Chapitre 15
PDV Karma Akabane :
Je suis frustré depuis hier après-midi. Na-chan n'est pas revenu en cours, puis il n'est pas rentré à la maison. Il m'a envoyé des messages tout le long de l'après-midi et de la soirée pour m'expliquer ce qui se passait, et ça n'a rien fait d'autre que d'aggraver mon humeur. Je ne pensais pas que ça m'affecterait autant, mais surtout, j'ai l'impression d'être égoïste. Égoïste de ne pas être super heureux que mon meilleur ami revoit son père après autant de temps séparé. Égoïste de ne pas partager sa joie face au fait qu'il soit enfin sous garde. Égoïste de ne vouloir qu'une chose : qu'il rentre à la maison pour combler la solitude et le silence qu'il a laissé. Non, avec tout ce qui se passe dans sa vie, je ne devrais pas être jaloux de sa propre famille. Je devrai être extatique pour lui que certaines choses compensent un peu le négatif qui l'entoure. J'en viens même à être jaloux de mon propre ami, tout ça parce qu'il est le beau-frère de Nagisa. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi bordel de merde ? Ce n'est pas une question de l'aimer là, c'est une question d'avoir l'air d'être une grosse ordure. Je savais que l'amour rendait vachement con, mais faut pas abuser non plus.
Quand le bleuté m'a dit qu'il ne savait pas comment il allait faire pour cacher sa soif de sang aux yeux de sa famille et qu'il craignait que ça se termine là, c'est là que je me suis le plus dégoûté. J'ai sorti un plan digne des plus grands films hollywoodien, et tout ça pour quoi ? Pour qu'il reste habiter à la maison ! Pour moi, j'ai profité de son état de faiblesse pour mon propre gain, et ça, c'est inacceptable. Je suis d'accord avec lui sur le fait que ce n'est pas prudent qu'il habite avec des gens qui ne sont pas au courant de sa situation, mais je n'ai pas abordé la solution de la bonne façon. J'aurai dû amortir plus la situation et essayer de le réconforter avant de passer tout de suite à l'action. Surtout qu'il n'était pas trop bien à ce moment-là. Il faut vraiment que je me rattrape quand je vais aller le voir.
J'ai fini par m'en aller du collège, juste après que Koro-sensei soit parti chercher une glace en Italie ce midi. Impossible de me concentrer avec tout ce que j'avais en tête. Et en plus Kayano n'arrête pas de mentionner le nom de Nagisa bien fort, dans l'espoir que moi ou l'un des autres finissent par s'énerver. Sale connasse va ! On connaît ton petit jeu, et personne ne va y rentrer. Mais quand je vois Rio bouillir autant de rage, je me dis qu'elle n'arrivera peut-être pas à se contrôler. Je la comprends, et moi aussi je lui mettrais bien mon poing en plein tronche, mais il faut qu'on se contienne. Les heures de colle ne me branchent pas trop, et voir son sourire perfide serait pire que de continuer à la laisser faire. Allez Karma, il faut juste l'ignorer, et avec un peu de chance elle finira par lâcher l'affaire.
Je respire tandis que je m'ancre de nouveau à la réalité. Le trajet en métro est interminable pour une fois. J'ai mis notre playlist commune, mais ce n'est pas comme s'il était vraiment là. Ce n'est qu'un maigre simulacre qui ne peut pas marcher. Mais, heureusement pour moi, le métro finit par arriver à la station. Quand je descends sur le quai, je vois Rei qui m'attend adossé contre un poteau. Je l'avais prévenu que je venais voir Nagisa, et il s'est gentiment proposé pour venir me récupérer comme je ne suis jamais allé là-bas. Le plus grand me fait une accolade avant que l'on ne prenne la route.
« Alors boss, on ne peut pas vivre sans son chéri ?
– Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. J'ai quand même le droit de venir voir mon meilleur ami, non ?
– Allez, on est entre nous, tu peux bien me l'avouer à moi. Je sais que je suis ton préféré donc tu peux tout me dire.
