chapitre 64
Je tourne la tête et arrime mon regard à celui de mon homme qui tient son arme avec fermeté. Ses yeux bleus sont devenus noirs à la vue de Lena. Il était hésitant au premier abord, mais reprend très vite ces esprits en inspectant aussi l'état d'Emilie.
Lui et ces deux autres acolytes approchaient de nous en douceur en pointant les armes en direction de notre ravisseuse. Je priais intérieurement que tout ceci ne tourne pas aux drames, car je ne voulais pas que quelqu'un perd la vie dans cette nuit étoilé.
Tout ce que je voulais en ce moment c'est être chez moi devant une série télévisée ou dans les bras de Claus à faire l'amour jusqu'à oublier mon nom. Je suis fatigué de toujours devoir faire face à des situations incredibles dans ma misérable vie.
-Lena sa suffit ! Regarde autour de toi tu as trois armes chargées pointer dans ta direction et je te promets de tirer si tu fais un seul faux pas !
Sursautant à la voix de Claus, j'oubliais mes pensées et observe la bataille de regard qui se déroule entre les deux.
- Tu ne comprends pas Claus, tu...
- J'ai tout entendu et je suis perdu. Je me demande comment dois-je t'appeler si tu n'es pas Lena ? Oh tu n'as pas besoin de t'expliquer idiote !
- Tu es sérieux ? Tu as osé repousser ma soeur pour sombrer dans la dépression après la mort de tes parents. La rejeter ne t'a pas suffit tu l'a traité comme une folle. Tu es un monstre Wilson ! Tu me dégoûtes ! Et c'est moi que tu traites d'idiote alors que toi tu en es le maître ! Pauvre de toi mon chère.
Elle me tire de force afin de se servir de moi en tant que bouclier et cette idée ne m'enchante pas. À cet instant-là je pouvais voir la tension montée dans les yeux de chacun des hommes présents. Ils ont peur de se tromper de cible et me tirer dessus. Mais il ne laissait rien tomber continuant à la menacer. Je me débat du mieux que je peux en criant, elle me donne un coup dans le cou avec la poignet du pistolet m'arrachant un cri de douleur qui brise le silence de cette nuit.
Perdant le contrôle de mes membres je voulais me laisser tomber au sol mais c'est impossible.
Une main pressée sur mon épaule et pointant son canon contre ma nuque, je refoulais toute envie rebelle afin de ne pas l'énerver encore plus. En ce moment-là je me dis que c'est impossible de l'atteindre sans que je me prenne une balle en pleine tête. Je visionnais le scénario de ma chute après avoir reçu une des balles, des différentes armes pointer en notre direction.
Je regarde à tours de rôle mes amis pour la dernière fois avant de fermer mes yeux et oublié la réalité de la situation dans la qu'elle je me suis foutu. Je veux m'évader de tout ce qui est en train d'arriver, car cela n'a pas de place dans mon histoire.
Les mains tremblantes, le visage larmoyant je dandinais en suivant chacun de ces mouvements tel une poupée de chiffons sous les crocs d'un chien. La tête penchée à cause de la douleur de mon premier coup, j'implore intérieurement Dieu pour que tout ceci prenne fin.
D'un coup j'ouvre mes yeux en entendant les sirènes de police sonner avec force sous l'immeuble. Une lueur d'espoir se dessine dans les cieux et dans mon coeur meurtri. J'arrête de marcher et de suivre ces ordres alors que Claus qui se trouve à quelques centimètres de nous m'observe en me criant de son regard de ne pas faire de bêtises qui pourraient mettre ma vie en danger.
Je ne veux pas faire quelque chose qui lui déplaise, mais la sentir tremblé derrière moi me donnais l'impression qu'elle regrette son geste et qu'elle reprend enfin conscience de la gravité du problème.
Me mettant plus devant elle, je suis pris aux triples par ma compassion, je refusais que tout se passe mal et qu'elle meurt sous mes yeux. Ma gentillesse et ma fois dans les gens me perdra un jour cela est sur et certain. Mais c'est hors de question qu'elle meurt sous le tire de quelqu'un que je connais je préfère attendre que les policiers montent et trouve une solution.
- Mademoiselle poser votre arme ! Les lieux sont encerclés de policiers rendez-vous en collaborant afin de ne pas alourdir votre peine. Je sais ce que vous traversez et vous devez me faire confiance, déclare Arthur en s'approchant de nous lentement. Et je suis tireurs d'élite dans l'armée je n'ai jamais raté une cible quel que soit les obstacles. Il me suffit de rester centré sur le point que je veux atteindre.
Je déglutis en l'entendant parler ainsi et je croyais fortement que cette fille qui me tient allait l'écouter et laisser son arme tomber mais c'est tout le contraire elle continue de me tirer en arrière en me faisant mal à l'épaule où est encré ses doigts pour mieux me tenir.
