chapitre 2
Assise sur une chaise, je fixe le corps inerte de ma mère en réfléchissant à tout et rien à la fois. Cela fait maintenant deux jours que je divague entre l'hôpital et la maison. Lorsque je pars d'ici, j'ai comme l'impression de l'abandonner une seconde fois et cette sensation de mal-être me pousse à toujours revenir à son chevet.
J'ai passé peu de temps avec mon homme et mes enfants depuis que j'ai su pour ma mère. Je ne les délaisse pas, ils sont entre de très bonnes mains même si ça me rend malade de ne pas les avoir dans mes bras à cet instant.
Je ne sais plus où donner de la tête. J'ai hâte qu'elle se réveille pour que je la porte chez nous ainsi, je pourrais renouer les liens avec mes enfants et mon homme. J'ai aussi tellement de questions à lui poser que j'ai peur qu'elle me prend pour une hystérique à à son réveille.
Je suis sûr et certaine qu'elle sera fière en rencontrant ma petite famille. Même si ce n'est pas le grand amour entre nous, nous pouvons toujours y remédier sans souci. Il suffit d'être sa petite Alexandra. Je ferais tout pour qu'elles comprennent l'amour que je lui porte. C'est ma génitrice. Quels que soient ses défauts, elle reste la femme qui m'a porté durant neuf mois et je lui dois respect et obéissance, quel que soit son comportement....
Je suis sortie de mes pensées par la vibration de mon téléphone. Je le récupère dans la petite poche de mon sac à main et sur l'écran j'aperçois le surnom de mon homme black man. Sourire béat je décroche et porte le téléphone à mon oreille.
— Coucou ma belle.
Je peux sentir un grain de tristesse et de fatigue dans sa voix rauque. Restant silencieux un moment il finit par crier mon nom avec douceur pour que je réagisse enfin.
— Désolé, ta voix épuisée ma déconcentrer qu'est-ce qu'il y a Claus ?
— Je dois aller de toute urgence en Russie, lâche-t-il. Alors, que moi je tombe de haut devant sa déclaration. Je voulais ouvrir mes premiers locaux dans ce pays ainsi on peut déployer notre nom un peut partout, mais il y'a un gros problème le côté est du bâtiment c'est effondré et il y a eu des blessés sur le chantier. Je ne sais pas quoi faire Alex tu as besoin de moi je ne peux pas te laisser pendant deux jours cela ne nous est jamais arrivé on à l'habitude d'être toujours dans les pattes l'un de l'autre. Dis-moi ce que je dois faire ma chérie ?
Durant son récit je me suis levé et j'ai commencé à faire les cent pas. Il me demande quoi faire alors qu'on a devant nous une situation urgente. Un nombre inconnu d'ouvriers se sont fait mal sur une des idées de mon Claus, mais depuis quand le sait-il ? Est-ce que c'est ça qui lui donnait un moral bas depuis un jour ?
— Claus ne t'inquiète pas pour moi tu as bien dit qu'il s'agit d'un voyage de deux jours ? Je sais que tu feras tous pour que ce voyage se termine en une journée. La vie de plusieurs employés est en danger tu devrais y aller pour ne pas qu'il pense que tu es un profiteur narcissique qui se fout de la santé de ses travailleurs toi et moi on sait que ce n'est pas le cas. Tu peux y aller les enfants et moi nous t'attendrons avec impatience.
— Tu en es sur et certaines ça ne te cause pas de problème que je fasse ce voyage ?
— Bien sûr que non ! Mais j'ai une condition murmurai-je d'une voix suave.
— Tes désirs sont des ordres lady smile. Je pouvais imaginer un sourire en coin se dessiner sur ces lèvres à attendre ma condition.
— Je veux que tu me reviennes en un seul morceau, peut-être que tu auras une récompense.
— Cette proposition est très alléchante, tu sais quoi je pars dès maintenant pour rentrer au plus vite.
Je l'entends au travers du combiné récupérer ses affaires et un bruit de serrure m'informe qu'il a bouclé ses tiroirs comportant des dossiers importants.
— Fait attention à toi mon black man.
— J'adore ce surnom il me fait sentir grand avec des supers pouvoir. Je ne m'en lasserais jamais de l'entendre dans ta bouche.
— Arrête de me flatter je risque de prendre la grosse tête, tu le sais. Je pouffe de rire alors que lui fidèle à son rôle de boss laisse un petit ricanement en ce raclant la gorge.
— Alex ta mère comment se port-elle ?
— Oh bien le docteur m'a dit qu'elle est stable, mais pour son réveil je de devrais être très patiente. Selon lui ma mère s'en sortir même si ça prend des semaines elle finira par reprendre connaissance.
— Je suis désolé que tu es à vivre ce drame ! Je peux toujours annuler mon vol et....