– Ok, alors approche, l'incitai-je d'un geste de la main. »
Comme prévu, le brun se rapproche, l'oreille tendue pour entendre mon « secret ». Quand il est enfin à quelques centimètres de moi, j'en profite pour le taper juste derrière l'oreille. Il se redresse, un peu sonné par le coup, avant d'arborer une tête outrée.
« Si tu as cru que j'allais te dire une chose pareille, tu peux rêver. Je viens voir Na-chan non pas parce qu'il me manque, mais parce qu'il n'était pas bien hier et qu'il a besoin de moi.
– Pourquoi faut-il que tu sois si borné ? Et tant qu'on parle de lui, tu aurais pu me le dire plus tôt qu'il avait du potentiel.
– Si je ne t'en ai pas informé, c'est parce qu'il ne nous rejoindra pas. Nagisa est un véritable danger public quand il s'y met, et avant que tu ne te le demandes, plus que nous oui.
– Donc je ne rêvais pas.
– Qu'est-ce que tu veux dire par-là ?
– Hier on était en train de plaisanter, mais quand je l'ai sous-estimé, son aura a brusquement changé. Ce n'était pas très long, mais ça m'a décontenancé. Et le pire, c'est que ce qu'il a laissé ressortir ne devait être qu'une toute petite partie de son plein potentiel. C'était à la fois fascinant de le voir si bien cacher cela, et à la fois terrifiant car si tu deviens son ennemi, il peut t'avoir en un battement de cil. »
Ok, je commence à comprendre un peu plus pourquoi Na-chan ne se sentait pas de vivre avec eux. Le moindre faux pas et on vire à la catastrophe. Nagisa n'a aucun contrôle sur son aura, c'est surtout dicté par la soif de sang et/ou ses émotions. Je ne suis pas surpris que Rei n'ai pas cherché à s'éloigner, mais j'espère que la curiosité ne le poussera pas à faire des conneries. Ça m'étonnerait, mais il peut être si imprévisible parfois que le risque zéro n'existe pas. Et je ne suis pas sûr que Marc ou Haruka arriverait à le stopper s'il se mettait ce genre d'idée stupide en tête. Mais je crois que je doute un peu trop de lui. Sa santé mentale a beau être bancale parfois, ce n'est pas pour autant que c'est un crétin fini. Et même s'il venait à se jeter dans le danger, c'est son problème et non le mien. Bon, ce n'est pas très gentil ce que je viens de penser, mais chacun ses soucis.
On arrive devant l'entrée de la petite maison. Contrairement à celle de la mère de Nagisa qui a l'air sombre et lugubre, ici ça n'a rien à voir. Les couleurs pastel de la bâtisse sont chaleureuses et les nombreuses vitres apportent une forte luminosité à l'endroit. On rentre dans le sas, et sans même que je ne puisse me déchausser tranquille, une tête bleutée me fonce dessus comme une furie. C'est à peine si j'ai réussi à le réceptionner sans nous faire tomber à la renverse. Mais ma surprise est vite transformée en joie. Oui, ça ne fait même pas une trentaine d'heures que nous nous sommes séparés, et pourtant, il m'a manqué. Je lui fais mon plus beau sourire avant de le prendre dans mes bras. Ça fait du bien de le retrouver. Mais on ne va pas s'attarder dans l'entrée pendant encore mille ans donc je suis contraint de le pousser pour me déchausser.
Une fois cela fait, on se pose sur le canapé du salon tandis que Rei prend place dans le fauteuil. L'androgyne vient se coller à moi alors que le plus grand et moi commençons à parler de ses cours, notamment ceux de maths. S'il y a bien une passion académique que nous avons en commun, c'est les mathématiques, au plus grand damne des autres. Mais en même ce n'est pas de notre faute s'ils sont nuls. Et même si le sujet de la conversation n'intéresse pas Na-chan, ça n'a pas l'air de le déranger. Il se colle un peu plus à moi et lâche ses couettes, sûrement dans une demande silencieuse pour que je joue avec. J'accède à sa requête et passe ma main droite dans sa tignasse. Comment c'est possible d'avoir des cheveux aussi doux ? Ils brillent toujours, et même quand il n'est qu'à moitié coiffé on peut passer les doigts dans sa crinière sans soucis. Il doit faire de la sorcellerie, je ne vois pas d'autre explication. Il faut que je lui demande s'il fait des rituels sacrificiels pour avoir de tels résultats. Je suis persuadé que même Rio n'a pas une chevelure en aussi bonne santé, et pourtant elle fait très attention à ce genre de chose.
