installe dans la pièce tandis que j'ouvre le cadeau, sentant des larmes me monter aux yeux en découvrant un album photo. Mes larmes commencent à couler doucement.

-Papa ne savait pas quoi m'offrir à mon anniversaire... Alors je lui ai dit que je voulais passer plus de temps avec lui... Que c'était ça le plus beau cadeau que je pouvais avoir, je murmure en tremblant, tout en découvrant l'album, rempli de photos dont je ne connaissais l'existence. Certaines de ces photos avaient des annotations écrites de Milo, des anecdotes qui me rappelaient des souvenirs précieux.

Je ris doucement, un peu nerveux.

-Est-ce que vous savez que Papa avait la phobie de l'eau ? je demande en souriant légèrement, pour ne pas trop penser à lui tristement.

-Comment ça, peur de l'eau ? demande Chanon, intrigué.

Je regarde une photo de mon père et moi à la plage et souris en me souvenant.

-Mon grand-père n'était pas un bon père. Quand mon père l'énervait, il le jetait dans l'eau comme punition. Ça lui a donné une peur irrationnelle de l'eau. Et sans le vouloir, il m'a un peu transmis cette phobie. Mais un jour, lors d'une sortie scolaire à la mer, une femme lui a proposé de m'apprendre à nager. Il a d'abord refusé, mais la maîtresse de mon école qui avait entendu lui a crié dessus, et il a fini par accepter. Cette photo montre le jour où j'ai mis les pieds dans l'eau pour la première fois, et mon père est rentré dans l'eau avec moi pour me faire comprendre que l'eau n'était pas dangereuse.

Je ris, secouant la tête.

-Et alors, tu as réussi à nager ? demande Boun, toujours aussi curieux.

-Non, je rigole, une vague m'a emporté et je me suis noyé. Mon père, avec sa phobie de l'eau, savait nager, mais très mal. Il m'a quand même sorti de l'eau et il a crié sur la maîtresse pour sa stupide idée. Après ça, Il ne m'a plus jamais autorisé à m'approcher d'une piscine ou  aller à la mer. j'ajoute tout en souriant, en regardant la photo avec tendresse.

Tout le restaurant éclate de rire, et je me sens réchauffé par cette atmosphère de bonheur. Je serre l'album contre moi, ému, et je remercie Chanon pour ce cadeau incroyable. Je l'invite à rester avec nous pour la soirée, de toute façon, la fête ne fait que commencer.

Soudain, une voix me fait sursauter.

-Dit donc, Sam, t'es tombé ou quoi ? demande Tank, mort de rire.

Je le regarde, confus, un peu gêné.

-Non, je suis pas tombé, pourquoi vous dites ça ? je réponds, ressentant une douleur au derrière.

Win jette un regard à Boun, un sourire en coin.

-Attends, t'as pas fait ça ? demande Win, mi-amusé, mi-surpris.

Lhong éclate de rire, son regard brille de malice.

-Conseil, Boun, cours ! dit-il en rigolant.

Win commence à courir, éclatant de rire, et Boun semble tout à coup complètement paniqué.

-Il est majeur ! Je répète, il est majeur ! crie t-il , toujours en courant, mais avec un sourire amusé.

Je reste là, totalement confus et j'explose de rire à la scène qui se déroule devant moi, sentant la chaleur de cette soirée incroyable qui est définitivement l'un de mes meilleurs souvenirs.

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