Quatorze

Je sors de la voiture de Cameron, et croise mes bras sur ma poitrine. « Tu te sens bien ? » demanda Cameron, et je hocha la tête. J'apprécie toujours le fait qu'il se sente concerné par mon bien-être.

« Ouais, pourquoi tu me demande ça ? » Demandai-je en réponse. Il me demandait toujours ça à n'importe quel moment. Je n'ai pourtant pas l'air d'être énervé, mais peu importe il me pose toujours cette question. C'était une personne altruiste envers moi, et j'admirais ça chez lui.

J'admirais beaucoup de choses chez lui, et c'est pourquoi c'était si difficile pour moi de croire qu'il fessait en réalité partie d'un cartel de drogue. Je le suivi à l'intérieur de la résidence, et il se dirigea vers l'ascenseur.

Je soupirai fortement avant d'entrer dans l'ascenseur avec lui. « T'as peur des ascenseurs ? » il me demanda tandis que nous commençons à monter. « Pas forcément. » Je lui ai répondu, et il m'a lança un regard confus.

« Qu'est-ce que ça veut dire ? » Il a demandé, et je haussa les épaules. « Ils ne me font pas sentir en sécurité. J'ai comme l'impression que je vais rester coincé ici ou que la machine va se briser. » J'ai répondu.

Il m'avait posé la question auparavant, mais je ne lui avait jamais pleinement expliquer pourquoi ils me fessaient peur. « Il n'y a rien n'a craindre. » me dit-il, en posant sa main sur mon bras.

La cabine d'ascenseur c'est arrêté, et les portes se sont ouvertes pour révéler le couloir. « Tu vois ? Rien à craindre. » Cameron me dit avec un léger sourire.

J'étais pratiquement sûre que ma peur des ascenseur ne s'en irait jamais. Je l'avais toujours eu, pour une raison particulière, et elle n'avait pas diminué au fil des années. Je suivis Cameron à son appartement, et le regardé alors qu'il déverrouiller la porte.

Je le suivi à l'intérieur, et ferme la porte derrière moi. « Assure-toi que la porte soit bien verrouiller. » me dit Cameron, ce que je fis donc. « Viens t'asseoir. » il me demanda, et je me dirigea vers lui.

Je me suis assise à côté de lui, et il me lança un petit sourire. « Alors, qu'est-ce que tu voulais expliquer ? » Je lui ai demandé, et il laissa échapper un soupir. J'attendais qu'il commence son explication, mais il semblait ne plus pouvoir parler.

« Je n'ai jamais voulu faire ça de ma vie, mais il y avait un temps où j'avais comme l'impression de ne pas avoir d'autre choix. » dit-il d'une voix douce. « Et puis, je me suis rendu compte que ce n'était pas aussi mauvais que ça en avait l'air. » Il a ajouté.

« Juste pour mettre les choses au clair, je ne te vois pas différemment par rapport à avant. Je trouve toujours que tu es une personne charmante. » lui dis-je, et il me lança un regard confus. « Alors, pourquoi es-tu en colère contre moi ? » Il m'a demandé.

Je poussai un soupir. Je me rends compte que j'aurais du lui expliqué plus tôt, au lieu de l'avoir laisser dans l'ignorance. Je pensais qu'il allait comprendre que je ne voulais plus rien n'avoir à faire avec lui.

« Je ne suis pas du tous en colère contre toi, et je sais que j'aurais dû te le dire au lieu de simplement t'ignorer. » Je lui ai dit, en secouant la tête et il avait l'air encore plus perplexe qu'auparavant.

« Attendez, pourquoi tu m'ignorer alors ? » Il a demandé. « Parce que, je ne peux pas être impliqué avec quelqu'un qui me mettra constamment en danger. » Je lui ai répondu, et il laissa échapper un soupir.

« Myla, je te garantis que tu ne sera impliquer dans aucune sorte de danger. » dit-il, et je haussa un sourcil. « Cameron, les gens qui sont venus ici ont l'air de sortir de prison. » lui dis-je, et il se mit à rire.

« Ce sont mes amis. » me dit-il, et je me suis senti tous d'un coup gêner. J'avais insulté pratiquement tous ses amis. Je veux dire, je l'avais déjà fait dans ma tête, mais il c'était complètement différent de le dire à haute voix.

