30. I'll Stand by You


"Nothing you confess could make me love you less"

I'll Stand by You – The Pretenders

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Janvier

Minho ne les avait jamais vu dans cet état en un peu moins de deux mois de relation. L'habituel joyeux duo s'était transformé en deux boules d'énergies remplies de stress et d'appréhension. Jisung avait décidé à la dernière minute de passer l'aspirateur, le plumeau et la loque sur toutes les surfaces possible de l'appartement alors que Minho ne pensait même pas qu'il connaissait le mot nettoyage.

Hyunjin quant à lui, en était surement bien à son 10ème changement de tenue en 15 minutes. Il était passé de la tenue de soirée complète faite d'un costume trois pièces à des habits dignes de la messe du dimanche matin en passant par des fringues over sizes streetwear et même une chemise de plage brodée de palmiers. A ce niveau là Minho se demandait même s'il ne finirait pas par se présenter en pyjama ou à poils devant ses parents.

Il réussit finalement à calmer l'ambiance en arrachant le febreze des mains de Jisung et en choisissant lui-même une tenue pour Hyunjin, les obligeant après à s'assoir gentiment sur le canapé.

- On se calme maintenant, c'est pas la reine d'Angleterre qu'on reçoit.

- Elle est morte. Le coupa Jisung d'un ton monotone comme s'il parlait de la météo, Hyunjin ne su retenir une grimace et sa main de venir se presser contre son cœur, exagérant sa réaction.

- J'ai encore du mal à réaliser, cette star.

Le plus âgé se pinça l'arrête du nez, essayant de rester calme à son tour face aux deux autres qui agissaient de façon complètement aléatoire depuis l'annonce de la rencontre avec ses parents.

Hyunjin lui avait expliqué que c'est l'idée de se présenter face à ses parents alors qu'ils n'avaient toujours pas réellement posés de nom sur la relation qu'ils entretenaient qui le stressait. Il assumait dans leur intimité, mais ne s'était pas encore autorisé à en parlé à quelqu'un d'autre que Seungmin.

Jisung quant à lui n'en avait pas vraiment parlé, mais Minho avait vite compris que c'était plus le concept « parents » qui le perturbait. Le plus âgé leur avait finalement proposé d'annuler ou de remettre la rencontre, mais le duo avait refusé, voyant à quel point cela avait l'air de compter pour Minho.

Cependant il ne pensait pas que plus leurs stress montait, plus ils agirait comment deux poules auxquelles ont auraient couper la tête.

Jisung allait d'ailleurs de nouveau ouvrir la bouche, surement pour lâcher une autre information sur la reine d'Angleterre mais il se fit couper par la sonnette ce qui amena un silence de mort dans l'appartement.

Les deux assis dans le canapé se levèrent comme s'ils avaient le feu aux fesses et Minho vit directement l'appréhension revenir sur leur visage.

- Okay, pas de stress, vous allez voir ils sont sympa juste restez norm— vous-même. Restez vous-même.

Après avoir reçu une brève affirmation, il se dirigea vers la porte d'entrée, expirant fortement l'air de ses poumons pour se donner de la motivation.

C'est qu'ils vont finir par me faire stresser moi aussi.

Mais à peine eut-il ouvert la porte qu'une tornade s'engouffra dans le vestibule et chassa ses inquiétudes d'un claquement de doigts.

- Ou sont-ils ? La tornade lui passa devant, lui fourrant un énorme sac dans les mains sans lui accordé une œillade et se dirigea directement vers les deux garçons debout les bras ballants et les yeux grands ouverts dans l'entrée. Ou sont— Oh mon dieu comme vous êtes beau, Minho m'avait envoyé des photos mais vous êtes tellement charmants en vrai.

Minho ne sut rechigner une grimace en regardant sa propre mère venir attraper les joues de Jisung et tapoter la tête de Hyunjin comme si ce dernier ne faisait pas deux fois sa taille.

- Bonjour à toi aussi maman, moi c'est Minho, tu sais ton fils ainé.

- Oh regardez-moi c'est petites têtes gênées. Dis-moi Minho est ce que tu les nourris bien ? Ils ont l'air un peu maigrichon.

Il leva les yeux au ciel face au tact implacable de sa mère, alors qu'elle était de nouveau absorbée à analyser le duo et à se présenter avec un immense sourire au lèvre.

- Maman c'est pas des petits chats abandonnés, tu veux bien les lâcher s'il te plais.

Elle se tourna finalement pour la première fois vers sa propre progéniture, le regardant de haut en bas d'un œil critique.

