(# ❄🌲) (🍋) Salah x Van Dijk
Commande de Si_Grimm
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Mohamed Salah
Je ne sais vraiment pas le pourquoi du comment de ma présence ici. Qu'est-ce que je fous ? Je suis censé être chez moi, posé dans mon canapé ou mon lit à mater des films de Noël ou tristes ou les deux, tout en mangeant de la malbouffe. Et au lieu de ça, je me retrouve ici ! Dans une institut de beauté au beau milieu de toutes ces femmes qui me lance des regards aguicheurs, des enfants bien trop malpolis me pointant du doigt, demandant à leur maman si j'accompagnais ma femme, ma fille, ma sœur, ma cousine, ma tante, ma mère, enfin une femme quoi. Mais non. Je suis venu de mon plein gré afin de m'épiler pour la première fois de ma vie —et sûrement la dernière aussi.
Pourquoi je décide de me débarrasser de mes poils que maintenant alors que j'ai vingt-sept ans ? Parce que j'entretiens une relation amoureuse avec un homme d'un an mon aîné depuis six mois aujourd'hui, et pour fêter le réveillon de Noël, Noël et la nouvelle année, j'ai décidé de lui offrir ma virginité. Eh oui ! Si vieux et aussi vierge qu'une feuille de papier.
Mais pour cela, je dois me "dépoiler" car la tonne de cheveux qui me recouvre le corps lui couperait l'envie de m'embrasser. Fort heureusement, son avion a été décalé à demain, ce qui veut dire le jour de Noël même, et comme de par hasard, exceptionnellement pour les fêtes, l'institut de beauté était ouverte et j'ai sauté sur l'occasion même s'il n'y a pas mal de monde avant moi.
En réalité, rien ne nous presse. Il m'a dit que ça ne le dérangeait pas les poils, que c'était naturel, qu'il m'aimait et qu'il ne voulait pas que coucher avec moi, qu'il voulait faire les choses bien. Enfin bref, il m'a sortit tout un scénario de Don Juan. Mais je ne suis pas de son avis, mon tuyau commence à sérieusement devenir rouiller et j'en ai assez de me la jouer à la MacGyver, je passe au mode Rambo. Surtout qu'arrivé à un certain âge, plus aucun plombier ne voudra jeter un coup d'oeil à ma tuyauterie, et cela serait bien dommage pour moi.
Je compte faire la surprise à mon petit-ami. J'ai déjà tout prévu dans ma tête. Déjà qu'il se rend par ses propres moyens chez moi, m'enlevant la charge d'aller le récupérer à l'aéroport, j'ai tout mon temps pour me concentrer sur son cadeau de Noël.
— Monsieur Salah.
Je sors brusquement de mes pensées à l'entente de mon nom et me relève inconsciemment.
— Oui, c'est moi.
— Veuillez me suivre s'il vous plaît.
La jeune femme aux traits doux me sourit chaleureusement en me faisant signe de la suivre. Légèrement confus, je ramasse mes affaires et la suit vers le fond de l'institut. Pendant notre ascension vers une salle, je regarde la guirlande attachée autour de ses cheveux bruns, ses pas faisant tressauter les brins colorés. Elle avait une tonne de paillettes sur sa veste de travail rouge et le bas de son jean vert rentrait dans ses baskets noires. Elle était toute petite —en vrai de taille moyenne, mais je la voyais comme un tout petit truc trop mignon— et avait quelques airs d'amérindiennes.
Elle ouvre une porte et s'écarte afin de me laisse entrer. Je lui renvoie un sourire gêné et entre, regardant tout autour de moi. Ça sentait très bon, une musique calme et apaisante sortait du plafond, la lumière n'était pas agressive et le chauffage était à la température parfaite.
Elle me désigne une chaise dans le coin de la pièce où je dois déposer mes affaires. Ce que je fais machinalement.
— Je vous laisse vous déshabillez. Vous pouvez déposer vos affaires sur le porte-manteau juste à côté. Attendez-moi allongé sur le lit, je reviens très vite monsieur, me dit-elle de sa petite voix aigüe et sémillante, ce qui fait plaisir.
Je me déshabille lentement et reste en caleçon, me frottant les bras, embarrassé. C'est vraiment une situation assez encombrante.
Je fais tout ça pour un mec que je considérais comme un simple coéquipier, puis un meilleur ami avant de devenir mon crush et par le suite mon petit-ami et maintenant, je suis prêt à m'arracher ma deuxième peau pour qu'il me fasse planer jusqu'au Nirvana. Qu'est-ce que je ne ferai pas par amour...
Je saute sur la poite des pieds et me hisse sur le lit recouvert de serviettes parfumées. Je me surprends même à les renifler. Ça sent vraiment très bon ! Normal, je suis tout de même dans un institut de beauté.
À peine je m'allonge que mon esthéticienne revient. Je serre les poings et me concentre sur le plafond blanc, ravalant ma salive.
