Chapitre 30
PDV Nagisa Shiota :
Le reste de nos vacances à Okinawa s'est plutôt bien passé. Je n'ai pas eu de flashbacks à nouveau ni de cauchemars, par contre, sans les médicaments aux plantes, impossible de fermer l'œil. J'ai trop peur de le revoir dans mes rêves pour que je puisse me coucher en toute tranquillité. Et moi qui pensais que ma mère était la pire il y a encore quelques semaines... Mais je dérive là je crois. Mon anniversaire est tombé durant notre escapade et j'ai eu le droit à tout une fête avec la classe. Comme l'anniversaire d'Hayami était la semaine précédente, je lui ai proposé qu'elle souffle les bougies avec moi. Elle a un peu hésité avant de finir par accepter. Koro-sensei a joué les paparazzis toute la soirée et Mme Pouffe a joué du piano pour nous tandis que Karasuma-sensei est le seul qui s'est comporté en adulte. Ce n'est pas comme s'il avait vraiment eu besoin de nous surveiller, mais il en fallait au moins un qui fasse semblant sur les 3. Il a refusé de venir danser avec nous et n'a pas voulu manger une part de la pâtisserie géante, mais on a tous remarqué son sourire durant la fête. Rio aussi a pris plein de photos avec son polaroïd, dont des dossiers d'élèves qui dormaient dans les bras de l'autre. Comment a-t-elle fait pour ouvrir leurs portes ? Ça reste un mystère.
Mais il n'y a pas que là-bas que j'ai fêté mon anniversaire. Dès le lendemain de mon retour, mon père a organisé une journée à la maison avec tous mes amis. Rei, Marc et Haruka se sont très bien intégrés au groupe et forment déjà des plans machiavéliques avec notre blonde favorite. Je ne m'attendais pas à ce que le courant passe si vite, mais mieux vaut ça que l'inverse. J'ai été couvert de cadeaux alors que je n'avais rien demandé, et l'après-midi est passée à une vitesse folle. Avec Karma on s'est empressé de tester mes nouveaux jeux DS le soir même alors que les autres regardaient un film. C'était les meilleurs anniversaires que je n'ai jamais vécus ! Et tout ce mois de vacances a été merveilleux. On a tous pu se voir quasiment tous les jours, et on a même fait nos devoirs ensemble. Bon, on a quand même préféré aller s'entraîner tous les 6, mais ce n'était pas si mal, et au moins on pouvait s'entraider. Si nous étions déjà très unis avant cela, maintenant nous sommes soudés comme les doigts de la main. Bon, une main à 6 doigts, mais une main tout de même.
C'est donc dans un élan de courage que j'ai fini par leur avouer la vérité par rapport à ma mère. Cela n'a pas été facile, et j'ai craqué à la fin parce que j'appréhendais encore un peu leur réaction, mais ils ont tous compris qu'à une situation désespérée s'applique une solution désespérée. Ils ne m'en ont pas voulu non plus de leur avoir caché cela tout ce temps. Comme l'a dit Sugino : « Ce n'est pas le genre de chose que tu peux balancer au déjeuner comme ça, même si on est les meilleurs amis du monde. Merci de nous avoir fait confiance avec ce secret. ». J'ai pas mal pleuré ce jour-là, mais c'était surtout des larmes de joie donc ce n'est pas grave. Je sais que je peux être vulnérable devant eux et que jamais ils ne me poignarderont dans le dos.
Mais toute bonne chose à une fin malheureusement. Nous sommes le dernier jour avant la rentrée et nous allons le passer chez mon père en compagnie de Rei. Après avoir réveillé Karma avec beaucoup de mal, je suis passé à la pharmacie refaire mes stocks de « somnifères ». Quand j'ai demandé à la pharmacienne ce que je pouvais faire pour augmenter son efficacité sans en prendre plus, elle m'a donné les conseils les plus classiques au monde. Madame, je n'ai pas de soucis de sommeil parce que je me pète le bide de soda ou de caféine après 16h donc j'ai pas besoin qu'on me dise de ne pas le faire ! Par contre, elle m'a donné la recette d'une espèce de tisane qui pourrait m'aider à me détendre avant le coucher donc ça je suis plus preneur. Maintenant il faut espérer que ça marche.