- Oh ben, toi par contre tu as pris du poids. Est-ce que tu ne te relâcherais pas un peu ?

Minho ne sut que rester pantois face à la remarque alors que Hyunjin essayer de cacher son rire dans une quinte de toux.

- Laisse le tranquille un instant chérie, on vient à peine d'arriver. Résonna une voix plus grave alors qu'un homme entrait difficilement à son tour par la porte, portant dans ses mains une grosse caisse remplie de condiments et de tupperware en tout genre. Bonjour fiston.

- Salut 'Pa.

- Vous devez donc être Hyunjin. S'avança l'homme en tendant la mains vers le nommé après avoir offert une tape dans le dos de son fils. Et je suppose donc que vous êtes Jisung, je suis ravi d'enfin vous rencontrer. Finit en répétant le même mouvement, offrant une poignée de main au plus jeune légèrement tremblant face à la figure paternel. 

Finalement malgré cette entrée haute en couleur, le calme retomba vite lorsque tout le monde s'installa dans le salon. Hyunjin repris vite contenance une fois le choc passé et réussi à tenir une conversation fluide et enjouée avec la mère de Minho. Les deux se trouvèrent vite des sujets en communs, surtout lorsqu'il était question de se plaindre et de critiquer la moindre broutilles. On aurait dit deux vieilles dames en train de ragoter et cracher sur les histoires du voisinage.

Minho en était sûr, à l'avenir il n'allait pas arrêté d'entendre sa mère s'enjouer d'à quel point Hyunjin est un garçon formidable.

Jisung quant à lui restait plus calme qu'habituellement, il appréciait le moment et s'amusait bien à écouter les quatre autres parler, mais il n'arriverait pas vraiment à rentrer dedans. Il avait un peu une impression d'être au cinéma, il regardait les scènes s'enchaîner mais restait spectateur.

L'histoire était belle pourtant, celle d'une famille unie, heureuse, partageant un repas et un moment de bonheur dans son état le plus simple.

Mais c'est dur de comprendre quelque chose que l'on a jamais vécu auparavant.

C'est nouveau, déstabilisant. C'est là, ça vous pète à la gueule sans prévenir et vous ne savez pas quoi faire avec. Vous êtes juste les bras ballant à vous demander si vous êtes vraiment supposé être là, est-ce bien votre place ? Et est-ce que ça changerait quelque chose si au contraire vous n'étiez pas là.

Une famille...

Méritez-vous seulement d'avoir cela alors que toute votre vie cette chose a toujours été réservée aux autre ?

Toutes ces questions tournaient à une vitesse affolante dans l'esprit du blondinet, tantôt il se sentait de trop, tantôt invisible. Il voyait les regards encourageant de Hyunjin l'invitant à participer à la conversation, mais n'arrivait pas à les mettre en pratique. Il sentait les petites caresses du pouce de Minho sur sa cuisse en dessous de la table, mais elles ne suffisaient pas.

Tout paraissait flou et en même temps trop net. C'était un comme ce genre de rêve qui n'ont aucun sens mais vous jureriez pourtant qu'ils sont bien réels.

- Minho il nous faut une photo de vous trois pour mettre dans la cuisine, n'est-ce pas chéri ?

Avant même que l'homme n'ait pu répondre, il se fit couper par un bruit sourd de chaise qui grince contre le sol, et tous les regards se tournèrent sur Jisung qui était debout face, à présent, au silence déstabilisant de la pièce.

- Sung ça v—

- Je vais sortir un instant.

- Tu veux que—

- Non! Non restez là, je... je vais juste prendre un peu l'air t'inquiète, bougez pas.

- Okay... si t'as besoin...

Le blondinet fit un petit mouvement positif de la tête montrant qu'il avait compris, avant de se diriger vers la sortie, attrapant en vitesse un petit paquet de cigarette dans son sac à l'entrée.

Hyunjin n'a jamais aimé qu'il fume, peu importe ce que c'était. Il lui fait toujours la morale lorsqu'il l'aperçoit avec l'un de ces petits bâtons caractéristique coincé entre les lèvres. Il dit que ça ne sert qu'à voler la santé et l'argent des gens, et qu'en plus après il ne peut plus l'embrasser parce qu'il pue de la bouche.

Minho, lui, ne dit trop rien. Mais Jisung sait qu'il sent ou qu'il voit quand il a fumé. Mais Minho est du genre à te laisser faire tes choix, pour lui Jisung est un adulte, et s'il veut fumer alors il n'a pas à lui dire quoi faire de sa vie. Mais si un jour il décide d'arrêter, alors il sera le premier à l'aider dans cette voie.

