chapitre 18

Je prends la main que Claus me tend et le suis jusqu'à la porte que j'ai voulu ouvrir et il m'en avait empêché. Il sort une clé de sa poche et l'insère dans la serrure. Je peux voir ces mains trembler et son regard se durcit. Il laisse la clé tomber et se tourne vers moi. Il me regarda un instant et se laisse glisser sur la porte. Les mains sur la tête, une jambe repliée. Je sais pas ce qui se trouve derrière cette porte, mais ça le pouvoir de le bouleverser.

— Je peux pas, Alex... Je n'arrive pas...j'ai essayé...

Je ne comprends toujours ce qu'il raconte, je m'assoie près de lui et l'invite à poser sa tête sur mes genoux. Il le fait sans broncher. Qu'est-ce qui arrive a mon Claus ?

— Je ne sais pas...

— Eh ça va ne te force pas , calme toi tout simplement , respire parle moi uniquement si t'es convaincu que ça va. je le sens respirer un maximum, arrivé un certain moment le voyant s'agiter en cherchant de l'aide, je comprends très vite qu'il est en hyperventilation.

J'ouvre grand les yeux cherchant à me calmer qu'est ce qui lui arrive.

— A..lex...a...i...d...e... je me lève en sursaut et cours prendre un cousin dans notre chambre, je pose sa tête la dessus je lui prends la main.

— Claus si tu m'entends sert ma main, je le vois serrer celle-ci ce qui me rassure. Je veux que tu inspires et expire doucement, ne prends pas de respiration profonde. Relâche tout simplement la tension. Il suit ce que je dis et se met à inspirer et expiré. Je le sens se détendre après un bon moment à faire cet exercice respiratoire. Il m'a fait très peur.

— Ne... T'inquiètes pas... Je veux que tu ailles dans la salle de bain de notre chambre ouvre la petite armoire blanche... Il se tait un instant afin de reprendre son souffle. Ouvre là, tu verras des caches envoie les moi avec un verre d'eau. Je ne pose pas de question et part chercher son cachet une fois qu'ils sont en ma possession, je prends un verre d'eau et porte le tout a Claus. Je l'aide à se relever et lui donne un cachet.

— Merci

— De rien dis-je en laissant échapper un soupir de libération et de tranquillité.

On reste assis devant cette porte durant un long moment ,sans parler. Juste nos souffles se font entendre dans ce couloir. Je ne sais pas quel heur il est peut-être trois heurs bon, j'en sais rien.

Notre position actuelle est simple et tranquille. J'ai eu très peur en le voyant faire de l'hyperventilation cela ne lui est jamais arrivé. Pas devant moi je ne savais même pas qu'il était malade.

— Arrête de réfléchir, je me sens très bien. Je fais de l'hyperventilation depuis tout petit avec le temps, j'ai appris à m'habituer à ce petit côté ennuyeux de ma vie.

— Mais je t'ai jamais vu...

— Cela me prend seulement quand je dois refaire face à des choses qui m'angoissent y a des moment où j'arrive à  me contrôler comme quand nous étions au cimetière et des moment ou ça ne marche pas.

— Mais pourquoi étais tu angoissé ? C'est juste une porte en marbre qui doit coûter une petite fortune.

— En effet, c'est une petite fortune, mais ce qui se trouve à l'intérieur est plus qu'une fortune et cela m'angoisse. Dit-il avec un petit sourire.

— Tu sais t'es pas obligé de tout me fait découvrir le peu que je sais de toi me suffit amplement.

— Je sais, mais je dois absolument terminer ce que j'ai commencé, je n'ai pas envie qu'on parte de cette maison sans que tu ne sache tout. Aller aide moi à me relever, je crois que c'est le moment de refaire face à mon vrai moi.

— Comment ça ton vrai toi ? Demandais en arquant un sourcille.

— Bah moi y a des trucs je sais fait et que tu ne sais. Dit-il en me faisant un clin d'oeil. Je me lève alors et l'aide avec difficulté à se remettre sur pied. Il récupère la clé et l'insère une fois de plus dans la serrure, on peut entendre le clic de la porte nous annoncer qu'elle est ouverte.

— Bon, je crois qu'on doit y al...

Je glisse ma main dans la sein et il frémit à mon contact. Je me mets sur la pointe des pied et lui vole un bisou. Je pose ma main libre sur la poignet de la porte et l'aide à l'ouvrir.

— Après vous ma très chère...

— Oh merci à vous dis-je en entrant dans la chambre et Claus fait de même en fermant la porte derrière nous.

La chambre était plongée dans le noir et on ne pouvait absolument rien voir. Je tournais sur moi-même à la recherche de claus , mais je n'ai pas des yeux à rayon x afin de pourvoir voir dans le noir.

Je commençais à paniquer, je ne sais pas ce qui se passe, mais ça ne me plais pas. J'entends un bruit sur ma gauche ce qui me fait sursauter. Une fois que je vois le spectacle qui s'offrait à moi, j'étais complètement épaté.

