Assise dans la chambre 207, j'attends toujours qu'il se réveil. Ça va faire quatre semaines qu'il est dans le coma. Quatre semaines qu'il n'a pas bougées d'un pouce. Je me rappelle de ce putain accident comme si c'était hier. Pourquoi lui tirer dessus et s'enfuirent comme des lâches ?!

Quand j'ai senti Julia crié ce jour là, je n'ai pas voulu comprendre ce qui se passait. J'avais les oreilles qui bourdonnaient et le sang qui gelait. J'ai pris conscience de la situation quand je l'ai vue fléchi genou ce tenant le ventre.Je n'oublierais jamais cet image de Claus. C'était le même scénario que la mort de Pruska. Je n'y croyais pas jusqu'à ce que je le prenne dans mes bras. À la vu de son sang, j'ai toute suite compris que c'était réel.. Claus avait été touché par la balle. Je l'ai juste serré fort dans mes bras espérant qu'il ouvre les yeux et me dise,” je vais bien”. Je l'implore de se réveiller. Mais non, il ne m'a pas écouté, il a préféré se retrouver sur ce lit d'hôpital.

Ça me rend malade de devoir me réveiller et le voir dans cet état lamentable. J'ai perdu la notion du temps, je ne sais même pas s'il fait nuit ou jours. Je préfère laisser aucune lumière entrée et nous éclairer ça serait douloureux. Chaque fois que je me regarde dans un miroir, je revois Claus couché contre mon cœur perdant une tonne de sang. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et je crois que ça n'a servi à rien.

Le docteur a accepté d'installer Claus dans une chambre à deux lits afin que je puisse m'installer complètement avec lui dans cet hôpital. Ainsi, j'ai toujours les yeux sur lui et je peux m'occuper de lui. J'ai toutes ces questions qui se bouscule dans ma tête, mais je n'ai pas de réponse concluante.

Va-t-il mourir ? Se réveillera-t-il un jour ? Pense-t-il a Gigi ? Comment je ferai sans lui ? Comment dirais-je à mon bébé que son père est mort ? C'est hors de question qu'elle sache quoique ce soit c'est trop difficile, je ne peux lui dire ça. Elle sera brisée. Elle vient à peine de fêter ces uns an sans son papa ni sa maman. Je n'ai pas voulu laisser Claus et on lui a menti qu'on était en voyage d'affaires alors je ne pouvais y aller sans Claus. J'ai un vide au cœur en repensant à ça, on l'abandonne pour ce réfugié dans un endroit sans joie. Et ça, c'est le plus déprimant. Et ça, c'est le plus déprimant. Pourquoi nous ne pouvons pas rester ensemble sans avoir de problème, c'est à croire qu'on est un poids de trop dans l'humanité.

—  Alex ? La voie de Julia me fait sortir de mes pensées. Je tourne mon regard vers Julia qui venait d'arriver.

— J'ouvre les fenêtres, on ne voit absolument rien ici.

— Non ! Je préfère rester dans le noir, ce noir pur dans laquelle nous somme plongée. Tu entends ? Elle se tait et écoute.

— J'entends rien d'autre que l'appareil respiratoire de Claus.

— Très juste, son appareil respiratoire est devenu une symphonie pour moi. Ce silence accompagne notre solitude et la distance qui nous sépare en ce moment. Aucun rire de joie ne raisonne, il n'y a plus rien. Alors dit moi pourquoi devrions nous laisser la lumière éclairée le désastre de notre vie.

— Alex tu dois te reprendre sa fait déjà un mois qu'il est dans cet état. En seulement un mois, tu as complètement changé, t'es devenu la reine de l'ombre. Vos un an de relation, tu l'as fêté ici dans le noir avec un gâteau au chocolat noir. Tu ne crois pas que t'en fais un peu trop ? Tu dois te reprendre, ça me détruit de te voir ainsi. Je n'ai même pas le courage de répondre aux question mal formulé de Gigi. Chaque nuit avant de dormir, elle réclame une photo de vous. Elle demande comment vous allez ? Pourquoi vous n'appelez pas et je suis obligé de mentir a chaqu'une de ces demandes. Pour ces un an ta même pas fait l'effort de venir, juste pour deux minutes. Une minute dans tes bras était suffisant pour elle. C'est ta fille Alex, elle fait partie de toi, tout comme Claus. Tu devrais......

— Julia s'il te plaît ne t'y met pas, je regrette déjà mon absence près de Gigi. C'est juste que j'ai besoin de tranquillité et Gigi a besoin d'une mère sur pied capable de l'éduquer. En ce moment, je ne suis pas cette femme capable. J'arrive à peine à me lever. Alors donne moi.............

