Chapitre 24

PDV Nagisa Shiota :

Les jours qui ont suivi ont été plus compliqués, mais j'ai fini par échapper aux griffes de mon père et de la bande à Rei. Ils voulaient tous m'envoyer chez le psy, mais j'ai tenu bon, même si cette fois j'ai vraiment cru que j'allais y passer. Je n'ai même pas pu aller en cours durant plusieurs jours parce que personne ne voulait me laisser y retourner. Et quand je suis enfin retourné en cours, j'ai été assailli de questions par le groupe qui s'inquiétait. J'ai dû m'efforcer plus que d'habitude pour garder mon masque afin de ne pas avoir 4 personnes supplémentaires sur mon dos. Je sais qu'ils ne sont pas bêtes et se doutent très certainement que quelque chose ne va pas, mais pour l'instant ils ne sont pas venus m'en parler alors je pense avoir encore un peu de répit. Mais il faudra vraiment que je les informe de certaines choses. Quand je serais prêt. Karma est une chose, mais le groupe en est une totalement différente. Ce n'est pas que je ne leur fais pas confiance, c'est surtout que ça va faire beaucoup de monde d'un coup et beaucoup dont les réactions vont être très variées. Mais c'est une réflexion pour un autre jour. Les résultats des examens sont arrivés : nous avons gagné notre pari haut la main et attendons tous le voyage pour Okinawa avec impatience.

« Et donc on pourra faire un peu ce qu'on veut. Il y a pas mal d'activités qui sont sympas, mais je sens que des grincheux ici ne vont pas avoir envie de les faire. N'est-ce pas, Terasaka ?

– Oh, la ferme Rio ! Tu as entouré quasiment toutes les activités de la liste donc bien sûr qu'on ne va pas pouvoir toutes les faire avant de repartir. On est pas là-bas pour 3 semaines, on y va pour 5 jours seulement, et je ne compte pas le lundi parce qu'on va peut-être y arriver un peu tard pour faire quoi que ce soit.

– C'est un détail ça. Je suis persuadé qu'on peut faire tout ce qu'il y a sur la liste si on est organisé.

– Mais c'est les vacances, pas une sortie scolaire. Le but c'est de se détendre, pas de stresser parce que tu veux faire l'entièreté de ta liste interminable, réplique Itona, lassé de leurs chamailleries.

– Personnellement, je n'ai rien prévu à part bronzer et faire quelques blagues.

– Tiens, comme c'est étonnant de ta part. On ne s'y attendait pas du tout. »

La conversation continue avec entrain. De ce que je comprends, Rio va ramener toute sa baraque avec elle alors qu'on part pour quelques jours. Je ne sais pas trop ce que je vais prendre avec moi, je verrais ça ce weekend avec Karma. Comme on sera dans la même chambre, je pense qu'on fera une valise commune. Quand nous avons découvert que les chambres seraient par 2, j'ai eu un peu peur que Sugino se retrouve seul, mais Chiba et lui se sont vite mis d'accord pour se mettre ensemble. Quant à Rio, elle a demandé à Kanzaki qui a tout de suite accepté. Je suis content qu'ils aient pu trouver quelqu'un parce que par rapport aux autres, nous ne sommes pas le groupe qui se mélange le plus à la classe, même si nous ne sommes pas des reclus sociaux pour autant. C'est juste que depuis que la soif de sang est apparue, ce n'est plus exactement pareil, mais je ne m'en plains pas. Ce n'est pas comme si j'étais la personne la plus sociale du monde de toute façon.

