Chapitre 30 ( nouvelle version )
Jaylen ⚠️🔞
Physiquement, Galadrielle Kröller est le sosie de l'actrice Amber Heard. Le même sourire malicieux, le même regard qui promet aux hommes une nuit torride, et le même corps sublime. Pour ma part, je l'utilise à ma guise, je la soumets et l'humilie pour combler quelques pulsions. Ça me calme temporairement et m'évite de tuer quand le besoin se fait sentir.
On va vers le fond du bar où se trouve une porte noire que je pousse. Dans la cage d'escalier, Gala enroule son bras à mon coude et on grimpe à l'étage qui mène ensuite à un long couloir qui regorge de portes closes. Derrière chacune d'elles se trouvent des filles de joie.
Comme c'est moi qui ai la clé de sa chambre tout le temps sur moi, je m'assure qu'aucun autre mec ne puisse entrer.
D'ordinaire, les clients payent une chambre au bar et obtiennent une clé qui les mène à une prostituée pour une heure. Dans mon cas, je peux y aller autant que je veux sans rien demander à personne.
Dans la pièce où vit Gala se trouve un grand lit et l'éclairage est toujours rouge, comme je l'ai exigé. C'est la couleur que je préfère au monde, ça donne une ambiance sanglante et à la fois érotique. Ça me stimule.
Elle met une musique qu'elle apprécie Devil's Playground de The Rigs.
Je m'assois sur le fauteuil de cuir pendant qu'elle me sert un verre, comme elle doit toujours le faire. Près du comptoir contenant bouteilles et verres, elle me verse du Jack Daniel's. Un double.
Une fois qu'elle me le remet, je prends une grande gorgée alors qu'elle commence à danser langoureusement devant moi. Elle caresse ses seins, son corps. Je m'allume une clope sans détacher mes yeux de son cul. La sensualité ne m'a jamais excité. Je bande dès qu'il y a du sang ou si je vois une larme sur sa joue, ou n'importe quel élément déviant qui s'offre à moi.
Son corps est encore marqué par des blessures que je lui ai faites la dernière fois. Elle a morflé quand je l'ai baisée et brutalisée, il y a plus de deux semaines déjà. Les jeux peuvent ressembler à du BDSM, car j'attache, je bâillonne, je cause de la douleur, la femme doit-être soumise et je suis le dominant. Seulement, je ne suis pas dans le même niveau. Mon côté sadisme qui émane de moi, prône l'horreur. Déjà, la femme qui est d'ordinaire une partenaire, avec moi, elle est plutôt ma victime. J'attache pour profaner, et les sévices flirtent avec la mort. Ce n'est pas un jeu pour pimenter la chambre à coucher, c'est plutôt un besoin vital où j'apprends à contrôler mes pulsions pour ne pas... tuer.
Quand Gala n'était pas ma régulière, pour assouvir mes pulsions, je devais tuer. Gala arrive à me tempérer, ça me soulage quelque temps. Ça m'empêche surtout de tuer des femmes.
Je ne suis pas venu la voir souvent, j'étais toujours trop occupé avec des contrats. Mais là, j'ai du temps devant moi sans le daron qui m'exige de faire mille et une choses.
Après une autre gorgée, j'essuie la goutte de gnole qui roule sur ma lèvre du revers de ma main. Je lui fais signe d'approcher.
Gala fléchit les genoux et se positionne devant moi, écartant mes jambes pour se nicher entre elles. Ma régulière va me faire une fellation uniquement pour retarder le coït et la violence.
Ma soumise commence à défaire ma ceinture, puis baisse ma braguette pour toucher mon sexe qui se tend doucement sous son nez lorsqu'elle écarte mon boxer. C'est en plaçant délicatement ses cheveux blonds sur une épaule que sa bouche chaude enveloppe mon gland goulûment. Sa langue, douce et humide se presse contre ma verge. Sa main me branle en même temps pour me faire durcir.
Ma queue continue de gonfler dans sa bouche et Gala soupire avec appétit et sa gorge résonne contre mon membre.
