Chapitre 1

PDV Nagisa Shiota :

Je me sens si bien au lit avec ce silence qui règne dans la pièce. Ça m'apaise. Enfin ça, c'était jusqu'à ce que ce satané bruit me sorte de mon état de somnolence. Je n'ai aucune envie d'ouvrir les yeux afin d'identifier la source de ce vacarme incessant, mais je ne vais pas avoir le choix si je veux que cela s'arrête. C'est donc à contre cœur que j'ouvre progressivement mes yeux. Je lâche un grognement de douleur alors que ma vision se fluidifie. Qu'est-ce que ça peut me brûler la rétine ! Je me frotte le visage pour me réveiller un peu mieux que ça et débute ma recherche du nuisible qui pourrit mon sommeil. Et bien évidemment, il s'agit de mon réveil ! Je ne vois même pas pourquoi je me suis posé la question en fait. On va dire que c'est parce que j'étais encore un peu dans les vapes. Je dirige ma main vers la table de nuit et éteins finalement le boîtier électronique.

Un soupire s'échappe de mes lèvres avant que je ne me lève pour aller m'habiller. Il faut que je me dépêche sinon je vais être en retard. Une fois mon uniforme enfilé, je me coiffe de mes couettes. Je descends ensuite à la cuisine où j'attrape mon bento à l'envol. J'aurais bien aimé avaler quelque chose, mais je n'ai plus le temps et si ma mère me voit partir risque de devenir... Compliqué. Je suis bien content qu'elle ne soit pas debout à cette heure-ci, sinon elle m'aurait sûrement fait comprendre que je dois porter mon « véritable » uniforme.

Enfin bon, on passera ce que ma mère fait quand je la contrarie, ce n'est jamais bon à mentionner. Rien que d'y penser, des frissons courent le long de mon échine. Ce n'est pas le genre de pensées dans lesquels on est censé imaginer sa mère. C'est dérangeant. Il faut vraiment que j'arrête d'y penser, ce n'est pas le moment.

Le chemin jusqu'à la station de métro n'est pas très long. A peine cinq minutes se sont écoulées depuis mon départ de la maison. Juste avant les escalators se trouve Karma. Il est resté un peu en retrait du passage pour ne gêner personne. Il me fait de grands signes pour me signifier de le rejoindre. Je finis par m'approcher de lui, et alors que je ne suis qu'à deux petits mètres de lui, cet idiot se jette sur moi. Il ne changera décidément jamais.

« Nagisa-chan ! Comment tu vas ce matin ? me demande-t-il après m'avoir relâché.

— Karma, arrête de m'appeler ainsi ! Je t'ai déjà dit des centaines de fois que je ne suis pas une fille.

— Biologiquement parlant tu n'es pas une fille oui, mais d'un point de vue esthétique tu y ressembles quand même beaucoup. »

Je sens la veine de mon front pulser. J'ai horreur que tout le monde me rappelle ma ressemblance frappante avec une fille. Si seulement il savait d'où cela venait, il ne ferait sûrement plus autant cette blague... Enfin bon, je dois refouler ces émotions dans un coin de ma tête. Ils veulent tous un gentil Nagisa ici alors on va le leur donner. Sans rechigner. Concentre-toi maintenant et forge toi une moue énervée.

« Tu sais que tu m'agaces à répéter ça ?

— Oui, et c'est le but mon cher. Bon, on devrait descendre à la station, le métro ne va pas tarder à passer. Ce serait dommage de ne pas avoir de place assise, ou pire, le louper.

— Tu as raison. Mais cette discussion n'est pas terminée Karma Akabane, dis-je en commençant notre descente jusqu'au quai. »

Une fois en bas et notre wagon arrivé, je m'installe sur une place. Je sors mes écouteurs avec la ferme intention d'écouter de la musique le temps du trajet. Mon compagnon de route ne semble pas d'accord avec ma décision. Il me pique un écouteur avant de l'enfoncer dans sa propre oreille. Et c'est ainsi que nous passons le voyage jusqu'à notre arrêt. Nous avons aussi continué cela en montant la montagne. Côte à côte, chacun avec un écouteur. Notre ascension a été rythmé par nos chamailleries sur quelle musique il fallait mettre une fois la précédente achevée. Je dois avouer que c'était drôle et que ça m'a mis un peu de baume au cœur. Cette joie contraste avec l'humeur plus sombre que j'arborais l'heure d'avant.

