Tuchel x Kimmich x Draxler

Dédiée à Emilie_cat

C'est bon, c'est décidé. J'en ai plus qu'assez. 

J'étais à deux doigts de marqué quand je m'arrête subitement sur le terrain, alarmant mes coéquipiers et le personnel.

Qu'est-ce qui se passe Kimmich ? crie le coach, mécontent. Je tourne subitement ma tête vers lui et lâche hâtivement :

Désolé coach, je ne me sens pas bien ! puis sans demander mon dû, je cours vers les vestiaires où je ramasse mes affaires que je fourre en boule dans mon sac de sport et sors précipitamment de l'établissement après avoir appelé un Uber.

Tu vas où frère ? je lance un regard au-dessus de mon épaule alors que je continue de courir vers la voiture. C'était Kingsley qui venait de m'interpeller, le visage froncé par la curiosité.

Je pars en France ! Je reviens bientôt, couvre-moi pendant ce temps !

Comment tu veux que je couvre un type hors du pays ?

Démerde-toi roh ! je soupire en ricanant, puis m'installe à l'intérieur de la voiture, A l'aéroport s'il vous plaît.

La voiture prend la route et je souris en faisant un signe d'au revoir à Kingsley qui me présentait son doigt majeur, mais je grimace en voyant mes autres coéquipiers alignés au bord du terrain d'entraînements et le regard de tueur de Niko, notre coach. Je veux bien qu'ils soient tous en colère contre moi, mais ils n'ont pas intérêt à gâcher ma surprise s'ils ne voulaient pas avoir à faire à un Joshua Kimmich en colère. Je suis peut-être petit et mignon, mais je sais me défendre et me faire respecter quand il le faut ! Faut se méfier des tout petits trucs trop chou. Certains de mes camarades me regardaient m'éloigner, les yeux ronds et d'autres ricanaient ou roulaient des yeux, exaspéré par mon comportement. Mais je suis amoureux les gars ! Et je mettrais ma main à couper que mes copains me trompaient, ils me manquaient énormément aussi.

J'arrive rapidement à l'aéroport et m'en vais au guichet acheter de justesse un billet.

Le vol 514 de l'aéroport international de Munich en direction de Roisy Charles de Gaulle va bientôt décoller. Les passagers sont priés d'embarquer.

Je me précipite vers la porte d'embarquement, me débattant au milieu de la foule composée de géants, me présente avec mon billet et mon passeport et pénètre le couloir d'embarcation avant qu'une hôtesse m'accoste pour m'installer à ma place en première classe. Je me laisse aller, respirant lentement et réfléchissant à mes actes. Qu'est-ce que j'ai encore fais ? Et si je faisais une erreur ? Et si ils me trompaient réellement ? Et si j'apprenais qu'ils ne voulaient plus de moi à cause de la distance, de mon âge ou de ma taille ? Et si...non, tais-toi Josh. Tu dis que des sottises.

Je prend volontiers la coupe de champagne que me propose un steward et la boit cul sec. J'étais trop impulsif. Je n'ai pas du tout pris le temps de réfléchir avant d'agir. Comment je pouvais commencer à douter de mon couple juste par rapport à l'attitude quelque peu étrange de mes petits-amis ? C'est clair, ce n'est pas parce qu'ils m'appelaient de moins en moins, répondaient des heures après à mes messages ou feignaient toujours d'être fatigués une fois en appel que ça signifiait qu'il y ai un problème dans notre couple. Hein, pas vrai ? Ah je stresse. 

Ne me sentant pas très bien, je baisse mon siège en arrière et décide de m'endormir. Toute cette réflexion m'a épuisé.

On secoue mon épaule. J'ouvre un œil, puis l'autre et remarque qu'il ne s'agit de personne d'autre qu'une hôtesse à l'air bienveillant. Je lui souris comme un débile, les sens encore un peu brumeux de sommeil.

Monsieur ? Désolé de vous déranger, mais nous sommes arrivés, je papillonne des yeux et me redresse, me frottant le visage pour le défroisser du sommeil. 

Ah...Merci, je me lève, récupère mon sac de sport et me dirige vers la sortie de l'avion, posant précautionneusement ma casquette sur ma tête et mes lunettes de soleil pour ne pas être repérer, mais ça m'étonnerais fort que je sois connu des français.

Me voilà à Paris, respirant l'air de Février à pleins poumons. Je n'avais prévenu personne de ma venue et donc, je me met à chercher un taxi que je finis par trouver une bonne dizaine de minutes plus tard car la plupart des gens présents ici ne parlaient pas un mot d'anglais et moi, je ne comprenais pas du tout le français.

Je suis arrivé en début de soirée et décide de me rendre à l'appartement du plus vieux d'entre nous parce que je suis sûr d'y trouver les deux hommes de ma vie à cet endroit. Je remercie le chauffeur, le paye en lui disant de garder la monnaie et descend, me trouvant maintenant devant le portail de la maison de l'un de mes compagnons. J'hésite. Qu'est-ce que je fous là ? J'y vais ou pas ? De toute façon, c'est un peu trop tard pour faire marche arrière, puis vu que je suis déjà là, pourquoi ne pas passer faire un petit coucou de courtoisie ?

Je m'y prend à deux fois avant d'enfin sonner à la porte, mais je me ravisse, me souvenant d'un détaille majeur : j'ai les clés donc autant leur faire une surprise !

Je cherche pendant un petit moment dans les poches de mon sac et trouve mon trousseau de clés. Bingo ! J'ouvre le portail, puis insère ma clé dans la serrure, puis à pas de loups, j'entre dans la maison, faisant bien attention à refermer la porte d'entrée derrière moi en faisant le moins de bruit possible. Je marche vers le salon où j'entendais des bruits de fonds, comme des bruits étouffés, des chuchotements et des...voix ? Plusieurs voix d'hommes ? Et des gémissements ? C'est quoi ce bordel !

Pris de panique, je cours carrément jusqu'à la source du bruit et fais un pas en arrière, choqué par la scène qui se passe devant moi. Oh mon dieu ! Je me couvre la bouche avec ma main, sentant les larmes me monter aux yeux.

Joshua ! s'écrie Julian en tournant brusquement sa tête vers moi, ses joues devenant rouges de honte. Ah ben oui hein, je vous ai chopés la main dans le sac ! J'étais en colère.

Comment avez-vous osez ? je souffle courroucé, sentant la colère bouillir dans mon sang.

Attends Joshua, on peut tout t'expliquer. Ce n'est pas ce que tu crois, cette fois-ci, c'est Thomas qui prend la parole, Julian ayant subitement perdu sa langue.

Je les fusille du regard.

Ah ouais ? C'est pas ce que je crois ? Bah j'espère bien, j'attends des explications ! je tonne en posant mes poings sur les hanches.

Elles ont intérêt à être bonnes leurs excuses moi je vous le dis !

~See you later~

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