Je pose mon verre sur la table à côté du fauteuil après l'avoir terminé et tire sur ma clope pour expirer la fumée. Je m'en débarrasse juste après en l'écrasant dans le cendrier à côté de moi. Gala relève les yeux pour soutenir mon regard en me suçant.
Je veux plus.
Elle le sait.
Je lis sa peur de s'offrir à moi, connaissant la douleur, mais je décèle aussi son amour et sa dévotion.
D'une main, j'agrippe sa chevelure dorée pour écarter sa bouche de ma queue. Un filet de bave coule sur son menton.
J'ai beaucoup de liquide préséminal qui sort de mon urètre et même si je maintiens sa tête pour qu'elle arrête de me sucer, elle tire la langue pour laper le jus visqueux qui perle sur mon gland. Je relâche ma prise et, hâtivement, elle nettoie mon sexe en se délectant de son goût.
Elle accélère, espérant me faire jouir ainsi, mais ça n'arrivera pas. À nouveau, je l'écarte, cette fois en pressant sa mâchoire. Elle lèche ses lèvres et comprend qu'on passe à autre chose...
Je me lève, m'écarte et tire sur ma ceinture, car je vais en avoir besoin. Alors que la fille est toujours sur ses genoux, et moi placé derrière elle, je plaque doucement son visage contre l'assise du fauteuil en cuir. Je sangle ses poignets dans son dos à l'aide de la ceinture. Elle est agenouillée devant moi, son cul m'est offert. Je sors de ma poche un nouveau couteau fraîchement acheté. Celui que j'avais, c'est Engy qui l'a gardé. Je savais qu'elle le cachait. Je lui ai laissé pour qu'elle se sente en sécurité d'avoir un objet de défense. Et puis... sa combativité m'excite. Ça me plaisait de savoir qu'elle espérait être assez forte pour s'en prendre à moi.
Je sectionne le tissu du string en or de Gala que je viens ensuite fourrer dans sa bouche.
Elle émet un léger frémissement. J'appuie mon corps contre le sien, tenant sa tête contre le cuir d'une poigne ferme dans ses cheveux, et je susurre à son oreille d'un ton dominant :
— N'oublie pas la règle...
Elle hoche rapidement la tête. Gala n'a le droit d'émettre aucun son. Ni pleurs, ni cris, ni gémissements. Sinon, elle fera surgir la part d'ombre en moi qui voudra étouffer le moindre son. Je crois que ce trouble vient du fait que mon père a, depuis mon enfance, cherché à éteindre et étouffer la moindre émotion chez moi. Je n'avais pas le droit de pleurer, de crier, de protester. Mon plaisir ultime de strangulation est peut-être né de là : de la privation d'air, de la parole, de... vivre.
Le problème c'est que si je commence à étrangler une femme pendant l'acte sexuel, je tombe en transe et je ne contrôle plus rien. Je ne fais que prendre mon pied et ne jouis que si ma partenaire rend l'âme entre mes mains. Alors, quand je la baise, mes mains ne doivent pas toucher sa gorge, sinon une pulsion s'empare de moi et mon côté meurtrier prend le dessus, combiné à une tension sexuelle. Je peux pratiquer la strangulation sur n'importe qui sans le tuer, mais pas pendant le coït. Je ne sais pas pourquoi...
Les mains ligotées de Gala reposent près de la raie de ses fesses. Avec la lame, je pratique une incision dans la paume de sa main. Une entaille qu'elle pourra soigner elle-même après. Je m'exulte devant le sang qui se déverse et coule entre ses phalanges quand elle ferme le poing. Des gouttes tombent ensuite sur la peau tendre de sa fesse et dégoulinent par terre.
Sa souffrance et le sang décuple la rigidité de ma verge. Ma queue est engorgée et l'érection devient douloureuse. Mon excitation grimpe en flèche, mais je n'atteins pas l'apogée.
Je sais que Gala rassemble ses forces pour ne pas échapper une plainte. Je sais qu'elle serre les dents contre le string dans sa bouche. J'écarte ses cheveux qui cachent son visage et viens lécher une de ses larmes.
— Ouvre ta main...
Elle obéit. L'intérieur de sa main est recouvert de sang.
