Chapitre 4 : j'appuie sur la gâchette les yeux fermés.

[tire complet : je me branle avec un fusil, j'appuie sur la gâchette les yeux fermés.

TW : suicide et mention d'overdose


« Jésus, d'accord, ne fais pas ça. Où es-tu ? Es-tu à la maison ?"

Techno renifla et s'essuya le nez. "Non, je suis dans le tunnel d'égout près du parc."

« Rentre chez toi, d'accord ? Merde, Techno, tu- je- Mon dieu, je suis putain de content que tu m'appelles. Merci."

Il regarda l'obscurité autour de lui. « Je te manquerais, n'est-ce pas ? »

« Ouais, putain de merde, je ne serais plus jamais le même, Techno. Tu manquerais aussi à Tommy et Phil. Ça leur briserait le cœur.

Techno ravala un sanglot et tira une bouffée de sa cigarette. "Putain Tommy me déteste."

Un moment de silence a saigné de l'autre côté ligne. "On peut aimer quelqu'un et le détester en même temps. La plupart des gens le font.

Techno fixa le couteau dans sa main libre, la cigarette perchée entre son index et son majeur.

« Techno ? »

Il enfonça son pouce dans la lame. C'était sans intérêt, ça ne perforait même pas la peau.

« Techno, es-tu là ?

Il sentit ses tripes se tordre de panique alors qu'il posait la lame sur son cou.

"Techno, s'il te plaît, putain, s'il te plaît, réponds-moi, tu me fais flipper."

Le souffle de Techno se coupa lorsque le métal froid embrassa son cou. "Ce serait si facile", râla-t-il.

« Techno, non ! S'il te plait, non, Techno, s'il te plait, s'il te plaît, écoute moi juste. S'il vous plaît, Tech. Je suis juste là, s'il te plaît ne fais rien.

Tout ce qu'il faudrait, c'est une forte poussée. Une poussée dans sa jugulaire pour le laisser saigner dans un égout. Rien pour toujours ? Ça sonnait bien.

Il n'avait qu'à pousser.

Ses mains tremblaient. Il a commencé à pousser.

« Techno ? »

La voix le fit sursauter, son cœur s'emballa et son corps agit de lui-même pour lancer le couteau aussi loin que possible.

"Putain", haleta-t-il, ses yeux se concentrant à nouveau.

« Techno, es-tu là ? »

« Ouais, ouais, je suis là. Pardon. Je, euh... je suis là. Il déglutit difficilement et frotta son cou là où la lame avait été.

« Putain de merde, Techno, tu m'as fait peur ! Je conduis jusqu'ici en ce moment même. Je ne veux pas que tu sois seul, peux-tu rentrer chez toi jusqu'à ce que j'arrive ou quelque chose comme ça ? »

Techno regarda dans l'obscurité et prit une inspiration tremblante, puis avala l'épaisse boule dans sa gorge. "Je ne veux pas rentrer à la maison. Phil le saura. Tu n'as pas à venir.

Wilbur soupira sur l'autre ligne. « Tu peux aller chez Skeppy ou quelqu'un d'autre ? Je viens c'est sûr.

"Non, il-il ne me parle plus." dit Techno en s'essuyant les yeux et en se dirigeant vers l'endroit où il avait lancé son couteau.

« Eh bien, je ne veux pas que tu sois seul pendant les deux heures qu'il me faudra pour y arriver, Techno. Pourrais-tu s'il te plaît juste rentrer à la maison ? »

Techno tenait le couteau dans sa main. « Je pourrais aller chez Schlatt.

"Quoi ? Pourquoi irais-tu chez Schlatt ?

Il la referma et la mit dans sa poche. « Nous sommes amis », marmonna-t-il. « Je vais l'appeler. Je serai chez lui quand tu arriveras, d'accord ?

« Tu es ami avec Schlatt ?! Quand est-ce que t-" Techno raccrocha.

Il fixa son téléphone et tira une bouffée de sa cigarette, essayant de se calmer. Sa tête nageait toujours à cause de l'alcool et son cœur battait la chamade à cause de la menace de mort.