« C'est moi ou il s'est endormi sur ton épaule ?
– Je pense qu'il doit dormir oui. Ça lui fait toujours cet effet quand je joue avec ses cheveux.
– Je vois. Mais pourquoi les garder si longs alors qu'il ne fait que les attacher tout le temps ?
– Si je me souviens bien, c'est parce que sa mère ne veut pas qu'il les coupe.
– Et tu ne trouves pas ça bizarre ?
– La mère de Nagisa n'est pas la mère idéale donc pas tant que ça. Ce ne serait pas la première à faire ça non plus. Mais j'avoue que du peu que je sais, elle n'a pas l'air d'une bonne mère du tout.
– Pour les filles oui, mais on ne fait pas ça à un garçon en temps normal. Je ne comprends pas. Comment pouvait-il pleurer pour elle hier après que la mienne l'ai salué si c'était une mauvaise mère ? »
C'est vrai que mis sous cet angle, ce n'est pas très logique. Même si Na-chan faisait tout pour le cacher et éviter les conversations sur sa mère, il n'a jamais semblé heureux de rentrer chez lui ni même heureux de sa situation familiale. Il m'a déjà dit qu'il aurait préféré finir chez son père donc c'est sûr que ce n'est pas logique. Ça me donne la sensation qu'il me manque une pièce de puzzle pour faire les connexions entre elles. C'est vrai que je n'ai pas pensé à cela plus tôt. Quand Nagisa a annoncé que sa mère avait disparu, on s'est tous inquiété car il n'allait pas bien, mais, il y avait aussi la soif de sang par-dessus qui faisait que ça n'allait pas. Je crois qu'on s'est tous focalisé sur cette dernière en priorité, ce qui a masqué cette incohérence. Mais après, même si ce n'était pas terrible chez lui, ça n'empêche pas forcément qu'il soit triste de sa disparition. Mais je le connais bien, et cette hypothèse me dérange. Et le fait que Rei soit de cet avis aussi renforce l'impression. Quelque chose cloche dans toute cette histoire. Rha, ça m'énerve !
« Je t'avoue que ça me paraît étrange aussi maintenant que tu le dis. J'ai toujours eu l'impression que Na-chan n'aimait pas trop sa mère donc pourquoi pleurer à cause de ça ? Ou alors il a pleuré pour quelque chose qui n'a rien à voir. C'est encore plus étrange de se dire qu'il a pleuré devant vous.
– Ah bon ? Il a l'air si fragile que ça ne m'a pas étonné vu la situation des choses.
– Je pense que Nagisa est au même niveau que moi quand il s'agit de refouler ses émotions. Ça m'inquiète un peu tout ça.
– Tu dis ça parce que tu aurais voulu que ce soit chez toi qu'il pleure pour que tu le consoles.
– Oh, ta gueule ! Ce n'est pas le moment de plaisanter. »
PDV Nagisa Shiota :
Tiens, je n'avais pas remarqué que je m'étais endormi. Je remue un peu, ce qui stoppe la conversation des gars. Karma me jette un coup d'œil avant d'embrasser mon front tandis que Rei nous observe, un sourire narquois aux lèvres. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. Je sais qu'il sait que nous sachons, pas besoin de nous regarder comme ça. S'il m'a déjà bassiné au moins 3 fois depuis hier pour cette raison, c'est évident que ça doit être pire du côté de la tête de piment. Le pire ça a sûrement été quand je lui ai annoncé qu'il venait à la maison. Il m'a taquiné pendant une bonne demi-heure avant de se proposer d'aller le chercher à la station de métro, sûrement pour l'emmerder lui aussi avant d'arriver. Bas oui, il ne faudrait pas que monsieur n'ait pas sa dose lui aussi. Ce serait si injuste, vous comprenez ?
« J'ai dormi longtemps ?
– Une petite heure, tout au plus. Promis, tu n'as rien loupé d'intéressant.