Je place mon gland sur sa paume et je sens sa main tressauter sous la douleur de ma verge contre sa plaie.
— Maintenant, serre-la...
Ses doigts se referment avec mal contre mon sexe qui pulse de plaisir.
Je frotte délicatement mon sexe dans sa main ardente qui l'enveloppe. Ça m'excite de savoir qu'elle a mal en me masturbant avec son sang.
Elle a quelques mutilations sur le corps qui ont laissé des balafres. Sur son dos, sur une fesse, l'intérieur d'une cuisse, ses bras. Ajoutant à cela des marques à ses poignets d'anciennes sangles quand je l'ai attachée à une chaise. Faut savoir qu'être attachée et giflée, elle adore ça. Ça la fait jouir. Ce que Gala redoute, c'est quand je la fais saigner...
Voyant qu'elle baigne dans ses larmes, je retire mon membre pour le placer contre sa chatte et étends le liquide carmin pour que ça glisse. Je lui intime :
— Écarte les cuisses.
Elle décolle ses genoux, cambre le bassin pour que son vagin m'accueille. Il s'ouvre dès que j'effleure mon sexe pour la pénétrer.
Je renforce ma prise de sa tête contre le fauteuil. Je la baise lentement, mais chaque coup, frappe son col de l'utérus, et son corps réagir à chacun de mes assauts.
À un moment, j'empoigne ses cheveux, basculant sa tête vers l'arrière tout en la pilonnant plus fort et plus vite. Je l'entends frémir et serrer les dents, luttant pour ne pas crier. Je la martèle à coups de reins, jusqu'à ce qu'elle en perde le souffle. Je suis attentif à sa respiration, car quand je l'entends gémir et que ses jambes trembles, j'extirpe ma queue pour pas qu'elle jouisse.
Ma bite pulse dans le vide, réclamant plus d'intensité.
Gala presse son cul contre mon sexe bandé, insistant pour que je la pénètre à nouveau. Ça lui fait oublier l'entaille à sa main.
Je replonge en elle et tout son être vibre.
Si elle jouit, elle va crier et ma main va saisir sa gorge et il ne faut pas que ça se produise. Moi, je m'en fiche de la tuer, même si ça m'aide à éjaculer, mais j'ai une entente avec le club, de ne pas le faire, et je dois respecter ma parole.
Je sors mon sexe chaque fois que je sens qu'elle va avoir un orgasme. Pour lui enlever tout plaisir, je frotte mon érection dans sa main blessée et la fille remue de douleur en mordant son string dans la bouche. En voyant le sang s'étaler sur ma queue, ça devrait me faire jouir, mais étonnement, je n'y arrive pas. Mon envie s'évapore.
J'ai toujours aimé les femmes soumises, qui font exactement ce que je leur dis. J'aime être dominant. Je m'abreuve de leurs peurs, leurs larmes et leurs supplices.
Mais pas ce soir... Je n'y arrive pas. Pourtant il y a du sang. Ça me suffit d'habitude. Je vais augmenter le niveau de sadisme, sinon je ne vais jamais prendre mon pied cette nuit.
Je m'écarte de Gala et me dirige vers la baignoire dans la chambre. J'ouvre les robinets et fait jaillir l'eau qui s'accumule dans le fond. Ma régulière jette un œil, sachant ce que ça signifie. Elle a déjà fait cette expérience et ça lui fait peur même si elle me fait entièrement confiance.
— Allez viens, ma chérie.
J'attrape ses bras, toujours ligotés dans son dos pour la mettre sur ses pieds. Je sens ses jambes avoir un moment de recul et de doute, mais en bonne soumise, elle fait tout ce que je veux.
Mon plaisir en échange de ses besoins.
Le niveau de l'eau monte. Je patiente.
Je force la fille à se mettre à genoux, face au rebord de la baignoire. Je caresse mon érection espérant retirer du plaisir devant la scène. C'est un jeu risqué, mais que je contrôle minutieusement. La noyade est un ludisme orgasmique.
Soudain, je pense à Engy et le moment où je lui ai partagé ce que je lui ferais si elle était dans un de mes contrats. L'image de la baignoire avec elle dedans s'offre à moi.