Une fois en haut et la cloche sonnée, les cours débutent. La matinée de cours se passe normalement. Pendant l'appel, Rio a fait une tentative d'assassinat sur Koro-sensei, mais elle a malheureusement échoué. Cependant, la blonde ne semble pas s'en être découragé pour autant. Au contraire. Et c'est partie pour une heure où les essais de meurtre s'enchaînent, sans pour autant parvenir à leur fin. Pourtant, après cela, les cours reprirent dans la joie (et aussi un très gros vacarme au grand damne de mes oreilles).

Notre professeur monstrueux a décidé de nous passer un film pour illustrer son cours d'histoire. Je suppose que c'est pour ça que les yeux de tout le monde brillent de cette façon. De cette satisfaction immense. Pourquoi être tant heureux pour ça ? C'est vrai quoi, les films de nos jours, pour la grande majorité, ne sont qu'un ramassis de haine et de violence. Les gens les regardent, les gens les aiment sans voir à quelle point c'est malsain. Mais qui suis-je pour dire ça ? Je ne vaux pas mieux qu'eux puisque je fais partie de ce public qui les apprécient et les regardent à l'occasion.

Pourquoi faut-il toujours que je tourne tout dans un tourbillon de négativité ? Parce que je ne sais que me noyer dans mon malheur... En cinq années mon problème ne s'est toujours pas réglé. C'est comme si j'étais enchaîné aux ténèbres. Ça me terrifie tout autant que ça me fascine. Quand je suis avec les autres, c'est comme si j'étais baigné dans la lumière. Quand je suis seul ou dans mes pensées, une marée noire s'empare de moi et tente de me noyer. Pas très joyeux tout ça...

Tiens, ça a sonné ? Ils sont tous en train de se lever. Je ne cherche pas plus loin et décide de sortir. Je me précipite dehors et vais me réfugier un instant, seul, sous l'arbre. La brise est agréable. Ça me donne envie de somnoler. Mes yeux se ferment tandis que mon esprit divague. Alors que j'allais atteindre un état de dormance, je sens une présence derrière moi. Je rouvre brusquement les yeux, mais ma vision flou m'empêche de discerner quoi que ce soit. Et c'est là qu'elle revient. Cette satané peur...

Je sens mon corps bouger, mais c'est comme si ce n'était pas moi. Mon don m'entoure, comme s'il voulait me rassurer. Je crois qu'il essaye de me protéger, mais de qui, je n'en sais rien. Je n'arrive pas à savoir ce que je fais exactement. Je sens juste comme un trou noir qui m'aspire.

PDV Omniscient :

La salle est sombre. Un garçon aux cheveux bleus est posé sur un lit simple, seul meuble de la pièce. Si l'idée d'ouvrir l'une des portes qui ornent les murs venait à quelqu'un, il n'y parviendrait pas. Et si jamais il y parvenait, il n'apprécierait guère ce qui se trouve derrière. Pourtant, une ombre à l'apparence féminine surgit de derrière l'une des portes en bois. Elle s'approche lentement du lit, comme si elle ne voulait pas en réveiller l'occupant. Un rire résonne dans la salle. La main froide de la pseudo jeune femme se pose sur la joue de l'androgyne. Le contact glacé le réveille. Aussitôt que ses yeux voient l'ombre, cette dernière disparaît. Le collégien cri à s'en déchirer les cordes vocal tandis que des larmes traitresses coulent, comme si le bref contact l'avait brûlé. Et a peine fu-t-il réveillé qu'il se sentit de nouveau partir. C'est sur sa vision complètement brouillée par les perles salées qu'un trou noir lui vient...

PDV Nagisa Shiota :

Je me réveille dans un sursaut. Mes yeux se baladent dans les alentours. Je suis toujours sous l'arbre, mais cette fois je ne suis pas seul. Rio, Terasaka, Itona et Karma m'encerclent. J'ai la tête qui repose sur les genoux de mon meilleur ami qui me lance un sourire qui se veut rassurant. Qu'est-ce qu'il s'est passé pendant que j'étais inconscient ? Sans doute pas quelque chose de très cool. Je sens mes yeux me brûler, signe que j'ai pleuré. J'ai aussi les cheveux collés à mon front à cause de la sueur.

