chapitre 4
Quelques mois plus tard, je commençais à m'habituer à appeler Marc et Élizabeth "papa" et "maman". Mais cela sonnait faux, alors je les appelaient encore Marc et Élizabeth quelquefois. Les Granger étaient très gentils avec moi. Je vivais dans une belle maison, j'avais tout ce que je désirais et même un chien. Mais il y avait un vide dans mon cœur.
Mon ancienne vie refaisait quand même surface à certains moments. Un journal, la Gazette du Sorcier, était toujours présent sur la table du salon et cela m'amusait de voir les photos bouger. Je le " lisait" souvent et j' essayais de reconnaître dans la rue les visages aperçus sur le papier. Mais bon. Quand Marc s' en rendit compte, il m' interdit de continuer car, selon lui, les hommes et les femmes représentés dans les pages de la Gazette n' étaient "pas très gentils" ( ce sont ces mots ). J' arrêtait donc, mais continuait à regarder le journal.
Mais la Gazette m' apporta aussi un nouvelle effroyable. Un jour de début novembre, juste après Halloween, je regardais de nouveaux les fascinantes photos vivantes quand Marc déboula hors de sa chambre en pleurant et rejoignit Élizabeth dans la cuisine. Les entendant sangloter tous deux, j'entrais doucement dans la pièce et vit le dernier numéro de la Gazette du Sorcier par terre. Un gros titre s'étalait sur toute la première page, accompagné de la photo de deux personnes que je connaissais bien. Les noms accompagnant les photos, je les avait vus des centaines de fois. Le titre annonçait : " LA MORT DE LILY ET JAMES POTTER ".
Ne sachant pas très bien lire, ( bon, OK, pas du tout ) je demandais aux Granger ce qui était arrivé à mes parents. Ils étaient habitués à ce que je ne les considère pas vraiment comme mes parents, mais chaque fois cela leur faisait un choc. Ils se regardèrent longuement, et, croyant qu'ils ne m'avait pas entendue, réitérait ma demande :
-" Qu'est-il arrivé à mes parents?" dis-je d'une voix forte.
- Nous t'avons entendue, ce n'est pas la peine de crier ! Commença Marc. Nous ne savons juste pas comment te le dire.
- Dîtes-le moi! Je veux savoir! Tempêtais-je.
- Si tu continues sur ce ton, tu ne sauras rien du tout!" Répliqua Élizabeth.
Cela me fit comprendre que j'étais allée un peu trop loin et tentait de me calmer. "Tu le sauras quand ta chambre sera tellement propre qu'on verra son reflet dans le parquet" finit-elle.
Énervée, je montais dans la chambre et commençait à aligner les peluches par taille. Tout en rangeant, je réfléchissait un peu. Qu'avait-il bien pu leur arriver? Peut-être étaient-ils devenus célèbres? Non, Marc et Élizabeth n'auraient pas pleuré aussi fort. Une tragédie? Je n'espérait pas mais plus j'y réfléchissait plus cela me semblait probable. Enfin, qu' aurait-il pu leur arriver? Ils n'étaient pas en danger bon sang! En tout cas je ne pensait pas. Puis soudain, les mots de notre discussion me revinrent en tête: "un très méchant monsieur nous cherche et nous veut du mal". Et si ce monsieur les avait trouvés ? Cela faisait plus d'un an que j'étais ici ( je le sais parce que j'avais fêté une fois mon anniversaire de 2 ans ici ) donc il avait pu se passer des tas de choses ! Tout en réfléchissant à cela, je ne vit pas le temps passer et je n'y revint que lorsque Élizabeth entra dans ma chambre et me demandais si j'avais fini. " Woah! S'exclama-t-elle. Tu doit vraiment tenir à cette information pour ranger comme ça! En attendant, il est l'heure de manger. Descend manger puis nous te le diront".
Je descendit donc manger ( des lasagnes! Trop bon! ) Et le repas se passa dans la bonne humeur. Néanmoins, j'avais dans la tête le doute de ce qu'il était arrivé à mes parents. J'allais enfin savoir! Plus que quelques minutes et je connaîtrai la vérité. Je devenais de plus en plus anxieuse à mesure que la soirée avançait. Enfin le dessert arriva. Lorsque le repas fut vraiment terminé, je poussait un soupir de soulagement et allait m'installer dans le salon en attendant le retour de Marc et Élizabeth. Quand ils arrivèrent enfin, Marc commença
"- Tu sais, Hermione, c'est quelque chose de dif- "
Il fut coupé net dans son monologue par l'arrivée d'un vieil homme dans notre salon.
"Je me présente, Albus Dumbledore. Je suis venu discuter avec Hermione."
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