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Engy
En reprenant mes esprits, je ne vois que le décor défiler par les vitres d'une voiture en mouvement. La sensation du mélange de drogue et alcool est légèrement désagréable. Je me trouve affalée sur la banquette arrière avec cette odeur de sièges en cuir qui met familier. Ma tête est lourde et vacille quand j'essaie de me redresser pour assimiler ce qui se passe.
Jaylen est au volant.
Oh non... forcément c'est un rêve.
Ma vision tournoie comme dans un manège. Instinctivement, je tâte le siège pour récupérer mon téléphone dans mon sac, mais je l'entrevoie, près de Jaylen.
Comment j'appelle les secours maintenant ?!
La pulpe de mes doigts tapote ma nuque où une raideur se fait sentir à l'endroit exact où on m'a injecté une merde. Trop de substance se trouve dans mon corps. Ma lucidité s'est barrée et mes neurones ne communiquent plus avec mes pensées. Mes gestes ne sont pas en symbioses avec ce que je veux. Comme là, je veux m'assoir et c'est tout un défi.
En y arrivant avec beaucoup de mal, j'observe où on est. Impossible de reconnaître ce décor. Il pleut des cordes et la chaussée est mouillée. Plus je regarde défiler ces peupliers et ces chênes qui forment un tunnel engouffrant la route qui se trouve devant nous, plus j'ai l'esprit qui s'embourbe.
Une chanson passe à la radio. C'est Beauty de Layto.
— Qu'est-ce que tu m'as injecté ? articulé-je.
Je croise son regard dans le rétroviseur, ses yeux sont noyés de colère. Qu'est-ce qui se passe ?!
— Juste une légère dose de sédatif.
— Oh... juste ça ? Genre : « Je te drogue en te plantant une seringue dans le cou, mais ça va, détends-toi. » T'as un sérieux problème Jaylen Somber Jann.
— Si je t'avais dit de venir dans ma voiture, tu ne serais jamais montée par toi-même, prétexte-t-il. Ce que je fais, c'est pour ton bien.
— Tu vas devoir apprendre, Mister Jann le Terminator que pour obtenir quelque chose, il ne suffit pas d'utiliser la force.
Mon état intoxiqué jumeler à son sédatif fait en sorte que je reste détendu. Autrement, si j'étais en pleine possession de mes moyens, je serais angoissée je me jetterais hors du véhicule en marche pour échapper à cet homme. Là c'est comme être dans un rêve. Je vois flou, j'entends un peu lointain et impossible de contrôler mon corps. Le sédatif m'engourdie l'esprit alors que l'ecstasy stimule et accentue les sensations. Tout est plus intense. Mais surtout des choses futiles. Tiens, comme par exemple, mes cuisses dénudées contrent le cuir, c'est plutôt étrangement agréable. Mon esprit se détourne facilement de la situation et vagabondent dans tous les sens.
Sur la route, les phares rouges éclairent un panneau en bois où il est écrit Charlson.
— Jaylen... où m'emmènes-tu ?
Charlson... C'est à une heure de Williston.
Étant au centre de la banquette arrière, mon corps vacille beaucoup alors je prends appuie d'une main sur le dossier du siège de Jaylen et de l'autre, sur celui du siège passager.
Il ne me répond pas et se contente de conduire en restant silencieux. Soudain, j'y fais abstraction parce que mes pensées sont redirigées vers une nouvelle futilité : la musique. C'est Voices de Montionless in White, la version Synthwave Edition avec beaucoup basses. Le son provenant des enceintes dans le véhicule, produit d'agréables et puissantes vibrations sous mes cuisses.
https://youtu.be/pWCBQ5ne3yY
Oh seigneur...
La tôle tremble et même les rétros mais ce n'est rien en comparer de la banquette.
Mes mains sont toujours agrippées aux sièges devant moi pour éviter de tanguer. Mes oncles s'enfoncent dans le cuir car malgré moi, une forte excitation envahi mon corps. Je ferme doucement les paupières alors qu'une fièvre me submerge, laissant au passage une multitude de frissons.
Ce n'est pas le moment ni l'endroit. Pourquoi ça me percute aussi violemment ? J'ouvre les paupières, essayant de me concentrer sur le décor qui défile, mais un passage dans la musique laisse une longue et lente vibration qui me pousse à serrer les cuisses tandis que je frémis discrètement.
Enfin, je croyais que c'était subtil, sauf que Jaylen lève les yeux ténébreux de la route pour me jeter un regard dans le rétro.
Le paysage défile trop vite dehors, ma tête tourne. Et s'entends toutes les vibrations dans mon corps et ma respiration s'alourdir, je choisis de m'allonger sur la banquette. Des pulsations persistent entre ses cuisses. Une sorte de battement de cœur sur mon clito et dans mon vagin.
Je ferme les yeux, comme si le sédatif me remontait à la tête. Je suis désorientée. Mais mon corps lui, est enflammé. Je remonte ma jupe, juste assez pour glisser une main dans ma culotte mouillée.