Il ne semblait pas du tout mécontent. A vrai dire, il était amusé. « Attend, mais tu as donné des médicaments à ce gars. » Je lui ai dit, et il hocha la tête.

« Je veux dire, c'était lui qui m'avais présenté à l'entreprise. Je lui fais confiance. Je ne laisserais pas quelqu'un que je ne connais pas rentrer chez moi. Surtout en considérant les problèmes que ça pourraient me causer. » Il m'a dit.

« Donc, c'est lui qui t'as mis dans ça ? » Je lui ai demandé, et il hocha la tête. « Nous nous sommes rencontré grâce à Derrick, et il savait que j'avais des problèmes d'argent. Il m'a donc proposé de faire ça. » Il expliqua.

« Alors lui aussi en vend tous comme toi ? » Demandai-je, et il secoua la tête. « Ouais. » Il a répondu. « Alors, pourquoi en a-t-il acheter de ta part ? » Je lui ai demandé. « Il ne le fait pas d'habitude, mais il été à cours de réserve. » Il a répondu.

« Comment as-tu rencontré Derrick ? » Je lui ai demandé. « Quand j'allais encore à l'école, on avait quelques cours ensemble. » Il a répondu. « Attend, une école a pu l'accepté ? » Demandai-je sur un air étonné, et Cameron ri.

« Ouais, je pense qu'il a obtenu une bourse d'études pour le base-ball ou un truc dans le genre. » Il m'a dit, en secouant la tête. « Il joue encore jouer ? » Demandai-je, et Cameron secoua de nouveau la tête. « Je suis pratiquement sûr qu'il c'est fait virer de l'université. » Il a répondu, et je ris.

« Désolé, ce n'est pas drôle. » Je lui ai dit, en couvrant ma bouche. Ça me fessait rire de voir que Derrick était exactement comme je l'imaginais. « Est-ce qu'il vend, lui aussi ? » Demandai-je, et Cameron secoua la tête.

« Il achète seulement. » Il a répondu. « Attend, est-ce qu'il a un job ? » J'ai demandé. « Euh, je ne pense pas. Mais il a un père qui est riche. » Cameron a répondu, et je hocha la tête. J'ai l'impression que beaucoup de gens compter vivre de l'argent de leurs parents. Ce n'était pas une décision très instruite à mon avis, mais ce n'était pas non plus mes affaires.

« Tu as d'autres questions ? » Il a demandé, et je réfléchis durant moment. « Est-ce que tu fumes ? » Demandai-je, et il haussa les épaules encore une fois. « Presque jamais. » Il a répondu.

Je ne trouve pas que les gens qui prennent de la drogue sont terrible. Ce que je trouve terrible c'est quand les gens commençaient à en abuser et en devienne accro. Je ne vois pas comment les gens peuvent laisser une substance contrôler complètement leur vie à un point où il pourrait ruiner leur avenir.

« A quoi tu penses ? » Il m'a demandé, et je secouais la tête. « Rien de spécial. Juste au sujet des l'abus des drogues et aux addictions. » Je lui ai répondu, et il hocha la tête. « Ne t'inquiète pas, je ne me permettrais pas de devenir l'une de ces personnes. » Il a répondu.

( Note de l'auteur ! : Je ne dis pas que les personnes accro à la drogue ou à l'alcool sont de mauvaises personnes. Plusieurs personnes que je connais et que j'aime souffres d'addiction, donc ne pensez pas que je dénigre qui que ce soit. )

« D'autres questions ? » Il a demandé alors que je m'asseyais sur le bord du lit. Je pensais à ce sujet minutieusement, avant de finalement penser à autre chose m'a intrigué au sujet. « Tu n'as pas peur de te faire prendre ? » J'ai demandé. C'était une affaire risquée et s'il devait se faire prendre, il pouvait passer des années en prison.

« Pas du tout. Est-ce que j'ai l'air louche ? Je sais très bien que je ne le suis pas. Tu me regarde, et tu pense que je suis juste un gars normal. En plus de ça, je suis très prudent avec mes affaires et je sais comment me tenir à l'écart du risque de me faire prendre ». Il répondit, en secouant la tête.

