Santa Secret ❄ (Lloris x Kane)

Cadeau de Noël pour KanrisLover

Quelques joueurs de l'équipe anglaise ont bien voulu venir assister aux ateliers organisés par la direction malgré leur jour de repos et les fêtes qui approchaient à grands pas. Enfin, qui commençaient à partir de d'aujourd'hui.

Par exemple, Son et Brandon devaient participer à un Blind Test musical, Eric et Dele à emballer le plus rapidement possible des cadeaux et Hugo et Harry à une émission culinaire sur un plateau-télé. Chaque groupes se séparent en direction de l'emplacement de son activité.

Le couple franco-saxon arrive à l'endroit indiqué et encerclé de caméras et sont accueillis par une jeune femme qui les emmène se faire pomponner par les maquilleuses et leurs tends à chacun un tablier.

— On va vraiment cuisiner ? Parce que je sais manier mes pieds, mais en ce qui concerne mes mains...c'est limite, s'écrie le blond en regardant de travers le vêtement blanc.

— Ce n'est pas vraiment de la cuisine, mais de la pâtisserie, lui répondit la jeune femme avec un sourire polie sur le visage.

— C'est encore pire.

— Vous voyez ? Même Hugo le dis. On ne peut pas faire un concours de tir au but mademoiselle ? insiste l'anglais en lui faisant du charme, mais la jeune femme lui fit une mine désolé.

— Je suis désolé monsieur Kane, mais c'est comme ça. Sinon qui d'entre-vous deux est celui qui cuisinera ?

Les deux hommes se pointèrent du doigt. Hugo montrant Harry qui le désignait lui au contraire. La jeune femme se trouva légèrement embêtée.

— Euh...On va faire procéder d'une autre manière. Qui cuisine d'habitude à la maison ?

— Moi, dit le français.

— Très bien. Donc c'est Harry qui sera derrière les fourneaux aujourd'hui !

— Quoi ?! Mais—

— Chut. Y'a pas à discuter, le coupa Hugo en suivant la jeune femme qui l'emmena dans une pièce adjacente à la scène de tournage.

Harry fut équipé de micros et coiffé puis se plaça derrière le plan de travail, juste en face de la caméra principal, ses yeux agressés s'habituant petit à petit à l'éclairage.

— Tout est en place ? cria le directeur en charge du tournage vers son personnel.

— Oui monsieur !

— Non ! Je ne sais pas ce que je dois faire ! s'écrie Harry quelque peu en panique.

— Ok, donc direct dans 3,2,1...ça tourne !

À la télé, l'émission commença à l'heure et une présentatrice accompagnée de son collègue se mirent à palabrer, expliquant les règles et qui sont leur invités du jour qu'ils présentèrent rapidement :

— Nous accueillons deux joueurs de Tottenham Spurs dont leur capitaine, Hugo Lloris, et un de leur prestigieux attaquant, Harry Kane. Aujourd'hui, c'est Harry qui devra faire de la pâtisserie sous les ordres et recommendations de son partenaire français qui communiquera avec lui à travers un micro. Hugo se trouve dans une pièce où il peut voir ce que Harry fait par le biais d'une télé. Le micro et la télévision sont en quelques sortes leurs seules façons de communiquer.

Une caméra révéla la position du capitaine de l'équipe qui salua de la main le public, un sourire embarrassé sur les lèvres.

— S'il le souhaite, Harry pourra appuyer sur ce buzzer qui coupera sa connexion avec Hugo durant trente minutes.

La caméra principale fit un zoom sur l'expression bien que subjective de l'anglais. Cette idée lui paraissait alléchante.

— Maintenant, commençons !

À présent, toutes les caméras étaient braquées sur le plateau-télé. La télévision des téléspectateurs étaient divisées en deux, un côté montrant Hugo qui semblait s'ennuyer ou déjà sentir les gaffes de son petit-ami et l'autre côté qui montrait Harry, confiant et souriant. Ce-dernier ouvrit l'enveloppe qui contenait le nom de la pâtisserie qu'il devrait réaliser sous les ordres d'Hugo qui était le seul en possession de la liste d'ingrédients qui apparaîtra de temps en temps à la télé.

Il lu la carte :

— «Bûche Montevisto au praliné», vu le nom déjà, je sens que ça ne sera pas tâche facile..., souffle-t-il en se massant la nuque.