Je n'ai jamais été à ce point trempée. C'est à cause de l'ecstasy ?
Mon index et mon majeur caressent mon clitoris et je découvre avec émerveillement que la sensation est centuplée. Toutes mes zones érogènes sont en alertes. J'ai envie d'enfoncer mes doigts dans ma chair sensible et de me faire du bien, mais je retire ma main avant que Jaylen ne voit ce que je fais...
Sa Challenger finit par tourner dans quelque chose qui ressemble au bruit d'un sentier, et je perçois par la fenêtre qu'on semble s'engouffrer dans la forêt. Peut-être que c'est les effets restants du sédatif, mais je me sens à nouveau somnolente, alors je ferme les yeux juste un moment.
Je ne sais pas exactement combien de temps je reste assoupie, mais c'est un courant d'air qui provoque mon nouveau réveil.
Jaylen a ouvert ma portière. Je vois uniquement sa silhouette sombre rester là sans bouger. Il finit par se pencher sur moi, non pas pour m'attaquer, mais pour baisser ma jupe. J'avais oublié de la replacer. Il a une vue directe sur ma culotte mouillée ?
J'ai envie de pleurer de gêne. Sérieusement, si je n'étais pas défoncée, je piquerais un fard.
Jaylen saisit mes chevilles et je m'agite, ne sachant pas ce qu'il compte faire de moi. Je ne vais pas me laisser faire. J'envoie mes pieds dans tous les sens, mais mon corps est faible alors il réussit sans mal à m'attraper les jambes pour me glisser sur la banquette jusqu'à lui.
Je me lève d'un bond et détale, mais Jaylen a de meilleurs réflexes, en deux temps, trois mouvements, il capture mes jambes et balance mon corps contre son épaule.
Mon premier réflexe est de rire.
Rire ? Pourquoi ?
Je trouve ça amusant ou c'est un réflex nerveux ?
Je vois un peu où nous sommes. Enfin, la tête en bas. C'est une sorte de lodge luxueux ou une villa, mais toute en bois et en pierre. Dans l'obscurité, je ne vois pas très bien, mais il y a des lumières qui éclairent les deux garages et un long porche. Un peu plus loin, vers le sentier, un portail sécurise l'entrée.
Jaylen continue son chemin vers la demeure et déverrouille la porte principale. En passant le seuil, il se dirige vers le salon où il me laisse tomber sur le canapé de cuir blanc.
Je me redresse, chancelante :
— C'est ici que tu vas me tuer ? dis-je, sourire aux lèvres.
Pourquoi est-ce que je ne peux pas arrêter de sourire ?!
Il me toise avec une drôle de curiosité.
— T'es complètement défoncée... Engy.
— Ramène-moi.
— C'est hors de question, t'as été repérée. Cette nuit, tu restes ici.
Je frotte mon visage engourdi.
— J'ai été repérée ? Et... je... je comprends pas, c'est chez toi, ici ?
— Maintenant, oui.
Je regarde autour de moi.
— Acheté... légalement ? ironisé-je. Non, parce que t'es plus du genre à tuer les occupants pour obtenir ceci.
Il mord sa lèvre, retenant un sourire agacé.
C'est tellement différent de la maison à l'abandon en face de chez moi où il découpait des cadavres dans une baignoire...
L'intérieur est encore plus surprenant que l'extérieur. Des colonnes de bois massif se dressent dans le séjour. Devant la porte d'entrée, il y a un escalier en merisier aux rampes en fer forgé. Un foyer massif, en pierres, laisse brûler quelques bûches dans le séjour et diffuse une chaleur vive dans la pièce. Dans le salon, deux canapés de cuir reposent sur un tapis blanc. Cette moquette jonche un sublime plancher de bois franc. Le bruit du crépitement de la braise m'apaise et me donne envie de dormir.
Je tourne la tête vers la salle à manger. Une grande table rustique, pouvant accueillir huit personnes, trône au centre de la pièce. Au-dessus, un lustre un peu chandelier gothique offre une chaude luminosité. L'arrière de la villa est entièrement vitré et donne une vue sur le fleuve sombre du Missouri.
À côté de la salle à manger, il y a la cuisine, toute en bois massif et en marbre noir.
Il semble n'y avoir que nous ici. Il n'y a aucun son perceptible, pas même à l'étage. Je me tourne vers lui et, après avoir retiré sa veste en cuir, il s'allume une clope. Son revolver est coincé à sa ceinture.
— Jaylen... qui m'a repérée ?
Je ne cache pas qu'il est particulièrement canon ce soir. Je me souviens parfaitement de ce corps aux muscles ciselés qui se cache sous ce t-shirt noir. J'aime ses traits empreints de sévérité, sa mâchoire carrée, sa barbe de quelques jours, son regard assassin. Une vraie bête à tuer.
Oh merde, ça c'est la drogue qui parle.
