NEW YORK
OCTOBRE 2018
MERCREDI 24TH
08h15
SOFIA DIAZ
ON ROAD

J'étais en train de courir et aujourd'hui toute seule. J'étais sortie à l'insu de Nick sinon il m'aurait déjà collé.

...: t'as cru pourvoir me semer?

Je retournai la tête pour voir Nick qui courrait derrière moi, je m'arrêtai donc de courir.

Nick: je t'ai bien vu sortir. Je t'ai juste laissé prendre de l'avance.

Moi: c'est pas possible!

Nick: et ouais.*rire*En moins d'un mois, je sais courir comme Sofia Diaz et j'ai le rythme comme elle. Je l'ai même rattrapée en lui laissant prendre de l'avance.

Il sautait sans s'arrêter.

Moi: ah ouais? Tu te mesures maintenant à Sofia Diaz? On va voir si peux me rattraper.*en mettant le turbo*

09h00
NICK CARTER

Moi: je retire absolument tout ce que j'ai dit. Je pourrais jamais avoir ton rythme.*tout essoufflé*

Sofia: je crois pas avoir bien entendu.*morte de rire*

Moi: ça va, t'as gagné. Je ne courrai plus contre toi.

Sofia: je l'espère pour toi.

Elle me rejoignit par terre. On était dans un parc.

Moi: t'es jamais fatiguée?

Sofia: si. Quand je suis trop essoufflée, je marche au lieu de courir pour reprendre le souffle.

Moi: courir des heures, c'est abusé. Tu devrais vraiment arrêter.

Sofia: je vais arrêter. Je ferai, dorénavant, 30 minutes.

Moi: par sûr que tu respectes ça.

Sofia: je vais le faire.

Moi: c'est bien alors.

Elle se leva et me tendit la main.

Sofia: on y retourne?

Moi: on va vraiment courir pour rentrer.

Sofia: prenons un taxi! Je suis moi aussi à bout!*rire*

Moi: ça me parait être une bonne idée.

11h30
DANIELLA DIAZ
DIAZ'S HOUSE

J'étais pas encore sortie. Je m'apprêtais. Une fois avoir fini, je me rendis au salon. Je vis Mateo qui venait sûrement de rentrer. C'était un peu froid entre nous depuis la dispute de l'autre soir.

Moi: salut.

Mateo: salut.

Il traça directement dans sa chambre. Je le suivis.

Mateo: qu'est-ce que tu veux?

Moi: peut-être que tout ce que t'as dit l'autre soir est cohérent mais pourquoi ne pas avoir été honnête avec nous dès le départ?

Mateo: lui as-tu posé la question? Non.

Moi: ok d'accord. S'il elle a pas été honnête dès le départ, c'est parce qu'elle nous faisait pas assez confiance.

Mateo: mais c'est quoi ton problème Dani? Tu te ranges maintenant du côté de papa en lui cherchant coute que coûte des défauts?

Moi: son fiancé nous a clairement tout dit d'elle. Une toxico restera toujours une toxico.

Mateo: est-ce que tu t'entends parler? Ce fiancé qui vous a clairement tout dit, est-il repassé après vous avoir tout raconté? Non. Sofia est revenue il y a plus d'un an, pourquoi n'est-il pas venu bien avant?

Moi: il était sûrement en mission.

Mateo: Sofia a été absente pendant onze ans. Elle avait tout juste seize ans lorsqu'elle se faisait chasser par papa. Tu sais pas comment elle a pu se débrouiller pour obtenir un toit pendant que nous en avions un, tu sais pas comment elle a dû vivre. Tu sais pas si elle a fait des nuits ou même des journées sans manger. Tu sais pas pourquoi elle a décidé de faire l'armée alors qu'elle a toujours rêvé faire des études d'informatique. Et même si elle a continué à prendre de la drogue, tu sais pas tout ce qu'elle a fait pour arrêter. Et même si elle a fait tout ce que cet homme a dit, TOI tu ne sais pas pourquoi elle l'a fait. Elle a été abandonnée à son sort alors qu'elle n'était encore que gamine. Vous captez pas qu'elle a dû souffrir à coup sûr.

