Chapitre 19
PDV Nagisa Shiota :
La convocation n'a pas tardé à tomber contrairement à ce que je pensais. A peine 3 jours après l'incident, je me retrouve avec mon père, les parents de la connasse et la connasse elle-même dans le bureau de Karasuma-sensei. J'ai un peu peur de la réaction de papa et qu'il m'empêche de rester chez Karma, voire pire : qu'il me change d'école tout court. Je n'ai pas de passe-droit comme Rei – surtout que lui ne se bat pas à son lycée – donc je crains de ne pas pouvoir argumenter si jamais il revient sur l'une de ses décisions. Par rapport à mon père, les parents de Kayano ont l'air bien plus au courant de pourquoi ils sont là et sont droits comme des piquets sur leur chaise. Notre professeur de sport arrive, les traits bien plus durs qu'à son habitude.
« Monsieur XXXXX, madame et monsieur Kayano, je vous remercie d'être venu aujourd'hui. Si je vous ai convoqués vous et vos enfants, c'est à cause d'un incident qui s'est produit en cours de sport il y a quelques jours de cela. Est-ce que vous enfants vous ont parlé de la situation ?
– Je regrette, mais non.
– Kaede ne nous a rien dit non plus, mais nous avons notre petite idée.
– Dans ce cas, c'est moi qui vais vous exposer la situation. J'ai retrouvé les deux enfants en train de se battre à la fin de mon cours. Nagisa était en train de tirer les couettes de Kayano pendant qu'elle se débattait. Moi et d'autres élèves avons dû les séparer pour qu'ils ne continuent pas. Je n'ai pas assisté au début de l'altercation, mais plusieurs élèves qui ont assisté à la scène m'ont rapporté les faits tour à tour. Ils ont tous la même version de la scène.
– Nagisa, je ne t'ai pas appris à te battre quand tu es en conflit avec les autres.
– Je suis désolé papa, dis-je en baissant les yeux. »
Je vois Kayapute du coin de l'œil avec un petit sourire narquois. Elle fait la maligne, mais ce n'est pas moi qui pleurais pour recevoir de l'aide l'autre jour. Elle semble aussi avoir oublié que son moment le moins glorieux va arriver. A moins que ses parents soient tout aussi mauvais qu'elle – ce dont je doute un peu vu comment ils sont tendus depuis leur arrivée – il n'y a aucun moyen qu'elle s'en sorte sans se faire engueuler. Et si ce n'est pas ses parents, il est probable que mon père, lui, ne soit pas aussi clément. Je n'ai peut-être pas le droit de me battre avec les autres, mais je suis son point faible, et je sais qu'il ne me laissera rien m'arriver s'il peut s'interposer.
« Monsieur, calmez-vous pour que je puisse en venir au cœur de l'histoire. Vous verrez que Nagisa ne s'est pas battu pour une broutille ou un quelconque malentendu. Aussi je te conseillerai Kayano d'arrêter de sourire car tu es très loin d'être la victime dans l'histoire.
– Je le savais, murmure sa mère à peine assez fort pour que je ne l'entende.
– En effet, alors que Nagisa était chargé de donner les résultats des performances de certains élèves, Kayano aurait mal pris les conseils que celui-ci lui aurait donné et ce serait mis à l'insulter. Je précise que c'est loin d'être la première fois que cela arrive, elle a même dû être changée de place en classe pour cette raison. Je ne vais pas vous faire un détail de toutes les insultes que Kayano a prononcé, vos enfants sont là pour ça si jamais vous êtes curieux, mais j'aimerai particulièrement revenir sur la fin de la dispute. Nagisa, pourrais-tu nous expliquer ce qui t'a poussé à t'en prendre à Kayano ?