De toute façon peu importe ce que l'un ou l'autre en pense, ce qui est sûr c'est que pour l'instant il n'y a qu'un bâton de nicotine qui aurait pu arrêter la jambe de Jisung de tressauter nerveusement et légèrement calmer ses pensées fusantes.

Cependant il remarqua vite que dans la précipitation d'attraper son paquet dans son sac il était parti la tête baissée et à toute vitesse sans penser à prendre une veste pour se couvrir de l'hiver.

Il se retrouvait donc un 15 janvier, grelotant sur les marches de son immeuble, les fesses sur la pierre froide à regarder la neige tomber avec une cigarette rougeoyante au bout des lèvres. Et tout ça avec une seule chose en tête.

Une famille...

Et puis, au milieu de ses tourments, Jisung se senti enveloppé d'une chaleur à laquelle il ne s'attendait pas. C'est seulement lorsqu'il releva vivement la tête qu'il trouva le père de Minho debout derrière lui, arrangeant la couverture qu'il venait de poser sur ses épaules afin que le jeune homme n'attrape pas froid.

Jisung sursauta et eu un léger mouvement de recul que le vieil homme fit semblant de ne pas remarquer alors qu'il s'asseyait à ses cotés sur les marches froides. Le blondinet s'empressa bien vite d'éteindre sa cigarette, recrachant discrètement sur le coté ce qu'il lui restait comme fumée dans les poumons. Monsieur Lee qui n'avait absolument rien raté de son geste rigole franchement en se rapprochant un peu de lui.

- Pas besoin de la ranger, j'ai fait bien pire dans ma jeunesse que de fumé une petite cigarette tu sais.

Jisung acquiesça, les joues cramoisies et les mots restants bloqués au fond e sa gorge alors qu'il rangeait quand même son mégot dans le paquet. Le plus âgé le regarda faire avant de se pencher vers lui, un sourire taquin prenant place sur son visage.

C'est fou à quel point il ressemble à Minho.

- En fait, est ce que tu n'en aurais pas une petite pour moi? Les yeux du plus jeune s'ouvrirent sous la surprise, ainsi que sa bouche qui formait des mots inaudibles. Le père de Minho remarqua vite sont étonnement et regarda autour de lui avant d'ajouté avec un nouveau sourire. Mais ne le dit surtout pas à ma femme!

Il y eu un moment de flottement ou tous les deux se regardèrent en silence avant de pouffer comme deux adolescents faisant leurs premières bêtises. Jisung, le visage à présent plus apaisé, sortit deux nouvelles cigarettes et tendit l'une d'entre elle à l'homme à ses côtés avant de lui présenté son briquet. A son tour il alluma la sienne et chacun profitèrent de leur petit bâton toxique.

- Je ne te dérange pas j'espère mon garçon ?

- Quoi ? Non non, bien sûr que non.

- Mhhh, parfois ça fait du bien de se mettre un peu à l'écart tu ne trouves pas ? De prendre du recul pour reprendre sa respiration et se laisser le temps d'assimiler tout ce qu'il se passe.

Jisung acquiesça, les yeux perdu sur la rue calme, resserrant inconsciemment la couverture sur ses épaules.

- Tu sais, ça me rappelle une histoire. C'était en 2000, deux ans après la naissance de Minho. Tu sais les choses commençaient un peu à bouger avec l'entrée dans le nouveau millénaire, et avec Jiho ma femme nous avions beaucoup de connaissances qui sortaient un peu du lot, qui étaient différentes de ce que la société voulait. Une marche c'est organisée au printemps de cette année là, la toute première marche des fiertés de Séoul, nous étions pas aussi nombreux qu'aujourd'hui, une centaine tout au plus. Nous avions demandé l'assistance des autorités afin de nous protéger, sachant pertinemment qu'il y aurait des opposants, de traditionnalistes contre mouvement. »

Le père de Minho racontait son histoire, doucement, fumant en même temps son bâton de nicotine le regard dans le vague. Jisung quant a lui, il l'écoutait en silence, il buvait ses paroles en regardant la rue comme si la scène se rejouait devant ses yeux.

« Cependant ça ne s'est pas passé aussi calmement qu'on ne l'avait espéré. C'est bien connu, le respect mutuel et les dialogues constructifs n'ont jamais été le fort des conservateurs. Enfin bref, la marche c'est malheureusement rapidement transformé en émeute et plusieurs d'entre nous on été arrêté sans motifs valides alors que d'autres étaient gravement blessés.

