Chapitre 7 ( nouvelle version )


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Jaylen



Mon père est au volant du fourgon et je suis installé du côté passager. On est sur une route de campagne et seuls les phares illuminent la rue étroite. On fonce à vive allure vers une vieille Cadillac marron qui essaie de nous semer.

Lorsque le fourgon happe l'arrière du véhicule, ce dernier dérape et dévie de sa trajectoire vers le champ pour ensuite percuter un arbre.

— Vas-y, fais ce que t'as à faire, me dicte mon père alors qu'il freine brusquement le fourgon au milieu de la rue.

J'ouvre ma portière sans me presser. Elle émet un son de charnière rouillée quand je la referme brutalement. Je prends le temps de mettre ma capuche et d'enfiler mes gants en cuir, puis de sortir mon couteau pour en extraire la lame automatique. Je ne me hâte pas, car il ne peut pas aller bien loin. Et même s'il se dérobe, je le retrouverai toujours. Personne ne m'échappe.

J'adore traquer, semer la terreur.

S'il est toujours vivant, il entend le son de mes bottes. Ce bruit de pas lents qui se rapprochent lui indique que les dernières secondes de sa vie s'écoulent.

Une fois près de la bagnole, j'ouvre la portière du conducteur pour voir son corps tomber à la renverse dans l'herbe. Sur le coup, je suis déçu qu'il soit peut-être déjà mort ; je voulais m'amuser... Par contre, mes victimes ne sont jamais mortes tant que je ne vois pas la couleur de leur sang en les poignardant, en les égorgeant ou en les démembrant. Je reste donc sur mes gardes.

Mes sens sont en alerte. L'adrénaline coule dans mes veines.

Mon père m'a entraîné à tuer, et ce, depuis l'enfance pour que vers l'adolescence, je sois prêt à assassiner des gens. Je baigne dans le sang depuis tellement longtemps que ça fait partie de moi et de mon ADN. Au point où je ne vis que pour tuer... Je ne tue pas que des femmes pour éprouver une gratification sexuelle ou un plaisir ultime, j'exécute aussi les cibles qui se retrouvent sur les contrats de mon daron. Ancien enquêteur des crimes majeurs en Russie, il s'est reconverti en un tueur à gages respecté et puissant. Le souci, c'est qu'on a eu quelques problèmes dans mon pays, parce que j'ai laissé le corps d'une jeune femme qui a été retrouvé dans la forêt avec mon ADN partout. Heureusement, je ne suis pas fiché. Reste qu'une enquête a été ouverte et avant qu'on tombe sur ma famille, le réseau nous a protégés en nous transférant aux États-Unis pour rester dans l'ombre pendant quelques années, le temps que l'enquête s'essouffle, que le budget des recherches soit épuisé et que le dossier sans résultat soit fermé. Le réseau auquel on appartient désormais n'a pas la même envergure qu'en Russie. Mais je m'y plais bien, les contrats sont variés.

Le type dans cette caisse est un pédophile remis en liberté depuis ce matin. Ce Gerry est le grand-père d'une gamine de sept ans. La maman laissait la petite chez Gerry pour aller au boulot, et cet homme invitait quotidiennement l'enfant à aller dans son spa, forçant la fillette à lui faire une fellation alors qu'il maintenait sa tête sous l'eau. Le grand-père filmait la scène et la mère a fini par tomber sur les images. Elle a contacté le réseau pour que son père soit liquidé à sa sortie du pénitencier. Elle a donné toutes ses économies et a vendu tous ses biens pour le voir souffrir et mourir.

Ça, c'est mon boulot. C'est moi qui m'en charge. Avant, c'était mon père qui faisait tout le travail ; désormais, il me passe doucement le flambeau.

Je donne un petit coup de botte dans le dos de Gerry, afin de voir s'il est inconscient, et c'est à ce moment-là qu'il reprend ses esprits. Il s'agite, plonge sa main à sa ceinture pour dégainer un modeste revolver. La fumée qui s'échappe du véhicule lui a embrouillé la vue ; on dirait qu'il a du mal à voir et il n'arrête pas de tousser.

Il tire à l'aveuglette, mais la balle disparaît dans la pénombre. J'en profite pour écraser son bras sur l'herbe et, avec mon autre botte, j'écrase sa gorge. Il continue de tirer, voulant vider son chargeur pour absolument rien puisque son bras est coincé. Je me penche et lui arrache l'arme des mains. Je pointe le canon vers sa jambe et appuie sur la détente. Le son éclate en écho de la cime des champs jusqu'à la forêt, suivi de son cri de douleur.