Je ne pensais pas le revoir. Je n'arrive pas à savoir ce que je ressens réellement, car je n'ai pas toute ma tête en ce moment. Même qu'étrangement, au lieu de chercher à fuir, j'ai plutôt envie de m'étendre et de dormir.
Il va dans la cuisine, prend une bière et tout en restant froid, il me pose une série de questions, comme si j'étais en interrogatoire.
— Que faisais-tu au Red Holder, Engy ?
— Euh... Beverly voulait fêter mon dix-huitième anniversaire en boîte de nuit. Pour l'endroit... c'est Fred et Shawn qui ont choisi sans vraiment nous dire où on allait. Il y a quoi de mauvais au Red Holder ?
Il me fusille du regard, comme si j'avais commis une erreur terrible. Je comprends également que je souris malicieusement, encore, comme si j'étais contente d'avoir fait une bourde.
— Tout. Ça appartient au réseau... et... Putain, Engy, t'arrête pas de te marrer, faudra que tu lâches la drogue.
— Pourquoi ? En fait, j'aime bien. Les sensations sont décuplées et pour la première fois depuis un moment, je me sens... détendue.
Il déglutit. Je le prends de court.
— Défoncée comme ça, t'es pas détendue, t'es insouciante. Va dormir dans ma chambre à l'étage, on discutera de tout ça demain.
— Je ne bouge pas de là tant que tu ne m'expliques pas ce que je fais ici.
— Je crois que t'es pas en état pour comprendre que si je n'avais pas été là ce soir, en ce moment même, tu serais en train d'être violée et torturée par plusieurs hommes...
Il se rapproche du séjour, serre la mâchoire avant de prendre une gorgée de bière dans un geste rempli de fureur.
Ce qui semble l'offusquer, c'est de voir que mon expression ne change pas. Je reste impassible.
— T'as dit toi-même que t'avais pas d'empathie et que t'étais surtout pas un héros, alors arrête de jouer les protecteurs avec moi. Ton truc tordu, là, que je serais violée et torturée, ç'a un rapport avec l'étrange Mustang noire dans la ruelle où on semblait m'observer ? Est-ce que... oh... le type au volant, ce n'était pas un des gars qui avait essayé de m'enlever à bord du pick-up rouge ?
— Oui, le type dans la Mustang te veut du mal, et non, ce n'est pas un des types qui avait essayé de t'enlever.
— Mais... explique-moi. Pourquoi on me violerait et me torturerait ?
Il soupire lourdement, avec agacement, pour ensuite s'asseoir sur l'autre canapé en face du mien.
Il engloutit une bonne partie de sa bière, fume sa clope avant d'enchaîner :
— Demain, tu ne te souviendras pas de tout ce que je t'ai dit. Mais si tu y tiens, voici ce qui se passe : le réseau criminel comporte plusieurs secteurs. Il y a la drogue, les armes, le Red Holder avec les stripteaseuses et la prostitution, du côté bar et non club. Seulement, en dehors de la ville se trouve un ranch qui appartient à un gars qui s'appelle Navid. Il gère indépendamment son business de trafic humain sur ses terres. Mais attention, c'est de la prostitution forcée. De l'esclavagisme barbare. Avant, il y avait aussi de très jeunes enfants. Maintenant, ce sont des filles et des garçons, entre douze et dix-neuf ans, qui sont enlevés, séquestrés, battus, violés. Leur corps ne leur appartient plus, ces victimes sont abusées jour et nuit sur la ferme. Oui, ce sont les hommes de ce Navid qui t'avaient repérée près de chez toi et qui voulaient t'enlever pour que tu sois vendue à des clients sur le ranch. J'ai empêché ça. Mais le type... dans la Mustang, c'est... un taré sorti d'un asile psychiatrique. Il est considéré comme un tueur sadique d'enfants, d'hommes, de femmes et un violeur en puissance. Navid l'embauche pour des contrats particuliers. Ce que je pense à l'instant, c'est que Navid t'avait dans sa mire. Je ne sais pas depuis combien de temps, et comme il n'a pas réussi à t'avoir une première fois, il a fait appel à ce gars pour te trouver. Une fois que tu tombes entre les mains de ce traqueur, il va t'attacher dans une grange, te torturer jusqu'à ce que tu te soumettes au réseau. Une fois docile, tu seras vendue plusieurs fois par jour à des hommes qui payent pour abuser. Ils font tout ce qu'ils veulent de toi. Crois-moi, l'enfer t'attendait là-bas.
Je l'écoute avec attention, même si ma tête menace à tout moment de tomber. Plus les minutes s'écoulent, plus mon corps est engourdi et mon esprit se déconnecte. Je sais ce qu'il dit, mais je n'assimile pas les émotions qui devraient se manifester.
Il me fixe de son regard des plus sombres et effrayants.