Au bord de l'éjaculation, j'arrête immédiatement de me masturber.
Ok, clairement Engy a encore ce pouvoir sur moi...
La baignoire est remplie.
J'attrape les cheveux de Gala et malgré sa crainte et sa résistance, je la plonge dans l'eau.
Au bout de plusieurs longues secondes, j'émerge sa tête hors de l'eau et Gala prend une grande goulée d'air. Son visage mouillé est magnifique avec sa bouche pulpeuse grande ouverte, remplissant ses poumons d'oxygène. J'incère mes doigts dans sa bouche jusqu'au fond de sa gorge. Ce geste provoque le réflexe de vomir et c'est là qu'elle crache un peu de liquide.
Je m'assure ainsi qu'elle n'avale pas d'eau.
Puis, j'immerge à nouveau son visage dans la baignoire.
Cette fois, plus longtemps.
Je continue de me masturber alors que de l'autre main, je garde le visage de Gala sous l'eau.
Son corps émet un premier soubresaut.
J'attends encore un peu.
Encore.
Encore juste un peu pour voir le moment où ses poumons se vident entièrement. Une fois que ça se produit, la fille s'agite et je garde ma prise. Mon emprise sur sa vie, menaçant de la noyer, fait réagir son instinct de survie qui ne se soumets pas à mes désirs. En détresse respiratoire, elle remue avec force, essayant à tout prix de se sauver, mais ses jambes et ses pieds nus glissent sur le carrelage. Le déploiement de toute sa force fait éclabousser de l'eau partout sur moi et au sol. Ma poigne dans ses cheveux est ferme, à elle seule j'arrive à la maitriser.
Un violent spasme suivi de convulsions au thorax se manifestent. Puis, peu à peu, ses muscles se détendent. Je me branle un peu plus fort en la voyant perdre connaissance.
Maintenant inerte, je peux l'émerger d'eau.
Je l'attrape par les bras et vient la jeter sur le lit. Son dos écrase ses poignets liés. Je m'empresse de fermer les robinets avant que la baignoire ne déborde encore plus de tous les côtés.
En m'approchant de ma régulière, contournant le lit, je viens vérifier son pouls en posant deux doigts sur sa jugulaire. Il est lent et frôle l'arrêt. Ce contrôle que j'ai sur sa vie est un flirte avec la mort. L'accès à son corps inconscient, m'exalte. Je dois en profiter maintenant avant que son état ne devienne trop critique. Je peux jouer avec Gala, mais pas la tuer.
Malheureusement.
Même si je rêve et fantasme à l'idée de voir son sang couler et la planter plusieurs fois au couteau ou l'étrangler.
J'inspire lourdement pour calmer la tension qui m'envahi.
Ma main effleure le long de sa jambe jusqu'à l'intérieur de ses cuisses. C'est chaud, humide, lisse. Avec l'autre, je caresse ses seins pour ensuite en lécher un et sucer son téton. J'ouvre sa bouche et crache dedans, ce qui fait recouvrir mon corps de frissons grisants. L'afflux de sang fait palpiter ma verge au même rythme que de mes pulsassions cardiaque.
J'écarte les genoux de Gala pour venir me nicher entre ses cuisses.
Je m'insère en elle, décelant l'intérieur de son vagin détendu alors que tout son corps flasque se refroidi.
Mes mouvements de va-et-vient ne me procurent aucun plaisir. Même que plus le temps s'écoule, plus je perds mon érection.
Je ne comprends pas. Je l'ai mutilée, je l'ai noyée et même au bord de la mort, je n'arrive pas à assouvir mes besoins.
Est-ce à cause d'Engy ? Quand je pense à elle, tous mes sens s'enflamment et quand je vois Gala, je perds ma motivation...
Il est temps de réveiller la fille avant qu'elle ne devienne toute bleu et rigide.
Je la gifle.
Aucune réaction.
Je commence la réanimation au thorax jumelé à l'air que je pousse dans ses poumons en plaquant ma bouche contre la sienne.