– Oui. J'étais très en colère après tout ce que Kayap– euh, Kayano a dit sur moi, mes parents et mes amis, mais ce n'est pas ça qui m'a poussé à bout. Ce qui a fait que je m'en suis pris à elle, c'est le fait qu'elle m'ait baffé et, qu'après que tout le monde lui ait dit d'arrêter son manège, elle a dit que c'était de ma faute ce qui m'arrivait parce que je suis un monstre. Osez me dire que vous l'auriez gentiment regardé, sans rien faire, à ma place.
– Quoi ? Mais qu'est-ce que... »
Le bruit horrible de la chaise qui râcle le sol de la pièce coupe mon père en plein dans sa phrase. Le brocoli sur patte se lève, les yeux injectés de sang avec une grimace défigurant son visage. Ses mains s'agrippent comme sa vie en dépendait au bureau de Karasuma, et ses jambes tressautent, bien que cela soit presque imperceptible.
« Mais c'est la vérité ! Tu es un monstre Nagisa et personne ne le voit dans cette putain de classe ! Tu les a tous manipulés pour qu'il n'y voit que du feu, mais je vois très bien au travers de ton petit jeu. Arrête de te faire passer pour un martyr alors que c'est moi la victime dans cette histoire.
– Kaede, ça suffit ! Tu vas te rasseoir tout de suite sur ta chaise et tu vas arrêter de nous interrompre. Ton comportement est inacceptable et j'en ai assez de ton attitude.
– Mais maman...
– Il n'y a pas de « Mais Maman. » ! Ce n'est pas la première fois que l'on se fait convoquer pour un tel motif et il y en plus qu'assez que tu harcèles tes camarades en pensant que l'on sera de ton côté. Je ne tolérerais plus cela une seconde de plus. Un jour, ça va être les policiers qui sonneront à notre porte pour annoncer qu'une de tes victimes ce sera suicidée par ta faute !
– Et tu vas l'écouter papa ?
– Désolé ma chérie, mais je suis d'accord avec ta mère. Au lieu d'agir ainsi tu devrais te concentrer sur ton éducation et ton futur, surtout avec des notes pareilles. Il est intolérable que tu agisses de la sorte à presque 15 ans. Excuse-toi, lui répond son père d'un ton calme, mais autoritaire.
– Quoi ? Mais il n'en est pas question !
– Ça suffit Kaede ! Non seulement tu vas t'excuser, mais tu vas aussi me donner ton portable tout de suite. Puisque tu agis comme une enfant, on va te traiter comme tel et un enfant ça n'a pas de portable. Tu pourras le récupérer quand je serai sûre que tu ne nous referas pas une telle chose. Et si tu continues, je vais t'envoyer dans l'internat le plus strict du Japon, là où Kunugigaoka et sa discipline auront l'air d'une brise à côté.
– Vous ne pouvez pas faire cela ! »
Et si ma petite Kayapute, ce sont tes parents donc ils ont tous les droits.
Ce serait d'ailleurs génial qu'ils n'attendent pas pour faire cela, surtout si je ne suis pas le premier à subir son attitude odieuse. Combien de personnes se sont-elles laissées harceler avant d'en parler où que l'affaire soit découverte ? Combien de personnes se sont laissées dépérir sous l'effet des insultes et/ou des coups de cette connasse ? Non, ce n'est même plus être une connasse à ce stade. Kayano Kaede n'est une sale manipulatrice qui se complait à rabaisser les autres pour se sentir mieux dans sa misérable petite vie. C'est juste pathétique d'avoir recours à ce genre de méthode pour se sentir un peu vivre. Elle aussi aurait bien besoin d'un bon rendez-vous chez le psy. Peut-être même plus que moi vu son petit ego de fragile. Bon d'accord, on ne va pas exagérer, mais elle en a quand même un besoin assez urgent.