Quand je suis revenu, je m'attendais à retrouver une tête de piment qui avait au moins mangé un bout, mais non ! Monsieur était toujours en train de comater dans son lit à mon plus grand damne. Il m'a encore fallu une bonne dizaine de minutes pour le tirer en dehors de son cocon et le foutre dans la salle de bain avant que l'on ne soit en retard.
« Allez Na-chan, on n'est pas obligé d'y aller. On peut rester à la maison tranquille et jouer à la console toute la journée, bougonne le plus grand.
– Est-ce qu'il faut que je te rappelle que mon père n'a pas arrêté de râler parce que, selon lui, je n'ai pas passé assez de temps à la maison ? On est resté 2 semaines chez lui sur les 4 bordel de merde !
– Raison de plus pour ne pas s'y rendre. Allez, viens te remettre au lit avec moi et on va faire les larves jusqu'à au moins 13h.
– Non, on y va donc va t'habiller qu'on soit parti d'ici 15 minutes. »
Mais quel enfant ! Je comprends qu'il n'ait pas très envie de bouger de la maison par cette chaleur, mais ce n'est pas comme s'il n'y avait pas la clim là-bas. En plus, on va voir son second partenaire de crime donc il devrait être un peu plus enthousiaste. Après 10 bonnes minutes à l'attendre, monsieur daigne enfin sortir de son antre, et habillé par-dessus le marché. C'est donc sans plus attendre que nous quittons la maison en direction de la station de métro. Bon, c'est vrai que j'ai un peu plus compris pourquoi il ne voulait pas sortir durant le trajet, mais ce n'est que le temps d'une grosse demi-heure. Dès qu'on a atteint notre destination, on a tout de suite été accueilli par l'air climatisé. Autant vous dire que le flemmard qui me sert de colocataire était plus qu'heureux de se poser dans le canapé le temps que notre hôte nous ramène une boisson fraîche. Après avoir tendu son verre à Karma, Rei me donne le mien tout en déposant un baiser sur mon front. Je sursaute quand j'entends mon voisin grogner.
« Mais qu'est-ce qui te prend tout d'un coup ?
– Je crois qu'on a un jaloux dans la salle, me répond le brun avec un sourire en coin.
– Je jure que tu me fatigues Karma. Tu n'avais aucune raison de faire ça, et le pire c'est que tu le sais.
– C'est mon petit frère surtout, donc au bout d'un moment, je ne vais pas lui dire bonjour à 20 mètres de distance pour te faire plaisir.
– Je n'ai jamais dit ça !
– Non, mais je sais lire l'implicite. Personne ne va toucher à ton chéri donc relaxe et profite de ce dernier jour de vacances. Demain c'est le retour en enfer.
– Tu vas voir comment j'en profite de cette dernière journée, dit-il tout en se rapprochant de sa cible.
– Oh non, tu ne vas pas t'y remettre. Au secours, Nagisa !
– Ah non, tu te débrouilles. Il fallait y penser avant de lui chercher des puces. »
Et les voilà en train de commencer une course-poursuite dans le salon. Il n'y en a vraiment pas un pour rattraper l'autre, c'est pas croyable. Mais bon, c'est leur problème, pas le mien. Pendant qu'ils se fatiguent pour rien, j'ai tout le canapé pour étendre mes jambes et boire mon Ice Tea en paix. En plus c'est celui à la framboise, mon préféré. Et alors que je pensais qu'ils allaient vite se lasser et revenir s'asseoir, me voilà enlisé dans leur querelle. Rei m'a pris en otage alors que je n'avais rien demandé !
PDV Rei Suzuki :
« Puisque tu as décidé de t'en prendre à moi, je récupère Nagi et exige que tu m'appelles « Grand Maître Suprême » si tu souhaites une garde partagée.
– Tu serais prêt à vendre ton frère au diable pour un simple surnom ? Où est ton sens de la famille ?
– Pitié, on sait tous les 3 que non seulement tu serais incapable de lui faire du mal, mais qu'en plus il peut faire de toi ce qu'il veut.
– Mais allez-y, continuez de parler de moi comme si je n'étais pas là, ça ne me dérange pas du tout ! dit le bleuté d'un ton cinglant.
– C'est même pas vrai d'abord !
