Mes pieds fléchissent sous mon poids en entrant pour la première fois dans la chambre d'hôpital qui a accueilli cette femme, qui je croyais morte. Je ne me suis jamais imaginé qu'elle serait encore en vie quelque part. Je m'en veux, car je n'ai pas tenu ma promesse de les venger. J'aurais dû continuer mes recherches après avoir su que la famille Wilson n'était pas responsable de ce malheur qui a frappé la mienne.

J'aurais dû me battre ongle et bec pour connaître la vérité, mais au lieu de ça je me suis laissé aveugler par ma relation avec Claus au détriment de mes objectifs. Je me demande ce qui a bien pu se passer. Pourquoi est-elle venue chez nous dans un état cadavéreux ? Était-elle pourchassé par quelqu'un ?

La tête baissée et le regard qui observe mon faible reflet sur les carreaux blancs, je me permets de m'assois à terre en sentant la fraîcheur du sol sous la paume de ma main.

Je relève ma tête et regard la femme qui m'a donné naissance. Ma mère se trouve devant moi allonger sur un lit d'hôpital, le teint blanchâtre et la tête bandée. Je ne savais pas comment me sentir, ma mère je l'aime, mais elle a rarement été présente pour moi. Normalement on dit ce sont les hommes qui s'enferment dans leur boulot et qui sont rarement présents dans la vie des enfants avec pour excuse si je ne travaille pas tu n'aurais pas de toit, ici dans mon cas c'est ma mère. Malgré que mon père était millionnaire et qu'il avait à son compte plusieurs petites entreprises il avait toujours du temps à me consacrer.

Mon père peux reporter des contrats d'affaires pour jardiner ou jouer avec moi. Quand je lui demandais pourquoi maman travail beaucoup il m'a juste dit " Tu sais Alex ta mère n'est pas comme les autres femmes c'est une travailleuse acharnée qui ne sait pas quand appuyez sur pause pour se détendre " et il avait raison maman était toujours entre deux voyages souvent elle s'énervait contre mon père qui met son gagne pain de côté pour jouer avec moi.

Pour une meilleure entente avec elle je me suis beaucoup effacé de leur vie en restant dans ma chambre et quand papa voulait qu'on joue ou qu'on jardine je lui disais que j'avais des devoirs à faire. C'est ainsi que ma mère c'est un peu rapproché de moi, elle avait changé. Elle était plus joyeuse de voir papa travailler que de rester toujours accroché à moi comme si j'étais en sucre.

Eh aujourd'hui je la retrouve, mais pas mon père. J'ai vu leurs corps dans un casier à la morgue c'est même moi qui les ai identifiés alors comment est-ce possible qu'elle soit là ? Oui là en chair et en os.

Je sens un vent me caresser l'épiderme, lorsque la porte s'ouvre derrière moi. De chaud paume se pose sur chacune de mes épaules et me masse. Par ce parfum sauvage qui se promène dans l'air je peux conclure que la personne au-dessus de moi est Claus.

Sans broncher il m'aide à me remettre sur pied en me soutenant afin que je ne tombe. Il sait que je voulais sortir de cette chambre, je n'ai pas besoin d'ouvrir la bouche pour le lui dire juste un regard larmoyant suffit.

La tête posée sur son torse, ses bras m'entourant, il nous fait sortir. Je laisse une respiration de libération m'échapper et cache mon visage dans sa chemise. Depuis maintenant un jour elle est dans un coma et moi j'essaie du mieux que je peux de ne pas m'accuser de ce qui lui arrive.

Claus a essayé plusieurs fois de me raisonner, mais mon cerveau entêter ne comprends absolument rien. Il y a une voix en moi qui me rend coupable de l'état de santé de ma mère et celle de mon homme qui tient à me retirer tant bien que mal cette épine qui me traite de coupable.

- Alex arrête de pleurer tu vas te rendre malade à force depuis hier soir tu ne fais que ça.

Sa voix tremblante et rauque à la fois trahis le calme qu'il essaie de faire paraître sur son visage. Il a peur que je me fasse du mal alors que j'en ai fait à ma mère celle qui m'a mise au monde !

- Tu t'es...entendu...Claus, déclarais-je en reniflant. J'ai vécu la belle vie pendant deux ans alors que j'avais promis à mes parents de les venger où j'en suis ! Dit le moi où j'en suis !

- Tu veux jouer à ça tu en es là, tu as traqué ma famille je t'ai prouver qu'on est en aucun cas responsable. Tu as mis ta rancoeur de côté et tu m'as donné une chance et on a cinq magnifiques enfants. Tu crois que je n'ai pas fait de recherche après avoir su tes véritables intentions ? Deux ans oui deux ans de relation sans jamais avoir un truc croquant à te mettre sous la dent pour que tu sois libéré de ce fardeau, sais-tu ce que ça me fait de te voir dans cet état ?

- Sa suffit vos enfantillages ! Et vous retourner travailler on est dans un hôpital et non dans une salle théâtrale !