Il doit vraiment être une personne digne de confiance, parce qu'il m'avait pratiquement tout dit sur son occupation illégale. Heureusement pour lui, j'avais pas l'intention, ni de raison d'aller tous raconter à la police. Si j'étais une hypocrite, je pouvais facilement me rendre à la station de police en ce moment.

« Encore une question. » lui dis-je, et il hocha la tête. "Aller de l'avant." Il a répondu. « Pourquoi tu me raconte tous ça ? On c'est rencontré que récemment, et je ne sais pas jouer ce rôle important dans ta vie. Je ne comprends pas comment tu fait pour avoir complètement confiance en moi. » Je lui ai dit.

« Eh bien, c'est pas comme-ci j'avais le choix déjà;. Tu l'as découvert par erreur.

Je savais que si je n'allais pas avoir une conversation avec toi pour discuter de tout, tu n'aurais plus jamais voulu me reparler, je suppose que je pouvais ne plus jamais te parler , mais je ne voulais pas le faire. » Il m'a dit, et je hocha la tête.

« Je pense vraiment pouvoir mettre tout ma confiance en toi, je voulais que tu me fasse confiance, et j'ai été capable de gagner ta confiance; Comme tu as été capable de gagner la mienne » a-t-il dit, et je hocha la tête une fois de plus. Il avait raison à ce sujet. Il avait été en mesure de gagner ma confiance pendant le temps que nous avions passé ensemble. J'avais parlé avec lui de sujet de mon passé que je n'avais jamais vraiment raconter à personne.

C'était vraiment agréable d'avoir quelqu'un en qui je pouvais faire confiance. Je n'avais pas eu quelqu'un comme ça depuis que Luke et moi avons rompus. Auparavant, j'avais des amis proches, mais ils sont partis aussi. Je n'avais jamais vraiment été blessé par les gens dans ma vie qui me m'abandonner, c'est tout à fait naturel dans la vie .

Je chéris le temps que je passe avec les gens, parce qu'on ne sait jamais quand vont-ils partir. Par exemple, je n'aurais jamais pensé que mon père allait partir la nuit où il l'a fait. C'était complètement insoupçonné; Je suppose que le dicton « s'attendre à l'inattendu » aurait pu convenir à notre situation.

Parfois, tu t'en rend compte qu'ils vont partir, et il n'y a aucun moyen possible pour que tu puisse les en empêcher. Je ne pouvais pas forcer Luke à être encore amoureux de moi. J'avais remarquée les signes vu la manière dont il agissait avec moi à la fin de notre relation, donc lorsqu'il a rompu avec moi ça ne m'avais pas beaucoup choquer .

D'autres fois, ce n'est même pas vraiment les autres personne qui sorte de votre vie. C'est aussi normal pour toi qu'une amitiés se fanent, surtout quand tu ne peut pas être présent à tous les événements de cette personne. C'est difficile de lâcher prise et de te convaincre toi-même que ton amitié va se reconstruire par elle-même, mais ça n'arrive jamais. Ou, tu peut t'en rendre compte qu'après que la personne ai déjà passer à autre chose dans sa vie.

Je suppose qu'il valait mieux que ça se passe comme ça, parce que tout ça à fait qui je suis aujourd'hui. Je suis assez confiante que ma personnalité est devenue quelque chose de beaucoup mieux que ce qu'elle était autrefois. J'ai encore quelques caractéristiques en moi du passé, mais tous les aspects négatifs ont été laissés derrière.

Quant à Cameron, je n'étais pas sûr de ce que je devais faire. J'avais créer un grand lien avec lui, et ça m'ennuyais vraiment de devoir mettre fin à notre amitié. J'avais complètement confiance en lui, mais je n'étais pas sûr de pouvoir lui faire confiance par rapport au fait de me tenir complètement à l'abri de tous les attributs dangereux de son style de vie.

« A quoi tu penses maintenant ? » a demandé Cameron, et je lui lança un léger sourire. « Tu demandes ça beaucoup trop souvent. » Je lui ai répondu, et il ria. « Je deviens curieux, et ton esprit n'a pas l'air de vouloir me répondre. » me dit-il. Je n'avais jamais vraiment compris pourquoi les gens avait tant de mal à répondre véridiquement aux questions concernant leurs pensées et leurs sentiments.

