Allé, il est temps de vous lâcher ce chap...

Bonne lecture ;) 

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Plusieurs jours qu'on se lance des petites perches à caractères sexuelles et pourtant il s'est toujours rien passé entre nous. On a bossé tard jeudi et du coup on est rentré se coucher pour pas être éclaté en cours le lendemain. Ce soir, on terminait tous à 22h et Denki nous a proposé d'aller boire un verre pour nous présenter son nouveau petit ami. Même si au final on le connaissait déjà. On se retrouve alors Deku, Shoto, Eijiro, Mina, Shinso, Denki et moi au bar. On enchaîne rapidement des verres dans une bonne ambiance. On se lance des pics et on raconte des anecdotes ridicules sur Denki pour lui mettre bien la honte devant Shinso. Ce qui semble redoubler l'affection du geek envers pikachu. Aux alentours de 2h du mat, on décide tous de rentrer. Mon regard capte celui de Shoto, il me fait un signe de main signifiant "à demain". Je soupire. Avec Shoto on est dans un espace temps où on sait que la prochaine fois qu'on se retrouve tous les deux tout seuls, on se saute dessus. Et on a tous les deux l'air d'attendre la bonne occasion. On se dit que c'est pas le bon moment encore. on a pas envie de faire ça complètement bourré ou vite fait. Même moi qui suis pas du tout sentimental, je veux juste pouvoir prendre mon temps et pas faire ça à l'arrach. Quand je me retourne, je vois le nerd qui se demande si je rentre avec Shoto, ayant capté notre échange visuel.
Je prends la direction de l'appart et il m'emboîte le pas. J'aperçois Shinso et Denki tituber en direction de l'appartement de Shinso. J'espère qu'ils arriveront bien à destination.

- Ils sont trop chou,non ?

- hummm, ils sont bourrés ouais.

Deku se met à fredonner la dernière chanson qui est passé au bar. Le sol est pas très droit et ça tangue un peu. Je pose ma main sur son épaule pour m'aider. Ca va être long jusqu'à l'appart... Trop bu. Il tourne la tête vers moi et rigole de mon état et je ne peux m'empêcher de sourire un peu aussi. C'est étrange ce sentiment : aimer deux personnes, si fort. Et, sûrement grâce à mon état d'ébriété avancé, ce soir ça ne me blesse pas, au contraire, je suis plutôt heureux d'avoir ça. Aimer si fort deux personnes si géniales. Les avoir dans ma vie. Je me sens soudain tellement chanceux. J'ai envie de le dire à Shoto. Je voudrais le crier. Je sors mon tel de ma poche et tape maladroitement un message.

A Shoto à 2:31
Je t'aime.

De Shoto à 2:33
Sms de mec bourré ?

A Shoto à 2:34
Je le pense vraiment.

De Shoto à 2:35
Je sais. Je t'aime aussi.

A Shoto à 2:36
Je sais aussi.

Le lendemain, à 14h, je me retrouve au vestiaire avec Shoto, on vient de finir notre service de midi et on recommence tous les deux à 18h. Assis sur le banc en face de lui, j'enfile mon t-shirt et quand j'émerge du col, c'est pour voir que Shoto m'observe.

- Tu as faim ?

- Ouais

- J'ai besoin d'aide pour finir tous les plats chinois que tu as laissé chez moi.

J'acquiesce d'un signe de tête alors qu'un scénario très lointain d'un repas chinois s'enclenche dans ma tête.

Mon coeur bat si fort durant tout le trajet. C'est con, ce n'est pas la première fois, bordel. Je marche à ses côtés silencieusement jusqu'à son studio. Je sens mes mains devenir moites, ça m'énerve, je tente de les essuyer contre mon jean mais ça ne sert à rien. Il met la clé dans sa serrure et il me semble qu'il met des siècles à ouvrir sa putain de porte. Il entre enfin, je suis sur ses talons et je n'ai pas l'intention de lui laisser ne serait-ce que le temps de me proposer de manger. M'en fou, j'ai pas faim. Pas faim de manger en tout cas.

Il a à peine refermé la porte que je suis collé à lui, prenant sa bouche.

Je voulais prendre mon temps. Lui montrer que c'est différent d'avec un plan cul. Je le veux mais je veux qu'on se rende fous avant. Il passe ses mains sous mon t-shirt tout en me poussant contre le mur le plus proche, je l'heurte assez violemment et ne peux m'empêcher de sourire.