Il composa le numéro de Schlatt.

Schlatt décrocha après la première sonnerie.

« Technoblade ? »

"Bonjour", marmonna Techno. « Tu es libre en ce moment ? »

"Euh, j'étais sur le point d'aller au lit, quoi de neuf ?"

"Je, euh, je ne veux juste pas être à la maison. Pourrais-tu venir me chercher au parc près de chez moi ? » Il ravala la boule qui s'était formée dans sa gorge.

"Je- ouais, bien sûr, ça va ?"

Techno prit une inspiration tremblante. « Ouais, ça va. Je veux juste sortir.

"Très bien. Reste au téléphone avec moi pendant que je conduis, d'accord ? »

Il pouvait deviner que quelque chose n'allait pas. Bien sûr qu'il le pouvait, il connaissait Techno depuis l'âge de dix ans.

"O-D'accord. Je vais le faire." Techno hocha la tête.

Quelques minutes plus tard, il était assis sur le rebord du tunnel d'égout, attendant que la voiture de Schlatt arrive sur le parking. Il l'a fait, et il est monté sur le siège passager.

"Salut mon pote. Que se passe-t-il ?" demanda Schlatt en raccrochant et en le regardant dans les yeux.

Techno regardait droit devant. "Pas grand-chose."

Schlatt le fixa encore un instant. "Très bien. Allons à la maison. Mon père est sorti ce soir, nous avons donc la maison pour nous seuls.

"Merci", marmonna Techno.

"Pas de problème, Technoblade." Schlatt tira la langue et recula hors de la place de parking.

Schlatt assit Techno à la table de la cuisine avec une couverture - il frissonnait - et une tasse de café - une tentative pour le dégriser.

« Alors tu fumais et buvais du Jack dans un égout ? Seul ? Au milieu de la nuit ?" demanda Schlatt en s'asseyant à côté de lui à table.

Techno haussa les épaules.

"Pourquoi ? Le truc avec Dream ?

Techno se tendit, puis hocha la tête.

"D'accord. D'accord, alors, je n'aurais pas dû te donner l'alcool, hein ? » Schlatt soupira et sirota son propre café. C'était du café noir. Il l'a toujours fait noir, il l'a toujours détesté, mais il n'oserait jamais l'admettre.

"Je ne sais pas." La voix de Techno se brisa et il ravala ses larmes.

« Je ne veux pas que tu fasses ce truc, mec. Tu agis comme Wilbur. dit Schlatt en se mordant la lèvre pour ne pas avoir les nerfs.

Techno tressaillit à l'accusation. "Je-je ne suis pas comme Wilbur."

« Je n'ai pas dit que tu l'étais. J'ai dit que tu agis comme lui. Et ça m'inquiète. Je suis d'accord pour que tu fumes de l'herbe et de la merde, mais boire est un pas sur un chemin sombre, mec. Schlatt alluma sa propre cigarette et tira une courte bouffée.

"Alors pourquoi tu me l'as donné ?!" cria Techno, la rage le traversant soudainement et serrant les poings.

« Je ne savais pas quoi faire d'autre putain ! Que ferai tu si le petit frère de ton ex-meilleur ami se présentait et commençait à parler de vouloir blesser les gens ?! J'essayais de te donner un moyen de calmer l'impulsion !

"Cela n'a fait qu'empirer les choses !" Techno essaya de garder la tête haute, mais ses mots lui ont arraché un sanglot.

« Je ne savais pas ça ! Cela fonctionne pour moi, pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas pour toi ? »

"Je ne sais pas ! Je ne sais pas, je suis j-juste foutu ! Techno sanglota, enfouissant finalement sa tête dans ses mains.

Schlatt le regarda un instant en grimaçant. Il soupira et posa une main sur son épaule. « Je suis... Je suis désolé, Technoblade. Je ne suis pas le gars vers qui tu devrais venir pour des trucs émotionnels. Je n'aurais pas dû te donner de l'alcool.

