Soir 7

Jeudi 10 mars

J'arrive devant le Revolution Bar. Je rentre rapidement dehors et pars au comptoir. Je demande une bière et un shot de vodka en regardant un autre Barman que le bouclé.

Il m'apporte ça tout de suite pour ensuite satisfaire d'autres personnes. Je bois ma vodka cul sec et fais la même chose avec ma bière. Je ne suis pas alcoolique, loin de là. J'aime juste avoir de l'alcool dans mes veines quand je pars "travailler". Ce soir, j'ai deux clients. Le premier que je ne connais absolument pas et le second qui a pris l'habitude de se servir de moi. Il a été mon tout premier client, me traitant toujours plus, me frappant toujours plus, me scarifiant toujours plus. Je le déteste.

Je sors du bar en ayant déposé, au préalable, l'argent que je dois sur cette pierre froide qu'est le marbre. Je vais dans mon appartement en attendant mon client qui devrait être là d'ici cinq petites minutes. J'entends alors ma sonnette retentir dans mon petit studio. Je soupire et part fermé la porte de ma chambre à clé. Je ne veux pas faire ça là dedans, le canapé sera tout ce qu'il y a.

Mon salon est assez simple, il fait propre et moderne. Mais il est petit comparé à celui du barman. Pourtant je n'ai besoin que de ça.

On dirait un salon de riche n'est ce pas ? J'ai économisé beaucoup dans ce salon aménager. Je voulais que ça me plaise, et j'ai eu totalement raison de faire dans les tons gris et blanc.

J'entends encore un bruit de sonnette et je souffle pour me donner du courage. J'arrive devant ma porte d'entrée et l'ouvre. J'y découvre un homme assez vieux, je dirais la cinquantaine, devant moi avec un sourire sadique accroché au visage.

« Es-tu William ? Me demande t-il. Je sens d'ici l'alcool qu'il a du ingurgiter les vingt dernières minutes et je reconnais la voix de ce mec au téléphone.

- Oui. Dis-je simplement en le laissant entrer.»

Il passe la porte et siffle.

« Et bien dis donc, le salaire d'une pute dois être assez élevé. Dit-il en me souriant méchamment.»

Je me racle la gorge en le regardant dans les yeux. Ne montrer aucuns sentiments. Il s'approche de moi et tire mes cheveux en arrière, me faisait me cambré. Il commence alors à m'embrasser a pleine bouche, ce qui me dégoute vraiment. Il voulut enlever mes lunettes de soleil. Mais je l'arrêta.

« Ne m'enlever pas mes lunettes s'il vous plaît. Lui dis-je posément.

- Et pourquoi ça ? Me dit-il en embrassant la peau de mon cou.

- Je ferais tout se que vous voudrez mais ne me les enlever pas Monsieur.

- Tout ce que je veux ? Dit-il en sortant sa bouche de mon cou, souriant maléfiquement.

- Oui. Dis-je dans un souffle.»

Il me poussa à terre violemment. Il me dit me relever à quatre pattes et je m'éxécuta, comme un chien ouais. Il m'enleva, enfin c'est un grand mot. Le mot exact est "arraché". Mon pantalon en une main. Il arrachat ensuite mon t-shirt en collant ses hanches contre mes fesses. Je sentais son érection et c'était une horrible sentation. Puis il me pénétra d'un coup sec. Je serrais les dents pour essayer de supporter cette affreuse douleur. Il s'appuya sur mes hanches puis finalement laissa ses bras entourer mon ventre. Je gémis de douleur en sentant ses ongles s'insérer dans ma blessure de la veille. Je le sentis me tirer les cheveux pour que ma tête soit relevé.

« Je ne t'ai pas autorisé à gémir sale pute. Me crachat-il au visage.»

Il commença à gémir, n'arrêtant pas de dire "belle salope", "bon garçon", "t'es si serré". Beaucoup de méchanceté. Puis viens le tour que je déteste. Quand un client jouis. Ils jouissent tout le temps en moi ce qui me répugne au plus haut point. Mais le pire c'est que quand ils font ça, la plupart des clients ont quelque chose de coupant sur eux. Ce qui signifie qu'actuellement, je me retiens de pleurer en sentant une énorme lame s'enfoncer du haut de mon épaule jusqu'au bas de ma hanche. L'homme, ayant finit ses choses, me laisse à même le sol en déposant 200£ sur le sol à côté de ma tête.

« T'es une bonne pute. J'te laisse un pourboire. À bientôt. Me dit-il en prenant la porte d'entrée et la fermé.»

Je lâche enfin quelque larmes en l'entendant partir. Je hurle quand j'essaye de me relever. J'arrive à me soulever un peu avec mes avants bras mais ils tremblent tellement qu'ils finissent par s'écraser au sol. Je cris en sentant la plaie de mon ventre se réouvrir. J'attrape mon téléphone portable qui est au sol par je ne sais qu'elle chance et envoie un message à mon second client.

À : JIM
De : WILLIAM

Je ne pourrai pas recevoir votre visite ce soir. Ne cherchez pas à venir chez moi, je ne le suis pas. Passe une bonne soirée, William.