On aurait pu encore débattre de notre voyage pendant des heures si la cloche ne nous avait pas ramené à la réalité. On se relève de sous l'arbre et retournons en classe. Et devinez par quel cours on commence ? Par des maths bien sûr ! Mon dieu que je hais cette matière. Ce n'est pas celle dans laquelle je suis le plus nul – ça c'est réservé aux sciences – mais ça reste une bonne matière de merde. En plus, les examens de maths sont toujours un enfer à Kunugigaoka. Parfois je me demande s'il y a vraiment un rapport entre les leçons étudiées en classe et les exercices qu'on se tape en fin de trimestre. Au moins, Koro-sensei adapte toujours ses cours au niveau global de la classe, ce qui nous aide à ne pas couler à pic. Mais cette après-midi, mon niveau de concentration n'est pas à son paroxysme : j'ai encore fait pleins de cauchemars/flashbacks cette nuit et je suis juste fatigué. C'est Karma qui m'aide à faire les exercices tout en me réexpliquant le cours pour que je ne sois pas largué. Et en même temps qu'il m'indique comment procéder pour résoudre le problème, sa main libre effleure la mienne à plusieurs reprises.

Ça aussi c'est quelque chose de nouveau. Enfin, il a toujours été tactile avec moi, ce n'est pas une nouveauté, mais depuis l'incident et notre petite conversation, c'est un véritable pot de colle. Toujours à me prendre la main, m'embrasser le front ou encore m'attraper par la taille pour m'entraîner dans une étreinte. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça, mais les circonstances s'y prêtent j'imagine. J'aurais préféré qu'en dehors de la maison il soit un peu plus discret, mais après la cinquantième fois à le rappeler à l'ordre, j'ai fini par abandonner. Je pensais que l'on n'en entendrait plus la fin avant au moins une bonne décennie, mais après quelques jours à nous charrier, le groupe s'est lassé et a fini par nous lâcher la grappe. Bon, il y a encore pas mal de taff avec mon souci de "pudeur affective", mais grâce à ça j'arrive déjà plus à accepter les marques d'affections en public. Je pense que ça viendra avec le temps. Mais là, on est quand même en classe donc il pourrait au moins se contenir un peu !

Mais non, monsieur ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Le cours suivant est de l'anglais, et comme ce n'est pas avec Mme Pouffe cette fois, on a le droit à un véritable cours, tout ce qu'il y a de plus classique. Et cela tombe bien car nous sommes en plein chapitre sur les super-héros, aka le meilleur chapitre de l'année. Et pour mettre en pratique nos connaissances, Koro-sensei a décidé qu'on se mettrait en duo avec notre voisin de table pour discuter de nos héros préférés. C'est donc sans trop de soucis que la tête de piment et moi entamons la conversation. Les phrases viennent toutes seules et on finit vite par étendre le sujet parce qu'on connaît par cœur les goûts de l'autre. Bas oui, on passe notre vie plongée dans les différents comics, films et jeux vidéo de nos franchises préférées donc parler juste d'un seul héros peut devenir très vite ennuyeux. Mais pourquoi se contenter de cela quand tu peux en avoir plus ? Au fur et à mesure des minutes, la main de Karma a fait son chemin pour trouver la mienne. Si au début ça m'a surpris, je me suis vite ressaisit, et après une bataille silencieuse pour récupérer mon membre, je n'ai eu d'autre choix que d'abdiquer. Oui, encore une fois. La seule chose qui me console un peu, c'est que la classe est trop concentrée sur l'exercice pour y faire attention.

Quand notre professeur vient nous voir pour constater comment on s'en sort, il se rend compte que son aide n'est pas nécessaire. Il nous dit de continuer comme ça, non sans nous rappeler que normalement on ne devrait pas agir ainsi pendant les heures de cours. On met quelques secondes à comprendre de quoi il parle, mais une fois cela fait, on se lâche aussitôt la main, rouge de honte. Le poulpe jaune ricane avant d'aller voir un autre groupe. De tous ceux qui pouvaient nous chopper, il fallait que ce soit lui bien évidemment ! Je crois que c'est le pire de tous avec son carnet à potins et ses fanfics sur ses couples favoris. Il est pire qu'une collégienne, c'est moi qui vous le dis.