En expirant la fumée de sa clope, il ajoute :
— Le gars de la Mustang, sorti de l'asile, avait quitté la ville et c'était parfait ainsi... S'il est revenu dans le coin, c'est qu'il a obtenu un contrat très alléchant. Je pense que t'es sa proie, pour te remettre à Navid. Quoi qu'il en soit, je me suis assuré qu'il ne me suive pas. Personne ne connaît cet endroit. Mis à part mes frères. Je suis doué et je connais des techniques bien rodées pour entrer par effraction chez mes victimes, et ici personne ne peut entrer. Les fenêtres sont incassables, pare-balles et les poignées de porte ne peuvent pas être crochetées. Elles fonctionnent uniquement par empreinte digitale. Le traqueur, je le connais bien. Et comme il t'a vue avec moi, il ne tentera rien tant que tu es sous ma protection. En revanche, je ne peux garantir ta sécurité si tu me fuis, petite chose... Car si t'es pas sous mon emprise, ils vont saisir l'occasion de t'avoir. Laisse-moi seulement discuter avec eux. Te revendiquer, pour que le réseau cesse de te vouloir une bonne fois pour toute.
Il tire sur sa clope tout en me contemplant tandis que je ne détourne pas mon regard du sien. Au bout d'un moment de silence, il écrase sa cigarette dans le cendrier sur la table basse, dépose sa bière et me lance :
— T'es différente... Tu réagis pas. Je sais que t'es défoncée, mais... au-delà de ça, dans tes yeux se trouvait une étincelle, qui aujourd'hui semble éteinte.
J'appuie ma tête sur le dossier du canapé. Mes paupières cherchent à se fermer pour ne plus se rouvrir. Je réponds à Jaylen d'une voix atone :
— C'est toi qui as tué cette étincelle en moi, Jaylen.
Il semble dépité par cette révélation.
— Tu m'as enlevé mon goût de vivre et mes émotions. Tout ça a disparu depuis le jour où tu es apparu. N'oublie pas que j'ai vu Émilie dans la baignoire, entendu Joshua la découper, que j'ai assisté à la mort du type qui a voulu m'enlever, ou à celle de ce vieil homme que tu as massacré près de la cabane, qui avait essayé de m'aider. J'ai vu son crâne défoncé à coups de pelle. J'étais aussi à cinq centimètres de la balle que tu as tirée dans la tête de ton père, alors que je la croyais réservée pour moi. Tu m'as ramenée chez moi, tu m'as embrassée... J'ai été tellement traumatisée par tous les événements, que je crois... que tu as gelé mes sentiments. Je n'arrive plus à rien ressentir ou même à continuer de vivre.
Je sais que Jaylen braque ses yeux sur moi, même si je ne le regarde plus. Je préfère fixer un point invisible devant moi.
— T'es en état de choc, Engy... me confirme Jaylen. Ça peut provoquer une sorte de paralysie émotionnelle. Je peux t'aider à ressentir à nouveau... Autre que la drogue.
Je lève les yeux vers lui. Il lit sur mes traits que je le supplie presque de m'aider à ressentir à nouveau.
— Quand j'étais petit, j'étais traumatisé par le sang, la souffrance et la mort. J'ai changé les codes de mon esprit en le manipulant. Aujourd'hui, tous les traumatismes sont devenus des éléments de... désir. Modifier la psyché pour survivre. C'est comme quelqu'un qui est harcelé et qui, un jour, devient harceleur. Traverse tes cauchemars en devenant le cauchemar. Ton esprit deviendra puissant et la fragilité s'écroulera. La peur qui coule dans tes veines, modifie-la en quelque chose d'agréable et vital...
— Comment ?
Il sourit de manière sournoise.
— L'esprit est tellement puissant...
Il se lève lentement et je le vois disparaître derrière mon canapé pour aller vers un meuble, style console, où il y a une radio. Il met un CD, et je reconnais JVLA. La chanson Such a Whore se diffuse un peu partout dans la villa, comme si des haut-parleurs étaient installés dans chacune des pièces.
https://youtu.be/uT3DQaWcoBU
— J'espère juste que je vais pas m'endormir avant que tu m'expliques comment modifier mon esprit pour qu'il associe ce qui me fait peur à quelque chose d'agréable... Et tu crois vraiment que si je transforme mes peurs, je ne serai plus en état de choc ? Je vais pouvoir enfin ressentir des émotions à nouveau ?
— Laisse-moi te montrer...
Je ferme juste un instant les paupières et sens déjà que je pourrais sombrer. Il devra m'expliquer demain, je ne tiens plus. Ma tête tangue vers l'avant, même mon corps menace de tomber.
Soudain, Jaylen, derrière le canapé, fait glisser sa main sur mon cou pour me faire basculer la tête vers l'arrière, contre le dossier du canapé. Son toucher est délicat et ferme à la fois. Somnolente, c'est entre mes cils que je vois son visage penché au-dessus du mien. Ses doigts, étonnamment doux, dissimulent leur puissance. Sa main est tellement imposante que je la sens recouvrir ma gorge.
L'ecstasy augmente toutes les sensations. Ce simple toucher décharge en moi une chaleur vive. Toutes mes zones érogènes sont sollicitées.