« Je ne sais pas si tu peut garantir aucun risque de danger. » Je lui ai dit, et il me regarda avec un petit sourire. « Je te le promets, je ne laisserai rien t'arriver. » Cameron a répondu, et je voulais vraiment le croire. « D'accord. » lui dis-je recevant un sourire de sa part.

« Je devrais probablement te ramener chez toi avant qu'il ne soit trop tard. » Il a dit, en se levant, d'où il était assis. « Ouais, probablement. » J'acquiesce . Si je voulais passer la nuit ici, je le pouvais, mais je devrais plutôt rentrer chez moi tout suite.

« On peut prendre les escaliers. » proposa Cameron alors que nous nous approchons de l'ascenseur. « Ça va aller. » J'ai répondu. Je me serais sentis faible de vouloir prendre les escaliers, et il c'était tout simplement inutile vu qu'il y avait des ascenseurs disponibles.

« Qu'est-ce que tu ferais si je me mettais à sauter là tout suite ? » Cameron a demandé alors que l'ascenseur commencé à se déplacer vers le bas. « Te donner un coup de poing. » Je plaisantais, et il rit. « J'ai pas comme l'impression que tu as un coup de poing viril. » Il a dit, et je leva les yeux. « Une femme peut mettre un coup de poing très fort tous comme un homme. Je déteste la façon dont tout ce qui est fort et courageux est représenté comme les traits qu'un homme peut posséder. » Je lui ai dit.

Cameron semblait choqué par ma soudaine explosion. « Tu as raison. Je suis désolé d'avoir dis ça. » me dit-il avec un sourire. « C'est bon. » Je lui ai répondu avec un doux sourire. Cameron était un gars bien, et je suis sûr qu'il ne prétendait rien en disant ça. Je m'énervais rapidement quand il s'agissait de rabaisser les femmes.

L'ascenseur s'arrêta au rez de chaussée et nous l'a quittons avant d'aller à sa voiture. « Tu fais quoi demain ? » Il a demandé, et je haussa les épaules. « Je suppose que je serai occupé. » J'ai répondu. « Je peux modifier mon emploi du temps pour qu'on puisse traîner ensemble. » me dit-il, et je ris.

« Non, ça va. Je ne veux pas chambouler ton emploie du temps très chargé. » Je lui ai répondu, et il ria. « Ferme la, Myla. » Il a dit, et je ris encore. « Tu es si charmant, Cameron. » Je lui ai dit, et il me regarda avec un sourire.

« C'est du sarcasme, au fait. » Je lui ai dit, ce qui fit rapidement disparaître son sourire. « Je pense que je suis assez charmant. » Cameron me dit avec un haussement d'épaules. Je ris de moi-même, mais je ne le contre-dit pas. La plupart du temps, Cameron était tout à fait charmant.

Quand il arrive en face de chez moi, je laisse échapper un soupir avant d'ouvrir la porte de la voiture. « Est ce que tu compte ouvrir la porte ? » Je lui ai demandé lorsque je ne réussi pas à l'ouvrir. « Non, je vais te garder enfermé ici. » me dit-il avec un sarcasme évident.

« Ça me semble génial . » Je lui ai répondu, et il rit. « Bonne nuit, Myla. » Il a dit, alors qu'il déverrouillé la voiture. « Bonne nuit. » Je lui ai répondu en lui lançant un petit sourire. « Attend. » Il a déclaré alors que j'ouvrais la porte. « Qu'est-ce que c'est ? » Je lui ai demandé, en me retournant pour lui faire face.

Il écarta lentement mes cheveux derrière mon oreille se qui entraîna mon cœur à battre à tout vitesse. Il baissa les yeux sur mes lèvres avant de reposer son regard sur mes yeux. Je savais qu'il allait m'embrasser, et j'attendais juste qu'il arrête de se dérober/d'éviter.

« Ta boucle d'oreille est tombé. » me dit-il, en la ramassant du siège puis il me l'a remit. Il se pencha en arrière dans son siège, et place une de ses mains sur le volant. « Oh merci. » lui dis-je, en essayant de cacher ma déception.

« Pas de problème. Passe une bonne nuit. » me dit-il alors que je sortais de la voiture. « Oui toi aussi. » Je lui ai répondu avant de fermer la porte de la voiture.

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