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C'était une de ces soirée au travail. Le genre de soirée où on n'allait pas tarder à fermer le bar, mais il y avait ce groupe qui décida de se précipiter au dernier moment d'entrer. C'était une de ces soirée au travail. Le genre de soirée où vous ne voudrez rien de plus que rentré chez vous après une longue journée. C'était une de ces soirées au travail, mais cette fois c'était différent. C'était une de ces soirées où tu décidera seulement plus tard si c'était une bonne ou une mauvaise chose.
Je frotte encore une fois le comptoir, en y mettant toutes mes forces pour qu'il soit propre. Plus tôt, un enfant avait décidé de renversé sa boisson à base de miel et sa mère a préféré ne pas dire un mot ou de nettoyer elle-même. La cloche au-dessus de l'entrée fit un petit sons de « ring » ce qui me fis lever les yeux de mon activité actuelle.
Je gémis intérieurement lorsque je vois un groupe de chahuteurs déchaîné, se dirigeait vers la pièce principal. Je suppose qu'ils vont être difficiles à gérer et que ça allait être très probablement difficiles de nettoyer après leur passage. Personne ne semblait intéressé par une commande, je continue donc de frotter.
La cloche au-dessus de la porte retenti à nouveau, je lève les yeux et aperçu un garçon entré. Il se dirige vers le groupe et leur sourit. « Cam, qu'est-ce qui t'a pris autant de temps » a crié le plus mignon du groupe alors qu'il lança ses bras autour de lui.
Je me remets à nettoyer le comptoir collant qui me semblait impossible à nettoyer. Je regarde le compteur qui était en perte et place mon chiffon à côté de celui-ci. Mon manager n'aura probablement même pas remarqué, mais j'avais toujours cette impression de mettre en danger la santé des clients lorsque je ne nettoyais pas.
« Hey, serveuse ! »
Je lève les yeux vers le groupe d'imbéciles, et attend qu'un d'eux dit quelque chose. « Nous aimerions commander quelque chose » me dit la seule fille du groupe. Je saisis mon bloc-notes pour écrire leurs commandes avant de me diriger vers la table.
« Puis-je avoir un hamburger avec une partie de toi ? » me demande un garçon corpulent du groupe. Toutes la table se mit à rire, tous sauf celui qui est arrivé en retard auparavant. « Tais-toi, Derrick. Tu peux pas t'empêcher d'être un pervers ? » lui demande-t-il en lui donnant un léger coup sur le bras.
"Je rigole seulement avec elle." Dit-il pour excuser son comportement. Je prends la commande de chacun puis me dirige vers la cuisine. Je donne la commande à la cuisinière et elle me répond avec un lourd soupir.
Je retourne au comptoir et regarde le miel toujours coller d'un air frustré. J'étais partis il y a à peine une demi-heure et les choses étaient devenues encore pire. Je prends mon livre, que j'avais apportés pour les longues soirées comme celle-ci. Je trouve la page sur laquelle je mettais arrêtée et commence à lire.
Quand soudain, je suis interrompu par le sons de quelqu'un qui s'étouffe. Je lève les yeux pour voir le garçon qui était arrivé en retard. « Est-ce que je peux t'aider ? » lui demandais-je, en déposant mon livre.
« Est-ce que je peux avoir quelque chose à boire ? » me demande-t-il, je hoche la tête. « Qu'est-ce que tu aimerais ? » je lui réponds, il me sourit. « Eh bien , qu'est-ce que vous avez ? » dit-il, en plaçant ses mains sur le comptoir.
« Limonade, thé, café et différents canettes de soda » lui dis-je, il grimace. « Attend, est-ce que tu viens juste de dire canette de soda ? » il me demande. « Oui , c'est bien ce que j'ai dis. T'as un problème avec ça ? » je lui demande avec un léger rire. « Pas du tous. J'espérais seulement que tu te rends compte que tu viens de répéter une version différente du même mot » me dit-il avec un rire. « Je m'en suis rendu compte. J'ai été habitué à le dire de cette manière et je continuerais de le dire de cette façon si je le souhaite. » j'ai répondu, il hocha la tête.