Je me rampe sur le sol avec toute la douleur du monde pour ouvrir la porte de ma chambre fermé à clé. J'enfile un caleçon et essaye je mettre un short. Je galère de longues minutes mais réussi enfin. Je reçois un message de Jim.

De : JIM
À : WILLIAM

Ah ouais? Jvais venir te voir et je vais t'en faire voir de toutes les couleurs salope, jvais venir te chercher par la peau du cul tu va voir cque je vais te faire

Je panique pendant un petit moment, jusqu'à ce que je reçoive un autre message de sa part.

De : JIM
À : WILLIAM

jvais te tuer prépare toi

Je panique totalement en regardant dans mon téléphone. J'essaye de trouver une personne qui voudrait bien m'aider à 01:45 du matin. Je ne vois qu'une seule personne.

Harry.

Appel en cours

- Oui allô ?
- Harry, Harry, Harry... j'ai besoin de votre aide s'il vous plaît..
- Excusez moi mais qui est à l'appareil ?
- Louis.. Louis, souvenez vous de moi je vous en supplie...
- Louis ? Louis qu'es-ce qu'il ne va pas ?
- Venez me chercher juste, je ne peux pas bouger de chez moi. Entrez sans mon autorisation mais venez me sauvé, je souffre..
- Hey Louis reste calme d'accord ? J'arrive dans deux minutes je suis au bar j'arrive.

Puis il raccrocha. Je n'ai jamais supplier autant une personne en une conversation. Je suis en position foetale¹ dans mon lit. Mon portable à côté de ma tête et mes lunettes sur le nez. Je pleure aussi, car je souffre. Je souffre comme je n'ai jamais souffert.

J'entends quelqu'un qui ouvre brusquement la porte de mon studio et je me raidi. Et si c'était Jim qui venait me tuer, comme il l'avait dit ? Ma respiration est irrégulière et des pas se rapproche de ma chambre. La porte s'ouvre à la volée.

«Non de Dieu... dit la voix d'Harry, complètement paniquée.

- Harry, Harry, Harry... dis-je en pleurant.»

Il se rapprocha de moi rapidement. Il voulut m'asseoir mais je cria des que mon dos, ou mon ventre étaient en contact avec mes draps ou en me pliant légèrement.

« Harry.. dis-je en gémissant douloureusement.

- Oui Louis ? Qu'y a t-il ? Demanda t-il, paniquer.

- J'ai tellement mal.

- Je.. Je vais prendre un sac dans ton armoire et mettre tes affaires dedans d'accord ? Je vais aussi mettre tout tes objets de valeur dedans. Tu vas habiter avec moi un petit moment.»

Je secoua la tête pour montrer mon désaccord en pleurant toujours et en me tenant le ventre en m'aidant de mes fins bras.

« Non Harry, j'ai besoin de travailler pour payer mon loyer.. Je ne veux pas venir avec vous..

- Louis.. Je t'emmène avec moi.. dit-il en mettant mes affaires dans un sac de sport.

- Harry... Dis-je en pleurant. On veut me tuer. »

Il s'arrêta net. Il se retourna vers moi avec beaucoup d'inquiétude pendant que je ne bougeais pas, des larmes coulant sur mes joues.

« Tu pars avec moi. Dit-il fermement.»

Je ne ressens plus de courage pour refuser et le regarde avec une expression de douleur peinte sur mon visage. Quelques minutes plus tard, Harry revient dans ma chambre.

« J'ai mis toutes tes affaires dans mon coffre de voiture. Me dit-il. »

Il s'approcha pour me prendre telle une princesse. J'essayais de m'éloigner un peu de lui mais au lieu de ça, je ne dis qu'ouvrir un peu plus la blessure de mon dos. Je cria pour extérioriser ma douleur, c'est insupportable. Harry retenta une seconde fois et le mal que j'avais me faisait oublier ma phobie du toucher. Il me porta jusqu'a sa voiture où il me déposa sur la banquette arrière. Il partit fermer la porte de mon studio à clé pendant que je gémissait de douleur.

« J'ai.. J'ai un ami docteur qui pourra s'occuper de toi... Écoute je te ramène chez moi et mon ami arrivera. Sois fort Louis. Me dit-il en s'installant sur le siège conducteur.»

Je ne répondit rien. Je ferma juste les yeux en serrant les dents pour éviter de hurler. J'entends qu'il composé un numéro, il commence à parler, paniquer. Il me regarde toutes les deux secondes dans le rétroviseur pour voir si je tiens le coup.

« Allô ? .. Oui c'est moi .. Je sais que ça fais longtemps .. Écoute j'ai vraiment besoin de toi .. Tu es toujours docteur ? .. Bien .. Pourrais tu aider hum.. mon copain à survivre ? .. Merci, je ne te remercierai jamais assez .. Retrouve moi chez moi .. À tout de suite Zayn.»

-

position foetale¹ : position dans laquelle nos jambes sont collé à notre torse, comme pour se protéger par exemple.

Comment voyez-vous la suite ? J'aimerais lire vos avis.

-T

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