- Ça ne fait pas partir de mon contrat, je ne peux pas me rendre. Elles me tueront si j'ose laisser tomber sans tuer une personne entre Claus et Alex. Tu sais Alex... Tes ennemis sont plus proches de toi, tu devrais rester sur tes gardes dans le futur et quant à toi Claus j'espère qu'un jour tu trouveras la force de pardonner mon coeur plein d'amertume. Je voulais seulement rendre justice à ma soeur, mais ma colère et mon envie de vengeance m'ont rendu aveugle... Je... Je ne me suis pas rendu compte du monstre que je devenais à cause d'eux. Les idées qu'elles m'ont encrées dans la tête mon complètement lavée le cerveau. Désolée ce n'est pas ce que...
- Ne fais plus un geste Lena où...
- Mon vrai nom est Melia Tunner. La soeur ainé de Lena j'ai été adopté à la naissance car mes parents n'avaientt pas les moyens qu'ils ont aujourd'hui pour s'occuper de moi... J'ai recherché mes vraix géniteurs afin de pourvoir les connaître c'est ainsi que j'ai connu ma soeur c'était avant ton retour à la lumière. Elle me parlait de toi chaque jour sans jamais faire de pause, mais je devais repartir chez moi. Mon retour ne c'est pas fait tarder parce qu'elle me manquait. J'ai trouvé cette situation embarrassante à mon arrivé et cela m'a fait perdre toute ma raison. Je suis désolé vraiment désolé...
Regardant Arthur en cherchant à comprendre ce qui se tramait derrière moi je n'avais vu venir le coup que Melia m'a porté dans les côtes. Tomber à la renverse en m'écorchant le genou, je pose mes yeux sur la soit disant Lena en me tordant de douleur.
Elle pleurait à chaude larme et ça me fit de la peine. Lorsqu'elle jette son arme et se met à courir jusqu'à la bordure du toit surélevé par un petit muret de cinquante centimètres j'ai immédiatement compris ce qu'elle voulait faire. Alors, malgré la douleur qui se fait sentir dans mes côtés, je me lève et cours du mieux que je peux jusqu'à elle.
Les bras grands ouvert elle se jette au vent. En arrivant près du muretin il était trop tard. Je l'observe tomber les yeux fermés tel un oiseau elle laissait le vent la porter jusqu'au sol. Je refuse de voir sa chute, plongeant ma tête dans les pierres j'étouffe mes cris de chagrin.
Je ne pouvais pas me calmer, car une personne vient de se suicider sous mes yeux. Malgré le mal qu'elle a pu faire c'est un être humain elle ne méritait pas cette fin. Je me refuse de croire en cette scène à laquelle on venait d'assister.
- Alex ma chérie est-ce que ça va ?
Claus se précipite pour prendre ma tête entre ses mains. Il décale les mèche de cheveux qui étaient collés à mon front avant de poser ses lèvres contre les miennes.
Sentir le goût de sa bouche me fait oublié pour un tant soit peu tout ce qui venait d'arriver. Doux et tendre le baiser continuait à faire papillonner mes paupières. Mes larmes se mélangeaient à notre contact et la sensation était exquise, je me sentais libre jusqu'à ce que je me sépare de lui pour reprendre mon souffle.
La vue brouillé, je me jette sur son torse et laisse mon chagrin coulé. Je lui tapais le torse en lui reprochant de n'avoir rien fait et lui restait calme à caresser ma chevelure en attendant que moi aussi je reprenne mes esprits. Mais mon esprit a disparu depuis quelques minutes. Seules mon corps sans vie se trouve sur cette terre remplie de merde.
- Alex s'il te plaît arrêt tu me fais mal en te comportant ainsi je ne pouvais rien faire pour la sauver n'étant pas assez proche je ne pouvais...
- Arrête arrête de parler s'il te plaît. J'en ai marre de toujours me trouver dans ce genre de problème. D'abord, c'était Sylvie, ta tante et aujourd'hui Lena ou Melia j'en sais rien Claus ! Je suis perdu je ne comprends plus ce qui nous arrive qu'est-ce...
Je laisse ma phrase flottée dans les airs en sentant mon corps perdre des forces. Seule un tourbillon noir m'attire à lui en paralysant mes membres déjà épuisés et endolorie. Je pouvais entendre Claus me crier de rester forte, mais ma bouche pâteuse et lourde ne s'ouvrait pas afin de le rassurer. J'essayais de lever la main et essuyer la larme qui coulait sur son visage, mais rien.
Peu à peu je sombre dans les ténèbres, dans un chapelet de toussotement, baissant les armes j'avais plus de force pour combattre contre cette fatigue qui tortille mon corps. C'est peut-être la fin de journée pour moi il est temps que je me retire pensais-je...
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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍
Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂
Dite moi ce que vous pensez réellement de ce chapitres ? 😘😘😘😘
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