— Du temps, je t'en ai assez donné maintenant, tu vas réparer les erreurs que ta commis. Elle est dans la voiture avec caled je lui ai dit que tu es à l'aéroport pour la saluer et repartir rejoindre son papa. Alors lève-toi met cette robe et prend ce pâquet, c'est un cadeau que tu lui donneras pour t'excuser de votre absence. Je te veux souriante et vivante, alors laisse ton armure de reine de l'ombre dans cette chambre.

— Je ne peux pas, Julia, c'est trop difficile à faire ce que tu me demandes.

— Choisie, tu viens avec moi et tu prends ta fille dans tes bras où je te fais changer de chambre ?

— Tu me menaces, Julia.

— Ce n'est pas une menace, c'est juste une demande, si toi tu le prend ainsi ça me dit rien alors ta décision ? Elle est capable de me faire changer de chambre, il est préférable que j'accepte.

— C'est oui à une seule condition.

— Fait entrer Lewis je ne veux pas laisser Claus seule dans cette chambre d'hôpital. J'aimerais tellement que Gigi voit son père.

— Évite sa Alex, elle est encore trop jeune pour ce genre de traumatisme. T'images une petite fille d'un an voir son père blessé dans un coma. Avec plein de machine branché sur son corps. C'est non allez préparer toi et on y va.  Je me lève de mon lits et part dans la salle de bain,afin de me changé et me débarbouiller. J'évite de regarder mon reflet de peur de briser ce petit moment de tranquillité . j'ai absolument pas envie de me rappeler de tout j'aimerais oublier un peu, juste pour sourire à ma petite fille. Je mets ma robe et me tapote les joues pour avoir un teint parfait. Je regroupe mes cheveux en un chignon stricte et la je suis fin prête pour affronter mon bébé.

— On y va, dis-je en me caressant les bras pour me réchauffer comme si je venais de prendre un coup de froid.

— Ça me fait plaisir que tu acceptes de la voir.

— Alors on y va.

Julia et moi sortons de la chambre et je demande à Lewis de rester dans la chambre pour un moment. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai aucune envie qu'il reste seul, un seul instant.

Nous nous dirigeons vers la sortie de l'hôpital. Et allons du côté où était garé caled. Julia m'explique qu'il était obligé de se garer là pour ne pas faire voir l'hôpital à Gigi. Et je comprends absolument leurs point de vue.

caled descend de la voiture avec gigi dans les bras. une fois que ma petite gigi me vois elle descend et commence à courir en ma direction. Je fléchi genou et ouvre grand les bras pour l'accueillir. Elle se jette dans mes bras et se blottis contre moi. Quand ces petits bras m'en tours, j'ai des frissons qui me parcours l'échine. Je la sers très fort, hume son parfum d'eau de rose. Elle m'a manqué, j'aurais aimé nous voir ensemble comme une famille normale, mais c'est un peu impossible. Comment dire à cette beauté que son père est à l'hôpital, elle ne comprendra pas. La seule chose qu'on peut faire est d'espérer qu'il se réveille. Je sais qu'un jour, il nous reviendra. Même si c'est un rêve peu probable, j'attends toujours son réveil. Elle coupe court à mes pensers avec une question qui ne peut avoir de réponse. Que dois-je répondre ? Qu'est-ce qu'il faut dire en ces moments-là ? on m'a tout appris sauf comment réagit en ces moment la.

— Maman papa roù ?

— “Il va bien” est la seule parole qui résonne faux dans ma bouche. Il va très bien, il te fait de gros bisous et s'excuse de ne pas être venu à ton anniversaire tout comme mois. Mais on a prévu un cadeau pour ce fait pardonné.

— Chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

— Je vais prendre ça pour un si je lui fais un petit sourire avant de récupérer le cadeau des mains de Julia. Gigi me saute dessus automatiquement et me prend le cadeau des mains. Je la regarde ouvrir ses cadeaux avec un grand sourire. Son cadeau me tire les mots de la bouche. C'est un cadre doré qui contient une photo de moi elle et Claus le jour d'une de nos sorties. Je regarde Julia et lui fait un sourire tout en contenant mes larmes. ce cadre est magnifique gigi me prend dans ces bras et me fait plein de bisous en me remerciant.

— Ça me fait plaisir que ton cadeau te plaise tes nôtres trésor ne l'oubli jamais.

— Merchi maman, cette parole mal formulé me fait sourire.mon premier sourire depuis un mois.

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C'est reparti pour une nouvelle aventure. J'espère vraiment que ce chapitre Vous plaira 😘😍

Je poste chaque lundi et samedi dite moi si sa vous va 😘😘😘😘
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