Chapitre 64

Je ne saurais décrire ce que je ressens. D'un certain côté bien sûr, j'ai clairement envie d'atteindre le septième ciel avec ma petite dévergondée préférée. Et de l'autre, j'appréhende un peu toute la perfidie que je lis derrière ses yeux innocents.

Mais rien qu'à l'idée de revenir à la normale après cette nuit me pousse à la suivre jusqu'à sa chambre. À l'instar de la mienne, un certain luxe se dégage du mobilier. Un rose poudré mêlé à des teintes taupe apporte une certaine sérénité aux lieux. Si au moins ça peut me rassurer...

Püpe fredonne une petite chanson tout en sautillant vers la salle de bain. Instinctivement, je porte mon nez sous mon aisselle et il est clair que je ferais bien de la suivre.

Je rejoins donc le cabinet de toilette pour me rafraichir. Si je pue le poney, il y peu de chances que la gnome marche en ma faveur.

Comme cette dernière occupe une petite douche fermée d'un vantail, je me fais couler un bain chaud pour me décrasser. Mine de rien, il faut bien que je désinfecte encore la plaie de mon épaule et de ma cheville. Une fois le sang séché retiré et ma peau propre, je sors de la salle de bain alors que Madame continue de se laver. Je jette un rapide regarde dans sa direction et distingue sa silhouette gracieuse se découper sur le paravent.

Cependant, le fait de dépendre autant de ma furie me tend. J'ignore bien ce qu'il lui trotte dans la tête. Une chose est sûre : elle tient à s'envoyer en l'air avec moi. On verra bien, après tout.

Je me glisse sous les draps soyeux et enfonce confortablement la tête dans les oreillers dodus. De son côté, ma femme se fait attendre. Si seulement je pouvais mettre fin à cette maudite frustration...

Enfin, des petits pas sur le parquet me font dresser les oreilles. Püpe sautille hors du boudoir, toute pimpante. Elle effectue un tour sur elle-même et ajoute :

— Alors ? Tu apprécies ma tenue.

— Je te monterai à quel point je l'apprécie si tu me retires la ceinture.

Elle glousse comme une dinde avant de rejoindre le lit à baldaquin. Mon regard détaille la lingerie noire qui se limite à un corset et à une culotte qui disparait entre deux fesses bien rebondies. Püpe grimpe sur le matelas, retire le drap d'un geste et s'allonge sur moi dans un ronron de contentement. Ses beaux yeux bleus croisent les miens avant que je ne l'embrasse. D'abord timides, mes baisers redoublent d'ardeur. Je descends sur sa mâchoire, son cou et entre ses seins frémissants. Docilement, la gnome se laisse caresser et délasse même son dessous pour que je puisse m'occuper de sa poitrine déjà gonflée par le plaisir. La voir ainsi offerte, sans ambages, m'excite au plus haut point. Je saisis ses deux mamelons à pleine main et y enfonce mes doigts, lui arrachant un petit gémissement adorable. Madame adore toujours autant se faire peloter, à ce que je vois ! Rien que l'écartement subit de ses cuisses traduit l'approche de l'orgasme. Sans la lâcher, je me mets à lécher ses pointes, à les mordiller, à déposer un collier de baisers sur la chair tremblante.

Ma tigresse se tortille devant la montée de sa jouissance. Loin d'avoir dit mon dernier mot, j'embrasse son ventre palpitant et descends jusqu'à l'entrée de son intimité. Elle retire immédiatement sa culotte et appuie sur ma tête pour m'inciter à lui dévorer le minou. Quelle petite allumeuse : elle mouille comme une fontaine. Cela mériterait une belle pénétration, mais pour l'instant, elle se contentera de ma langue. Je lui lape les lèvres avant de me glisser dans son fourreau. Püpe ferme les yeux, le visage marqué par une bonheur comblé. Ses hanches butent contre ma tête pour que je m'enfonce plus profondément mais je m'accapare son joli cul pour la bloquer et continuer tranquillement mon travail. Ainsi, je titille ses chairs tendres impitoyablement sans qu'elle ne puisse s'échapper.

— Binou... J'aime... Comme ça, oui... oui...