— À qui le dis-tu..., souffle à son tour le français, presque avachie sur le comptoir où reposait son coude, sa tête appuyée contre sa main.

La préparation commença et Hugo lu assez rapidement mais de manière fluide ce qu'il fallait faire et les ingrédients dont l'anglais aurait besoin pour réaliser la bûche.

En tout, la préparation prendrait 3h20.

Le tout début du tournage fit rire les téléspectateurs à cause des deux mains gauches d'Harry et de l'exaspération plus que subtile du français, soupirant et grognant de lassitude à tout bout de champs, découvrant à chaque instant encore un peu plus de la bêtise de son compagnon.

— Mais ça fait combien 60 g de jaune d'œufs ?! Je ne savais même pas qu'on pouvait peser ça !

— C'est 3 jaunes d'œufs Harry. Trois ! Allez, maintenant il nous faut 55 g de farine T45.

— Hein ? Il n'y a pas juste de la farine de blé ? demande-t-il en marquant une pause. Hugo se frappa brusquement le front de sa paume de main.

— Regarde derrière toi bon sang ! Le bol de farine est juste là.

— Oooh on se calme hein ! Il n'y a pas de quoi s'énerver oh lo lo..., dit-il en attrapant le bol de farine afin de peser la quantité qui lui suffirait.

— Ok, super. Ensuite tu place la poudre de noisettes, le sucre en poudre, les jaunes et blanc d'œufs dans la cuve du robot et tu mélange. Mais quel homme ingénieux Kane ! se moque-t-il en le regardant à travers son écran.

— Ta gueule Llorris, siffle-t-il entre ses dents en souriant à la caméra, surveillant son mélange mixé dans le robot.

— Moi aussi je t'aime. Du coup bref ! Tu rajoute la farine tamisée, les noisettes concassées et caramélisées et le reste de sucre incorporé avec les blancs d'œufs. Utilise la maryse pour ça. La spatule si tu préfère !

Harry fit les gros yeux en s'exécutant, se sentait agressé par le français.

— Recouvre la plaque du four avec du papier sulfurisé et avec la spatule étale environ 5 mm de pâte dessus. Ok. Enfourne la plaque dans le four et active le minuteur à 20 minutes. Super ! On a fini avec le glaçage praliné-noisette et maintenant le biscuit de Marjolaine.

Harry prit le temps de faire un clin d'oeil à la caméra, semblant vraiment fier de son exploit, son tablier déjà énormément taché et ses mains recouvertes de farines et d'œufs, le visage brillant comme s'il avait travaillé au soleil.

— On fait quoi ensuite mon amour ?

Hugo se coupa lui-même dans sa phrase quand celle de l'anglais arriva à son cerveau. Il rougit brusquement au surnom prononcé dans un parfait français —même s'il y avait son mignon petit accent british qui s'entendait— et cacha son visage entre ses mains. Il était bien trop émotif et se mettait dans tous ses états pour si peu.

— On passe à la télévision Harry. Arrête de jouer l'imbécile ! le gronde-t-il, peu crédible avec ses joues rouges et son étrange voix.

— Et alors ? Tu as honte de moi ?

Ils se mirent à discuter comme s'ils étaient les seuls à pouvoir s'entendre, qu'ils étaient en pleine conversation privée et que les micros avaient été coupés alors que pas du tout.

— Quoi ? Mais non ! Pas du tout Harry, mais—

— Du coup il n'y a pas à en discuter plus que ça. De toute façon, on aurait fini par rendre notre relation publique. Si ils sont contre bah, j'y peux rien. Je sais que je t'aime toi et puis c'est tout. Pourquoi veux-tu débattre sur un sujet où il n'y a pas a réfléchir ? dit-il calmement, vérifiant la coloration de son biscuits qui cuisait au four.

Hugo sourit face aux paroles et à l'air serein de son petit-ami. Il assumait leur relation et n'a pas eu honte de dire qu'ils étaient ensemble et à lui déclarer ses sentiments. Il n'a pas hésité une seconde à lui montrer son amour.

— Revenons-en à notre bûche. Que dois-je faire chef ? reprit-il, prêt à travailler.

Hugo survola le morceaux de papier, sourire rayonnant sur le visage dû à Harry.

— Il faut préparer le sirop de citron. Donc tu auras besoin de 65 g d'eau, de 80 g du sucre en poudre et de 10 g de jus de citron.