Je mords sa lèvre et sens ses doigts taquiner mes tétons, je lâche un râle de plaisir. Je glisse mes doigts sur sa peau le long de son jean. J'ai envie de sentir tout son corps nu contre le mien. Un peu de patience... Je remonte le long de ses flancs, nos langues se caressant doucement, je rompts notre baiser, si bon soit-il pour descendre plus bas, le long de son cou.

Il délaisse mon torse et passe ses mains dans mes cheveux, ses doigts glissent entre les épis, tirant légèrement quand un frisson le parcourt, j'aime savoir ainsi ce qui le fait vibrer. Je continue ma descente et alors que j'arrive près de son épaule, je rencontre son col, je voudrais arracher son t-shirt avec mes dents pour avoir accès au reste.

Je sens son genou remonter entre mes jambes. C'est bon, j'en peux plus de toutes ces fringues. J'attrappe le bas de son t-shirt dans un geste démontrant toute mon impatience et le relève au dessus de sa tête, déposant ma bouche sur son torse alors qu'il pousse un soupir de soulagement.

Il ne tente pas de me déshabiller et profite juste de mon intérêt, mes mains qui caressent, ma bouche qui lèche, aspire, mordille. Il ne fait pas de bruit mais sa respiration se fait parfois plus forte, heurtée ou plus rauque. Ses mains se crispent sur moi, serrant l'endroit qu'il tente de caresser et je scrute et me delecte de toutes ses réactions. Je sens sa peau se réchauffer sous mes assauts. Je lance un regard vers son visage pour contempler son expression, elle me terrasse, il est beau. Parfait. Ses yeux presque clos, sa bouche légèrement ouverte, mordant légèrement sa lèvre du bas, ses cheveux qui balaient son visage. Je retourne prendre sa bouche.

Je n'avais jamais fait ça auparavant. Du sexe avec quelqu'un pour qui j'ai des sentiments. Quelqu'un que je ne trouve pas beau juste à cause d'une plastique parfaite ou d'une ressemblance quelconque avec Deku. Juste pour lui, celui qu'il est. Je ne cherche pas mon plaisir, je ne calcule rien et je me laisse juste guider par mes envies et les siennes. Son plaisir est presque plus jouissif que le mien. J'aimerais l'entendre gémir. Je veux voir le visage qu'il fait quand il jouit.

Je défais son pantalon, mais il repousse mes mains, pour pouvoir à son tour m'enlever mon t-shirt, c'est pas trop tôt, je lève mes bras et il jette mon habit à terre. Sa bouche est dans mon cou, descend, passe sa langue sur mes tétons, je grogne de contentement. J'aime tellement ça et il décide de s'y attarder. Ah oui mais alors là, va pas trop falloir me pousser à bout... Je passe ma main sous son menton et le fait remonter, il attrape ma bouche alors que je fini de déboutonner son pantalon, le fait passer sous ses fesses et laisse mes mains dessus. Il se tortille pour finir de le faire tomber à ses pieds alors qu'il détache les boutons de mon propre jean. Je m'écarte un peu du mur auquel j'étais jusque là encore collé et me baisse pour retirer complètement mon jean et mes chaussettes par la même occasion. Je ne me relève pas tout de suite, j'attrappe ses hanches et passe ma langue sur son boxer, déjà légèrement humide. Il s'accroche à mes épaules et son souffle résonne dans l'appartement.

Je passe mes mains sous le tissus élastique et caresse le haut de ses cuisses avec le bout de mes doigts alors que ma langue, mon nez, mes dents effleurent son membre à travers son boxer. Je glisse mes mains le long de son corps, jusqu'à ce que je puisse caresser ses fesses. Une main agrippe une poignée de cheveux et j'augmente un peu la pression que j'applique sur son membre, son boxer s'humidifie de plus en plus sous l'action conjuguée de ma salive et de son excitation.

D'un geste il me fait comprendre de me relever et m'attire jusqu'au lit, on s'installe dessus. Je l'embrasse de nouveau et c'est terriblement bon, je ne savais pas que c'était si bon le contact d'une langue pendant que des mains brûlantes passent sur votre corps, pendant que nos sexes se cherchent et se frottent. Ca décuple tout ce que je ressens, je me sens en connexion, vraiment avec lui.