J'en profite pour pétrir ses fesses dodues. Mes doigts se referment sur le gras de ces protubérances renversantes avant de rejoindre des parties plus intimes. Aussitôt, son clitoris est assailli de toute part et Püpe lâche un cri soudain avant de se reprendre. Je me relève sur les genoux, la bouche reparfumée et la mâchoire en mauvais état.

La gaine me fait atrocement mal. Mon cœur bat à toute allure dans ma poitrine et j'ai clairement envie d'honorer plus en profondeur ma chère femme.

Cette dernière se redresse sur son séant, ravie de ce qu'elle vient de subir. Ses yeux descendent sur la ceinture et un léger sourire écarte ses lèvres bouffies. Inutile de lui préciser que je suis bien trop à l'étroit.

— Je reviens immédiatement, me promet-elle.

Enfin ! Je n'en pouvais plus. Elle saute du lit après s'être essuyée et disparait dans un petit salon adjacent. Avec l'excitation à son comble, je ne parviens plus à voir très clair. Ma tête tourne et je me retiens in extremis à la tête de lit. Je ne suis pas très bien... ou un peu trop. Ma vision devient floue et mes oreilles bourdonnent. J'ai tellement envie d'elle, de la pilonner et de la remplir à satiété.

Je me réveille brusquement lorsque mes poignets sont brutalement immobilisés au-dessus de ma tête :

— Mais ça va pas ! Püpe !

Elle m'a enchainé, je ne rigole même pas ! Scandalisé, je la fixe, les yeux écarquillés.

— Oh allez, on va s'amuser.

— S'am... Quoi ? J'aime pas ça ! Tu le sais très bien.

— D'accord mais alors je ne te retire pas ta ceinture.

— Hein ? Mais c'est quoi ce chantage à la con ?!

— Sois pas désobligeant. Je rêve de te soumettre, mon chou.

Mais pardon ? Il n'est pas question qu'elle m'inflige ça. C'est quoi la prochaine étape ? Elle va me mettre un bâillon et des laisses ?

— T'es vraiment pas bien, grommelé-je.

— Je ne serai pas vilaine, promis, je t'asticoterai juste un peu...

Je déglutis et finis par hocher la tête sans grande conviction. Si c'est le prix à payer... Toute joyeuse, Püpe attrape une boite rectangulaire qu'elle pose sur la table de nuit.

— T'as pas intérêt à me fouetter ou à m'enfoncer une carotte dans le trou de balle.

— Je t'ai dit que je serai une gentille fille.

Quelle générosité ! La gnome sort la clé et la pose en évidence près de la lampe à huile. De mon côté, je force sur mes liens, mais j'ai l'impression d'avoir affaire à des chaines de galériens. Ça s'annonce bien, cette histoire. À peine suis-je sorti de mes réflexions que Püpe me roule une formidable pelle. Sa langue danse avec la mienne avec une telle virtuosité que j'en oublie presque ma situation. De ses petites mains fuselées, elle caresse mon torse et mon ventre nu. Immédiatement, une chair de poule me trahit. J'adore ses cajoleries mais je crains que ça ne m'aide pas vraiment à l'instant présent.

Satisfaite de son impact incontestable, elle attrape un chapeau de bouffon de la boite et se coiffe avec. Ses boucles blondes contrastent d'autant plus avec le feutre noir du couvre-chef.

— Ne suis-je pas ravissante avec ?

Je garde le silence. Püpe ricane devant mon air déconfit et commence à frotter sa vulve trempée contre mon entre-jambe. Totalement nue, si on oublie sa coiffe, elle se déhanche et ondule comme une véritable succube toute droit sortie des enfers. Ses seins rebondissent avec ses balancements sans que je ne puisse les atteindre. C'est un véritable supplice, aussi délicieux que douloureux. À ce stade, je devrais bander comme un âne mais la ceinture m'en empêche.

— Arrête Püpe...

Ma voix reste trop faible comparé à son plaisir. Elle dispose de moi comme un jouet et ça m'énerve autant que ça lui plait. J'ai l'impression que je vais exploser, c'est terrible.

— Tu veux que je te la retire ?

— Oui...

— Très bien.

Elle attrape la clé et l'enfonce dans le minuscule cadenas afin de me libérer. Cette délivrance entraine une érection immédiate. Le souffle m'en manque alors que la gnome inspecte ma queue avec concupiscence.