– Je n'en doute pas une seule seconde. Je parie que vous étiez encore sur vos maths poussiéreuses.
– Alors déjà, les maths ne sont pas poussiéreuses. Je te ferai dire que c'est une matière très intéressante avec de nombreux charme.
– Oui, le charme de faire dormir n'importe qui ou de faire avaler les mouches à ceux qui n'y comprennent rien et se retrouvent figés devant l'exercice.
– Tu n'es pas drôle Na-chan, les maths c'est fun.
– Juste pour toi et Rei. Je t'assure que personne d'autre que vous n'irait parler de maths pendant une heure ou encore faire des exercices sur leur temps libre de leur propre gré. »
Ah, je crois que je l'ai vexé. Monsieur gonfle ses joues avant de tourner la tête. Il reprend ensuite sa conversation avec mon beau-frère, comme si je n'existais pas. Il est sérieux ? Mais quel gamin. Du Karma tout craché en somme. J'attrape mon portable et regarde ce que j'ai loupé. Je réponds aux quelques messages que le groupe m'a envoyé avant de traîner un peu sur les réseaux sociaux. Mais très vite, la soif se fait ressentir. Alors que j'allais me lever pour aller me servir un verre d'eau, le bras d'une certaine tête de piment m'attire de nouveau contre lui.
« Mais laisse-moi aller boire ! Je croyais que tu boudais en plus.
– Je ne vois pas le rapport.
– Le rapport c'est que tu m'ignorais il y a encore 30 secondes et maintenant tu ne me laisses même pas aller dans la cuisine.
– Ce n'est qu'un détail. Avoue-le, ça ne te dérange pas et tu veux juste faire la drama queen.
– Tu m'énerves ! »
Rappelez-moi pourquoi je lui ai demandé de venir déjà ? Ah oui, parce que j'ai besoin de lui pour convaincre mon père que je ne peux pas rester habiter ici pour l'instant. Trop de risque avec la soif de sang, et la maison se situe à l'autre bout de la ville, ce qui me ferait presque une heure de trajet pour atteindre le bâtiment E. Bref, que des trucs impossible à régler dans l'immédiat. Mais je ne suis pas certain qu'on arrive à le convaincre. On a passé si longtemps éloigné que ça me semble compliqué de nous séparer à peine retrouvé. D'autant plus qu'on ne pourra pas lui expliquer en quoi c'est dangereux de me garder ici donc c'est comme si c'était peine perdu. Mais il faut qu'essaye car comme le dit le proverbe : « qui ne tente rien n'a rien ».
———————————————————————
« Je ne sais pas trop Nagisa.
– Papa, je sais que je ne suis là que depuis hier et que ça te paraît si brusque, mais j'aimerais vraiment que tu acceptes, s'il-te-plait.
– Monsieur, je sais que votre situation actuelle est très délicate et que je ne suis pas censé être en position de demander quoi que ce soit, mais je souhaite que vous nous écoutiez. La classe E est considérée comme une classe de moins que rien, et l'objectif de notre nouveau prof est de montrer au bâtiment principal notre véritable valeur. En plus de nos horaires de cours, nous avons aussi des heures de soutien et des clubs propres à la classe E en plus de nos devoirs. En pour couronner le tout, nous avons fait un pari avec la classe A pour prouver que nous ne sommes pas qu'une bande d'épaves, donc on doit mettre les bouchées doubles, ce qui n'est pas compatible avec de longs trajets et la fatigue des transports.
– C'est vrai. Karma habite à peine à 10 minutes de métro du collège donc c'est plus simple à gérer et ce ne serait que pour la semaine. Je rentrerai à la maison tous les weekends pour passer du temps avec vous.
– Je pense que tu devrais accepter Norio. Les garçons ont raison, nous habitons à l'opposé du collège et c'est pour leur réussite scolaire. Je ne doute pas qu'ils s'amuseront aussi un peu, mais tu ne peux pas nier leur détermination. Tant que Nagisa promet d'être là le weekend, il n'y a pas de raison de refuser.
– Mais je-
– Allez Norio, tu peux bien leur indulger cela. Toi et maman êtes toujours désespérés que je ne bosse pas assez à la maison donc tu as ce que tu veux là, non ? Ce n'est que pour cette année scolaire et après tu le verras se tirer les cheveux sur ses devoirs tous les jours en revenant du lycée.