Quand la cloche retentit, c'est libérateur. On sort sans demander notre reste et profite de la pause pour parler de notre organisation de ce weekend. De base, je dois aller chez mon père, comme d'habitude, mais là, avec tout ce qu'il y a à faire avant notre départ lundi matin, je ne sais pas trop si je vais vraiment pouvoir y aller.

« Tu ne peux pas juste l'appeler et lui dire que tu ne viens pas pour une fois ?

– Non, il ne va jamais vouloir, surtout pas après ce qui s'est passé l'autre fois. Ni lui, ni Rei ni Chiyoko ne vont accepter. Si ça ne tenait qu'à eux, ils m'enfermeraient dedans pendant au moins 6 ans et s'occuperaient de moi comme si j'avais 4 ans et demi.

– Je suis sûr que tu étais adorable à 4 ans et demi.

– Je n'en doute pas, mais je n'ai plus cet âge-là et je n'ai pas besoin d'être materné, juste d'être soutenu, réponds-je dans un soupir.

– Et si tu proposais de venir le vendredi soir pour repartir samedi soir ? Comme ça tu auras tout le dimanche pour te préparer. Ça devrait être assez je pense, sinon on peut toujours faire ta partie de la valise mercredi au lieu d'aller s'entraîner.

– Bonne idée, je vais l'appeler ce soir pour voir ça avec lui. J'aimerai éviter d'avoir à encore annuler l'entraînement, je sens que j'ai besoin de me défouler. »

PDV Karma Akabane :

Il ne reste plus que le cours de sport à tenir et on va pouvoir rentrer chez nous. J'ai hâte d'être à la maison et de pouvoir glander, j'en ai marre des cours. On sent que les vacances sont vendredi. Il fait une chaleur à crever et tout le monde est survolté par notre excursion à Okinawa. Dès qu'on tend un peu l'oreille, tous n'ont que ça à la bouche, et ce n'est pas les cours du poulpe qui stoppe les autres de faire leurs plans. Bon, avec Karasuma ce n'est pas la même, mais ça c'est sa matière et son autorité qui nous en empêche. Mais là nous sommes dans les vestiaires donc c'est quartier libre. Je n'écoute que d'une oreille la conversation de Sugino, Itona et Terasaka tandis que je jette un coup d'œil à Na-chan. Maintenant que je suis au courant de certaines choses, je remarque plus facilement toutes ses petites stratégies pour camoufler le tout, comme le fait qu'il porte son tee-shirt de sport en dessous de sa chemise pour éviter que les gens remarquent ces cicatrices qu'il a dans le dos.

Rien que d'y repenser, un frisson me traverse l'échine. Elles sont gigantesques en plus d'être très mal refermées. Je ne suis pas un expert en la matière, même si j'en ai vu pas mal lors de bastons, mais c'est le genre de blessure qui aurait nécessité des points de suture, mais au lieu de ça, elles ont guéri seules. Juste de vue, je peux sentir à quel point cela a dû lui faire mal, sans compter tout le sang qu'il a dû perdre. Na-chan ne méritait pas ça, et ne le méritera jamais à mes yeux. Si seulement j'avais pu assembler les pièces du puzzle plus tôt, si seulement j'avais compris bien avant, peut-être que j'aurais pu éviter cela. Mais aussi intelligent que je puisse être, je ne lis pas l'avenir dans une boule de cristal, et il l'a caché du mieux qu'il pouvait pour que personne ne le découvre. Se jeter la pierre maintenant ne sert à rien, c'est bien trop tard. Il faut juste aller de l'avant et le soutenir dans la voie de la guérison.

« Bas alors Karma, tu rêves tout debout ?

– Quoi ?

– Très éloquent. On est tous prêt, viens avant que Karasuma-sensei ne vienne nous chercher, m'intime l'androgyne.