« Bien, maintenant que le calme est revenu, j'aimerai parler des sanctions qui vont être attribuées aux enfants. Pour Nagisa, étant donné la violence des coups faits au visage, je suis obligé de l'exclure de l'établissement pendant une semaine. L'exclusion commencera demain matin même et ses amis sont déjà chargés de lui transmettre les cours ainsi que les devoirs. Ils leur seront tous demandés quand il reviendra en classe la semaine prochaine. Quant à Kayano, pour son harcèlement moral avec coup, elle écopera de 2 semaines d'exclusions avec les mêmes modalités que Nagisa. Avez-vous des questions ?
– Il n'y aura pas de devoirs supplémentaires demandés ?
– Normalement non. Par contre, si des interrogations ont été données durant leur temps d'absence, ils devront tous les rattraper à leur retour sur le temps de midi. Autre chose ?
– Non, ce sera tout pour nous. Bonne journée, dirent les parents de Kayano avant de la tirer hors de la salle.
– Nous allons rentrer nous aussi. Merci monsieur et bonne journée. »
Papa et moi nous levons et quittons l'établissement. Je n'ose pas dire quoi que ce soit. J'attends juste qu'il éclate et qu'il déverse toute sa colère et sa déception sur moi. Mais rien ne vient. Quand on rentre dans la voiture, je m'installe du côté passager, pensant que ce serait pour maintenant. Mais toujours rien. Son expression neutre ne laisse rien filtrer. Quelques minutes se passent dans le silence total. Au moment où j'allais finir par croire que seuls les bruits du véhicule berceront notre voyage, mon père finit par prendre la parole.
« Pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ? Je croyais que tout se passait bien dans ta classe.
– Tout se passe bien en classe. Oui, son attitude me fatiguait, mais tant qu'elle s'arrêtait aux insultes de bas étage, ça n'avait pas d'importance.
– Nagisa, on parle de harcèlement ! Tu n'aurais pu m'en parler, je ne me serais pas fâché. Je te l'ai déjà dit : ta santé physique et mentale m'importe bien plus que tout le reste.
– Je sais, mais ce n'était pas quelque chose qui devait se finir comme ça. L'ignorance est la meilleure des armes, et j'ai pensé qu'elle finirait par se lasser face à mon indifférence. Mais je me trompais, et ça a eu l'effet inverse. Je ne suis pas un monstre et je n'ai mis personne dans ma poche.
– Personne ne pense ça, tu l'as bien constaté. Je ne peux pas approuver ce que tu lui as fait, mais j'arrive à comprendre ton geste. En guise de punition, tu vas passer toute la semaine à la maison où tu feras les tâches ménagères quand tu ne seras pas occupé à rattraper tes cours. Et Chiyoko et moi t'aurons à l'œil . »
Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais du tout. Pas de cri, pas de colère, rien. Quant à la « punition », c'est comme si je n'en avais pas. Enfin si puisque ça complique mon escapade avec Lovro-san, mais soit cela sera reporté, soit il faudra juste que je sois plus précautionneux. Après tout, papa n'a jamais dit que je n'avais pas le droit de sortir du tout. Je suis même sûr que Rei accepterait de m'aider si jamais j'en avais vraiment besoin. Mais la question ne se pose pas encore pour l'instant.
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« Si jeune et déjà un délinquant en devenir.
– Ne rigole pas Rei, ce n'est pas drôle, dis-je sur un ton boudeur.
– Désolé, mais c'est si drôle. Quand on voit ta bouille tu n'as pas du tout la tête de l'emploi, donc imaginer la situation est cocasse.
– Ouais, c'est ça. Cocasse. Tu n'as rien de mieux à faire que m'embêter ?