Moi: mais...

Mateo: Dani sors de ma chambre et ferme bien la porte après toi!*en branchant ses écouteurs*

Je sortis sans plus aucune remarque.

OCEANSIDE
NOLAN SPENCER

Je toquai à la porte et j'entrai avec la permission.

Général Warren: ferme bien la porte!

Je m'ordonnai. Je le saluai.

Général Warren: repos!

Moi: vous m'avez appelé en urgence.

Général Warren: j'ai entendu que tu voulais prendre ta retraite.

Moi: c'est exact mon Général.

Général Warren: des bruits courent et j'espère juste que ce n'est pour ça que tu t'en vas.

Moi: quels bruits mon Général?

Général Warren: le Général Fox m'a dit qu'ils étaient en train de réexaminer l'affaire Diaz suite à une plainte.

Moi: j'en savais rien. Quelle est la nature de cette plainte?

Général Warren: j'en sais rien. J'ai pas voulu avoir la langue tendue auprès de Fox pour ne pas qu'il se mette à imaginer des choses sur moi, il en serait capable.

Moi: je n'ai rien à avoir avec cette plainte.

Général Warren: je sais que toi et Diaz étiez ensemble et selon les bouches, tu étais dingue d'elle alors j'espère juste que tu continueras de la fermer comme il faut sinon ta chute sera plus brutale que celle de Diaz.

Je ris nerveusement et il me regarda surpris de ma réaction.

Moi: si vous me faites chuter sachez que je vous tirerai par la main.

Général Warren: et qu'est-ce que ça veut dire?

Moi: ça veut juste dire ce que ça veut dire.

Général Warren: fais très attention à ce que tu dis?

Moi: vous, faites attention à vous! Si je tombe, je tomberai pas seul alors doucement avec vos menaces. Vous n'avez pas de preuves contre moi à moins de les fabriquer comme ça a été le cas avec Sofia. Mais moi j'ai des preuves, de véritables preuves contre vous.

Général Warren: de quoi tu parles?*fronçant les sourcils*

Moi: votre bureau était truffé de cameras lorsque vous abusiez d'elle.

Il écarquilla grand ses yeux.

Moi: vous n'êtes pas loin de vos surprises. Je pourrais avoir d'autres preuves concernant les autres femmes à qui vous aviez fait le même coup. On sait jamais alors au lieu de me menacer vous devez me garder en allié mon Général. Cela vaut autant pour moi que pour vous.

Général Warren: Spencer!

Moi: la plainte c'est pas moi. Si je veux faire réexaminer l'affaire Diaz, je balance juste la vidéo. Avec ça beaucoup de têtes tomberaient, pas que la vôtre, je risque la mienne aussi. Alors on va rester sur cette entente. Quand on me questionne, je sais rien. Et c'est tout.

Général Warren: vous n'oublierez pas alors de toucher deux mots à vos amis.

Moi: eux, je les gère. Vous, continuez juste à occuper le poste que vous méritez pas!

Je sortis de son bureau sans lui laisser le temps d'en placer une autre.

NEW YORK
15h12
AARON CARTER
DIAZ'S HOUSE

Je sonnai à la porte et attendis patiemment. J'avais dit à Steev de m'attendre dans la voiture. Le petit frère à Sofia m'ouvrit après quelques instants.

Mateo: Mr Aaron! Qu'est-ce que vous faites là?

Moi: je voudrais voir ton père. Il est là?

Mateo: il vient juste d'arriver. Entrez!

J'entrai avec sa permission.

Moi: je sais qu'avec ta soeur vous devez me voir d'un œil différent mais je suis pas méchant.

Mateo: je le pensais mais Sofia s'est faite une autre impression de vous et donc pour moi, vous êtes supportable. Asseyez vous! Je préviens mon père.

Je m'assieds tout en rigolant à ce qu'il venait de dire.

Quelques minutes après Carlos se ramena.

Carlos: qu'est-ce que tu fais là?

Moi: un peu de courtoisie de ta part ne serait pas trop demandé.

Carlos: je reformule, que veux-tu Aaron? Je croyais qu'on était quitte.*en s'asseyant*

Moi: je pensais pas qu'une personne pouvait être aussi égoïste et inconscient comme tu l'es aujourd'hui.