Les rideaux s'étiraient afin de laisser le ciel bleu sombre remplie d'étoile apparaître devant moi. Je m'approche de la baie vitré et contemple le ciel noir éclairé par la lune. Je n'arrive pas à détacher mon regard de ce spectacle. La lune était entourée de ses amis les étoilé comme toujours, il ne peut pas être séparé, car il se complète afin de donner une harmonie resplendissante à la nuit...

Je suis coupé dans ma contemplation en entendant une musique jouer. Je me retourne afin de voir ce qui se passe et là, je suis encore plus épaté. Claus avait allumé la lumière et on pouvait finalement voir la pièce entière. Les murs blanchâtres laissaient entrevoir une chambre pure et pleine de paix. Au milieu de la pièce, se trouvait un grand piano à queue blanc. j'ouvre la bouche et la referme plusieurs fois ne sachant pas quoi dire.

Claus vêtue en costume blanc tire une chaise et s'assoit. Je croyais qu'il allait jouer au piano, mais non il tire juste une contrebasse et se positionne. Il sort une télécommande et active le piano qui se met à jouer tout seule. Qu'est-ce qu'il est en train de faire. Je le vois commencé à jouer la contrebasse afin d'accompagner le piano. Il joue divinement bien.

C'était comme s'il racontait son histoire en travers de cette mélodie qui suit ces mouvement. Je le vois pencher la tête de chaque côté comme s'il planait sur la mélodie qu'il joue. Je sens des frissons parcourir mon échine. Je ne l'ai jamais vu jouer auparavant, c'est la première fois.

Le rythme de sa contrebasse est en harmonie avec le piano comme s'il avait joué ce morceau toute sa vie . Il était en plein accord avec son instrument. Je pouvais voir des larme perlé sur le visage de Claus et je ne peux rester indifférente à ces larme.

Je sens mes pieds trembloter comme s'il voulait me lâcher. Quand j'entends une petite voix, résonné dans toute la pièce, je fléchis les genoux et écoute cette douce voix chanté. Les paroles de la chanson résonnaient dans toute la pièce.

the moon in all its splendor

invaded this room.

our hearts shine like the thousands of stars in my sky.

nothing can buy this joy that pierces us in front of this dark blue sky.

despite the distance separating us, we will always love the dark and peaceful night.

On this starry night, mum, dad, we'd like to sceal our family's union, because we'll fight together no matter what

We love you, it's not a debate.

We love you, it will never change.

We love this feelings

La douce voix innocente de cette fille ne peut me laisser de marbre, elle chante tellement bien que je sais plus quoi penser. C'était comme si elle se trouvait dans la pièce avec nous. J'ai une décharge qui me parcours l'échine lorsque j'entends le refrain. 

Assise aux soles, dos posé sur la baie vitrée, je regarde toujours Claus jouer. Dans un dernier souffle la musique finie. Claus joue sa dernière note et plus rien. Je le regard pleine de larmes. Il reste immobile les yeux fermés et les mains encore sur les cordes de sa contrebasse pendant un laps de temps.

Je finis par me lever et part vers lui je lui prends l'archet et ensuite la contrebasse et les pose sur l'armoire qui se trouve près de la porte. Je dois avouer que la contrebasse pèse des tonnes. Je repars près de lui et la le piano se remet en marche et joue un autre air triste. Je reconnaîtrais entre mille cet aire, c'était allélui. Je fais un sourire triste et part m'assois sur Claus en califourchon mettant mes pieds de chaque côté de ces jambes. Il me serre contre lui et pose sa tête autour de mon cou.

— C'est sara qui chantait et c'est aussi elle qui jouait l'air de musique de que j'accompagnais. Dit-il dans un murmure. Ce qu'elle chantait, on l'avait écrit pour nos parents, ils adoraient nous écouter jouer. Je l'ai enregistrer quand elle jouait ,et je les ai ensuite sauvegarder sur son piano. C'est la première fois que je les écoute depuis sa mort et c'est aussi la première que joue sans elle. Je...

Je pose mon index sur ces lèvres et les remplace très vite par mes lèvres. Notre baiser est tranquille et plein d'émotions. La musique qui environne la pièce nous remplit entièrement. Nous décollons nos lèvres le souffle cours.

— Je crois qu'on devrait aller dormir, il est très tard et le soleil commence à se lever dis-je en pointant la baie vitrée. Il me fait signe de la tête et je lui prends la main et nous allons dans notre chambre.

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J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍merciii à vous de me suivre 😘

Dite moi ce que vous pensez réellement de ce chapitres ? 😘😘😘😘

🤔

Texte de musique

La lune dans toute sa splendeur

envahi cette pièce.

nos coeurs brillent comme les milliers d'étoiles dans mon ciel.

rien ne peut acheter cette joie qui nous transperce devant ce ciel bleu sombre.

malgré la distance qui nous sépare, nous aimerons toujours la nuit sombre et paisible.

En cette nuit étoilée, maman, papa, nous aimerions renforcer l'union de notre famille, parce que nous allons nous battre ensemble quoi qu'il arrive

Nous vous aimons, ce n'est pas un débat.

Nous vous aimons, cela ne changera jamais.

Nous aimons ces sentiments.


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