chapitre 66
Aujourd'hui nous rentrons finalement chez nous et ça me fait tellement plaisir je ne vais plus respiré l'alcool et les perfusion de l'hôpital en permanence.
J'en pouvais plus de leurs repart et des comprimés à chaque bout de champs. Les infirmières sont gentilles avec moi seulement en présence de Claus. Elles salivent devant lui et en cet instant une colère noire me pousse à les détester.
Tirant ma main, je prends la grande peluche blanche que Gigi m'a offert pour me réconforter du fait que je suis loin de la maison et la serre contre mon corps. Elle est éprit du parfum de mes bébés, cela m'a permis de les avoir à mes cotés même si physiquement ils se trouvaient tous chez nous.
Comme une personne confinée j'attendais que mon prince charmant vient me récupérer et me porte avec lui loin de tout ce qui me traficote l'esprit. Je ne me suis pas encore remise du suicide de cette fille, malgré mes efforts à l'oublier, son regard lors de ces derniers instants hante toujours mes cauchemars. Je me souviens que de son saut à l'air, je n'arrive pas à me rappeler de tout ce qui ces passer cette nuit là. Selon Claus c'est mieux ainsi. Cette histoire m'a replongée dans mon enfer funèbre. Entre le fantôme de mon père, ma mère, ma mamie et Pruska je ne savais plus où mettre la tête.
Les médecins étaient dans l'obligeance de m'anesthésier afin que je puisse faire mes nuits, mais chaque matin j'adressais une pensée pieuse à ces personnes dont les noms sont tatoués à jamais sur mon coeur. Nous pouvons oublier pour quelques minutes nos proche mort, mais la douleur reste ancré en toi et te rappelle à chaque moment a quel point tu es chanceuse d'avoir le souffle de vie.
J'aurais aimé que ma famille rencontre celle de Claus. Ils seraient peut-être meilleurs ami alors que nous les admirerons avec douceur et amour. Malheureusement c'est un songe qui ne se matérialise pas. Nous sommes tous deux orphelins et ça personne ne peut y remédier. On a souvent envie d'être doté de super pouvoir pour régler nos soucis, pourtant c'est impossible.
Quand tous les problèmes nous effleurent Claus cherche du réconfort en admirant une photo de sa petite soeur. Je ne lui ai jamais rien dit à ce sujet, car il y a des moments où je fais la même chose avec les photos de mes proches.
Cet homme m'a aidé quand je croyais que tout s'écroulait sur moi. Il m'a fait oublier pour un tant soit peu que je suis une enfant sans parents. Nous nous complétons l'un et l'autre en affrontant toutes les situations ensemble telle une vraie famille. Un jour on partira présenté notre propre famille à nos géniteurs. Ils ne peuvent pas venir à nous alors on ira à eu dans l'espoir d'acquérir leurs bénédictions.
Le coulissement de la porte me sort de mes pensées, je décale le nounours afin de voir qui c'était. Un rire joyeux s'échappe de ma gorge en apercevant Claus le visage recouvert d'un bouquet de rose blanc. Décider à le charrier, je me lève d'un bond et me met à chercher derrière lui l'ombre de nos enfants.
- Je croyais que tu viendrais avec nos bébés !
- Euh... Alex, tu as vu ce que je t'ai apporté ?
-Oui mais ça ne compte pas , dis-je l'aire boudeuse pendant que lui bourdonne quelque parole inaudible. Mon coeur fait un ricochet en observant son visage angelique se peindre de colère.
- Les enfants, les enfants toujours eux ! À croire que moi je passe pour du beurre dans cette histoire . Un jour certainement tu me diras que tu les aimes plus que moi.
- Que tu es intelligent mon chéri, tu l'as deviné tout seule ou quelqu'un t'a soufflé mon ressenti ?