Je range l'arme dans la poche de mon sweat avec mon couteau puis j'attrape ses chevilles. Il se remet à hurler de plus belle. Je le traîne vers le fourgon. Le type essaie de se retourner, plantant ses phalanges dans la terre.

Il est tout maigre, cheveux grisonnants, barbe de quelques jours, portant des vêtements usés, trop amples pour lui, comme s'il les avait trouvés dans des boîtes de dons pour les sans-abris à la sortie de prison.

Arrivé derrière le fourgon, j'ouvre les deux portes arrière et y fais entrer Gerry de force. Avant que je puisse monter, il cherche à s'enfuir, alors je le frappe avec la crosse de son arme au visage pour l'assommer. Le coup est si violent que du sang explose sur sa figure et lui recouvre la vue. Son arcade sourcilière fendue laisse s'écouler du sang dans le creux de sa paupière. Sonné, il perd sa dextérité et ses repères. Ses mains tentent vainement de s'agripper à quelque chose, il lutte pour ne pas tomber dans les vapes, sauf que sa tête oscille tellement qu'il a l'air saoul. Un peu comme un boxeur qui chancelle avant de s'effondrer. J'entre dans le fourgon à mon tour et le pousse au thorax avec ma botte. Son corps tombe lourdement sur la bâche noire qui tapisse le sol. Il ne réagit plus.

Je ferme les portes du fourgon et mon père reprend la route, me laissant gérer la suite.

Je grimpe sur l'homme, enfourchant son corps, et le gifle.

— Allez, mon Gerry, on se réveille. Tu vas adorer la suite.

Il bat des paupières en dépit du sang qui lui obstrue la vue. Lorsqu'il entrouvre la bouche, je vois que je lui ai cassé une dent. Il lui en manque une. Je tends le revolver à mon père, qui le récupère, tout en restant sur le corps de l'homme.

— Alors, comme ça on aime les petites filles ?

Lui qui ne comprenait pas pourquoi on le pourchassait, ses yeux s'écarquillent.

— T'es... t'es... l'ami d'Anton de ma cellule ? C'est lui qui t'as dit de venir me tabasser ?!

Je ris.

— Non, non, Gerry, moi je suis l'ami de personne. Et je viens pas que pour te tabasser. Non... moi, je viens te torturer et te tuer.

La peur le paralyse. Il pourrait se débattre, me frapper, or, il reste raide comme une barre de fer.

Je place la lame de mon couteau entre mes dents et fais sauter le bouton de son jeans avant de baisser le vêtement à ses genoux sanglants. Je tire brusquement sur son boxer blanc, taché d'un vieux cerne d'urine, et pose le couteau à la base de sa queue.

Son corps tremble au contact froid de la lame tranchante.

— Alors ? Quel âge te fait bander ? Dix-huit ? Nan... plus jeune. Quinze ? Nan... j'y suis toujours pas. Alors plus bas... vers l'âge pur et... innocent... et si je disais... sept ans ?

Sa verge tressaute comme si c'était sa queue qui prenait peur. Il commence à remuer ses jambes sous moi. Il vient de comprendre que je connais le secret entre lui et sa petite-fille de sept ans, et il ne l'a certainement pas révélé en prison. Donc, il se demande qui je suis et comment je connais son histoire.

— Vous... vous trompez de personne. Je... je..., bégaie Gerry.

Je soupire avec amusement.

La sueur perle sur mon front. Le fourgon continue d'avancer dans la noirceur de la nuit.

— Laisse-moi te rafraîchir la mémoire, dis-je en serrant les dents. T'as forcé ta petite-fille à te faire des fellations dans ton spa. Et ce, durant des mois. Ça te revient, là ?

— Mais vous êtes qui ?! crache Gerry. J'ai payé pour mon crime ! Je suis libre !

— Nan... t'as pris huit mois de taule et la commission de libération a fait sortir des prédateurs pour désengorger le système déjà surchargé. Ils se sont dit : « Sortons les abuseurs, mettons-leur des conditions, et voilà, on fait de la place ! » Mais je suis quelqu'un qui voit toujours le bon côté des choses. Huit mois, c'est parfait, finalement. Tu sais pourquoi, mon Gerry ?!