— Ta fatigue... est due aux effets du sédatif restant dans ton système, commente-t-il, son haleine alcoolisée près de mon profil.
Son timbre de voix a changé. Il est plus lent, lourd et chargé de virilité. Un son presque sinistre qui fait réagir mon cœur qui s'accélère comme si je me trouvais prise au piège par un prédateur.
Avec ses doigts massifs près de ma mâchoire, il fait légèrement tourner ma tête pour pouvoir approcher sa bouche contre mon oreille et, sentant son souffle, une nuée de frissons se déverse sur l'ensemble de mon corps.
Sa respiration puissante mais lente contre mon cou est ardente. Il presse un peu plus ses doigts et lâche :
— Quelle terreur viscérale t'empêche de dormir et revient sans cesse dans ton esprit ?
...
...
— Toi... confessé-je.
Je déglutis et il le sent sous sa paume.
— T'as peur de moi, Engy ?
— Oui... y'a quelque chose d'effrayant... en toi.
Je sais qu'il dit me protéger, mais c'est le seul être que j'ai vu massacrer des gens sous mes yeux et je sais de quoi il est capable. Tous mes traumas sont associés à lui. Tôt ou tard, je peux devenir sa prochaine victime.
— Bien. Je vais changer cette terreur pour devenir un élément de désir.
— Quoi ? Mais... ça veut dire quoi ?
J'ouvre doucement les paupières.
— Chuuut... fait-il en replaçant ma tête pour que nos regards se croisent. D'abord, j'observe la réaction de ton corps. T'as des frissons, je vois la chair de poule te dévorer. Je la sens même sous ma main quand je chuchote près de ton oreille. Tu es réceptive à cause de l'ecstasy, c'est le moment de manipuler ton trauma psychique. Tu ressentiras à nouveau...
Jaylen rapproche son visage, éliminant l'étroit espace qui reste entre nos lèvres. Elles s'effleurent presque. On dirait qu'il joue avec les réactions de mon corps. Il effleure enfin ma bouche et semble regarder les nouveaux frissons qui caressent ma peau.
Il finit par faire fondre lentement ses lèvres contre les miennes et l'effet est immédiat : ce contact agréable électrise toute ma chair et mon âme. Mais il a raison, sans l'ecstasy dans mes veines, je crois que je ne serais pas réceptive, mais plutôt terrifiée. Car mon esprit comprend que c'est un tueur en série, qu'il a du sang sur les mains et que l'embrasser, c'est mal. Très mal. Ce n'est pas le genre de comportement ou d'état d'esprit qui me ressemble.
Enfin, là... je n'en ai plus, puisque je constate que je lui retourne son baiser.
Jaylen me dévore littéralement la bouche. Une pression se loge dans mon bas-ventre. Une chaleur enivrante se déverse entre mes cuisses. Cette sensation agréable m'oblige à échapper un léger gémissement entre deux baisers. En entendant l'excitation qui déferle, Jaylen plonge ses deux mains sous le haut de mon top et se faufilent dans mon soutien-gorge. Il tâte mes seins et les caresses, ce qui les fait durcir.
À présent, c'est lui que j'entends frémir.
Les sensations sont violentes, autant au niveau de mon cœur que de mon entrejambe. C'est comme si son toucher m'obligeait à m'abandonner et plus j'abaisse ma barrière, plus je me sens vulnérable. C'est ça, la manipulation des codes de la peur ? Affronter sa terreur, l'embrasser jusqu'à en éprouver du... désir ? Comment arrive-t-il à faire ça ?!
Lorsqu'il me lâche, le froid me persécute. Je réclame intérieurement sa chaleur, sa bouche, ses mains.
Jaylen vient plutôt en face de moi, se penche et enroule un bras autour de mon bassin pour que mes hanches se retrouvent au bord du canapé. Je me redresse pour m'asseoir, mais il me pousse au niveau du buste pour que je reste avachie, dos appuyé contre le dossier. Il me retire mes Converse puis, ses mains se faufilent sous ma jupe et, hâtivement, même si je repousse son geste, il tire sur ma culotte pour me l'enlever. Je proteste, essayant de récupérer le tissu dans sa main, mais il le balance derrière lui.
Oh bon sang. Qu'est-ce qu'il fait ?! J'ai l'impression d'être en plein rêve et que chacun de mes gestes est impuissant.
Je ferme les cuisses pour protéger mon intimité et tire sur le bas de ma jupe, or Jaylen attrape ma gorge si brusquement et fermement que ma bouche émet un doux cri de surprise. Avec la force de sa prise, il plaque mon dos à nouveau contre le canapé.
Même si ma vision s'embrouille, que je suis par moment désorientée, je sens tous ses contacts ; sa main qui presse mon cou et l'autre qui claque une de mes jambes pour que j'ouvre les cuisses sans tarder.
Mais je ne le fais pas.
Je résiste.
Et plus je combats, plus sa respiration devient lourde et chargée d'excitation ce qui fait naitre un délice qui se loge dans mon bas ventre. On dirait que lui tenir tête me donne l'illusion que je peux et que j'arrive à contrôler un homme dangereux.