– Pas dans l'immédiat. J'ai Marc et Haruka qui ne vont pas tarder à arriver, mais je suis certain qu'ils se feront une joie de te taquiner à leur tour. »
Génial, je vais avoir 3 casse-pied pour le prix d'un... J'ai rencontré ses amis le weekend dernier et ils sont sympas, enfin, si on oublie qu'ils passent leur temps à me materner et/ou me charrier. J'ai l'impression d'avoir gagné 3 grands frères pour le prix d'un et je me félicite d'être fils unique de base. Être le plus jeune n'est décidément pas marrant. Et en parlant des terreurs, les voilà qui sonnent à la porte. Après les avoir accueillis, on repart s'installer dans la chambre du plus grand. Nos 2 invités sortent quelques boîtes de gâteaux pour accompagner la discussion animée qui vient tout juste de débuter. J'ai découvert il y a peu qu'eux et Karma ont une sorte de petit territoire dans cette partie de la ville et qu'ils s'en servent de "terrain de jeux" pour se castagner avec d'autres adolescents. On a vu mieux comme passe-temps, mais je ne dis rien. Je tue bien des gens pendant mon temps libre donc je ne suis pas le mieux placé pour faire la morale. Si ça les amuse – et tant qu'ils ne terminent pas en taule – tout va bien.
Alors que les dernières nouvelles tombent, le brun se rapproche de moi et m'attrape avant de me porter comme un sac à patate sur son épaule. Je le frappe pour qu'il me lâche, mais ça le fait juste marrer. Je retire tout ce que j'ai dit sur lui : je le déteste ! Après m'avoir fait un tour de manège, il finit enfin par me reposer sur son lit. Je jure qu'il voulait me donner le mal de mer, il y a tout qui tangue autour de moi ! Et ce n'est que le début de mon exclusion. Si ça se passe de la même façon toute la semaine, Karma va devoir me récupérer à la petite cuillère.
PDV Rei Suzuki :
Cela fait déjà 3 jours que le bleuté est à la maison. J'étais très surpris quand Nagi nous a raconté le pourquoi de son exclusion. J'avais déjà eu un avant-goût de ce dont il était capable entre son aura et ce que Karma m'avait raconté, mais je n'avais pas encore eu de vrai déclic. S'il ose éclater le crâne d'une "simple" idiote qui l'a énervé, je n'imagine même pas ce qu'il ferait à de véritables ennemis. Mieux vaut ne pas y penser... Quand j'ai reçu un message d'Haruka pour me prévenir que des crétins faisaient du grabuge sur notre territoire, j'allais abandonner l'androgyne à la maison, mais je ne l'ai pas pu. Et me voilà en train de me diriger vers la source du problème en sa compagnie.
Si je ne lui avais pas expliqué la situation, on n'en serait pas là ! Le boss va me tuer s'il sait que j'ai emmené Nagisa se bastonner avec nous. J'ai beau lui avoir demandé de se mettre en retrait et de nous laisser gérer cela, je ne peux pas garantir qu'il restera sagement assis dans son coin. Pire, s'il est spotté, nos adversaires essaieront de s'en prendre à lui direct. Avec ses airs angéliques, ils le prendront pour une proie facile, j'en suis certain. Quand j'arrive sur place, il y a déjà quelques corps inconscients qui jonchent le sol.
« On dirait que vous avez bien gérer le temps que j'arrive.
– Ne te méprends pas, leur chef est en train de ramener toute sa clique au fur et à mesure. Je crois qu'ils veulent nous crever avant de nous reprendre la rue, répond Marc avec le souffle court.
– C'est des sacrés raclures, mais on est loin d'avoir dit notre dernier mot. D'ailleurs, qu'est-ce que bébé Nagi fait là ?
– Je ne suis pas un bébé je te signale ! Je suis venu parce que je me fais chier comme un rat mort à la maison. De plus, je suis curieux de voir de plus près vos petites bagarres... Karma ne m'emmène jamais quand c'est le plus marrant. J'ai déjà promis que je ne ferai que regarder de loin.
– Mec, c'est la pire idée que tu n'aies jamais eu. Attends que Karma le sache et tu es fini.