— Claus ça va depuis notre discussion je me sens beaucoup mieux j'ai la force de faire face à cette situation. Tu veux savoir pourquoi ?
— Je sens que tu vas me le dis.
— Car tu m'as toujours soutenu et lorsque je sens mes pieds fléchis sous mon poids, tu accours pour éviter que mes genoux ne touchent le sol.
— J'ai toujours dit que tu es une romantique. Tu as trop de citations qui me font chavirer par ta faute je risque de couler.
— Tu ne vas pas me le faire à la Titanic ce n'est juste.
— Normalement, les deux protagonistes de Titanic on couler ensemble donc non je ne te le ferais pas à la Titanic.
— Tu ne m'as jamais dit qu'avoir regardé ce film. Laquelle de tes personnalités qui l'a vu..
— Se film est sortie en 1997 qui de mieux que ma mère pour nous faire regarder un film si triste alors que je voulais du combat. À cette pensé il fait quelque minutes de silence dans le combiné d'où j'en déduis qu'il est entrain de se remémore cette belle soirée en famille.
— Cette femme et toi êtes pareilles. Alex, elle t'aurait adoré.
C'est la première fois depuis des mois qu'on parle de sa mère. Je le sens plus apaisé et léger sur ce sujet sensible malgré ses souvenirs qui le hantent.
— Déjà que je t'aime je l'aurai kidnappé.
— Bon Alex je te laisse il est temps de monter dans le jet je t'appelle dès mon arrivée pour ne pas que tu t'inquiètes.
— Fait bon voyage je t'attends. Je t'aime Wilson !
— Je t'aime Solèno.
Après cet échange enjoué, il raccroche tandis que je reste pointer là, téléphone sur l'oreille fantasmant de lui.
C'est au son d'un soupir d'exaspération que je regagne ma place habituelle. La douce mousse du fauteuil accueille mon corps épuisé et le détend.
La tête jetée en arrière je réfléchis à notre situation actuelle. Notre couple fait face à plusieurs problèmes à la fois et souvent je me demande comment font les gens pour être heureux ? Ou peut-être que la bonne question est comment font-ils pour cacher leurs douleurs et problèmes derrière un faux sourire ?
Si la vie de couple avait un manuel on serait déjà prévenu d'avance sur les situations qu'on devra confronter, mais malheureusement personne n'as eu l'idée d'en écrire parce que chacun à son propre destin.
J'aime Claus et il le sait. Notre amour est notre force et notre arme contre les langues mensongères. Lui et moi jetons au visage des problèmes notre joie d'être ensemble et cela le fait déjanté.
Notre relation se solidifie à chaque épreuve qui se présente à nous. La douleur aujourd'hui est pour moi un piètre joueur à qui nous ne devons pas rendre le jeu facile et c'est ça notre objectif.
Je relève la tête après ce monologue destiné à moi-même et épi avec délicatesse le corps de ma mère. Malgré sa perte de poids et son visage couvert de bleu j'admire sa beauté. Pour mon père cette femme est la Cléopâtre de son coeur tout comme moi.
Un sourire ce dessine sur mon visage à cette pensée remplaçant la peine qui gronde au-dessus de ma tête.
Obnubilé par mes réflexions je n'ai pas entendu l'infirmière faire son entrée dans la chambre.
— Madame ! Désolé de vous déranger, mais votre compagnon à laisser ceci à l'accueil pour vous.
Elle me tend un cadre photo de ma petite famille et le sourire timide qui orne les traits de mon visage se transforme en un rire de pure bonheur.
— Merci beaucoup mademoiselle...
— Alison madame mon nom est Alison.
— Désolé je n'arrivais pas à lire le nom inscrit sur votre badge.
— Excuse acceptée, désolé de l'indiscrétion, mais je dois vous une chose votre petite famille est magnifique. Je ne voulais pas...
— Pas besoin de vous justifier. Merci du compliment.
C'est avec un sourire qu'elle me salut et sort de la pièce, me laissant ainsi dans l'intimité avec le corps comateux de ma mère et la photo de mes amours.
Oui tout est différent pour moi. Je fais partie des rares personne dont le destin à toujours une épreuve en surplus. Rien n'arrive au hasard je le sais. Aujourd'hui j'ai peur que rien ne se passe comme prévu.
Mes nuits sont de plus en plus tourmentées, mais en regardant la photo que Claus m'a envoyé, je me dis qu'en restant soudé on peut gravir toute montagne.
Dans un souffle je ferme mes yeux et essaie d'attirer à moi le sommeil. J'espère le voir décrocher à mon appel, car je suis épuisé de me réveiller en sursaut au son de l'électrocardiogramme avec la peur que ma mère puisse m'abandonner une nouvelle fois.
C'est avec cette dernière pensée que mon corps se détend jusqu'à ce que la fatigue l'emporte.
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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍
Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂
Dite moi ce que vous pensez réellement de cette fin ? 😘😘😘😘
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