Soudain, il s'agenouille et écarte sans mal mes jambes. Mon sexe se retrouve exposé sous ses yeux. Je ne veux pas qu'il voit combien je suis excitée en réalité. J'ai honte.
J'ai la tête qui tourne, mais je continue de repousser ses mains puissantes. Sans succès. Sa paume libre, celle qui ne presse ma gorge, caresse l'intérieur de ma cuisse.
Ma respiration s'accélère, devinant ce qui va se passer. Je sens d'abord son majeur toucher mes lèvres du bas, puis glisser entre les replis de ma vulve jusqu'à effleurer mon clitoris mouillé. Je tressaille et tente à nouveau d'enlever sa main, mais il resserre sa prise contre ma gorge, me forçant à expulser un soupire incontrôlé.
Jaylen pousse ensuite son majeur et son index en moi.
Je cherche à fermer les cuisses, seulement elles épinglent Jaylen qui est incrusté entre mes jambes.
— Fait pas ça... arrête... gémis-je les deux mains agrippées à son avant-bras situé sur ma poitrine où sa main compresse ma gorge, évitant que je me redresse.
Je sens ses phalanges être complètement trempées et cette sensation torride me fait doucement trembler. Et chaque fois que je réagis, même le plus discrètement possible, ça fait vibrer le souffle de Jaylen.
Je frémis à l'instant où sa bouche affamée entre en contact avec mon sexe. Sa langue ardente lape mon clito. Et soudain, une chaleur se déverse dans tout mon corps avant de se nicher à l'intérieur de mon vagin. C'est à cet instant que je sens que je coule un peu plus sur ses doigts qui continuent un mouvement de va-et-vient délicieux.
Oh non... non... non... Non, mais qu'est-ce que je fais ?!
Je ne peux pas coucher avec un tueur en série, c'est au-dessus de toute logique. Je ne suis pas folle. Pas encore. J'ai encore le contrôle, je ne vais pas devenir déviante.
Plus il accélère la pénétration de ses doigts, plus j'émets des plaintes de jouissance. Malgré moi, j'essaie d'enlever sa main qui me masturbe et sa tête où sa bouche lèche et suce mon bourgeon hypersensible. On ne m'a jamais fait ça et je bascule entre le plaisir et la raison. La peur et l'excitation commencent à se mêler puis, à fusionner.
Mes mains qui agrippaient fortement ses avant-bras, se détendent. J'effleure même les veinules gonflées qui serpentent sa peau et ses mains. Voyant que j'abandonne toute résistance, Jaylen enlève la pression sur mon cou.
Je me surprends à caresser ses cheveux d'un noir de jais, de fermer les paupières et de tendre les fesses vers lui pour sentir ses doigts plus profondément en moi.
Mon souffle s'accélère dangereusement, il voit que mes jambes commencent à trembler et que je geins un peu plus fort et c'est d'un coup, qu'il arrête tout, comme si mon plaisir l'invitait à passer à un autre niveau.
Ses mains empoignent le col de mon top et le déchire brutalement. Il tire également sur mon soutien-gorge avec hâte, où l'attache dans le dos cède. Il me l'arrache avec ferveur et brutalité.
Je me retrouve seins nus, et la vue le fait frémir, j'arrive à le ressentir. Il saisit ma nuque pour me forcer à venir me coucher, dos contre le tapis très confortable.
J'ai l'intérieur des cuisses complètement mouillé et Jaylen prend un moment pour me mater, caresser mes seins et chaque parcelle de ma peau. Je suis entièrement à sa merci, seins nus, jupe relevée, sur le tapis près du foyer, prête à l'accueillir en moi. Un voile sombre recouvre ses pupilles, comme si un appétit vorace le consumait. Je vois parfaitement l'énorme bosse tendue dans son pantalon.
Jaylen remarque que j'observe son érection qui se bute à sa ceinture. Je sens déjà la douleur qu'il va me prodiguer. J'ai perdu ma virginité avec Ethan et honnêtement, je n'ai pas éprouvé tant de plaisir, ça m'a surtout fait mal. Quand je découvre la taille de la bosse, j'appréhende la suite. Il retire son arme qu'il dépose sur le canapé et alors qu'il me surplombe, debout, il défait sa ceinture et sa braguette...
Un frisson d'excitation me dévore en voyant son membre se dresser avec dureté. Sa verge prononcée est gorgée de sang. Sa queue est couverte de veines.
Je presse les cuisses pour atténuer la pression que je ressens mais aussi par peur.
Il s'approche de moi et j'en tremble presque. À genoux par terre, il écarte mes jambes.
Une goutte de liquide préséminal sort de son gland et coule sur ma cuisse, laissant un filament collant et chaud.
Jaylen laisse une trainée de baiser le long de ma jambe, de mon flanc et remonte jusqu'au creux de mon cou où je geins doucement. Mes tétons durcissent alors que je sens son calibre me pénétrer de plus en plus profondément. Submergée par l'intensité du plaisir, je bascule la tête et cambre les hanches.