Mais que m'est-il arrivé ? J'ai beau essayé de me rappeler, rien ne me vient à l'esprit ! Je ne sais rien, comme d'habitude. Je ne peux donc pas y échapper ? Vais-je être condamné toute ma vie à ces trous de mémoires ? A ces moments où je ne suis plus maître de mon corps ? Ça m'en a tout l'air. Je me sens si perdu dans tout ça... Heureusement que mes amis ne me regardent pas comme un fou au moins.

« Karma, que s'est-il passé ? J'ai beau tenté de me rappeler, rien ne me revient.

— Je ne suis pas sûr. Tout à l'heure, Terasaka a voulu te faire peur. Tu as bien été effrayé, mais au lieu de juste pousser un cri, ton don a dû se réveiller par instinct, et tu l'as étranglé.

— j'ai fait ça moi ? m'exclamé-je en en me relevant pour m'asseoir avant qu'une horrible douleur à la tête me prenne.

— Oui, mais quand tu as ouvert les yeux, c'est comme si tu avais eu un éclair de lucidité. Tu as relâché Terasaka, puis, ensuite tu t'es évanoui... Tu ne te rappelles de rien ?

— Non. Je sais que j'ai eu une sensation insoutenable pendant que j'étais inconscient, mais c'est tout. Là j'ai juste envie de dormir. J'ai super mal à la tête et mon corps est épuisé.

— Dans ce cas on va te laisser te reposer, d'accord ? On préviendra Koro-sensei de ton état et on l'occupera pour qu'il ne vienne pas t'embêter, assure doucement Rio.

— Merci les amis. »

Le groupe se lève et commence à partir en direction de la salle de classe. Karma me regarde une seconde avant de, finalement, commencer à bouger pour se lever. Il serait parti si je ne l'avais pas retenu par la manche. Je ne veux pas être tout seul, du moins, pas tout de suite. Il se tourne vers moi et me sourit.

« Reste un peu avec moi...

— Mais Nagi...

— S'il te plaît Karma. Juste un petit moment.

—Très bien. Juste parce que je m'inquiète pour toi, d'accord ? »

Il revient se caler confortablement contre le tronc de l'arbre, juste à côté de moi. J'ai de la chance d'avoir un ami en or comme lui. On reste un moment ainsi, sans parler. A quoi bon communiquer ? Il sait que je suis fatigué. J'ai juste besoin de sa présence. Elle est rassurante, différente des autres. Rien que d'y penser, un petit sourire se tend sur mes lèvres. Mais la fatigue me rattrape vite. A force de piquer du nez, je finis par laisser ma tête se reposer sur l'épaule de mon ami. En même pas dix minutes, me voilà à enfin m'endormir. Faites que mon sommeil soit réparateur, j'ai les batteries à plats...

Eh bien, on dirait que mes prières ont été exaucées. Cette sieste m'a requinqué ! J'ai l'impression d'avoir dormi cent ans dans un lit moelleux alors que c'est à mille lieux de la réalité. Je crois que j'étais vraiment crevé. Je ne pense pas que je me sois endormi si longtemps que ça, mais on ne doit pas être très loin de l'heure de la pause déjeuner. Après, impossible de le savoir sans mon portable, et je n'ai pas envie de revenir en cours dans l'immédiat. Tant pis, je vais devoir attendre la sonnerie je suppose.

Alors que mes yeux se balade sur le paysage je vois —sortie de nulle part—, une jeune fille. Elle semble plus jeune que moi, et elle ne vient certainement pas du collège : elle ne porte aucun uniforme. Est-ce que je rêve ? Je me frotte les yeux, pensant halluciner, mais rien n'y fait. Elle est toujours là. Son tient est rosé, avec de longs cheveux blancs attachés en une solide queue de cheval. Elle a de grands yeux orange, mais bien plus vibrant que ceux de Karma en comparaison. Son nez gracieux en trompette surplombe ses fines lèvres rosées. Elle doit faire une dizaine de centimètres de moins que moi je dirai et porte une tenue simple : un débardeur violet, un pantacourt en jean et une vielle paire de tennis blanche. Elle me regarde et semble triste. J'ai à peine le temps d'entendre un « désolé » prononcé du bout des lèvres que la sonnerie retentit. J'ai à peine détourné le regard vers le bâtiment que, quand je me retourne, je découvre que cette mystérieuse personne a disparu. Etrange... D'autant plus qu'elle m'a l'air familière.

