chapitre 48

L’amour est un phénomène.
Il est un mystère que même les plus beaux rêveurs ne peuvent déchiffrer son sens.

Le premier rayon de soleil éclabousse notre chambre dès le petit matin. Caressant mes paupières afin de me tirer peu à peu de mon sommeil.

Je laisse un soupir m'échapper avant d'ouvrir les yeux et de me retrouver nez à nez avec mon homme. Je peux sentir son souffle chaud titiller mon épiderme et cela me réchauffait le coeur.

Depuis mon évanouissement il y a de cela deux semaines, Claus est devenu très protecteur. Il refuse que je bouge de mon lit, car j'ai attaqué ma trentième semaine de grossesse et le risque d'un accouchement prématuré est élevé.

Mais je ne peux pas rester sous la couette, surtout pas aujourd'hui, car mon Claus doit fêter ces trente ans. Cet événement se fête qu'une seule fois après tout il atteint l'âge de la sagesse.

Nous avons donc comploté une surprise depuis des semaines.

Ce matin on a prévu de faire semblant d'avoir tous oublié afin que la surprise soit réussie.

Il sera déçu de ne pas nous entendre lui souhaiter joyeux anniversaire, mais c'est pour la bonne cause.

J'extirpe le drap de mon corps avec précaution et trottine avec mon téléphone jusqu'à la salle de bain pour me faire une toilette complète et prendre des nouvelles de Julia.

Je me pose sur le bidet et me caresse le ventre en lançant le numéro de Julia; celle-ci décroche à la première sonnerie.

- Hallo épervier, murmurais-je afin de ne pas me faire entendre.

- Arrête ta folie, réplique-t-elle en laissant un rire lui échapper. Alors, il dort toujours ?

- Oui je crois, m'hasardais-je

- Bon récapitulon tout ! Je la solicite pour son idée en attendant son monologue.

- Alors, 1 ) Nous ne devons pas lui souhaiter joyeux anniversaire en misant tout sur l'oublie.

2 ) Nous devons le laisser aller travailler avec sa rage, je plein déjà ces employés.

3 ) Tu vas le chercher. Une fois que tout est prêt malgré sa colère.

4 ) Une fois que vous franchissez le seuil de la porte nous devons crier surprise. C'est bien ça le programme ?

- C'est plus simple et limpide dit ainsi déclarais-je mais...

- Alex où es-tu ? !

Prise de panique je me lève en sursaut oubliant que j'étais enceinte.

Une petite contraction me fait grimacer, je me retiens un moment au mur afin de laisser la douleur s'évaporer.

Je fais un exercice de respiration que j'ai appris avec Macha pendant mes séances de préparation classique à l'accouchement.

Je caresse mon ventre durci pendant un moment afin de calmer la douleur.

Après quelques secondes celle-ci s'estompe me laissant enfin respiré normalement.

-Alex ça va ?! Entendis-je Julia s'agiter au bout du fil.

Je reporte le téléphone à mon oreille en surveillant mon timbre de voix pour ne pas l'effrayé.

- Je te laisse Julia il vient de se réveiller. conclus-je en coupant l'appel.

Macha m'avait prévenu sur les mouvements brusques , mais je dois faire un effort surtout aujourd'hui. Alors, s'il vous plaît mes chéris veuillez coopérer avec maman pour la surprise de papa.

Je m'approche du lavabo et me lave la face un moment. Je dois avouer que j'ai pris plus de trois kilos et ce n'est pas pour me déplaire. Je crois même que je vais les garder après mon accouchement.

Je respire un grand coup avant de sortir rejoindre Claus sur notre lit.

Je positionne ma main droite sur mes reins afin de soutenir le poids de mon bidon.

Je m'approche de mon homme tout en douceur.

Une fois qu'il m'a dans son champ de vision, il ne parvenait plus à détourner le regard de mon corps. Un feu impérieux couvrait ces pupilles ce qui me liquéfia sur place.

J'ai sentie son mécontentement et je sais qu'il ne va pas tarder à me le faire savoir.

Il comble l'espace qui nous sépare d'un bon et s'arrête à ma hauteur.

Ses yeux sauvages emplie de colère se baissèrent lentement sur ma main crispée sur mes reins.

Il soupi un moment avant de glisser sa douce paume dans mon dos pour me diriger. Je bloque l'aire qui se trouve dans ma gorge quand je me sens prise par des frissons.

- Tu aurais pu me réveiller je t'aurais accompagné !

- Je sais, mais tu étais si magnifique tel un astre que je n'est pas voulue te réveiller. Déclaré-je en battant des paupières.

Un conseil mesdames toujours chouchouter un homme fâché surtout à son réveille, ça marche pour moi, car son regard ce radoucit.

Il laisse un soupir de soulagement traversée ses lèvres avant de poser un baisers sur mon front.

- Je voudrais descendre prendre le petit-déjeuner est-ce...

- Tu n'as pas besoin de me le demander je sais ce que j'ai à faire ma chérie.

Il m'aide à mettre mes pantoufles avant de m'accompagner jusqu'à l'ascenseur.

- J'aimerais te demander une chose ?

- Quoi je t'écoute ? Repondis-je en le regardant pianoter le numéro de la cuisine sur le tableau de l'ascenseur avec un large sourir.

- Tu n'aurais pas oublié quelque chose de spécial aujourd'hui ? questionne-t-il d'une fine voix méconnaissable.