— La chenille est devenue un bon gros papillon à ce que je vois.

— Püpe...

— Je vais te la dévorer à fond, mon cœur.

— Oui, tout de suite, je...

— Par contre, je te préviens : tu envoies la sauce et je te remets la ceinture.

Hein ? Mais je vais pas me retenir indéfiniment, non plus ! J'allais rétorquer lorsqu'elle se met à laper mon gland avec une sensualité qui me dépasse. C'est pas possible, c'est beaucoup trop bon. Mon regard se voile de plaisir et je me force à me détacher de ce spectacle si érotique. Je sens sa main se refermer autour de ma hampe pour mieux continuer sa tâche. Ma queue doit encore gonfler avec ça. Et le plaisir augmente encore lorsqu'elle commence à me branler. Mes pupilles doublent de volume et ma bouche s'ouvre dans un gémissement muet. Pendant plus d'un mois, rien du tout, et brusquement, ça astique à tout va.

— Tu aimes ? demande-t-elle sans attendre de réponse.

J'aurais aimé si jamais je ne risquais pas de me faire remettre en cage. Sans se décourager, elle reprend sa besogne et profite cette fois-ci pour me lécher le sexe dans toute sa longueur. Ses doigts saisissent ma bourse et la caressent doucement avant de se loger juste derrière. Püpe connait toute mes zones érogènes, je ne peux pas résister.

Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher de jouir. Mes halètements se transforment en gémissements rauques.

— Püpe, me lamenté-je, arrête...

Mes mains se cramponnent aux chaines alors que l'orgasme m'assaille de plein fouet.

— Dis pas de sornettes, murmure-t-elle, tu prends ton pied comme c'est pas permis. Regarde-moi cette queue si appétissante.

Je baisse la tête et contemple mon membre dressé et Püpe se mordiller les lèvres d'envie. Sans crier gare, elle le prend en bouche et commence à me sucer avidement. Sa langue coulisse sur ma peau sensible en même temps que mes burnes pleines subissent ses assauts. Décidemment, ses doigts fins font des merveilles et ses lèvres... Je suis entre l'extase et la gêne. C'est beaucoup trop bon pour ne pas en profiter pleinement. Mais je sais ce qui me guette si je me lâche. Les mains toujours agrippées aux chaines qui m'entravent, je commence à me tortiller comme si ça pouvait aider à me retenir. Mais rien y fait, la virtuosité de Püpe est telle que le plaisir continue de m'envahir sans pitié.

Malgré mes efforts, je me répands d'un coup dans sa gorge.

Surprise, Püpe recule, le gosier plein de ma semence, et me fustige du regard. Elle avale en fronçant le nez et attrape la ceinture.

— Non, j'en ai pas besoin !

— Je t'avais prévenu, mon mignon.

Elle saisit ma hampe encore dure et replace la gaine bien qu'elle ne puisse pas la serrer autant qu'au début. De cette manière, j'arrive encore à peu près à bander et cela semble convenir parfaitement à ma terrible succube.

Elle guide mon sexe jusqu'à son entrée et s'empale jusqu'à la garde. La douleur mêlée au plaisir me rend totalement fou. Et ça empire lorsque la gnome me chevauche de plus en plus rapidement. Je voudrais encore me répandre mais impossible. Je suis totalement à sa merci. De son côté, elle s'apprête à jouir pour la deuxième fois. Les grelots sur son chapeau sonnent comme des cloches infernales. Les claquements de chair s'intensifient dans une danse endiablée. Mon bassin se soulève, comme pour éjecter ma tortionnaire mais rien n'y fait. Elle accélère la cadence, le visage rougi par toute la lubricité dont elle fait preuve. Ses boucles blondes s'affolent dans son dos et sur ses seins dodus.

— J'adore ça, gémit-elle de plus belle, j'ai la chatte en feu...

Püpe, je peux t'assurer que lorsque je me serai débarrassé de ta foutue ceinture, je te prendrai encore et encore jusqu'à ce que je sois rassasié de cette horrible frustration.

En attendant, la souffrance et la jouissance sont telles que mon corps décide d'abandonner. Je sombre aussitôt dans un évanouissement total.

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