J'entends ses pas et son brouhaha pas possible, tirant tels tiroirs, claquant tels gants ou branchant tels appareils. Je ne sais pas réellement ce qu'elle fait et j'ai peur de regarder. Ça risque de m'effrayer plus que je ne le suis déjà.
— Alors, c'est bien jambes entières, aisselles, torse, maillot intégrale, sourcils et barbe monsieur ? me demande-t-elle en se penchant au-dessus de moi pour capter mon regard.
Je me détend devant son petit sourire angélique. Tout d'elle transpire la zénitude. On se sent tout de suite bien en sa présence.
Je hoche de la tête, souriant béatement. Je ne sais pas ce qu'elle a mis, mais le parfum d'ambiance était...claquant, relaxant même. Je me sentais plein d'une certaine plénitude.
— Très bien monsieur Salah. On va commencer par les aisselles. Levez vos bras s'il vous plaît, je m'exécute sans discuter, la tête dans les chaussettes, C'est votre première fois ?
Je comprend rapidement son petit jeu. Elle me fait la conversion pour me distraire. Je hoche donc de la tête pour toute réponse avant de frissonner en sentant ses mains répandre le talc sur mes aisselles où elle s'amuse même à enrouler mes poils qui bouclent, formant un petit finger coil. Je ris. Ça chatouille.
Elle me sourit et continue à bien étendre la poudre, puis elle s'écarte pour ramener un petit chariot à ses côtés. Courageux et pas encore drogué à cent pourcents, je tente une oeillade et la voit plongé le petit bâtonnet en aluminium dans l'appareil qui fondait la cire. Oh, c'est rose ! Elle tourne le bâtonnet de façon à ce que la cire s'enroule autour puis souffle dessus.
— Vous me dites si c'est trop chaud ou pas, me prévient-elle.
Elle applique la dose et je me détend complètement sous la chaleur de la cire. Le bruit provoqué par la spatule de cire sur mes poils me fait rire, on dirait les mêmes bruits que si on jouait avec du slime gluant.
— Je m'appelle Nuna et vous ?
Elle dépose la bâtonnet et tâtonne la cire qui sèche sur mon aisselle.
— Moha– Ah putain ! Je m'appelle Mohamed ! Oui, Mohamed ! criais-je en battant des pieds, ne m'y attendant absolument pas à la douleur.
Nuna rit et déposa son gant froid par-dessus pour atténuer la douleur. Je pouvais très bien imaginer ma peau rouge et mes pores devaient être ouvertes, saignantes même !
Oh l'enfoiré !
— On reprend ?
Je la toise et son petit sourire malicieux s'élargit. Pff, je n'ai pas vraiment le choix. Autant en finir une bonne fois pour toute.
— Voilà c'est fini !
Je respire enfin, sentant mes veines palpiter sous mes bras et mon visage me gratter. J'ai essayé de le toucher, mais Nuna m'a piquer avec des petites fourches en bois, me disant de résister car sinon, si je me laisse aller, le résultat sera désastreux le lendemain si ce n'est pas plus tard.
Elle passe une feuille imbibée d'huile parfumée sur mes aisselles où elle finit le travail à la pince à épiler —la sensation du tiraillement titillait mes nerfs— puis fais de même sur mon visage. Je sentais la peau de mon visage toute neuve et respirer à nouveau. C'était troublant.
Par contre, j'ai eu la justesse de retenir mes gémissements quand elle pétrit ma poitrine, recouvrant mon torse de poudre de bébé. J'ai fais mine d'avoir la chair de poule à cause de la température pour expliquer mes tétons durcis.
— Vous avez froid Mohamed ?
— Non ça va aller, merci. Juste un petit picotement au niveau du visage.
Elle me sourit et c'est reparti pour un nouvel round.
— Aaah ! Au secours, au secours ! Aaah !
Je me tortille sur le petit lit, criant comme un damné, douloureux.
— Mohamed, je ne vous ai même pas encore touché...
Je me calme et ouvre un œil, remarquant qu'effectivement, elle n'avait encore rien fait. Je lui adresse un petit sourire désolé et me replace correctement sur le lit, jurant les ricanements provenant des cabines d'à côté.
— Là, vous pouvez crier.
— MERDE !
Elle se vengea en tirant la bande de cire qui malheureusement, resta accroché aux poils de mon torse, ce qui lui fit tirer dessus une seconde fois et ma peau s'arracha.
— C'est bon –snif– J'arrête ! commence-je à pleurer, sentant ma peau palpiter à l'endroit où elle m'a épilé. J'ai un énorme trou au niveau du torse maintenant !
— Mon fils vous aurait pris pour Iron-Man. Un Tony Stark avec une armure faite de poils cent pour cent naturel, d'origine bio, sans conservateurs ni je ne sais quoi encore, ajoute-t-elle en touillant la cire chaude avec la spatule, fixant mon torse d'un mauvais œil.