Enfin bon, cessons de penser à elle, peut-être que j'ai encore le cerveau embrumé. Je me lève donc et me dirige vers le petit bâtiment. Une fois dans la salle, je suis rassuré de voir que Koro-sensei n'est pas là. Bien que j'apprécie son enseignement, je n'ai pas spécialement envie de l'avoir sur le dos. C'est donc plus serein que je vais à ma place pour sortir mon bento de mon sac. Une fois mon précieux en main je me rends au bureau de Karma. Il est baissé, la tête sous la table, à grogner sur son repas qu'il ne trouve pas. Et si je lui faisais une petite frayeur ? Je lui saute dessus dans un grand cri, ce qui le fait se cogner au plateau du meuble sous la surprise. J'explose de rire, sans pouvoir me contrôler, tandis que mon ami se masse l'endroit où il s'est cogné tout en poussant des jurons.

« Oh bon sang, Karma, c'était hilarant ! Tu veux bien le refaire pour moi ? lui demandé-je entre deux fous rire.

— Cesse de te moquer de moi. C'est de ta faute ce qui m'arrive !

— Mais bien sûr. On sait tous que c'est moi t'ai relevé la tête pour qu'elle rencontre la table. Enfin bon, c'est pas que je déteste me moquer de toi, mais il faudrait se dépêcher.

— Calme-toi un peu Nagisa-chan. La pause ne va pas se finir dans deux minutes.

— Je sais, mais j'ai faim. Et ne m'appelle plus comme ça !

— D'accord... Na-chan, me dit-il avec un sourire sadique. »

Mais il le fait exprès ou quoi ! Je n'arrive pas à savoir si ce surnom est pire ou un peu mieux. C'est certainement pire maintenant, mais je ne pense pas que j'arriverais à le faire changer d'avis tout de suite. Tant pis. Je vais, comme qui dirait, devoir jouer la carte de l'enfant. C'est sans regret (ou peut-être juste un chouïa) que je m'en vais de la salle pour rejoindre les autres sous l'arbre. Oui, je boude comme un enfant et part sans attendre mon meilleur ami, mais c'est de sa faute ! Il n'avait qu'à arrêter de m'appeler par ces surnoms pour fille avant...

Enfin bref, une fois assis avec mon groupe, je commence mon repas. Karma s'installe à côté de moi après m'avoir couru après pour me rejoindre. J'aime beaucoup l'ambiance qui règne : c'est chaleureux. La joie se lit sur le visage de tout le monde. Rio poursuit ses histoires perverses qu'elle avait débuté la veille, ce qui n'est pas au goût de Terasaka vu la veine qui pulse sur son front et le fait qu'il couvre les oreilles d'Itona avec ses mains pour son « bien ». Celui-ci essaye d'ailleurs de retirer les membres indésirés pour entendre correctement les sottises de la blonde. Notre tête de piment semble absorber par le discours de notre amie, et il y a moi qui n'écoute rien et divague tout en terminant de manger ma nourriture. On aurait pu continuer ainsi encore très longtemps si la pause déjeuner n'avait pas pris fin. Il est temps de retourner travailler.

Karma et moi rentrons ensemble dans la salle, en tête des autres. On se sépare tranquillement pour se rendre chacun à nos places, moi devant, lui tout au fond. C'est moi ou Koro-sensei vient de nous regarder bizarrement ? Ce ne serait pas la première fois, mais je n'en comprends toujours pas la raison... Bah ! ça ne doit être rien du tout, comme d'habitude. Bon, le cours de maths vient de commencer, je dois sortir mon cahier. Je ne suis pas très fort dans cette matière : c'est plutôt le rayon de Karma ça. Si je pouvais, je me passerais volontiers de ce moment de torture, mais ce n'est pas possible. Pourquoi le temps avance si lentement quand on s'ennuie ? Je crois que je vais faire autre chose pour m'occuper un peu. Le dessin sera un très bon passe-temps. C'est comme ça que j'ai commencé à dessiner partout dans mon cahier. Ces espaces vierges ne demandaient qu'à être rempli de mes gribouillis. Après un long moment (où je me suis quand même fait chier au final), la sonnerie indique l'heure de ma délivrance. Enfin !