« Est-ce que je peux avoir du Coca ? » Dit-il. « Bien sûr ». J'e lui répond avant de lui servir son verre. « Combien ça coûte ? » il demande après que je l'ai servis. « C'est gratuit » dis-je en secouant la tête.
« C'est vraiment gentil de ta part » il me dit et je hoche la tête pour seule réponse. En toute honnêteté, je n'étais vraiment pas d'humeur à me casser la tête avec la caisse qui était cassé. « Cameron, est-ce que tu vas la raccompagner chez elle se soir ? » hurla un de ses amis de la table. Il se retourne pour les regarder et rigole. « Ne fais pas attention à eux, ils essayent juste d'être drôle » me dit-il avec un faible sourire. Je ne trouve pas du tous leur genre d'humour très drôle, mais ça devait sûrement être que moi.
La cuisinière m'appelle et me tend un plateau de nourriture. J'apporte le plateau à la table et ignore toute leurs réflexions. Lorsque je retourne au comptoir, il était toujours là debout.
« Comment tu t'appelles » me demande-t-il, assis sur le tabouret en face de moi. « Pourquoi je devrais te le dire » je lui demande. Je n'ai aucune idée de pourquoi il s'intéresse à mon prénom ou même pourquoi il continue encore à me parler.
« Pourquoi pas ? » il me demande en haussant les épaules. « Parce que se sont des informations personnelles » j'ai répondu. J'essayais de mettre un terme à notre discussion, mais il n'avait pas l'intention de partir de sitôt. « Je te dirais le mien » propose-t-il. Je connaissais déjà son prénom à cause de ses odieux bruyants amis.
« Je m'appelle Kennedy » lui dis-je, il souri. « Je suis ravi de te rencontrer, Kennedy, je suis Cameron » il a répondu. Lorsqu'il voit que je ne réponds pas, il regarde vers l'endroit où auparavant l'enfant avait renversé son verre. « Si tu veux que sa part tu devrais mettre du sel dessus » il repose son regard vers moi et je ris presque. « Ça ne va pas créer encore plus de dégâts ? » je lui demande, et secoua la tête. « Ça va absorber le miel, et le rendre plus facile à nettoyer » répond - il.
Je secoue la tête, et il rit. « Fais-moi confiance » il me dit. « Pourquoi je devrais ? » je lui demande avec un léger rire. « Pourquoi tu ne devrais pas ? » il me demande. « Peut-être parce que je ne te connais pas. » je réponds. « Bien, c'est toi la perdante dans l'histoire » il me dit avec un sourire.
Je saisis la salière qui était posée sur une des tables et verse sur l'endroit où c'était collant. « Maintenant attend quelques minutes » me dit-il, je jette un coup d'oeil vers lui. Il me regarde en souriant.
« Quel âge as-tu ? » me demande-il. « Tu poses beaucoup de questions personnel » je réponds. « Je suis juste curieux » explique-t-il en haussant les épaules. « Je suis en terminal ». Je lui dis et il me lance un regard inquiet. « A la fac / l'université ? » il me demande et je ris.
« Au lycée » je lui réponds. Il passe une main dans ses cheveux et laisse échapper un soupir. « Tu as dix-huit ans ? » il me questionne, me regardant avec un regard plein d'espoir. « En quoi ça te concerne ? » je lui demande et il hausse les épaules.
« Oui ». J'ai répondus à sa question et il hoche la tête. « T'es occupé ce soir ? » il me demande. « Oui » répétais-je. Je n'étais pas occupé, mais je n'étais pas sûr de quelles étaient ses intentions envers moi. Je savais que je ne voulais aller nulle part avec lui, surtout pas après les commentaires qu'on fait ses amis un peu plus tôt.
« Dommage » dit-il , en secouant sa tête. « Tu peux probablement nettoyer maintenant » il me dit en pointant le comptoir du doigt. Je réussi à nettoyer facilement et il me sourit. « Tu vois ? Peut-être que tu devrais apprendre à faire confiance à une personne même si tu ne la connais pas. » il me dit, et je ris.
« Faire confiance à un inconnue est probablement la manière la plus facile de se faire tuer » je lui ai dit, il hausse les épaules. « Ou ça pourrait être la manière la plus facile d'apprendre de nouvelles choses » il réplique.
