chapitre 3
Endormie au chevet de ma mère je sursaute en sentant une main caressée ma chevelure. Croyant qu'il s'agit de Claus je me laisse choir avec nonchalance dans mon fauteuil les yeux fermés.
— Alexandra ?!
Eh là tout s'écroule. Cette voix tremblante qui prononce mon nom n'est absolument pas celle de mon homme. Déglutissant j'ouvre les yeux et les pose sur ma génitrice qui m'observe avec insistance. Paralysé sur le fauteuil je ne savais pas quoi faire réellement. J'ai perdu l'usage de la parole, de mes membres et aussi de mon cerveau. Pantelante, je la détaille afin de vérifier qu'elle va bien. Je cherche à comprendre si elle m'a vraiment appelé.
— Maman tu es réveillé ? Tu...
— Approche ma chérie vient là me coupe-t-elle en me tendant sa main tremblante.
Dans un souffle je me lève prend sa main et sonne la clochette d'urgence pour faire venir un médecin pour l'examiner. Sa paume est tellement chaude et douce que je n'ai plus envie de lui lâcher les mains. Le tachycardie de mon coeur m'empêche de prononcer une seule paroles. La culpabilité que j'ai refoulée refait surface et c'est en larmes que je m'exprime devant ma mère après deux ans à penser qu'elle est morte.
— Je suis désolé maman j'avais promis de vous venger, mais j'ai tout abandonné... J'aurais dû te rechercher et t'aider... si tu es dans cet état c'est en partie de ma faute et papa...
— Ne te prends pas la tête Alex, ce n'est pas de ta faute tout ce qui nous est arrivé. Je ne veux absolument pas que tu t'auto punisse tu ne le mérites pas. Je sais que si tu avais l'espoir qu'un d'entre nous soit en vie tu aurais tout fait pour nous sauver. Alors, reste calme.
— Mais maman comment rester calme en te voyant dans cet état ? Tu es quasiment défigurée et cadavéreux et cela me désole. Je...
— Ma très chère enfant je vais bien, je finirais par reprendre des forces alors arrête de t'inquièter le plus important est que je suis réveillé maintenant. Tout rentrera en ordre.
— Je l'espère bien maman je suis tellement heureuse de voir de nouveaux, j'ai tellement de choses à te...
Je suis coupée dans mon récit par le couinement de la porte qui laisse souffler un léger vent. Deux infirmières et un docteur entre dans la chambre et nous dévisage à tour de rôle avec un petit sourire de joie.
— Bonjour à vous très chère dame. Merci de nous avoir fait appel on va vous demander de nous laisser avec la patiente pour quelques examens on ne veut pas que les émotions de vos retrouvailles agissent sur les résultats.
Le médecin s'approche de ma mère tout en me souriant. Je me lève donc du lit et embrasse la main de ma génitrice avant de sortir de sa chambre. Les corridors blancs et gris sont tellement calmes qu'on aurait l'impression d'être le seul être vivant à y circuler. Je m'assois sur le banc qui se trouve en face, en enveloppant mon corps de mes bras pour les réchauffer, car je ressentais un froid hérissé mes poils. Une odeur typique des hôpitaux envahit mon nez et me fait sentir nauséeuse.
J'avale plusieurs fois ma salive les yeux fermés cherchant à calmer coûte que coûte cette nausée qui monte en moi.
Un état d'anxiété me frappe, car je n'ai plus peur de perdre ma mère, mais là j'ai peur de connaître la vérité.
J'ai peur qu'elle est dû souffrir le martyre.
J'ai peur de culpabiliser encore plus lorsque je saurais la vérité.
J'ai peur de lui présenter Claus et les enfants.
J'ai peur de tous et rien à cet instant précis et je ne sais absolument pas comment gérer se flux d'affres qui me câline.
C'est dans ce genre de moment d'affolement que j'aime sentir Claus. J'ai envie de le serrer tellement fort et de devenir qu'une seule chaire avec lui afin de reprendre mes esprits. Cette situation me rappelle la mort de ma grand-mère...
— Mademoiselle ? Cette interpellation me fit sursauter. La main sur le coeur, les pensées en fuites j'adule le docteur d'un regard épuisé et apeuré. Jetant halètement je cherche à calmer les battements frénétiques de mon coeur.
— Désolé vous m'avez fait peur dite-moi comment va-t-elle ? Il n'y a rien de grave ? murmuré-je dans un souffle.
Son visage incertain me donne la chaire de poule. Je me lève et me positionne devant lui afin d'avoir une réponse à ma question.
— Votre mère se porte bien mademoiselle, son cerveau reprend peu à peu le contrôle sur son corps, mais les muscles de ses jambes ne répondent pas très bien. Elle devra donc suivre une rééducation pour retrouver l'autonomie totale.
Je laisse la pression qui me tiraille tomber et mon corps affaibli se choir avec tristesse sur le banc qui m'a accueillie il y a quelques minutes.