Il en profite pour soupirer dans mon oreille et lécher ma jugulaire qui pulse.
Son bras enroule mes hanches pour que mon bassin se rapproche du sien et qu'il puisse aller frapper au fond. Ce léger positionnement décuple mon plaisir que je croyais déjà à l'apogée. Dès qu'il entame des mouvements de va-et-vient, ma tête chavire à nouveau et je laisse échapper un cri.
Il réagit bizarrement à mon cri. Son corps a un spasme et ses muscles se tendent. Son regard est si noir et menaçant. Mais pour rien au monde je ne l'arrêterais. Non, j'en veux encore.
Mes doigts sont enfoncés dans la peau de ses bras. Je sens ses muscles se contracter un peu plus, sans comprendre pourquoi, j'attrape la base de son t-shirt pour le lui enlever. Il m'aide et dès que je le libère de son vêtement, je peux observer de près ce corps taillé.
Je caresse le tatouage qui longe son bras, jusqu'à l'épaule. En touchant sa nuque ça fait naitre une chair de poule sur son corps. Je passe ensuite mes mains sur le bombé de ses pectoraux et poursuis vers ses abdos. Plus je descends mes doigts, plus il frémit.
Je ne pensais pas Jaylen si sensible.
C'est fascinant.
Je découvre minutieusement son corps. Il a quelques marques au niveau des épaules, des bras, du torse. Des cicatrices qui semblent avoir été profondes, comme des coups de couteau ; d'autres semblent très anciennes, provenant de son enfance, sans doute.
Il continue de me pilonner, cette fois, plus violemment, ce qui fait que mes gémissements sont entrecoupés par ses coups. Je mouille comme jamais et je n'ai aucune douleur, bien au contraire... Choquée par cette violence agréable qui me prend d'assaut, un nouveau cri émane de moi.
Jaylen réagit et contre toute attente, il saisit ma gorge à deux mains et accélère ses coups de reins.
J'ai de plus en plus envie de jouir, mais il obstrue mes cris. Seule mes douces lamentations enfiévrées arrivent à traverser la strangulation.
Alors que je manque de m'évanouir, Jaylen vient m'embrasser. L'intérieur de mes cuisses coule à nouveau.
Sous ses mains, il sent mes gémissements à travers ma trachée et ça le rend dingue. Je ne sais pas si c'est douloureux quand il m'étrangle, je suis trop subjuguée par les sensations que me prodigue son sexe en moi. Cependant, je décèle qu'à quelques reprises, je manque d'oxygène et bascule deux fois vers une perte de conscience. Je crois qu'il m'étrangle trop fort et qu'il ne s'en rend pas compte. Ou alors... c'est voulu.
Jaylen laisse un long, puissant et tremblant soupire dans mon oreille et je sens littéralement son sexe se contracter.
Je vais m'évanouir. Il voit que mon corps perd du tonus et que mon esprit menace de quitter mon enveloppe charnelle.
Il a une lueur de lucidité pour comprendre ce qui se passe et relâche suffisamment ma gorge. L'oxygène pénètre mes poumons suivis d'une avalanche de geignements qui menacent de le faire jouir, puisqu'il plaque vivement sa main contre ma bouche pour étouffer les sons.
Sa main caresse mes seins et les empoigne, basculant entre douceur et douleur puis trouve refuge entre mes cuisses. Il agace tendrement mon clitoris sans arrêter de me baiser.
Je roule presque des yeux tout en expulsant un soupire bouillant contre sa paume de main.
Merde...
Oh merde.
Non, non.
Une soudaine et très forte envie d'uriner se fait sentir. Ça surgit violemment. Je tourne la tête pour écarter sa main et remue un peu. Il lit dans mon regard une panique.
— Ça va pas ? demande Jaylen le souffle pantelant.
— Arrête, j'ai... merde... j'ai vraiment envie de faire pipi !
J'ai l'air désespéré et sous ma douce supplication, il sourit malicieusement. Quelque chose me dit qu'il n'a pas l'intention d'arrêter.
J'essaie de le repousser ou de trouver un moyen de m'écarter. Il empoigne la mâchoire pour que je garde mon attention sur lui et m'embrasse. Sa langue traverse la barrière de mes lèvres laissant un frisson faire trembler mon corps.
Dès qu'il me permet de reprendre mon souffle, je me lamente comme si je souffrais et que je voulais qu'il arrête, mais en fait, je ne sais plus ce que je veux. Continuer ou tout stopper ?
— Je vais pas pouvoir me retenir, avoué-je, embarrassée, laisse-moi aller aux toilettes.
Jaylen vient me susurrer à l'oreille :
— T'as pas envie d'uriner, c'est simplement que t'es excitée. Détends-toi, je sais ce que je fais... Laisse-moi te montrer ce que tu peux ressentir juste après ça...