Après toutes ces émotions, j'ai décidé d'amener Jiho et Minho à la mer. Je me sentait dépassé et j'avais besoin de prendre du recul sur ce qui s'était passé pour pouvoir y réfléchir correctement. J'étais heureux, fier, mais aussi en colère et attristé. Alors ce moment d'accalmie m'a permit de me reconcentrer, et regarder Minho jouer avec ses petits doigts boudinés dans le sable m'as aidé à prendre la décision qui me paraissait la plus juste. »

Un fin sourire se dessina sur le visage du blond en imaginant un bébé Minho en couche culote et les fesses dans le sable.

- Quelle décision vous avez pris ?

- Que malgré que le premier essais n'ai pas été une réussite, je ne me laisserais pas abattre aussi facilement. Je continuerais de marcher pour soutenir mes amis, et pour que mon enfant grandisse dans un monde où il aura tous ses droits peut importe le chemin qu'il empruntera.

Jisung acquiesça doucement, admiratif de l'homme assis à ses côtés. Il se demandait si il était sensé trouvé un sens personnel à l'histoire que venait de lui raconter Monsieur Lee ou alors si il était juste un homme avec la parole facile et l'envie de partager son vécu.

Cependant cela soulevait plusieurs interrogations dans l'esprit du jeune homme.

- Pourquoi vous l'avez fait ? Enfin je veux dire, c'est grave cool que vous supportez la cause, et depuis longtemps. Mais... je sais pas, vous avez la chance de pouvoir vivre normalement, de pouvoir aimé la personne que vous voulez sans aucune barrière. Vous auriez juste pu être présent pour vos amis mais en restant en sécurité.

- C'est ce que tu ferais toi ?

La question surpris Jisung, mais il eut plus honte de la réponse qui apparu en premier dans son esprit.

Oui

- Je... je sais pas... parfois je me dit que ça serait plus facile ouais. De pas s'afficher, pas porter des tenues plus extravagantes, pas dire que je sors avec des mecs. J'en ai pas honte, je suis même fier de ce que je suis, et d'être avec Hyun et Minho, mais parfois je suis fatigué du regard qu'on nous porte. Parfois les mots que j'entends me font plus mal que d'habitude, et je me dit que j'aurais peut-être dû être comme tout le monde, un peu plus normal.

Monsieur Lee laissa un silence prendre place, chacun des deux réfléchissant sur la question avant que le plus âgé ne reprenne.

- Mhhh, la normalité... ne trouves-tu pas ce concept bien fade ? Être comme les autres, rentrer dans les cases, dans les moules, oui tout cela t'apportera peut-être du calme, de la sécurité. Mais si tu es toi-même, tu y gagnes bien plus. Tu y gagne de la sincérité, tu es unique en ce monde, nul n'est comme toi et c'est ce qui te rend beau. L'unique est ce qui rends les choses existantes, vibrante, mais surtout qui te fais te sentir vivant. »

Vivant...

Quand était-ce la dernière fois que Jisung s'était sentit vivant ? Quand il avait embrassé Minho pour la première fois, quand Hyunjin leur avait réciproqué leurs sentiments, lorsqu'ils avaient passés Noël ensemble à rire, chanter, danser et s'aimer à trois. Dans ces moments là il s'était senti vivant, plus vivant qu'il ne l'avait jamais été.

Et si ça avait été possible, c'est parce qu'il avait osé être différent, il avait osé sortir avec Minho, il avait avouer ses sentiments à Hyunjin. Ce qu'il essayait parfois de cacher par honte était finalement ce qui lui apportait le plus de joie dans sa vie.

« Et puis tu veux savoir quelque chose ? Minho n'a jamais été quelqu'un qui fait dans le normal. »

Jisung se laissa aller à un petit rire, admettant que l'une des deux personnes avec qui il partageait à présent sa vie était surement l'une des plus unique qu'il avait un jour rencontré.

- Vous n'êtes pas déçu parfois ? Ou triste pour lui ?

Monsieur Lee tourna finalement sa tête vers lui, leurs orbes se rencontrant quelques instants durant lesquels Jisung avait l'impression que l'homme pouvait absolument lire tout ce qu'il se passait dans sa tête.

Il prit le temps d'écraser sa cigarette contre la marche, et d'en suite essuyer les trace de cendres laissées sur la pierre. Jisung cru même à un moment qu'il allait se relever et partir sans répondre à sa question, mais au bout de ce silence il finit par reposer à nouveau son regard sur lui.