– Ça va aller. Vous en avez déjà assommé pas mal. On a déjà affronté ce groupe et il ne doit pas rester plus de 3 ou 4 membres. Si le chef ne se pointe même pas, on aura le temps d'aller se chercher un truc au konbini avant de rentrer. »
J'aurais mieux fait de fermer ma gueule... Les derniers membres qui avaient dû rester planqué en attendant notre arrivée sont sortis de leur cachette pour nous foncer dessus. Et contrairement à ce que je pensais ils ne sont pas 3, mais 6. Ça fait du 2 contre un. Autant je ne me considère pas comme un mauvais combattant, autant avec des ennemis aussi expérimentés, voire plus que moi vu la dégaine de certains, je peux dire que le combat va être difficile. Et moi encore je ne suis pas fatigué par rapport aux gars qui ont déjà eu leur quota depuis tout à l'heure. Je m'apprête à en sonner un quand un de ses camarades accoure vers moi, batte de baseball en main. Je l'esquive de justesse avant de prendre de la distance. Ok, ils n'étaient pas juste là pour foutre la merde : ils étaient là dans l'optique d'une guerre de territoire. Mais pas de soucis, s'ils veulent jouer, on va jouer.
Je m'enfonce dans la ruelle, et quand j'arrive au fond, je retire deux briques du muret. Dans une cavité creusée, je récupère certaines armes laissées en cas d'urgence. J'ai à peine rebouché le trou quand ces abrutis arrivent. Ils rigolent, l'air de dire « On t'a coincé, tu es mort. » mais ils ne se rendent pas encore compte que j'étais loin de fuir. Je déploie ma matraque télescopique avant de foncer vers celui qui tient la batte. Surpris de me voir avec une arme, il me laisse une ouverture pour lui défoncer les chevilles, ce qui le fait tomber à la renverse. J'essaye de le frapper une fois de plus à ce niveau-là, pour m'assurer qu'il ne va pas se relever dans l'immédiat, mais l'autre brute me fonce dessus. Sauf qu'il n'a pas récupéré l'arme de son coéquipier, donc j'en profite pour l'assommer tout de suite. Et un crétin en moins !
Mais j'ai encore l'autre à gérer, et bien qu'il soit plus lent à cause de ses chevilles douloureuses, il frappe plus fort à cause de sa rage. Si j'arrive à éviter la plupart de ses coups, j'en ai tout de même reçu un au niveau de l'épaule droite. C'est pas terrible pour manier son arme, mais je m'estime chanceux de pouvoir encore m'en servir. J'espère juste que ce n'est pas cassé. Après encore de longues minutes acharnées, j'arrive à me débarrasser du second. Putain, j'ai cru que je n'allais jamais m'en sortir. Alors que je reviens vers les gars, je vois une scène à laquelle je n'aurais jamais cru assister : Nagi, cutter en main – sûrement celui de Marc – qui lacère le bras d'un gars qui fait au moins le double de son poids. Ses mouvements sont précis et découpent avec finesse la chair du malheureux. D'un mouvement sec il projette sa victime au sol, avant de le bloquer à terre, la lame ensanglantée contre la gorge. Il se penche à son oreille pour lui dire quelque chose, mais je ne peux pas entendre quoi. En attendant, je peux dire que cela devait être terrifiant vu comment il a blanchi comme un linge. Après avoir obtenu un acquiescement, l'androgyne lui sourit avant d'appuyer sur sa carotide pour qu'il s'évanouisse.
On a intérêt à rentrer bien avant Norio pour se débarrasser des traces du combat, sinon on est cuit.
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Hey les gens ! En cette veille de partiels, je vous retrouve avec un chapitre de 3240 mots. Je n'ai quasiment pas écrit cette semaine, mais à partir de mardi, jour de ma dernière épreuve, ça devrait revenir à la normale. Je suis hyper stressée pour demain (j'ai dû réviser une bonne quarantaine de dates pour mes 2 partiels), mais soulagée que ce soit bientôt fini. Après ça, je suis techniquement en vacances donc je vais enfin pourvoir souffler et me reposer. Sur ce,
Kiss les gens <3
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