Techno renifla et s'essuya les yeux. "Je-je suis désolé. J'étais juste en train de m'en prendre à toi. Je n'aurais pas dû le prendre.

Schlatt hocha la tête et retira sa main, laissant Techno se calmer tout seul. Il sirota son café, essayant de se vider la tête de la frustration cinglante qui l'avait déclenché.

Ils restèrent assis en silence pendant quelques minutes, buvant leur café.

"J'allais me tuer", chuchota Techno.

Schlatt le fixa, les yeux écarquillés. "Quoi ?"

« Dans l'égout. Je ne l'ai pas fait. J'ai appelé Wilbur. Il est en route. dit Techno en fixant le café dans ses mains.

"Attends quoi ? Attends- Technoblade, tu- tu dois rembobiner. Putain, c'est beaucoup - ok, bordel, tu allais te suicider ?! Putain, mec- Wilbur est en route ? En route pour ici ? À ma maison?" demanda Schlatt, les yeux hagards alors qu'il essayait frénétiquement de traiter ce qu'il avait dit.

Techno hocha simplement la tête.

« Putain de merde, quoi ?! Je- Jésus putain de Christ- as-tu- as-tu besoin d'un câlin ou quelque chose comme ça ? » Schlatt essaya de garder son sang-froid, se tournant vers l'enfant à côté de lui pour un semblant de normalité.

Techno haussa les épaules. "Je vais bien", marmonna-t-il.

"Non, tu ne vas pas bien, quoi ?! Technoblade, tu allais te suicider ! Putain de merde, je- je pensais que tu avais des médicaments maintenant ! Qu'est-ce qui c'est passé ?"

"Je ne sais pas", déclara Techno. "Je vais bien."

Schlatt le fixa, essayant de comprendre la situation à laquelle il avait été confronté. Il mit la clope entre ses dents et fouilla dans la poche de sa veste pour récupérer sa flasque.

"Puis-je en avoir ?" demanda Techno, d'une voix douce et petite.

"Non, tu ne peux pas putain de - Seigneur, Technoblade." Il soupira et but une longue gorgée avant de revisser le bouchon et de le ranger. "D'accord. Écoute." Il posa une main sur l'épaule de Techno et le regarda dans les yeux.
« Tu ne peux pas te suicider. Phil, et Wilbur, et Tommy- ils t'aiment tous trop. Ils ne seraient plus jamais les mêmes. Ça briserait Tommy, il devait déjà voir Wilbur presque mourir. Il ne pourrait pas le supporter si tu le faisais réellement. Tu saisis ? C'est un enfant impressionnable, Technoblade. Le singe voit, le singe fait, tu comprends ? Il aurait tellement le cœur brisé qu'il... il se tuerait aussi, mec ! Et une fois que toi et Tommy êtes tombés, Wilbur suivrait, et où cela laisserait-il votre père ? Ce type a travaillé toute sa vie pour vous rendre heureux ! Imagine si cela lui était enlevé, Technoblade. Il serait vide. Il ne ressentirait plus jamais l'amour, mec.

Techno essaya de ne pas regarder l'homme plus âgé. "Ils s'en soucieraient pas tant que ça."

Schlatt gémit de frustration et se pencha en arrière. "Putain, Technoblade, bien sûr qu'ils s'en soucient tant que ça ! Je m'en soucie autant !"

Le regard de Techno s'adoucit. "Quoi ?"

« Quoi- tu- tu ne penses pas que je me soucie de toi ? Tu es comme un frère pour moi, mec ! Je ne veux pas que tu te tues ! Je ne- je ne saurais pas comment continuer ! Schlatt insista, la voix rauque.

Techno le fixa, les yeux remplis de larmes. "Vraiment ?"

"Oui !" cria Schlatt, sa voix se brisant. Il a pris conscience de son émotion et il s'est rapidement raclé la gorge, refoulant ses larmes. "Merde. Ouais, mec. Tu es comme un petit frère pour moi.