J'appuie la lame contre un testicule et il serre les cuisses.

— Non ! Non... je.... je sais pas, bégaie-t-il encore.

— Tu atterris plus vite entre mes mains, Gerry... Ainsi, tu peux goûter à ta vraie sentence.

La peur le consume, faisant grelotter tout son corps. Le pédophile qui aimait avoir du pouvoir sur une fillette démontre une fois de plus à quel point il est très faible en réalité. Il est terrorisé ; j'entends d'ailleurs un petit bruit de liquide qui s'écoule sous moi. Je m'écarte et vois un peu d'urine couler de son gland.

Classique. Mes victimes ne sont pas toutes comme ça, mais quand ça arrive, c'est dû à la sécrétion d'adrénaline lors d'une peur intense. Le cœur bat plus vite, les reins fonctionnent plus rapidement, la vessie se remplit et le réflexe primitif du système nerveux relâche le sphincter pour que la vessie se vide. On ne peut absolument pas avoir le contrôle quand ça arrive, mis à part détourner le système nerveux. C'est pourquoi j'appuie ma botte contre son genou blessé, où la balle qui s'y loge n'évacue plus beaucoup de sang. Aussitôt, il arrête d'uriner et se met à crier. Un filet de bave lui éclabousse le visage.

— Va te faire foutre ! s'époumone le pédophile qui passe de la statue effrayée au mec soudainement gonflé de courage.

— Hum... tu peux répéter ? J'ai pas très bien entendu.

Je le surplombe, presque debout, mais penché, car le toit du fourgon est bas. Mes jambes sont de chaque côté des siennes. Je commence à défaire ma ceinture et baisse ma braguette. Le fourgon tourne dans une rue et je dois garder mon équilibre en me tenant d'une main sur la tôle à côté de moi. Je sors mon sexe au-dessus de lui.

— J'ai dit va te faire foutre ! Tu sais pas à qui t'as affaire, abruti ! Je suis le PDG d'une grande entreprise, je suis riche, j'ai des contacts et je vais porter plainte contre...

Je commence à uriner sur Gerry. D'abord dans sa grande bouche ouverte qui beugle sur moi pour qu'il ferme sa gueule et s'étouffe, puis sur son sweat vert kaki.

— Arrête de t'exciter, mon Gerry. Tu n'es plus PDG et tu n'as plus d'argent. T'as tout perdu.

Il s'étouffe et s'agite lorsque je lui éclabousse à nouveau le visage d'un jet de pisse.

— Allez, fais pas ta chochotte, t'as fait pire que moi. T'as joué à noyer une gamine pour qu'elle tète ton gland dans ton spa. Tu peux en prendre encore.

Dès que j'ai terminé et que je range mon sexe, le couteau toujours dans une main, je fléchis les genoux et commence à couper sa cheville. Le mec hurle et remue dans tous les sens. Mais je suis plus fort ; j'écrase son genou, lui paralysant la jambe pour procéder à l'amputation de son pied. J'arrive à trancher la chair et à casser l'os. Son pied pendouille, ne tenant qu'avec quelques lambeaux de peau.

Un pied en moins. Le liquide carmin se mélange à l'urine sur le plastique.

Le mec grelotte et j'entends son estomac avoir des remontées. Son teint devient blême. La douleur est si intense qu'il ne crie plus, ça le paralyse, mais je sens qu'il pourrait tomber dans les vapes. Je vais m'assurer de le garder éveillé. Il arrive à se retourner, ventre contre la bâche. Il essaie de se relever ; or ses jambes n'obtempèrent pas. Le morceau de pied reste accroché à son moignon.

Je l'enjambe pour me rapprocher de sa tête. J'appuie son visage contre la flaque d'urine qui s'étend partout, écrasant son nez. Il lâche un cri étouffé.

— Ça te plaît ça, hein ? Tu te régales, Gerry ?

Il marmonne quelque chose. Je tire ses cheveux, basculant sa tête vers l'arrière, lui brisant presque la nuque. Du moins, il n'arrive plus à parler ou à respirer.

— Quoi ? T'en veux encore ?! Tu me supplies de continuer ?

J'écrase à nouveau son visage dans le plastique et cette fois, je place plutôt ma botte derrière son crâne et appuie fortement, jusqu'à entendre l'os de son nez craquer et sentir qu'il s'enfonce dans sa tête. Tout son corps réagit comme sous une décharge d'électricité.