Après quelques gestes maitrisés, Gala tousse enfin, expulsant un peu d'eau de sa bouche.
C'est la deuxième fois que je lui fais ce petit jeu tordu.
La fille est désorientée et faible, mais quand elle me voit m'écarter, elle semble être satisfaite d'être en vie, mais de m'avoir fait jouir. Or, ce n'est pas le cas. Elle est toujours prête à tout pour me combler, seulement, j'ai la tête parasitée de déceptions au pieu avec elle dernièrement et je crois que je suis complètement obsédé par une autre... fille.
Depuis que j'ai croisé la route d'Engy et que cette fille m'a provoqué et défié, ça a déclenché en moi un fantasme inattendu. J'ai aimé qu'elle me tienne tête. J'ai aimé son caractère qui repoussait mes limites. Ça me donnait envie d'être plus violent. Ça a provoqué ma testostérone, augmenté mon adrénaline, agacé ma domination. Elle est un défi, ne voulant pas se mettre à genoux pour moi ; pire, elle était prête à me mettre une balle dans le crâne. Ce côté sombre et fougueux chez elle me rend dingue. J'ai envie de lui faire mal... très mal... et de l'embrasser en même temps. Engy est unique ; elle éveille tous mes sombres instincts les plus noirs, mais c'est si addictif que je ne me permets pas de la tuer. J'aurais pu la séquestrer durant des années. Juste pour ressentir encore et encore l'effet qu'elle me fait. Personne d'autre avant elle n'a réussi à refaire naître certaines émotions que je croyais effacées en moi. Que mon daron a étouffées dès mon enfance pour que je sois froid et sans âme. Mais je ressens à nouveau des trucs...
Imaginer jouer ici avec Engy, ça aurait été différent. Si je lui avais mis la tête dans l'eau, elle se serait débattue, elle m'aurait ensuite craché au visage. Et c'est exactement ça dont j'ai réellement envie. D'une femme qui me challenge.
Je défais l'étau autour des poignets de ma régulière.
Elle se redresse dans le lit avec la tête qui tourne, le corps mouillé ainsi que le regard un peu perdu.
Je lance de manière stoïque :
— Ce n'est pas terminé. Je n'ai pas joui. Frappe-moi pour ce que je t'ai fait.
Engy l'aurait fait et putain, je bande à nouveau rien qu'à imaginer la scène et s'en est douloureux. J'empoignerait ses poignets et la reculerait dans le mur pour l'embrasser et la baiser. Ou alors, je la forcerais à se mettre à genou et je baiserai sa bouche jusqu'à ce que son visage baigne de larmes et qu'elle bave partout sur mon sexe.
J'oublie Engy qui adore me tenir tête et qui me fait fantasmer. Je reviens à Gala qui me dévisage devant ma demande alors que sa tête tangue un peu après le trauma que vient de subir son corps.
— La règle change. Je veux que tu arrêtes de te soumettre.
On va jouer différemment. Défends-toi.
Gala est assise au bord du lit. Je l'attrape par la base du crâne d'une poignée de cheveux pour qu'elle relève la tête et plonge son regard dans le mien qui la surplombe. Ma posture est menaçante. Mon sexe se dresse près de son visage.
— Qu'est-ce qui te prend Jaylou ?
— Défie-moi... provoque-moi.
— Mais...
Elle est complètement confuse et rapidement son visage se retrouve baigné de larmes.
Engy me reviens une fois de plus à l'esprit.
Ma verge bondit.
Putain ! J'ai envie d'Engy. De la reculer contre le mur alors qu'elle me frappe. De la déshabiller alors qu'elle me repousse et me veut à la fois. De la saisir par la gorge pendant que je la doigte, tandis qu'elle gémit et mouille sur mes phalanges. J'ai envie de la chavirer contre une table et de la prendre par-derrière. D'enrouler mon bras autour de son cou, d'étouffer ses cris pendant que je la baise. J'ai...
Alors que j'étais perdu dans mes songes, je reviens à moi et vois Gala, recroquevillée par terre à mes pieds. Elle n'est plus sur le lit. Je la saisis par le bras pour la relever de force, la bascule, dos contre le matelas, cette fois, je sors mon arme pour la braquer contre sa tempe.