– J'arrive, calme-toi. »

On sort du vestiaire et nous joignons à la masse pile au moment où le prof commence à nous expliquer l'exercice du jour. Apparemment, nous serons en totale autonomie pour cette séance. Nous devons choisir un adversaire d'un niveau égal ou similaire au nôtre et trouver des exercices pour travailler nos points faibles respectifs. Et c'est parti pour un cours de sport qui risque d'être très intéressant. On s'échauffe sans rechigner puis ensuite Karasuma nous laisse nous débrouiller. La seule chose qu'il nous a conseillée c'est de choisir si possible un élève avec une spécialité similaire afin de ne pas trop se compliquer la tâche pour le moment. Ça veut sûrement dire qu'on va refaire ce genre de sessions à l'avenir, j'y mettrais ma main à couper. Les résultats de notre séance devront être notés sur une feuille pour que le prof puisse analyser notre performance plus tard. Même s'il n'en donne pas l'impression, je sais qu'il nous observe. Il va se faire une première idée de visu là, et avec les informations des feuilles, il va sûrement nous concocter de nouveaux exercices pour qu'on s'améliore. Et comme il ne retient pas Na-chan pour s'entraîner à part, c'est tout naturellement que nous nous mettons ensemble. C'est d'autant plus une bonne idée puisque l'on s'entraîne toutes les semaines et sommes bien accoutumés au style de combat de l'autre. Je ne pense pas qu'on va en avoir pour longtemps à se mettre en route.

PDV Nagisa Shiota :

Ça y est, le cours de sport est terminé. C'était une très bonne session d'entraînement, mais je n'en attendais pas moins. Je laisse Karma en arrière pour rendre nos feuilles à Karasuma-sensei. Ce dernier me remercie et m'explique rapidement qu'il veut que je sois présent avec lui quand il va s'occuper des feuilles pour que je lui donne mon avis à la demande de Lovro-san. Je suis très surpris par ses dires, mais je fais comme si de rien n'était et hoche la tête avant de retourner auprès de mes amis. Alors que je ne suis qu'à une petite dizaine de mètres d'eux, je me fais accoster par Kayano. Je me retiens du mieux que je peux pour ne pas soupirer de lassitude ni lever les yeux au ciel. Quand est-ce qu'elle va finir par me foutre la paix ? Elle n'en a pas eu assez la dernière fois ? Je ne la croyais pas si tenace que ça. Elle n'a rien fait depuis qu'elle est revenue de ses 2 semaines d'exclusion donc je pensais qu'elle avait compris la leçon et que ça lui était enfin passé, mais je me suis trompé on dirait.

Mais comment en est-on arrivé là ? De base Kayano était quelqu'un de très douce et de bonne compagnie. C'est une personne facile à vivre, serviable et avec une obsession quasi-religieuse pour le flan. Même en termes de physique, elle inspire la gentillesse. Mais on s'est fait berner. Les paroles de sa mère résonnent encore dans mes oreilles. Tout ça n'était qu'une façade pour obtenir plus facilement notre confiance. Même avec Okuda qui est censée être sa meilleure amie, elle n'agit pas comme elle le laisse paraître. Je ne dis pas qu'elle la maltraite, ce n'est pas vrai, mais j'ai déjà vu mieux comme meilleure amie. A sa place, je prendrai mes jambes à mon cou et je me barrerai loin, très loin. Mais je ne suis pas elle et elle est trop attachée à sa seule amie pour partir donc tant pis. C'est son problème et pas le mien après tout.

Bon, en attendant elle me veut quoi l'autre connasse ? Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais si; je la déteste et ne veut pas passer une seule seconde de plus en sa compagnie, qu'elle parle ou non. Juste sa présence me dégoûte. En plus elle sourit comme une idiote, ça me donne envie de lui coudre la bouche pour qu'elle arrête. Je lui sors la mine la plus innocente que je puisse faire et lui demande si elle a besoin de quelque chose. Pour mon plus grand plaisir, la lueur dans ses yeux s'éteint et ses traits se crispent. Si elle a sérieusement cru que j'allais ouvrir les hostilités tout de suite, elle se fourre le doigt dans le cul. Je ne veux même plus voir sa tronche en peinture donc je ne lui donnerai pas la joie de se faire passer pour la victime. Décidément, elle n'apprend pas de ses erreurs. Et le fait que j'attende une réponse ne l'aide pas à être de meilleure humeur. Quelle belle victoire que de la voir en rogne juste en lui posant une toute petite question de rien du tout.