- Dis-moi Jisung, est ce que tu aimes mon fils ?

Les yeux du garçon s'ouvrirent en grand alors qu'il sentait son cœur faire des siennes et ses joues se colorées malgré la nuit.

- Heu je... oui. Oui sans aucune hésitation.

La réponse sembla satisfaire l'homme à ses cotés qui acquiesça et se releva non sans-mal avant de lui offrir le sourire le plus chaleureux comme il n'en avait jamais reçu. Un sourire paternel.

- Alors tu fais de moi un père comblé pour son enfant. Il aime les garçons ? D'accord. Vous êtes trois et alors ? Ça me fais deux fils en plus à chérir, j'ai toujours rêver d'une famille nombreuse.

C'est tout ? Alors c'est juste ça. Est-ce ça se peut ? Est-ce que c'est possible que ce soit aussi simple ? Jisung en avait envie, il avait envie que pour une fois quelque chose soit simple.

Peut-être qu'au final c'est peut-être aussi simple que le partage d'un sourire, une accolade ou un simple regard.

Peut-être que la famille c'est juste partager un repas un soir. Rigoler en se racontant les ragots du quartier, se partager deux-trois anecdotes du quotidien.

Peut-être que la famille c'est une simple pression sur la cuisse ne dessous de la table lorsque vous sentez que votre bateau tangue un peu trop fort, ça vous permet de retrouver l'équilibre.

Peut-être que c'est aussi simple que partager une cigarette un 15 janvier les fesses sur le marbre froid dans le silence.

Alors si c'est aussi simple, pour une fois, Jisung a envie d'y goûter. Il veut connaître ce qui lui a toujours été refusé. Il veut juste avoir le droit lui aussi d'un jour rêver à une famille.







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Heyyy, j'espère que chapitre vous aura plus malgré ma disparition, il ne ressort pas vraiment comme je le voulais mais bon... on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie ptdr.

Ou sinon je fais un petit lapsus pour raconter ma vie parce que voilà j'en ai envie (ça rime).

Vous voyez dans la semaine j'étais en bibli comme absolument presque tous les jours depuis 3 ans, et il y a toujours pas mal de monde. Mais là vu que c'est les examens il y avait encore plus de monde que d'habitude et mes potes n'étais pas venu (shame on them).

Bref tout le monde faisait sa vie d'étudiant et moi pareil quand entre deux exo de chimie je me suis mis à paniquer. Ça m'arrivais pas mal quand j'étais dans l'adolescence et mais ces deux dernières années j'étais assez tranquille. Sauf que là le monde, le stress des études et des exams, le fait d'être seule (c'est paradoxale je sais) et ben ça a fait monter cette bonne amie l'anxiété et ça en a résulté une crise de panique dans les toilettes de la bibliothèque a essayer de pas faire de bruit pour pas qu'on m'entende.

Lorsque j'ai réussi à me calmer je suis sagement retourné à ma place et j'ai recommencer mes exo comme si de rien était (même si le mec en face de moi m'a regardé bizarre). Ce soir là j'ai encore travaillé jusque 23h et j'ai été assez productive et contente de moi.

Alors pourquoi je vous raconte ça ? Tout simplement parce que malgré ma crise j'ai réussi à me calmer seule et à retourner travailler. Parfois dans la vie il vous arrive des merdes, certaines vous pouvez les gérer et d'autres vous pouvez rien y faire c'est comme ça vous êtes né avec ou alors elles sont le résultats de choses sur lesquels vous n'aviez pas d'ascendance. Mais c'est pas pour ça que vous devez les laissez gérer votre vie. Vivre avec c'est pas facile, ça prend du temps à l'accepter et à s'y adapter, mais vous en êtes capable comme moi je l'ai été toute seule dans les toilettes mardi dernier.

Voilà je sais pas si ça intéressera quelqu'un, moi en tout cas ça m'a fait du bien de vous le partager, et sachez que si certains d'entre vous en ressentent le besoin, si vous avez envie de partager quelque chose avec quelqu'un qui vous écoutera et qui ne vous jugera pas, ou si vous avez juste envie de blablater sur la pluie et le beau temps mes dm sont toujours ouverts.

Vous n'êtes pas seul, tout ce que vous représentez compte et vaut la peine.

Sur ces jolies paroles je vous laisse, je retourne étudier et on se retrouve vite pour le prochain chapitre !!!! (qui prendra surement du temps à arriver, je finis le 25 alors c'est pas la bonne période pour les updates)

LA BISE !!!!!!!! (agressive la bise aujourd'hui)

-Thea

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