Gala se met à sangloter et laisse échapper un cri.
Je la gifle et empoigne ses joues d'une main, toujours en tenant l'arme contre son crâne.
— La règle, putain ! La règle ! Tu cries et je vais t'étrangler ! Ferme ta gueule !
— Je comprends pas ce que tu me demandes ! Arrête, chiale-t-elle.
Je place mon index et mon majeur à l'intérieur de son sexe où sa chair brûlante enveloppe mon index et mon majeur. Je ferme les yeux, juste parce qu'à cet instant, j'imagine que c'est Engy qui est devant moi.
Je souffle une dernière fois :
— Repousse-moi.
Je garde les paupières fermées, ne voulant que voir Engy dans ma tête. Et si Gala commence à se débattre, j'aurai l'impression que c'est Engy et je vais jouir comme jamais.
Ce sera tellement bon.
Mais rien ne se produit.
J'ouvre doucement les yeux. Gala est tétanisée.
Je m'écarte.
L'éclat d'excitation dans mon esprit s'éteint.
ENCORE.
Je range mon gun et remonte ma braguette.
Elle voit que je m'apprête à partir et soudain, elle agrippe mon bras.
— Attends ! J'ai... j'ai commis une erreur ?
Je la repousse et elle trébuche par terre. J'aimerais éprouver un élan de compassion pour elle, mais je ne ressens rien du tout.
— On va y remédier ! Jaylou, dis-moi juste ce qui se passe ! T'es pas comme d'habitude ! T'as toujours dit que quoi qu'il arrive, je dois rester soumise. J'ai fait ce que t'as dit, j'ai cru que tu me testais. Que si j'osais te frapper ou te repousser, tu allais me tuer. J'étais perdue. Je... je t'aime, Jaylou ! Pars pas !
— Non, Gala... la règle est de TOUJOURS faire ce que je te dis. Maintenant, je n'ai plus de désir pour toi.
Ses iris se dilatent. Je sens un frisson d'effroi recouvrir son corps, telle une douche froide. Je peux voir son avenir s'écouler devant ses yeux et sa dépendance pour moi s'agrandir. L'hystérie commence à couler dans ses veines. Amoureuse de moi, elle ne peut concevoir ce rejet.
Elle est assise par terre. Son premier réflexe est de s'agripper à une de mes jambes.
— Attends ! Fais pas ça ! Je t'ai offert ma soumission ! Je ferai tout ce que tu veux ! On recommence ! On va jouer ! Je suis à toi ! Je peux me débattre, je peux te frapper, si ça te plaît !
— Je crois pas, rétorqué-je. T'as pas cette flamme en toi.
Engy a ce feu qui brûle en elle. C'est elle que je désire plus que tout et aucune autre.
— Je t'en supplie !
— Lâche-moi.
J'écarte ma jambe pour qu'elle me laisse partir.
On toque à la porte.
— Entre, grogné-je.
C'est Joshua qui pénètre dans la chambre. Il ne se soucie pas vraiment de Gala qui pleure avec retenue, par honte.
— Que me vaut ta présence ? dis-je.
— Euh... J'ai... peut-être halluciné, mais... Engy est ici.
Mon corps se crispe. Mon sang se frigorifie.
— Qu'est-ce que t'as dit ?!
— Je sais pas si c'est elle, mais la ressemblance est frappante.
Il y a un long silence et je sens tous mes sens se hérisser.
— Où ?!
— Boîte de nuit.
Impossible... Je lui ai dit de ne pas traîner le soir. Forcément, il se trompe. Mais je dois aller vérifier. Si Engy est vraiment ici... au Red Holder... qui grouille de membres du réseau, elle va morfler. Elle court après le danger ?!
Je soupire et repense à son tempérament et me rends à l'évidence : mais bien sûr qu'elle ne fera jamais ce que je lui dicte.
Je fulmine et avant de traverser la porte d'un pas pressé, j'entends Gala :
— C'est pour cette fille que tu me jettes ?! Personne ne t'aimera comme je t'aime !
Je claque la porte derrière moi.
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