— En d'autre thème ma mère est paralysé, c'est-ce que vous...
— Ne déformez pas mes mots madame ! Votre mère n'est pas paralysé et elle ne risque pas de rester dans un fauteuil roulant à vie. Vu l'état dans lequel elle a été admise dans notre établissement votre mère a besoin de cette rééducation. Elle a aussi besoin de repos, éviter donc de l'agiter un peu trop. Ne vous inquiétez surtout pas on fera tout pour que votre mère retrouve la santé.
Lorsque sa dernière phrase sonne à mes oreilles une envie de rire me prend, car il y a de cela deux ans un médecin m'a dit la même chose quand ma grand-mère a fait une crise cardiaque. Ce soir-là il c'est approché de moi avec un regard coupable et j'ai su à ce moment-là qu'il a failli dans sa mission. C'est donc avec un doute que je salut le docteur et lui donne dos.
Planter devant la porte, la main sur la poignet j'essaie de souffler un grand coup avant d'entrer. J'efface toute mauvaise pensé du revers de la main avant de pénétrer une nouvelle fois dans cette pièce terne.
Ma mère les yeux cerné ancre son regard épuisé dans le mien et m'incite d'une petite voix à m'approcher. Son visage pâle, me laisse un goût de honte dans la bouche, car je n'accepte pas mon erreur. J'ai été stupide de tous jetée à la poubelle après avoir su que le clan Wilson est innocent et…
— Alex stop ! Arrête de penser, je vais bien j'ai juste des bleus, quelques commotions et des problèmes aux pieds. Arrête de t'en vouloir si tu continues ainsi je me sentirais mal d'être venu jusqu'à toi pour quémander de l'aide et...
Sans la laisser terminer sa phrase je saute sur son lit et prend refuge au creux de ses bras. De sa douce voix elle me berce et mes pleures cessent peu à peu. Elle n'a plus ce doux parfums qui titillent les narines à chaque passages. Cette belle odeur qui c'est toujours délecter dans l'atmosphère de notre villa est aujourd'hui remplacé par les désinfectants hospitaliers et d'autre médecine.
— Tout a changé maman... ce... n'est pas... Je coupe ma phrase, essuie mes larmes en reniflant.
— Je sais que la réalité est difficile à accepter, mais tu dois te faire une idée de tout et rien à la fois. Je ne veux pas que tu portes comme fardeau mes problèmes ou encore mon enlèvement.
— C'est facile à dire mais difficile à faire maman.
— Essaie, fais le pour moi on est que deux aujourd'hui et...
— Maman... la coupé-je pour lui annoncer ma nouvelle vie sans savoir pourquoi aucun mot ne franchit la barrière de mes lèvres. Son regard interrogatif me demande des explications mais mon coeur et ma conscience me conseil d'attendre avant de tout lui déballer. C'est donc avec un aire volatile que j'évite le sujet.
— Tu vois j'ai comme l'impression d'être tellement fragile, que tu as peur de me dire ce qui se trame réellement dans ta tête.
— Je sais et je te promets que tu le sauras très vite.
— J'espère que tout c'est...
Dans un dernier battement de cils ma mère perd la bataille contre la fatigue et ferme les yeux afin de s'endormir de nouveau. Je lui fais un baiser sur le front avant de me lever du lit et me diriger vers le petit frigo que j'ai fait installer. J'y prends une bouteille d'eau et la boit.
C'est avec pincement au cœur que je prends mon téléphone dans la poche de mon jean et lis les messages de mon homme. Chaque je t'aime est un souffle d'espoir dans ma vie. Grâce à lui j'ai connu le bonheur d'être mère et aujourd'hui son absence, son silence m'attriste.
J'aurais aimé qu'il soit présent au réveil de ma génitrice et qu'il puisse enfin faire sa connaissance malheureusement pour moi cela ne sera pas possible maintenant, mais je sais du plus profond de mon coeur qu'il sera heureux d'apprendre la bonne nouvelle.
J'ai bien envie de l'appeler, mais le décalage horaire entre la Russie et ici m'en empêche. Je dois donc patienter encore avant de lui téléphoner. Je me prépare à déposer mon téléphone lorsqu'il sonne annonçant un message.
《 ton sourire me manques.
Ton odeur me manques.
Ta joie me manques
Tout en toi me manques lady smile. Je ne peux rejoindre le monde de Morphée sans te dire je t'aime et même si tu le sais je ne me lasserai jamais de te le dire ma lady 》
Sourire béat sur le visage je tape sur mon clavier plusieurs fois sans réussir à transcrire tout mon amour et mes émotions dans le message. J'écris ce qui me vient à l'esprit et c'est sur cette dernière et magnifique note que moi aussi je rejoins le monde du sommeil.
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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍
Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂
Dite moi ce que vous pensez réellement de cette fin ? 😘😘😘😘
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