« Pour qui tu te prends avec tes grands airs ?

– Tu me barres le passage sans raison apparente donc il est normal que je te demande si tu as besoin de mon aide, lui dis-je toujours avec mon masque angélique.

– Personne n'a besoin d'un dégénéré comme toi, merci bien.

– Dans ce cas, je me permets de me retirer pour aller rejoindre mes amis. Tu sais, les gens qui t'aiment pour ce que tu es et qui sont toujours là pour toi ? Oh mais suis-je bête, tu n'en as aucun. Okuda reste avec toi juste parce qu'elle n'a pas d'autre accroche dans la classe, incisé-je sur un ton carnassier. »

Oh mon dieu, la pauvre petite chose blessée, que c'est triste. Ce n'est qu'un minuscule paiement pour tous les trucs horribles que tu m'as dit, ne fais pas cette tête. Attends, qu'est-ce que je viens de dire-là ? Je n'étais pas censé lui répondre du tout, qu'est-ce qui m'est passé par la tête ? C'est comme si ce n'était pas moi qui avais dit ça, mais c'est impossible ! A moins que ce ne soit l'œuvre de Cat et Deb, mais aux dernières nouvelles elles ne sont pas capables de faire cela. En plus elles ne m'ont pas parlé depuis la dernière fois donc ce n'est pas probable qu'elles m'aient influencé. Il y a anguille sous roche, il faudra que leur en touche un mot parce que je ne vois pas d'autres explications. Mais je digresse là, donc revenons à notre Kayapute qui n'est pas ravi du tout. Ses yeux ressemblent à un incendie et sa lèvre inférieure et à 2 doigts de se fendre tant elle la mord. Ça va péter.

« Espèce d'enfoiré ! Tu... »

Ça y est, la voilà partie. J'écoute sans rien dire son explosion de colère. La journée a été longue, je suis fatigué et je veux rentrer à la maison. Mais au lieu de ça, je me retrouve obligé d'écouter ses jérémiades. Et en plus elle commence à attirer les regards sur nous. Comme d'habitude j'ai envie de dire. C'est systématique à ce stade, mais on ne va pas râler parce que c'est toujours à mon avantage.

« Parce que tu crois que tes amis sont réels ? Qu'ils vont rester avec toi jusqu'à la fin ? Les happy ending n'existent pas pour les gens comme toi. A la fin de l'année ils vont tous t'abandonner et tu te retrouveras tout seul, livré à toi-même ! Si j'étais toi j'irai me pendre quelque part très loin d'ici pour ne pas avoir à subir ça. C'est un conseil d'ami que je te fais là. »

_______________________________________

Hey les gens ! On se retrouve à des horaires plus normaux aujourd'hui pour le chapitre 24. Il fait 3225 mots, et comme vous pouvez le constater, j'ai eu la gentillesse de vous couper la scène au meilleur moment. Moi aussi ça me frustre un peu que vous n'ayez pas le dénouement tout de suite, mais je vous promets que l'attente vaut le coup. Sinon, contrairement à la V1, je suis en pleine expérimentation du syndrome du milieu et ça me gonfle parce que ça fait quasiment 2 semaines que je suis sur le même chapitre et il n'est qu'à moitié écrit. J'ai la haine, mais une fois que les chapitres les plus "compliqués" à écrire seront passés, je pense que je reviendrai à mon bon vieux train d'écriture et là je pourrai speedrun la fin de l'histoire. Je vous tiendrai au jus de ce qu'il en est. Sur ce,

Kiss les gens <3

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top