— T'as du mal à respirer, Gerry ? Oui, je sais, mon pauvre... mais laisse-moi prendre mon pied. La petite fille aussi avait du mal à respirer pendant que tu lui éjaculais dans la bouche en lui maintenant la tête sous l'eau.

Au bout d'un moment, je lâche ma prise. Je ne veux pas qu'il meure étouffé. Je veux encore jouer. Mais tout ce que j'entends, ce sont ses respirations obstruées par un afflux de sang qui coule de son nez que je vois aussi rétracté. On dirait qu'il n'en a plus. Il essaie de trouver son air en ouvrant grand la bouche, alors que je le redresse en tenant une poignée de ses cheveux pour qu'il s'assoit face à moi. Il n'est plus très conscient, mais toujours bien vivant. Il ne peut même pas se défendre, car il est dans un état second.

Je fais glisser la lame de mon couteau dans sa belle grande bouche ouverte. Il a le réflexe de la refermer et se coupe. Il essaie de reculer la tête pour éviter la lame tranchante, mais je le tiens fermement par sa tignasse grisonnante.

— Allez, grand-père. À ton tour d'être soumis. Suce la lame pour moi. Fais passer ta langue dessus, mets-la loin dans ta gorge...

Il cherche une fois de plus à s'écarter, à reculer brusquement la tête. Le fourgon tangue un peu après avoir roulé sur une bosse. La lame s'enfonce maladroitement et blesse l'homme qui s'étouffe. Mon père ne se soucie pas vraiment de ce que je fais, il sait que mon travail est impeccable.

— Très bien, Gerry, comme tu veux pas sucer, je vais devoir te l'enfoncer moi-même.

Je fais des mouvements de va-et-vient dans sa bouche, de manière si vive et brutale que je le poignarde à maintes reprises dans le fond de la gorge. Une importante marée de sang épais se déverse de sa bouche. Il y a une flopée de sons qui émergent de lui, celui d'une remontée d'estomac, ceux de ses cris de martyr obstrués dans son œsophage, et ceux de sa chair buccale qui est martelée de coups qui se succèdent.

J'accélère les mouvements, exactement comme s'il devait faire une fellation au couteau, et plus j'enfonce sa tête contre la lame, plus un trou béant se forme dans le fond de sa gorge. Quand je vois qu'après une vingtaine de va-et-vient, il ne réagit plus et semble mort, je le relâche. Un magnifique filet de sang baveux coule de sa bouche. Ses yeux sont révulsés. D'après sa jugulaire, il y a toujours un pouls. Mais Gerry n'est plus vraiment là. Son esprit est déconnecté, il ne reste plus que les dernières secondes vitales de son corps qui se bat.

Je commence à couper sa bite rétractée dans un amas de poils pubiens. Je tranche finement et proprement. Gerry remue un peu, ressentant la douleur ; pourtant, il est pratiquement mort. Une fois que j'ai son sexe dans ma main, je le glisse doucement dans sa bouche. Sa mâchoire semble déboîtée et plus aucune résistance ne s'y trouve. Ses yeux sont grand ouverts sur moi, mais vides. Une larme coule du coin de son œil. J'enfonce le bout de pénis charcuté dans le fond de sa gorge, suffisamment pour que l'hémorragie se déverse dans son abdomen et non plus par la bouche.

— C'est ta fille qui a commandité ton meurtre... Elle te souhaite un agréable voyage en enfer.

Gerry ferme les paupières et c'est le dernier geste qu'il fait avant de rendre l'âme. Je m'écarte un peu, me tenant de chaque côté du véhicule avec mes mains puisqu'on emprunte un chemin de terre et que ça secoue un peu plus. J'admire mon chef-d'œuvre. J'essuie mon front avec la manche de mon sweat et croise le regard de mon père dans le rétroviseur. Il lit dans mes yeux que j'ai terminé.

C'est un carnage.

Je jubile en voyant tout ce sang et mon sexe se tend dans mon pantalon.

Quand mon père tue, il ne ressent pas la même chose que moi, ça ne l'excite pas. Il se sent seulement puissant et invincible. Alors que dans mon cas, c'est l'apogée dans mon corps et mon esprit. C'est lui qui m'a rendu comme ça. Avec l'enfance que j'ai vécue, il a créé le monstre que je suis aujourd'hui... 




https://youtu.be/EgZ39cjAJuM

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