Je n'attends pas plus longtemps et bondie de ma chaise pour sortir. Ai-je besoin de préciser que j'ai failli la renverser, que j'ai fait peur à Kayano et que je n'ai attendu aucun de mes amis ? Ah bah je viens de le faire, donc oui je suppose. Je me désespère parfois... Fort heureusement, je me rattrape et attend mes compagnons derrière la porte de la salle. Plus qu'à se changer avant d'entamer le dernier cours de la journée, et le plus épuisant, j'ai nommé... L'EPS bien sûr. D'accord, je ne la vends pas très bien dit comme ça, mais je vous assure que j'aime quand même cette matière. On se dépêche d'ailleurs avec notre groupe pour arriver dans nos vestiaires respectifs afin de se changer dans le calme. Sauf que l'on a pas été assez rapide, donc le reste de la classe nous rejoint dans les deux minutes qui suivent.

Alors que j'allais attraper mon pantalon pour le mettre, je vois une scène étrange se passer. Terasaka et Itona, encore torse nu, n'arrêtent pas de se jeter des coups d'œil, et croyez-moi, ils n'ont rien d'innocents. Leurs joues sont d'ailleurs légèrement rosées. Mais quel mouche les a piqués bon sang ? Ils pourraient être un peu plus discret... Enfin bon, s'ils veulent se faire chopper, ils peuvent continuer leur petit jeu. J'arrête de m'attarder sur eux, et enfile mon pantalon en deux secondes avant de mettre mes chaussures. Je sors donc du local, vite suivi par Karma qui sourit comme un psychopathe.

« Toi, soit tu as une idée diabolique en tête, soit tu as vu quelque chose d'intéressant, je me trompe ? lui demandé-je, persuadé qu'il a vu la même scène que moi.

Non, tu as juste.

— Qu'est-ce qu'il y a du coup ?

— Toi aussi tu as vu Itona et Terasaka ? »

Qu'est-ce que je disais ?

« Oui, je les ai vu, et ?

— Ils sont tellement dans la merde maintenant.

— Bien que j'avoue qu'ils n'aient pas été très discrets, tu ne vas pas les charrier ni leur faire de blague sur ça Akabane. Aucune remarque ou blague !

— Mais pourquoi ? Ça aurait été drôle Na-chan. Tu n'es pas marrant, bougonne-t-il avec une moue déçue.

— Parce que c'est non. Et je sais, c'est fait exprès pour tu ne passes pas tes journée à faire du changes à tes propres amis. Maintenant arrête un peu de te plaindre comme un gosse. »

Je lui tends la main et on se dirige vers le troupeau qui s'est assemblé en face de Karasuma-sensei. Aujourd'hui, son échauffement est simple. 5 tours de terrain, des pompes et des abdos. Bon, je ne suis pas le plus fort physiquement, mais je vais largement m'en sortir. Ce n'est rien contrairement à ce que l'on a certains jours. Karma et moi nous jetons un regard, et dès le top départ du prof, nous courrons à toute vitesse pour débuter nos tours. Je sais qu'on est sensé trottiner, en même temps c'est juste une mise en bouche, mais on en avait pas l'envie avec le rouge. Sauf que Karasuma-sensei en a décidé autrement, donc, après un rappel à l'ordre, on ralentit le rythme. Cela ne nous empêche pas pour autant de rester devant les autres. Une dizaine de minutes plus tard, nous avons tous fini notre course.

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Hey les gens et joyeux Noël ! On se retrouve en force avec ce premier chapitre de 3445 mots. Je ne vous cache pas que je suis très fière de ce que j'ai écrit. Les changements ici sont minimes, mais la forme a tellement évolué depuis la V1 que je ne peux m'empêcher d'être trop contente. J'espère que ce petit cadeau de Noël vous plaît ainsi que tous ceux que vous avez reçu ce soir ou recevrez dans la journée du 25. Je suis hyper heureuse de poster de nouveau sur Wattpad et attend vos retours avec impatience (c'est mon cadeau à moi). Sur ce,

Kiss les gens <3

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