Après ça ? Ça veut dire quoi ?
Ses bras, positionnés de chaque côté de mon corps, m'emprisonnant, augmentent ma panique. J'essaie de me libérer mais Jaylen harponne ma nuque avec férocité alors que son autre main se faufile dans le creux de mon dos pour relever mon bassin vers lui et que j'arrête de remuer. À ce moment, il me baise comme jamais je l'ai été. Au point où mon corps tout entier tremble. Ma respiration est défaillante, mes gémissements sont bruyants. Il sent mes jambes littéralement grelotter contre lui. Même ma mâchoire tremble doucement après chacun de mes soupires. Puis, malgré mon envie d'uriner, je me détends... Quand soudain, je suis happée par une violente vague de sensations agréable qui monte en puissance à chaque seconde.
Je serre les dents, mon corps se tend, je suis frappée par des secousses agréables à l'intérieur de mon vagin qui s'étendent jusqu'à l'extérieur suivis d'une succession de contractions dans le bas ventre. Une électricité se déverse dans mes veines. Je laisse échapper quelques cris de surprises face à cette découverte divine, paradisiaque, magistrale et totalement incontrôlable. Je gémis plusieurs longues secondes jusqu'à ce que l'intensité de mon premier orgasme se dissipe doucement, me laissant troublée avec le cœur palpitant.
Il avait raison, je n'ai pas uriné, c'était un orgasme. Mais je suis quand même trempée. Je n'avais pas remarqué en relevant les yeux que Jaylen m'observais. Comme s'il s'abreuvait de mes sensations. C'est terriblement gênant. Je ne sais pas qu'elle expression faciale j'avais.
Il vient m'embrasser sans jamais arrêter ses mouvements de va-et-vient. L'avoir en moi après cet orgasme est délectable. Je suis encore plus sensible et je sens que je pourrais en avoir un deuxième.
Quand il se retire doucement, je sens un froid et un vide s'emparer de moi. Jaylen me tourne sur le ventre, éloigne mes jambes l'une de l'autre et insère ses doigts en moi. C'est si soudain, violent et rapide que j'en perds le souffle. J'ai l'impression qu'il me mitraille le vagin. Je gémis au même rythme que ses phalanges qui me pénètre. Son autre main se faufile entre le tapis et mon bassin pour me relever légèrement les hanches.
D'un coup, il devient encore plus brutal et ça d'éclanche une série de phénomènes. Je pulse un cri contre le tapis s'entend mon corps être possédé et une secousse de contractions me dévore la chair. Je sens la main de Jaylen être éclaboussé d'eau.
Ce nouvel orgasme est encore plus fort et décadent. Mon corps et ma respiration sanglote. Je continue de souffler quelques soupires d'extases et plus je me calme, plus Jaylen ralentie la cadence.
Ce n'est pas terminé... il remplace ses doigts par son sexe que je sens glisser au fond de moi. Un frisson délicieux se diffuse entre mes cuisses. Le sentir en moi juste après l'orgasme c'est la sensation la plus exquise que j'ai jamais ressentir.
Je tremble encore, comme si j'avais froid, alors qu'en fait j'ai chaud et je suis moite. Mon corps est plutôt traumatisé par l'intensité du plaisir.
Je sens encore les effets restant de l'orgasme. Pendant son mouvement de va-et-vient, je soulève les fesses pour que ses coups de reins heurtent encore plus mes hanches et... ce geste semble le prendre de court car je le sens tressaillir.
Il ralentit subitement ses ébats et sa verge a une première contraction. Jaylen soupir de soulagement. Il éjacule. Son doux souffle brûlant qui frémit contre ma nuque provoque une marée de chair de poule qui durcit mes seins et dresse mes tétons. Il continue de se décharger en moi, car je sens plusieurs pulsations violentes de sa verge.
Quand ça s'arrête, Jaylen s'écarte lentement et je sens une importante quantité de spermes se déverser hors de mon orifice.
Je détends mon corps, mais je suis choquée par tout ce qui vient de se passer. Ce n'est pas vraiment arrivé. Je n'ai pas succombé à ça. À lui. Je n'ai pas couché avec un meurtrier. Non... Impossible. Je vais me réveiller et découvrir que c'est qu'un rêve érotique et tordu, il n'y a rien de réel.
Les doigts de Jaylen caressent sa semence qui s'écoule de mon vagin. Chacun de ses toucher est agréable.
Prudemment, je me retourne pour lui faire face. C'est bien réel, il est bien là. Ce n'est pas en rêve.
Son sexe palpite encore et garde son érection. Il se penche sur moi, laissant une nuée de baisés sur ma mâchoire et mon cou. J'inspire langoureusement pour lui signifier que j'adore ça.
Je ne sais pas pourquoi, mais mes bras s'enroulent autour de sa nuque et remontent dans ses cheveux où mes doigts s'emmêlent. On dirait que je caresse avec affection l'homme qui vient de me procurer tant de plaisir et que je ne devrais pas...
Mais c'est trop tard.
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