Techno renifla et s'essuya les yeux, riant un peu. « Tu pleures ? »

Schlatt fronça les sourcils et s'essuya les yeux. "Non, je ne suis pas foutu. Je ne pleure pas, crétin. Il effleura le front de Techno, mais il n'y avait pas une goutte de malveillance dans son corps.

"Tu pleures totalement. Putain de merde. En fait, tu m'aimes assez pour pleurer à l'idée que je meure ?" Il riait maintenant, les larmes bourgeonnant dans ses yeux d'un endroit chaleureux cette fois.

« Putain, je ne pleure pas, Technoblade ! Tu vois des choses, Seigneur. insista Schlatt en riant un peu aussi. Les deux rirent entre eux pendant quelques instants, puis soupirèrent, presque à l'unisson.
« Tu as dit que Wilbur est en route ?

Techno hocha la tête. « Je pense qu'il vient de son université en voiture. Je lui ai dit de ne pas le faire, mais je pense que je l'ai fait flipper. Il rit un peu. "Merde."

Schlatt l'observa avec méfiance pendant un moment. "Tu devrais faire une sieste. Je m'occuperai de Wilbur quand il arrivera, d'accord ?

Techno prit une inspiration tremblante et hocha à nouveau la tête. "D'accord. C'est une bonne idée.

Il se leva et aida Techno à se lever, prenant son bras et le conduisant à sa chambre. La chambre puait la cigarette et l'herbe plus que n'importe quelle autre pièce, mais Techno ne se souciait pas de l'odeur.

"Appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit, d'accord ?" Schlatt offrit un sourire compatissant et posa un verre d'eau sur la table de chevet.

Techno hocha la tête et ferma les yeux. "Merci, Jay", marmonna-t-il.

Schlatt le dévisagea, le nom lui glaçant le cœur. Il quitta la pièce et ferma la porte, allumant une cigarette avec des mains tremblantes.

Techno se réveilla avec des cris étouffés à travers des murs fins. Il se frotta les yeux et se redressa en poussant un soupir. Il sirota l'eau sur la table de chevet, puis se leva et se dirigea vers la cuisine.

La première chose qu'il vit fut Wilbur, les poings serrés avec des veines glacées, criant. Il entra complètement dans la pièce et vit Schlatt, agitant son poing et criant en retour. Il cligna des yeux et essaya de comprendre ce qu'ils disaient.

"Ce n'était tout simplement pas assez pour toi, n'est-ce pas ?! Tu ne pouvais pas simplement gâcher ma vie, tu devais aussi foutre en l'air celle de mon frère ?!"

« Je n'ai pas ruiné ta vie, putain de crétin, tu l'as fait toi-même ! Est-ce que je t'ai déclenché ? Bien sûr !" Schlatt laissa échapper un rire exaspéré. « Mais devine quoi, Wilbur ? Ce n'est pas moi qui lui ai donné l'exemple en premier lieu !"

Techno s'est vite rendu compte que Schlatt était ivre.
"D'accord, calmez-vous tous les deux, parlons-en", dit-il, son ton monotone épuisé étant la seule voix de la raison.

La tête de Wilbur tourna pour faire face à son frère et il l'attira dans ses bras avant que Techno ne puisse cligner des yeux.
« Putain, Techno, tu m'as fait tellement peur », dit-il, sa voix douloureuse et rauque comme toujours quand il pleurait.

"Je vais bien, c'était- c'était un manque de jugement momentané, d'accord ?" Techno s'écarta et offrit un sourire prudent.

"Tu dois en parler à Phil", déclara Wilbur.

« Non, je ne sais pas. Tu ne l'as jamais fait, pourquoi dois-je le faire ? Techno fronça les sourcils.

"Je n'ai jamais été activement suicidaire !" Insista Wilbur.

« Si, tu l'étais ! Tu as sauté d'un putain de véhicule en mouvement, Wilbur ! cria Techno en retour, enfonçant un doigt dans sa poitrine.

Wilbur recula, réalisant manifestement qu'il avait raison. « Ce n'est pas... écoute, tu dois parler à Phil. Tu dois obtenir une ordonnance plus forte, o-ou des médicaments différents ou quelque chose comme ça.