Caled nous prend la poignée et nous tire comme deux enfants loin de toutes ces personnes qui nous ont entourés afin de connaître la fin de ce drama.

- Vas-y doucement Caled... Je jette un coup d'œil à Julia et là je me mets à paniquer s'ils sont ici où sont les enfants ? Ne me dit pas que...

- Ne t'inquiète pas les enfants sont à la garderie de l'hôpital avec Lewis et d'autres hommes. Me rassure Julia en baissant son regard triste. Ce regard je l'ai vu un million de fois et surtout quand mon visage est plein de cerne.

- Voilà ! Commence Caled en refermant la porte de cette chambre d'hôpital. Qu'est-ce qui vous prend ? Une seule nuit et on se retrouve à des disputes inutiles qui peut attirer les médias. Mais vous vous rendez compte du poids de vos mots devant tout ce monde ? Je t'ai dit à plusieurs reprises hier Alex ne culpabilise pas tu n'est absolument pas coupable du malheur de ta mère personne ici n'en est coupable. Deux ans que ton homme nous a demandé d'enquêter pour réaliser ton rêve de savoir ce qui c'est réellement passé ce soir-là, mais rien aucune piste comme si cette affaire n'a jamais existé. Tu devrais être contente elle est en vie et pourra bientôt satisfaire ta curiosité tu sauras finalement le fond de cet accident. Alors qu'est ce qui te tracasse dans cette histoire ?

La tête baissée je n'avais pas les mots, j'avais honte de mon comportement enfantin. Je n'ai pas pesé mes mots alors que Claus lui N'a pas abandonné là où j'ai baissé les armes. Il a continué dans le secret ce que moi j'ai débuté aux yeux de tous. Face au réprimande de Caled je ne peux continuer à me comporter ainsi il a raison en une seule nuit j'ai commencé à détruire les murs de ma relation par culpabilité. Ma mère est la seule à savoir tout ce qui s'est passé et si je reste patiente elle finira par tout me dévoiler. La seule chose que je souhaite c'est qu'elle est changée depuis le temps.

Claus demande à Julia et Caled de sortir avant de faire les cent pas dans toute la pièce. Il se frotte énergiquement la nuque jusqu'à ce qu'il entende la porte claquée avec douceur.

- Je suis désolé lady je n'aurais jamais dû te crier dessus ainsi. Il s'approche m'attire à lui et m'oblige à poser ma tête contre son coeur. Je ferme les yeux et laisse le rythme de battement de cet organe me murmurer toutes les excuses de mon homme.

Il n'est peut-être pas le seul responsable dans cette histoire. Nous sommes un couple en tant que conjoint chacun à une partie de responsabilité dans chaque dispute. Après un moment de réflexion je retire ma tête et capture son regard.

- Tu n'es pas le seul coupable je le suis autant que toi. Je suis désolé de m'être laisser aller ainsi. Je pose ma main contre sa joue et la lui caresse, il dépose son visage au creux de ma paume en absorbant mon regard.

- On est peut-être tous les deux coupables, mais étant l'homme j'aurais dû tourner ma langue sept fois avant de t'adresser la parole. J'aurais dû peser mes mots vu la situation que tu vie. Je...

Je lui effleure la lèvre avec délicatesse quémandant son silence. J'avais besoin d'autre chose que des paroles. M'étirant sur la pointe des pieds, j'approche mon visage au siens les yeux fermés. Dans un mélange de souffle je dépose mes lèvres sur les siennes. Doux et apaisant sont l'effet dévastateur que cette infirme partie de son corps à sur moi. Nous étions comme à notre habitude dans notre bulle loin de la réalité et du temps qui gronde à chaque minute.

Dans un dernier baiser nous nous décollons en restant front contre front. Notre respiration erratique ce mélange avant de se jeter contre l'épiderme de chacun. La pièce et les minutes restent ainsi silencieuses à nous observer sans donner un coup d'interruption à ce moment intime.

Il entrelace nos doigts en me caressant au passage le dos de la main. Près de lui je retrouvais ma tranquillité et ma force d'affronter toutes situations. Je suis ravitailler de tout mon bon sens, je dois avouer que le choc m'a complètement perturbé toute la nuit, mais là à cet instant tout est différent.

- Je t'aime my blackman souviens toi de ça lorsque tu sens le monde s'ouvrir sous tes pieds. Même si je suis à des kilomètres sache qu'il y aura toujours une partie de moi ici dans ton coeur. Bourdonné-je en lui offrant un sourire.

- Tu as toujours été plus romantique que moi, mais tu sais que je t'aime aussi quel que soit les épreuves.

- J'ai besoin de ton soutien pour faire face à cette situation et...

- Je vais essayer Alex ! J'essaierai ! En ce moment j'ai quelques soucis au boulot, mais je ferais un effort pour toi.

Il m'attire à lui et me colle à son torse alors que j'hume son parfum dont l'arôme se délecte dans mes narines doucettement.

-------------------------------------------------------

J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍

Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂

Dite moi ce que vous pensez réellement de cette fin ? 😘😘😘😘

---------------------------------------------------------