Énervé il jette le bouquet sur le lit avant de saisir ma valise. Rouge de colère il attrape ma peluche par ces grandes oreilles et se prépare à partir en m'effleurant au passage. Il sort sans m'adresser la parole et moi je cours récupérer mes fleurs telle une affamée devant son repart, je renifle la fragrance des roses blanches qui m'enivre à tel point que je suis resté paralysé sur place. Son odeur aromatique me pousse à me souvenir des paroles de mon père. Il disait que la rose blanche n'avait rien à envier à sa soeur la rose rouge. Cette délicate rose est symbole de pureté, d'innocence. Elle est si intéressante par sa couleur que j'avais oubliée que où j'étais.
- Hum, hum... sursautant à son raclement de gorge je me retourne, en cachant le bouquet derrière moi, comme une petite fille prise en pleine bêtise.
Il a la tête penchée dans l'embrasure de la porte avec un regard fermé et la mâchoire contracté.
- Je peux savoir ce que tu fais planter là ? Nous devons y aller tu n'as quand même pas oublié que tu dois rejoindre tes enfants ?
Ouche ça fait mal, déclare une petite voix en moi. En voyant dans ses yeux une étincelle de tristesse je me rends compte que je l'ai blessé avec mes paroles. Je voulais qu'il me pardonne donc je pose mes fleurs sur le lit et me dirige dans sa direction. Une fois à sa hauteur, j'attrape sa cravate avec sensualité et le tire à l'intérieur de la chambre. Il se laisse faire sans broncher. Une main posée sur son torse, je verrous la porte à l'aide de l'autre en me tirant sur la pointe des pieds pour lui réclamer un baiser.
L'embrassant avec voracité, il reste immobile un instant avant de lever la main et caresser ma joue de manière délicate. Dans cette sensation de bien être j'oubliais ma culpabilité et me noie dans le bonheur de sentir sa bouche contre la mienne.
Les lèvres toujours près des siennes, le souffle erratique et chaud, un rictus se dessine au coin de ma bouche lorsque je sens ses mains me serrer un peu plus au niveau du bassin.
- Ne croit surtout pas que je suis un homme facile et que tu pourra être pardonné après ce baiser et...
Ne voulant plus l'entendre je commence à suçoter sa lèvre inférieure, lui arrachant ainsi un grognement de plaisir.
- Alors, l'homme difficile comment tu te sens ?
- J'ai une petite bouffé de chaleur qui me parcours les veines et je dois avouer que mon pantalon n'est plus de ma taille, je me sens un peu à l'étroit.
Toujours accrochée à son cou je pouffe de rire en caressant son visage d'un regard amoureux et attentionné.
- Tu as encore pris des muscles ? Bourdonné-je en délinéant les contours de ses épaules.
- Il le faut sinon qui te portera dans ses bras en mode princesse ? Il pose son doigt sur ma bouche afin de m'empêcher de riposter. Épargne ce délicieux moment d'une parole fâcheuse qui gâchera tout.
- Eh ce n'est pas... Un gémissement remplace la fin de ma phrase, en sentant la bouche de Claus parcourir le creux de mon cou d'un chapelet de baiser mouillé. Il fait glisser avec délicatesse les bretelles de ma robe qui quant à elle serpente jusqu'à mes hanches. Il fronce les sourcils et darde un regard taquin sur eux.
- Je peux savoir pourquoi tu n'as pas ton soutien-gorge ? Non, laisse moi deviner, tu voulais que je fasse ça.
Il dépose sa douce bouche sur mon épiderme et se déplace sur celle-ci avec amours. Il descend son sillon de baiser jusqu'à l'auréole de mes seins qu'il en bouche. La tête rejetée en arrière suffocante et brûlante de désire je tire sur sa chevelure pour l'inciter à continuer sa torture. On avait tous les deux oublié l'endroit où nous étions trop concentrés à rendre ces retrouvailles mémorables. Claus pose sa main sur ma bouche étouffant mes gémissements. Il stoppa tout mouvement alors j'ouvre les yeux et arque un sourcil pour savoir ce qui se passe.
Je reprends très vite mon esprit en entendant quelqu'un pestée contre la poignet de la porte. Paniquer je pousse Claus et me hâte à remettre en place les bretelles de ma petite robe. Quant à monsieur il est plié de rire, je lui lance un regard assassin pour qu'il arrête. Une fois mon calme revenu, je contourne mon homme et déverrouille la porte qui s'ouvre et laisse entrevoir une des jeunes infirmières qui salivaient un peu trop sur Claus.