— Ok c'est fait.

— Bien. Maintenant prend la casserole sur le plan de travail. Oui, celle-là, et rempli la d'eau et renverse le bol de sucre dedans. Tu vois le petit appareil sur l'étagère à côté du réfrigérateur ? Oui celui-là, c'est le thermomètre. Met sa sonde dans l'eau. Il faut qu'elle bout à 30°C. Génial ! Ajoute le jus de citron, tu mélange mélange et mélange. Puis quand tu vois que c'est assez visqueux comme le sirop et que l'eau s'est évaporée, tu éteins le feu.

Dirigé par Hugo, Harry mène à bien la préparation de la bûche Montevisto praliné, exécutant chaque gestes avec minutie, ce qui faisait un peu rire le personnel du tournage et Hugo. Il était rare de voir l'anglais aussi concentré en dehors du terrain et cela était plus surprenant quand son assiduité était centrée sur la pâtisserie qui prenait forme petit à petit.

— Putain ! Mais t'es bête ou quoi Harry ?!

— Arrête ! Tu me stresse ! se mit à paniquer le blond en gigotant dans la cuisine.

— Mais c'est de ta faute aussi ! Je t'ai dis d'éloigner le bol loin de toi car je savais que tu allais le faire tomber sombre crétin ! s'emporte le français en s'arrachant les cheveux.

— Bon, j'ai marre. Tais-toi.

Énervé par l'énième insulte du brun qui commençait à s'emporter avec tout ce stresse, le blond appuya sur le buzz. Ce qui coupa la voix du français qui s'énerva tout seul dans sa petite pièce écartée.

Harry nettoyait ce qu'il avait renversé et rinça son bras où il s'était brûlé avec de l'eau chaude, puis se remis à préparer une nouvelle mousse au chocolat et au citron, se rappelant tant bien que mal des instructions que lui avait auparavant donné Hugo.

Il s'avança même en préparant le gel de citron, ayant déjà vu Hugo le faire à multiples reprises et vérifia la température des deux matières.

— C'est bon, tu t'es calmé ? le questionne-t-il posément, débarrassant son plan de travail.

— Hum hum, répondit Hugo, s'en voulant encore de son comportement de plus tôt, ce qui fit sourire le blond.

— On continue ensemble ou je dois encore buzzer ? À vrai dire il était pas mal ce silence, plaisante-t-il, sachant très bien que cette petite réflexion irriterait le français.

— Bref. Ta pulpe de citron n'était pas correctement épépinée, mais c'est pas grave. Dans l'ensemble, c'est pas mal. Arrête de sourire comme un débile et met toi au travail !

Harry roula des yeux et partit chercher ce que le brun lui avait demandé et sépara les ingrédients dans les quantités exigées. D'après Hugo, il s'agissait de l'avant-dernière étape.

— Tu as mis la feuille de gélatine dans une casserole avec de l'eau froide ?

— Oui.

— Ok. Donc mélange les 60 g de crème de fleurette avec le praliné pour le détendre, puis fais le chauffer à 60°C avant d'ajouter la gélatine dedans.

— Ok c'est fait !

— Attends attends ! Continue de mélanger jusqu'à que ce soit fluide et qu'il n'y ait plus de petites bulles puis laisse refroidir. Bien. Maintenant tu fouette le reste de crème de fleurette jusqu'à qu'elle épaississe pour la rajouter au mélange.

Les deux hommes s'exclament de joie, content d'avoir finit les plus grosses parties de la bûche. La crème au praliné était faite, la mousse chocolat citron comme le sirop et le gel au citron. Il ne restait que la dernière partie et ils seraient enfin libre : le montage.

— Je beurre ou pas le moule ?

— Euh...je ne sais pas. Ouais pour ne pas être pris au dépourvu fais-le. Au moins ça ne sera pas collé...

Kane lava le grand moule et l'essuya avec du papier avant de le badigeonner de beurre et de placer des morceaux de biscuits marjolaine sur le fond et les bords. Puis il les noie sous la crème praliné noisette avant de les recouvrir avec un autre morceau de biscuits imbibé de gel de citron. Une fois le versement du sirop de citron fait ainsi que le recouvrement de la bûche par un autre morceau de biscuit et une autre couche de sirop de citron avec le reste du gel, il la plaça au réfrigérateur pour que le tout se solidifie et s'assemble comme il le souhaite.