Carlos: tu te pointes chez moi pour m'insulter!

Moi: je viens pour te ramener à la réalité sale con!

Carlos: quelle réalité?

Moi: sans Sofia, tu serais probablement en prison par faute de ne pas m'avoir payé. Elle t'a épargné toutes les embrouilles que j'aurai pu te causer et c'est comme ça que tu la remercies.

Carlos: je n'ai jamais compris ton intérêt pour Sofia. C'est pas toi qui serait amoureux d'elle par hasard.

Moi: elle s'est sacrifiée en épousant un inconnu pour toi et tes enfants. Mais toi tu montes son frère et sa soeur contre elle. C'est ta fille, les enfants, c'est sacré.

Carlos: ce n'est pas ma fille.

Moi: elle te considère comme son père.

Carlos: cette fille est le fruit d'un viol. Un salaud a osé abuser de ma femme et elle en est le fruit. Elle pourra jamais être ma fille. Si ma femme avait accepté d'avorter, je n'aurais pas eu autant de mal avec elle.

Moi: est-ce de sa faute si son père est un violeur? A-t-elle décidé qu'elle serait le fruit d'un viol? Bah non. Elle est innocente de tout ce dont tu l'accuses. Tu devrais redescendre sur terre avant qu'elle ne te considère plus comme son père. Elle a encore de l'estime pour toi, le jour où elle n'en aura plus, tu le regretteras amèrement.

Carlos: Aaron, je comprends vraiment pas ton intérêt pour Sofia. Tu devais être son ennemi parce qu'à cause de toi elle est dans un mariage qu'elle ne désire pas. Mais pourquoi tu t'intéresses tant à elle?

Moi: ce n'est pas un simple hasard que je l'ai choisie pour mon fils. On ne choisit pas la première venue pour faire partie de la vie de son fils. Je me suis adressé à elle parce que j'y ai vu de la pureté, de la bonté, de la reconnaissance. Et je me suis pas trompé. Après l'accident de Nick, elle a fait ce que moi je n'ai pas pu. Sofia fait maintenant partie de ma famille et j'estime que sa famille est aussi la bienvenue dans mon monde raison pour laquelle je suis là devant toi en train de te raisonner. Mais il est clair que tu es borné.

Carlos: blablabla! Si tu n'as rien d'autre à raconter, tu ferais mieux de rentrer chez toi.

Moi: tu as la chance d'avoir une magnifique fille au coeur pur. Mais si tu ne veux pas de cette chance, c'est parfait. Moi je la veux.

Carlos: je savais que c'était d'une fille dont tu avais besoin. Ton garçon te suffit pas?

Moi: une fille et un gars, en plus mariés, c'est juste super. Grand-père des deux côtés.*rire narquois*

Je me levai et sortis de chez lui sans qu'il ne me raccompagne.

19h00
SOFIA DIAZ
NICK&SOFIA'S APARTMENT

Avec Nick, on cuisinait. C'était des cordons bleus pour ce soir.

Nick: alors tu me racontes?

Moi: ma deuxième mission, c'était en Irak, décembre 2011 janvier 2013, j'étais snipper. On pouvait rester percher pendant des heures et des heures en train de voir s'il n'y avait un ennemi en vue, et on devrait être prêt à tirer quand il le fallait, pas de perte de concentration. C'était pas de l'eau à boire mais je m'y étais habituée. Alors j'ai assuré avec tous les autres jusqu'au jour où on a été pris d'assaut. Les deux semaines de captivité ont pas été de l'eau à boire. Trois d'entre nous ont été leur souffre douleur pendant ces semaines. Nous autre attendions notre tour. J'ai tout fait pour nous sortir de là. J'ai programmé mon esprit à ne plus y penser. C'était trop dur au début. Après qu'on ait rejoint notre base, on a été évacué. Je n'oublierai sûrement jamais ça, ça a été l'une des plus pénibles périodes de ma vie. J'avais cru que mon pied était foutu et qu'on allait devoir me le couper. Mais non, j'ai dépassé tout ça.

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