- Désolé, mais laisser une valise et une peluche au sol dans le couloir peut-être un danger...
- C'est de ma faute, je voulais avoir une conversation sérieuse avec ma femme est-ce un problème ?
- Bien...Bien sûr que non monsieur, murmure-t-elle d'une voix sensuelle qui est accompagnée d'un regard plein de sous-entendu. Oh ma kekette n'essaie même pas de jouer à se jeu pensais-je.
Claus me connais tellement bien qu'il a su lire la colère qui commençait à prendre contrôle de moi. Il me pousse donc à contourner cette fille en saisissant au passage mes effets. Nous nous dirigeons vers l'ascenseur pendant que moi je me contente de boudé dans mon coin.
- Tu es fâché ma lady ?
- Bien sûr que oui tu as osé m'envoyer loin d'elle, alors que...
- Que rien du tout ma belle, on ne va pas laisser des traces de notre passage dans cet hôpital, c'est hors de question !
- Je salue le docteur et les infirmières qui passaient et pénètre dans la boîte métallique en présence de mon inutile homme.
- Aller Alex, tu ne vas quand même pas me faire la tête toute la journée ?
- Je le ferais s'il le faux !
- Même si je t'annonce qu'on doit passer à l'entreprise parler avec le personnel et juste après, je te porterais comme une reine jusqu'à notre chambre pour te faire mienne toute la nuit et terminer ce qu'on a commencé ici dans l'hôpital.
La tête rejetée en arrière sur son torse, le dos collé à son corps d'athlète. Ses mains qui emprisonne mes hanches en me pressant contre son lui, je pouvais sentir son excitation. Contaminer par son désir, je gémis et pose mes mains sur les siennes pour intensifier notre fusion.
- J'aime bien cette idée...
- Heureusement, car c'est la seule qui m'a effleuré l'esprit en te voyant ce matin.
- Petit coquin va ! Déclarais-je en lui tapant l'épaule. Le bip de l'ascenseur nous interpelle et coupe notre moment intime. Je lui prends le nounours pour l'aider et sortons main dans la main de ce lieu un peu dépressif.
Il range la valise dans la 4*4 garé juste devant nous et m'ouvre la portière. Étonnez je cherchais du regard Caled ou Lewis, mais aucun d'entre eux n'étaient présent.
- Je n'ai pas voulu qu'ils viennes avec moi ou Julia et Émilie seront seules dans la villa c'est un risque que je ne veux pas courir.
- Donc si je comprends bien tu vas conduire ?
- Oui et un conseil tu devrais attacher ta ceinture.
Aussitôt dit aussitôt fait, je ne tiens pas à mourir maintenant d'un avc causé par cet idiot.
- Direction le building Wilson ! Tout enjoué il démarre la voiture dans un grincement qui me fait avaler ma salive de travers. Lorsqu'il s'aperçoit que j'avais peur de la vitesse dont-il use, Claus reprend une conduit normale en s'excusant.
Le regard fixer sur la route, je me mets à l'observer une millième fois. Je ne peux pas m'empêcher, c'est plus fort que moi, tout en lui m'attire et me captive. J'aime ces petits sourire qui trahisse ces pensées. Sa manière de froncer les sourcils en toute situation m'arrache toujours un rire. Je l'admire pour sa ténacité et son courage. J'aime le voir travailler et le distraire en faisant la petite fille boudeuse.
Nous savons tous que les hommes ont des défauts dans leurs comportements, tout comme les femmes alors pourquoi devons-nous, nous plaindre. Prenons seulement notre sac à problème et apprenons à se débrouiller avec même si souvent tu as envie de le jeter du toit de votre maison. Le plus important est que l'homme que vous avez choisie vous rende heureuse malgré tous les coups dures de la vie.
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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍
Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂
Dite moi ce que vous pensez réellement de ce chapitres ? 😘😘😘😘
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