— En vrai t'es pas si nul que ça Harry. Tu pourras la refaire à la maison ?

— Faudrait voir ! Tu me payeras comment ?

Il fixa la caméra, comme s'il savait laquelle correspondait à l'angle de vue d'Hugo qui sourit en coin, amusé par la malice du plus jeune.

La jeune femme qui les avait accueilli plus tôt ricana. Ils avaient encore oubliés qu'ils étaient en direct et que toute la planète peu importe la langue parlées pouvait entendre leurs sous-entendus sexuels.

— Bon lancez la publicité là ! exigea le directeur, embarrassé par les propos des deux hommes qui explosèrent de rire en se rendant compte de leurs bêtises.

Il eut une pause et Harry se rua prendre son français dans les bras, l'étouffant presque sous ses baisers et attouchements. Hugo dû user de l'aide d'une casserole pour qu'il le lâche et arrête de se rendre en spectacle devant tout le monde.

— T'es malade mon cœur ? T'es tout rouge, fit remarquer le blond en s'approchant du brun pour mieux l'examiner, mais celui-ci se recula et le menaça à nouveau avec la casserole, cachant son visage de son autre main.

— La ferme Harry !

L'interpellé se stoppa sur ses pas et l'interrogea du regard, mais en constatant le fait que son compagnon fuyait son regard, la raison de son malaise lui vint à l'esprit. Il arbora un sourire diabolique et s'approcha à pas de loups du français qui se mit à paniquer.

— Éloigne-toi !

— Tu bande mon petit Hugo ! Attends, je vais t'aider.

— Dégage !

Ils se mirent à se disputer. Le français repoussait le visage de l'anglais qui tentait de lécher son visage pour l'embêter tout en le tripotant. Ce qui eut le don d'énerver encore plus le français qui tenta de lui mettre son poing dans la figure, mais Harry le rattrapa et le retourna pour que son dos soit collé à son torse.

Hugo rougit de plus belle.

— Tu la sens hein ? Tu m'excite.

Le brun se retourna pour le frapper, mais Harry saisit ses bras et l'embrassa fougueusement, forçant le passage avec sa langue. Il se pencha sur Hugo et saisit ses fesses durement, les pétrissant avec envie, frottant son érection contre la cuisse du plus vieux qui avait un peu de mal à suivre la fougue de son petit-ami.

— On reprend ! cria Joyce en frappant à la porte. Hugo se détacha immédiatement du blond et lui donna son dos, bouleversé et rouge jusqu'à la pointe des oreilles.

— On se voit plus tard.

— O...Ouais.

Harry s'en alla avec un sourire narquois, les mains dans poches et en sifflotant un air heureux. Tout le contraire de Hugo qui était submergé par des sentiments inexplicables et une envie dévorante bien trop dangereuse selon lui.

— Oh putain !

Harry écarta un peu plus ses jambes qu'il poussa vers son torse tout en continuant à le pénétrer aussi fort. Hugo, le dos courbé à cause de l'étroitesse de la banquette arrière, gémit à chaque coups de queue contre son nerfs de plaisir. Survolté, Harry enferma sa main autour du cou du français qui frissonna, quémandant à l'autre homme d'aller encore plus vite et plus loin.

La voiture bougeait au rythme des vas et vient du blond dans l'intimité du brun qui était réduit àune lasse chaude et gémissante, faisant couiner les amortisseurs du véhicule. Hugo caressa le ventre et les pectoraux de son homme, mordant sa lèvre inférieure en grognant de plaisir, celui-ci augmentant à force d'entendre les bruits obscènes que faisaient les testicules d'Harry contre ses fesses.

— Arrête de faire ta jalouse, Hugo. Il n'y a que toi que j'aime, ok ?

Harry attrapa sa mâchoire et colla leur front ensemble, ses coups de reins devenant plus lent et amoureux. Hugo hocha la tête, passant ses bras autour de son cou et rejeta sa tête en arrière quand il jouit entre leurs deux torses. Mais pourtant, Harry reprit une folle série de coups de reins et s'avachit complètement sur le brun, épuisé une fois après avoir jouit.

— On a oublié la bûche, s'écrie soudainement Hugo à bout de souffle, transpirant comme un porc à cause de la climatisation éteinte.

— Zut ! On l'a vraiment oublié.

Fin🎅

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