"Bien sûr, tout régler avec de la drogue, c'est une bonne idée." Schlatt se moqua, s'appuyant – non, tombant – contre le mur de la cuisine et prenant une gorgée de sa flasque.

« Les médicaments ne sont pas de la drogue, Schlatt ! Wilbur grogna.

"Alors pourquoi en as-tu fait une overdose ?" Schlatt ricana.

La rage de Wilbur éclata et il se précipita en avant, mais Techno l'arrêta dans son élan.
« Arrêtez, tous les deux ! cria Techno. Wilbur haletait, fixant son jeune frère avec du feu dans les yeux. Il serra les dents, secoua la tête et laissa échapper un souffle qu'il ne savait pas qu'il retenait.

« Schlatt, juste... juste tais-toi. Il s'est alors tourné vers Techno. "Je suis désolé. Je m'inquiète juste pour toi, d'accord ? Tu dois comprendre à quel point c'est effrayant de savoir que tu es à nouveau suicidaire. Wilbur soupira.

Techno détourna le regard, la honte brûlant son visage et la culpabilité tirant sur son cœur. "Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi."

"Si, Techno. Tu es mon frère. Je t'aime." dit Wilbur en essayant de le regarder dans les yeux.

Techno avala la boule dans sa gorge et hocha la tête. "D'accord. Je... je veux juste aller dormir. Pouvons-nous rentrer à la maison ?

« Ouais, ouais, bien sûr. Je n'ai pas besoin d'être sur le campus avant midi demain, donc je devrais pouvoir rester un moment. Wilbur hocha la tête, offrant un faible sourire.

"Ouais, Techno, fais sortir ton frère d'ici", grommela Schlatt, un regard désordonné se fixant sur le plus âgé des deux.

"Oh va te faire foutre, tu es ivre", cracha Wilbur.

"Eh bien, tu es défoncé." Schlatt rétorqua avec un sourire bâclé.

Wilbur se figea, puis se hérissa et attrapa le poignet de Techno. « Rentrons à la maison », marmonna-t-il en le tirant hors de la maison.

"Attends quoi ? Tu es défoncé ? » Techno s'éloigna, reculant et fixant son frère avec un choc incrédule.

« Putain, ça n'a pas d'importance. Rentrons à la maison, viens. Wilbur essaya à nouveau de l'attraper par le bras, mais Techno recula et évita facilement ses mains.

« Ses pupilles sont dilatées, ses mains tremblent et il s'est essuyé le nez sept fois depuis qu'il est arrivé ici. Il a pris un truc. dit Schlatt, avec un large sourire comme le chat du Cheshire.

« Putain, tais-toi, Schlatt ! » cria Wilbur, les poings serrés et menaçant de se balancer.

"Tu fais de la putain de cocaïne ?!" cria Techno, la panique blanche coulant dans ses veines.

« Mon petit frère est suicidaire, c-c'est un peu stressant, d'accord ?! J'ai le droit de faire ce que je veux ! pleura Wilbur, sa voix une râpe désespérée.

« Qu'est-ce que c'est que ce bordel, Wilbur ?! Tu étais censé être clean ! Tu étais censé être bien ! Que pensera Phil quand il le découvrira ?!" Techno s'avança, bousculant son frère.

« Putain, il ne va pas le découvrir, Techno ! Je vais bien! Tu ne vas pas lui dire, parce que si tu le fais, je lui dirai que tu bois et fume comme Schlatt ! cria Wilbur en repoussant Techno.

Techno aboya un rire dur. « Comme Schlatt ? Comme Schlatt ? Espèce d'idiot, je tiens ça de toi ! Tu m'as donné ma première cigarette ! Tu m'as emmené au bar où j'ai pris mon premier verre ! C'est tout toi, Wilbur ! Ça a toujours été toi putain !

Wilbur le fixa, les yeux écarquillés et les bras à demi levés au cas où son frère choisirait de frapper.

Techno lui rendit son regard, haletant, les poings serrés à ses côtés.
"Ça a toujours été toi."

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