– Et ça, c'est ce qu'on appelle le déni mon cher boss. Mais si ça peut te rassurer, je suis persuadé qu'avec sa gueule d'ange il pourrait manipuler n'importe qui pour obtenir ce qu'il veut.
– Bon, vous avez fini vos conneries ? J'en ai marre et tu me tiens chaud. »
Sans même attendre de réponse, il se dégage de ma poigne et repart se mettre dans le fauteuil. Je sais que je ne le tenais pas fermement, mais je ne pensais pas qu'il se dégagerait avec autant de facilité. Il est petit, mais plus musclé que ce qu'il ne laisse paraître. Et dire que quand Norio a commencé à me parler de lui, j'ai cru qu'il allait être quelqu'un que je devrais protéger à tout prix. D'un côté, je suis heureux qu'il se débrouille par lui-même, mais de l'autre c'est terrifiant de voir ce qu'il peut faire à quelqu'un juste parce qu'il lui a cherché des noises. Je ne suis pas une petite nature, mais je ne taillade pas les bras des gens qui me contrarient. Un coup de poing en pleine figure ramène moins de soucis, et je ne suis pas très fan des effusions de sang. Ces 2 là se sont bien trouvés à mon plus grand malheur.
Et en parlant d'eux, je remarque que cette période de vacances leur a fait du bien. Ils sont encore plus collés l'un à l'autre maintenant, et à ce stade, je suis sûr qu'ils pratiquent la sorcellerie en secret. Je connais Marc et Haruka depuis l'enfance, mais même nous on ne fait pas de l'espèce de télépathie pour communiquer ! Il suffit d'un regard et ils se comprennent, comme dans les romances pourries que ma mère regarde à la télé. C'est officiel : ils sont un putain de cliché ambulant. Et le pire, c'est qu'il est très probable qu'ils ne s'en rendent pas compte malgré tous les signes que l'univers leur balance. Il serait tant qu'ils ouvrent leurs yeux et prennent les choses en main parce que là ils font encore pire qu'Haruka. Je pensais que c'était lui le mec le plus dense de la Terre quand ça concerne l'amour pourtant. Pour vous dire, il a laissé 5 de ses crushs lui filer entre les doigts parce qu'il n'avait pas réalisé qu'elles craquaient aussi pour lui. Le tout dans la même année, donc ouais, il est nul à ça.
Mais, on ne parle pas d'un crush là, mais d'une relation entière qui se passe sous leur nez sans qu'ils ne soient au courant. Comment tu peux être aveugle à ce point ? Ils ne peuvent qu'être au courant, ce n'est pas possible autrement ! Je jure que s'ils sont juste trop stupides pour mettre les choses à plat, je vais les baffer ! Au bout d'un moment, il n'y a pas de doute à avoir donc ils doivent arrêter de réfléchir et foncer. Et le pire, c'est que je suis sûr que si je leur en parle, ils vont se braquer et ça va ralentir davantage la progression des choses. Il n'y a qu'à espérer qu'ils mettent vite les choses au point parce que ça devient indécent à ce stade. Et tant qu'on est en plein dans le sujet... Je ne sais pas ce que notre cher boss chuchote à l'oreille du bleuté, mais ce dernier devient cramoisi à vue d'œil. Au moment où j'allais me mettre à pouffer de rire face à la scène, le principal concerné me jette un regard glacial, ce qui me stoppe net dans ma lancée. Comment l'être le plus adorable que j'ai croisé sur cette terre peut avoir ces yeux de tueurs ? Bon, je sais qu'il n'est pas si adorable et pur qu'il le laisse paraître, mais il a le physique d'un ange !
« J'espère que tu ne planifies pas mon meurtre dans ta tête parce que ça ne me branche pas des masses de finir mort.
– Peut-être que je te réserve un sort pire que la mort, qui sait ? me répond-il d'une mine innocente.
– Je te jure que cela ne sera pas nécessaire, tu peux t'en abstenir.
– T'inquiète, il est juste en train de jouer avec tes nerfs. Enfin, j'espère. Si ce n'est pas le cas, bon courage.
– Mais qu'est-ce que tu es rassurant dit donc ! Je penserais à t'appeler la prochaine fois qu'on me menacera à demi-mot, dis-je d'un ton sarcastique.
– Tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir. Mais estime-toi heureux que je ne m'associe pas avec lui sinon tu serais encore plus dans la merde. »
Pitié, sauvez-moi de ces deux-là.
PDV Karma Akabane :
Je dois bien avouer que contre toutes mes attentes, cette journée a été plutôt sympathique. Nous sommes restés manger le soir pour faire plaisir à Norio et Chiyoko avant de rentrer à la maison. Ce n'est pas comme s'il était très tard, mais on voulait se poser tranquille tous les 2 avant d'aller au lit. Même si Na-chan n'a pas eu de nouvelles terreurs nocturnes depuis la dernière fois, il est toujours très tendu au moment du coucher. Ca m'inquiète un peu, et ce serait bien que je lui en touche un mot, mais quand j'ai essayé d'amener le sujet la dernière fois, il s'est aussitôt braqué et a passé plusieurs heures à m'éviter. C'est peut-être encore trop tôt pour lui. Je vais juste continuer de surveiller son sommeil, et j'aviserais selon ce qu'il se passera. Ça vaut mieux pour l'instant.
« Bon, on se la fait cette course de Mario Kart ? Maintenant que je suis familier avec tous les circuits disponibles, je vais enfin pouvoir te battre à plate couture !
– Tu es sûr de toi ? J'ai bien plus d'expérience que toi à ce jeu donc j'émets quelques doutes.
– Je te parie ce que tu veux que je vais gagner.
– Tu veux vraiment rentrer sur ce terrain-là ?
– Oui. Si je gagne, tu prépareras nos bentos pendant une semaine.
– Ok, ça me va. Mais si tu perds, alors tu passeras toute la semaine avec les cheveux détachés à la maison.
– De tout ce que tu pouvais choisir, pourquoi avoir choisi ça ? Marmonne l'androgyne avec une mine boudeuse.
– Parce que, comme je te l'ai dit, j'aime bien te voir les cheveux détachés. C'est plus pratique pour jouer avec, et en plus ce sera une super occasion pour que je m'entraîne à te faire plein de coiffures différentes.
– Hey, je ne suis pas une tête à coiffer ! Mais si ce n'est qu'à la maison, ça peut aller.
– Tu n'es pas obligé d'accepter si tu ne le veux pas. J'ai d'autres idées en réserve pour compenser. »
Je ne peux m'empêcher de remarquer l'air incertain de l'androgyne. C'est comme si une bataille se produisait dans son esprit sans qu'aucun des camps n'arrivent à prendre le dessus sur l'autre. Je m'en veux maintenant d'avoir parlé de ses cheveux.
« Non, c'est bon. De toute façon, il va bien falloir que finisse par arrêter cette espèce de guerre avec eux. C'est juste que... C'est compliqué. D'un côté je sais que ma mère est partie et que je n'ai plus personne pour me stopper de me couper les longueurs, mais d'un autre côté, j'ai l'impression que je ne serais plus moi-même. Je n'ai aucun souvenir de moi petit avec les cheveux courts et à part mes photos de bébé, il n'y a aucune photo de moi sans que mes cheveux ne m'arrivent aux épaules. C'est...
– Terrifiant ? Je pense que c'est une réaction normale. Et ce n'est pas comme se laisser pousser les cheveux ou si tu n'aimes pas, tu peux prendre les ciseaux et en 5 minutes c'est réglé. Dans ce cadre-là, il y en a pour des mois avant de retourner à l'état initial. Après, dans l'immédiat, tes cheveux arrivent presque en dessous de tes omoplates donc tu pourrais prendre rdv pour au moins les rafraîchir. Je pense que si tu les raccourcis jusqu'aux épaules, tu te sentiras déjà mieux, lui répondis-je avant d'embrasser sa joue.
– Je pense que c'est une bonne idée. Je n'ai pas remis les pieds dans un salon de coiffure depuis au moins février donc il est temps d'aller y faire un tour.
– Bon bas affaire réglée. On se la fait maintenant cette course ?
– Evidemment ! J'ai hâte de te ratatiner pour te regarder faire nos bentos tout seul. Et estime-toi heureux que Chiyoko nous ai fait ceux de demain donc tu n'auras pas à t'y mettre dès ce soir.