« Combien de fois dans la semaine travaille-tu aussi tard ? » il me demande, je hoche les épaules. « A chaque fois que c'est prévu » je réponds. « Je pourrais venir de temps en temps, tu serais d'accord avec ça ? » il me demande.
« C'est un endroit public, ça n'a aucune importance si je suis d'accord avec ou pas » j'ai répondu, il ri. « Tu n'as pas tort » dit-il en hochant la tête. La cuisinière sort de la cuisine et se dirige vers la porte d'entrée. C'était sa façon de me dire qu'il était l'heure de fermer.
« Tu peux dire à tes amis de partir ? » je demande à Cameron, il hoche la tête avant de se lever d'où il était assis. Je le regardais échangé quelques mots avec eux, puis chacun d'eux se leva. Ils sortirent tous, et je lui étais reconnaissante, je vais enfin pouvoir rentrer à la maison.
Je me dirige vers leur table et me mets nettoyé. J'avais raison de penser qu'ils allaient laissé un énorme foutoir . Je soupirai en essuyant toutes les miettes et les restes de la table. Lorsque je finis de nettoyer , j'apporte les plats à la cuisine.
Après les avoir lavées, je retourne au comptoir pour prendre mes affaires. J'étais surprise de voir Cameron assis sur le tabouret et qui était mal à l'aise du fait que nous étions seuls ici. « On est fermés » lui dis-je, il hoche la tête.
« C'est dangereux pour toi d'être ici toute seule. Tu n'as aucune idée de ce qui peut t'arriver. » il m'informe. Je ne comprenais pas se qui lui fessait pensée que je me sentais en sécurité avec lui. C'était encore un parfait inconnu pour moi, et il me fessait aussi ressentir un étrange sentiment.
Je saisis mon sac à main et met mon livre à l'intérieur. « Je m'en vais maintenant » je l'informe. « Je t'accompagne jusqu'à ta voiture » me dit-il, je secoue ma tête. J'ai vu assez de films et lu assez d'articles de journaux pour savoir que ça pourrait mal se finir si je l'autorisais à faire ce qu'il voulais faire.
« Je ne veux pas dire comme un psychopathe ou quoi que ce soit . Je ne pourrais simplement pas dormir tranquillement en sachant que tu marche seule dans le noir. » me dit-il. « Je le fais presque tous les week-ends. J'irais bien.» je réplique. J'ouvre la porte et il sors de l'immeuble.
J'éteins les lumières et ferme la porte à clé derrière moi . Quand je me retourne, il était encore debout à côté de moi. Je n'avais jamais étais aussi nerveuse de ma vie qu'à ce moment. Nous étions seuls dans ce grand parking et il faisait vraiment nuit. Je le regarde brièvement et me dirige rapidement en direction de ma voiture.
Je jette un regard par-dessus mon épaule pour le chercher , et vue qu'il était encore debout à la même place. Je déverrouille ma voiture. Alors je me suis mise à conduire, j'ai finalement remarqué qu'il s'était mis à marcher.
Quand je suis rentré, je fus accueilli par ma petite sœur qui enroula ses bras autour de mes jambes. « Qu'est-ce que tu fais encore reveiller à cette heure-ci, Jaycee ?" lui demandais-je, elle se détache de moi. "Je t'attendais pour que tu viennes me border " Elle a répondu.
« Okay , bien , monte à l'étage, je serai là dans une seconde » lui dis-je. Je la regarde courir dans les escaliers, puis mis mes affaires dans la salle de séjour. Je me dirige à l'étage avant d'aller dans la chambre de Jaycee.
Lorsque j'arrive dans sa chambre , elle était déjà sous les couvertures. Elle me fait un grand sourire puis je m'assois au bord de son lit. « Comment était ta journée ? » je lui demande, et elle continue à me raconter une histoire. Après qu'elle est eu fini, je glissai les draps en dessous d'elle.
« Bonne nuit Jaycee. » lui dis-je et elle ferma les yeux lentement. « Bonne nuit Myla. » me dit-elle. Je sorti de sa chambre, puis éteint la lumière sur mon chemin.
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