– Bon, c'est d'accord, mais interdiction de sauter la moindre visite le weekend, compris ?
– Oui ! Merci papa, t'es le meilleur. »
Je saute au cou de mon père sous l'excitation. Ce dernier me rend mon étreinte avant de me reposer au sol. Sans plus tarder, je serre aussi Karma dans mes bras qui me souris tendrement. Chiyoko nous regarde, attendrie par la scène. Cette femme est vraiment géniale. Je crois que sans elle on aurait jamais réussi à parvenir à nos fins. Je m'approche aussi d'elle pour lui faire un câlin qu'elle me retourne, surprise. Vu le cinéma que j'ai fait hier, je comprends sa réaction, mais elle est vite remplacée par une certaine chaleur. Je jure que c'est femme a des pouvoirs magiques pour me mettre à l'aise aussi facilement. Rei nous fait un pouce en l'air avant de nous saluer et de retourner dans sa chambre. Quant à moi et la tête de piment, on est sur le départ. J'ai encore une tonne d'affaires à aller récupérer chez ma génitrice avant qu'on ne retourne chez lui. Karma et moi saluons une dernière fois tout le monde avant de s'en aller.
——————————————————————
« J'ai encore un peu de mal à réaliser que ça a marché, pas toi ?
– Vu l'air pincé de ton père, j'ai su dès le début que ça n'allait pas être une partie de plaisir. Mais on y est arrivé et c'est l'essentiel.
– Sans l'intervention de Chiyoko il serait resté sur sa position ou alors aurait proposé de me changer d'école. Tu imagines l'enfer ?
– Là c'est moi qui n'aurais pas été d'accord dit-il la mine renfrognée
– Ouais, enfin, ce n'est pas comme si tu aurais pu le faire changer d'avis.
– On peut toujours faire changer quelqu'un d'avis si on a les bons outils.
– Allez, arrête de dire des conneries et passe-moi mes clefs. »
Karma me temps le petit trousseau qu'il a avait pensé à emmener avec lui et j'ouvre la porte d'entrée. Cela fait un peu plus d'une semaine que je n'ai pas remis les pieds dans la maison et ça se sent. L'odeur des produits ménagers a disparu pour laisser place à une odeur de renfermée. Je me déchausse et monte rapidement à l'étage pour faire une valise avec le plus d'affaires possible. Je n'ose pas prendre tout mon placard, c'est encore un peu tôt, mais à la fin de ma tâche, il ne reste plus qu'un petit quart de mes affaires, et c'est seulement celles qui ne me plaisent plus et qui ne me vont pas. Sans compter les fringues de filles, mais ça c'est une autre histoire. Il faudrait que je pense à les vendre, ça me ferait un peu de sous de côté. Je prends aussi le reste de mes jeux ainsi que mes soins pour les cheveux. Oui, je n'aime pas leur longueur, mais ce n'est pas pour autant que je ne veux pas m'en occuper. En plus ils sont impossibles à dompter quand je ne m'en occupe pas bien. Je termine rapidement de tout fourrer dans la valise avant de redescendre au rez-de-chaussée.
« C'est bon, tu as tout pris ?
– Oui c'est bon, on peut y aller.
– Alors rentrons à la maison. »
_____________________________________________
Hey les gens ! On se retrouve en cette chaude après-midi avec un chapitre de 3438 mots. Eh oui, si on pourrait croire que Karma est celui qui se voile le plus la face sur ses sentiments, en réalité c'est Nagisa le pire des 2. Je trouvais ça marrant donc j'ai foncé avec cette idée, qui j'espère, vous plaira aussi. Sinon, quand je me suis relu j'ai trouvé que Norio acceptait un peu vite que Nagisa parte habiter chez Karma la semaine, mais comme la conversation est coupée, je me suis dit que ça pourrait passer donc dite-moi votre avis. A part ça, j'ai eu mon premier partiel jeudi et ça s'est relativement bien passé. On croise les doigts pour que le reste se passe bien. Sur ce,
Kiss les gens <3
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top