– Mais oui, cause toujours. Tu sais que tu vas perdre Na-chan, c'est juste que tu ne veux pas te l'avouer. »
Sans plus attendre, le bleuté prend sa DS en main et lance le jeu. J'en fais de même, et après s'être connecté en ligne, nous lançons la coupe champignon, histoire d'être sur un pied d'égalité. J'avoue que j'ai commencé à douter quand je l'ai vu gagné la première partie avec une bonne avance, mais mes craintes se sont vite estompées : il a choisi un kart avec une stat plutôt faible pour les objets. La mienne est presque maxée de ce côté donc après lui avoir envoyé plusieurs carapaces vertes bien placées, j'ai gagné les 2 suivantes. Sa mine boudeuse était absolument craquante. Et comme monsieur est de bonne foi – même si ce n'était pas de gaieté de bon cœur – il a enlevé ses élastiques, ce qui fait que sa tignasse est maintenant à l'air libre. Je l'attire contre moi et passe mes doigts dans sa chevelure sans rencontrer la moindre résistance.
« Il faudra que tu m'expliques un jour comment tu fais pour les garder si doux.
– Je m'applique une tonne de soin qui coûte une blinde, je les peigne après les avoir lavés et je les brosse bien tous les jours. Après, je pense qu'il doit aussi y avoir la génétique qui doit jouer.
– Arrête de mentir : on sait tous que tu pratiques la magie en noir en secret pour qu'ils soient nickels.
– Mais bien sûr Karma. Je n'osais pas te l'avouer jusqu'à maintenant, mais je dois sacrifier un être humain par mois pour les garder parfait. Tel est le prix à payer pour avoir les plus beaux cheveux du monde.
– Attention, ma modestie déteint sur toi.
– Ca fait déjà un moment que c'est arrivé tu sais ?
– Oui, mais j'aime bien le souligner. Bon, on dirait que c'est l'heure d'aller se mettre au lit. Tu restes avec moi cette nuit ? lui dis-je avec un grand sourire plaqué aux lèvres.
– Ce n'est pas comme si je pouvais dire non à une bouille pareille. »
Sans même que je n'ai le temps de réaliser, Na-chan s'est rapproché encore plus de moi avant que ses lèvres ne se mettent à toucher les miennes. Est-ce que c'est moi qui suis en train de rêver comme un con ou c'est vraiment en train d'arriver ? Non, si c'était un de mes rêves, je me serais réveillé avant que cela ne se produise. Ce n'était pas un baiser très long, ni passionné, mais je ne pouvais pas souhaiter mieux.
« Karma, est-ce que ça va ? Peut-être que c'était encore trop tôt, je suis désolé, dit-il à moitié paniqué.
– Na-chan, tout va bien. J'ai juste été surpris, pas besoin de s'inquiéter, lui répondis-je en l'attrapant par la taille.
– J'aurais sûrement dû t'en parler avant, mais ouais. Je t'ai écouté et je me suis laissé le temps, mais maintenant j'en ai marre de jouer au jeu du chat et de la souris.
– Tu sais que j'aime bien les surprises donc je ne vais pas m'en plaindre. Après, je dois avouer que le moment était plutôt mal choisi : aucun de nous ne va réussir à dormir cette nuit.
– Toi peut-être, mais moi tu vas me faire 3 papouilles et je vais être K.O.
– Si tu crois que je vais te laisser m'abandonner, tu te trompes, lui susurré-je en embrassant le bout de son nez. »
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Hey les gens ! On se retrouve aujourd'hui avec un chapitre de 3484 mots. Est-ce que ce chapitre tombe plutôt bien parce que l'anniversaire de Nagisa était il y a 8 jours ? Bon je suis un peu à la bourre, mais oui. Sinon ça y est, Karmagisa est enfin officiel ! J'étais contente d'écrire ce passage pour clôturer, ça me paraissait très approprié. Maintenant vous ne pourrez plus dire qu'ils sont dans le déni, mouhahahaha ;)). Autre bonne nouvelle tant que j'y suis, mardi j'ai dépassé les 100K mots d'écrits pour cette histoire ! Est-ce que je pensais écrire autant en 7 mois pile ? Pas du tout ! C'était une super nouvelle, et j'ai bouclé mon nano le lendemain donc c'est un peu la semaine des cadeaux en quelque sorte. Je vous laisse donc sur cette note positive. Sur ce,
Kiss les gens <3
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