- Non pas du tout ! Quel jour sommes-nous ? Rétorquais-je en ravalant mon rire.

- Le douze novembre ça ne te rappelle pas quelque chose mumure-t-il les mâchoires crispés.

- Non ! Aujourd'hui on est le douze ? Selon moi il n'y a rien qui me vient à l'esprit concernant cette date. Alors, rafraîchir moi la mémoire ?

Je pouvais sentir la déception et la colère qui émanait de son regard.

Je me sens coupable de lui mentir. Mais en pensant à la surprise que nous lui avons préparé je crois que ce petit jeu en vaut la peine.

- Rien, ne t'inquiète pas, dit-il un peu déçu.

Il se détache de moi en même temps que la sonnerie de l'ascenseur.

Je le devance et me dirige vers Julia et Gigi. J'embrasse ma fille avant que nous prenions tous place dans un silence assourdissant.

Gigi trouble cette atmosphère avec ces gazouille en regardant son père ruminer quelques paroles.

- Lena est déjà au travail ! Annonce Julia pour briser la glace qui s'était formé autour du petit-déjeuner.

- Bon j'y vais aussi ! Vu que personne ne sait absolument rien dans cette maison !

Il se lève d'un bond, la mâchoire crispée , le regard noir et ce dirige vers l'ascenseur.

Nous le regardons partir en faisant semblant d'être étonné par son changement d'humeur.

Après un moment Julia tire son cou vers le couloir qui mène à l'ascenseur afin de vérifier l'absence de Claus en ces lieu. Gigi suis le mouvement de sa Julia en tirant sa petite tête , risquent ainsi de ce tordre le cou.

- Je me sens si mal murmure Julia une fois assuré que Claus était partie.

- Je sais Julia, mais on doit tenir encore quelques heures c'est juste pour le rendre heureux.

- Je sais ! C'est une des raisons pour lesquelles je tiens le coup déclare ma Julia en ce laissant glissé sur sa chaise.

- On peut y arriver on doit seulement mettre les choses au point très vite afin de ne pas le rendre dépressif.

- Si tu le dis on le fera ; ah caled m'a prévenu que Louis , Ariane et leur fille sont en route. Il aimerait savoir où peut-on les loger ?

- Eh bien c'est très simple il resteront ici chez nous pour leurs séjours j'ai envie de connaître ma nièce et c'est une bonne occasion declarais-je en sirotant mon verre de lait chaud.

- As-tu pensé aux cadeaux que tu lui offriras ?

- Je pensais lui offrir une boîte à musique contenant un aire de piano nommer kiss the rainde de yiruma. Ça m'a coûté la peau des fesses, car c'est une boîte en forme de piano fait en or avec des diamants incrustés au-dessus et...

- Tu es dingue, mais où est-il ?

- Il doit m'arriver aujourd'hui durant la matinée. J'ai aussi commandé une autre en forme de contrebasse avec toutes les symphonies de Claus et Sara que j'ai volé dans notre placard. Il mérite tous les deux d'être célébré déclarais-je en regardant Julia essuyé son point lacrimal.

- Je suis tellement fière qu'il est rencontré une femme comme toi ! Tu es unique ma chérie.

- J'espère que ça lui plaira et...

J'arrête mon discours devant la scène catastrophique qui se déroule devant moi. Gigi tenant son biberon en mains n'arrivais pas le sucer pour la simple et bonne raison que son petit corps de princesse allait d'avant en arrière luttant contre le sommeil de neuf heures du matin.

Julia lui glisse une main dans le dos pour la prendre ce qui la réveille en sursaut.

Elle plonge son biberon dans la bouche tout en lançant un regard assassin à Julia afin de lui faire comprendre que le lait lui appartient.

Même pas deux minutes elle replonge dans le monde de Morphée en crispant ses lèvres sur la tétine du biberon.

Julia me lance un regard amusé avant de la prendre de force.

Ma fille ne tarde pas à exprimer son mécontentement en pleurnichant à chaud larmes.

Je me préparais à la prendre quand son père fait son apparition et me devance pour calmer sa fille.

Il avait porté un bas de costume et une chemise blanche avec les manches repliées jusqu'au coude. Les cheveux en bataille le regard ardent ça c'était mon Claus.

- Mais à quel heures ce petit monstre ces réveiller pour somnoler ainsi ? Demande Claus en nous devisagent.

- Elle a réclamé son lait plus de trois fois durant la nuit. Je crois que c'est un peu pour sa qu'elle somnole intervient Julia pour me sauver du questionnaire.

- Je crois que son corps a un peu de mal à se remettre de son mal, mais ça vas; tu ne crois pas ?

- Bien sûr ; bon je la mets au lit et je pars on se revoit ce soir. Je vais essayer de rentrer avant vingt-deux heures si tout se passe bien.

- Bien sûr bonne journée à toi...

- Merci même si cette journée commence très mal pour moi...murmura-t-il pour lui-même.

Il nous donne dos et part faire dormir sa fille sans nous lancer un dernier coud oeil.

Là je crois qu'il est réellement fâché mais c'est pour la bonne cause essaie-je de me répéter dans mon fort intérieur pour ne pas panique...

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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😍😍

Désolé pour les fautes j'ai relu le texte tellement de fois que je le connais par coeur 😂😂

PROCHAINE PUBLICATION SAMEDI SI J'ARRIVE À CORRIGER LE CHAPITRES...

Dite moi ce que vous pensez réellement de ce chapitres ? 😘😘😘😘

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