Encore un peu plus, je veux plus de tout ça. Je décide d'ôter moi même le dernier bout de tissus qui m'habille et il fait de même. Je sens rapidement ses mains autour de mon membre et je ne pu retenir un "putain" sonore alors qu'il ricane doucement à mon oreille. Il m'entraine dans un baiser où je suis incapable de contrôler quoi que ce soit, obnubilé par la pression de sa main sur mon sexe. Il serre, passe son pouce sur mon gland, chaque nouvelle sensation déclenchant un courant électrique qui parcoure tout mon corps.

Il met fin à notre baiser et je grogne en signe de protestation avant de sentir sa langue sur mes tétons. Je me laisse faire entre ses mains, ma propre main agrippant le poignet du bras avec lequel il se tient au dessus de moi et l'autre autour de sa nuque. Je ferme mes yeux et m'autorise un gémissement, gagnant une petite morsure avant qu'il ne se mette à sucer durement. Ma main se resserre encore un peu sur son poignet pendant alors que je sens le plaisir me gagner. "Encore" lâchais-je d'une voix rauque en guise d'encouragement, qui voulais dire, surtout t'arrêtes pas. L'orgasme me tombe dessus, me libérant. Je souffle fortement alors que la main de Shoto continue doucement ses vas et vient.

Je me dégage et passe au dessus de Shoto. L'avant goût m'a ouvert l'appétit. Je marque sa peau de quelques suçons me déplaçant vers son aine. "Clean ?" demandai-je simplement. "Hum, j'ai fait un test avant Momo et on a r... ahhhh". Il ne pu finir sa phrase, j'avais léché avidement son sexe avant de le prendre en bouche. Ses doigts ne mirent pas longtemps pour passer dans mes cheveux de nouveau.

J'aimais ça, le goût, la douceur du sexe qui glisse contre la langue. Shoto se mit à gémir doucement, se retenant presque. Hors de question que je le laisse se retenir. Je le prends un peu plus profondément en bouche pour remonter en aspirant légèrement. Je caresse ses cuisses, remontant vers son sexe, ses bourses... Je glisse ma main à la base de son sexe et entame des vas et vient. Je m'arrête, suce son gland un moment et le reprend profondément en bouche. Je varie le rythme, mes caresses. Je remonte mes mains vers ses téton pour les titiller. Je sens ses doigts tirer mes cheveux. J'essaie de suivre le rythme qu'il me donne inconsciemment avec sa main. Je me délecte du son de ses gémissements, mais je vais devoir chercher le moyen de le faire crier. Je le sens tirer sur mes cheveux pour que je me retire, mais je fais fis de cet avertissement silencieux. Je veux finir. Je le sens se tendre et pousser un grognement. J'aurais aimé voir son visage alors qu'il vient mais je garde ma bouche autour de son membre jusqu'à ce que je le sente se détendre. Il y aura plein d'autres fois, je le verrais son visage et je le ferai crier. Il soupire longuement et je lâche son membre, m'essuie la bouche avec mon bras et m'affale à son côté.

- Pas mal...; dit-il distraitement.

- T'as vu, je peux effectivement te prendre entièrement, je te l'avais dit", il ricane en levant les yeux au ciel.

- Au fait, t'es clean toi aussi ?

- Faudrait peut être que je refasse les tests, mais je me protège toujours.

Je laisse mon corps se refroidir, allongé à côté de Shoto quelques minutes.

- J'ai la dalle.

- Il me reste rien à manger, déclare simplement Shoto.

- Mais, tu m'as pas dis que tu avais encore des restes ?

- J'ai pas trouvé de meilleure excuse.

- T'a pas trouvé de meilleure excuse qu'un mensonge ? Non mais ca s'fait pas ! J'ai faim moi !

- Il doit y avoir des biscuits dans les placards.

De frustration je mords gentiment son bras, il ébouriffe mes cheveux et je frotte ma tête contre sa main. Ses yeux me couvent avec amour et il sourit légèrement, ça remue un truc en moi et je crois que je rougis. Je me racle la gorge et me lève pour fouiller sa cuisine à la recherche d'un truc à manger. 

***

On y est, putain, ca faisait combien de chapitres que vous attendiez ca ? J'espère que jai été à la hauteur !! Héhé

Bon je retourne bosser, n'hésitez pas a me laisser un petit message d'encouragement car j'ai vraiment pas la foi et qu'en plus j'ai plein d'idées pour la suite de la fic à ecrire.

Bisous mes lecteur.ice.s adorés !