Je prend peur et les larmes coulent d'elles-mêmes. Je veux partir d'ici !
Une heure plus tard...
— Vous voulez être à quatre pattes ou vous vous sentez apte à maintenir vos jambes en l'air ?
J'étais littéralement en position latérale de sécurité, continuant à me larmoyer. L'étape du torse et des jambes viennent d'être terminées. Elle a y compris fais mon maillot —semi-intégrale pour le moment— et je ne me sentais pas prêt à finir ce que j'ai commencé. Je regrette tellement cette idée sordide, je m'en veux de mettre laisser embobiné par mes besoins sexuels qui m'ont mené ici et engendrés cette situation. Nuna prenait un malin plaisir à me torturer.
Je sursaute et pleure de plus belle en sentant ses mains sur moi. Je me recroqueville un peu plus sur moi-même.
— Vous avez une très belle peau. Bronzée et toute douce ! C'est étrange aussi... Vous avez des poils entre les fesses, mais pas dessus. C'est plutôt bien pour vous, Mohamed.
Elle me claque les fesses et je glapis, chouinant dans mon coin tel un enfant.
— Bon, mettez vous à quatre pattes. Ça ira beaucoup plus vite comme ça.
Sans rien dire et continuant à m'apitoyer sur mon sort, je me place dans la position demandée, mais à cause de mes bras tremblants, je m'abaisse sur mes avant-bras, y cachant ma tête entre.
Je l'entends faire claquer ses gants et le bruit de la spatule cognant les bords de l'appareil résonner. Puis, sans crier gare, je me tend en sentant la cire chaude s'étaler autour de mon intimité et sur la peau de mes testicules, recouvrant mon périnée de cette substance de malheur. Je sanglote d'avance, m'imaginant déjà la douleur. Rien qu'une simple petite pichenette sur la peau des bourses ça paralyse, je ne veux même pas penser à celle d'une bande épilatoire.
— À la une, à la deux et...à la trois !
— MAMAAAAAAANNNNN !
45 minutes plus tard...
— Au revoir Deborah ! Ah, Nuna ! Je te laisse la place.
La collègue de Nuna s'écarte afin de remplir leurs cahier d'appels et sa cliente s'en va, me laissant la place. Je règle ma note et lance un regard noir à Nuna qui me souriait de toutes ses dents en me tendant la carte de l'institut avec son prénom et son numéro dessus. Je lui fais une grimace enfantine et elle me répondit par un clin d'oeil.
— À bientôt Mo' !
— À jamais sorcière !
Elle rit puis je m'en vais en marchant étrangement tellement je me sentais léger et que ma peau me faisait atrocement mal. J'avais l'impression d'avoir persu du poids et que mes vêtements s'étaient agrandis sur moi.
Quand je rentre chez moi pour me doucher afin de me débarrasser de toute cette huile parfumée et de la sensation collante de la cire, je vois ma peau rouge et claire. Waw ! J'ai carrément éclairci rien qu'en enlevant mes poils, je vois ma peau ainsi que sa vraie teinte ! Mais ça fait un mal de chien de la toucher, on dirait qu'elle est gonflée et au niveau de mes parties génitales, j'ai des points rouges. Bon, c'est normal parce que c'est ma première fois, mais je ne comprends pas comment les femmes qui le font à outrance supportent une telle chose.
N'empêche, je dois avouer que Nuna a fait un super travail. Elle m'énervait à repasser sur les zones fraîchement épilées avec sa pince à épiler, mais je viens de comprendre que c'est juste pour enlever le moindre poil. Elle est très minutieuse et aime que les choses soient bien faites.
Craintivement, je m'assois dans ma baignoire d'eau tiède, ma peau toute chaude semblant dégager de la vapeur en contact de l'eau. Ça me fait rire. Je fais bien attention de garder ma tête attachée sous ma serviette, puis me pose des concombre sur les yeux.
Une fois que j'ai finis mes soins et de me chouchouter, je me rince soigneusement puis passe de la crème hydratante sur toute ma peau et une autre pour le visage. Puis, je sèche mes cheveux et suis ma routine capillaire avant de me faire des tresses.
Installé sur le canapé, je discute par messages avec mon petit-ami. Il me disait qu'il attendait son avion, puis il a dû me laisser. Je met mon pyjama, pleurnichant à cause de la friction contre ma peau enduite de beurre de karité, et me glisse sous ma couette après avoir éteint partout.
C'est étrange, mais cette nuit je me sentais comme léger, vide, et j'avais surtout plus froid que d'habitude. C'est comme si on m'avait retiré ma protection. Je me roule en boule, puis m'endors.
🎅
Sacrilège !
La sensation d'une peau nouvelle m'est toujours aussi étrange. J'enfile mon kimono et prépare la nourriture prévue et les desserts puis part prendre une nouvelle douche. Je me frotte partout avec du savon doux et neutre, puis passe de la crème et me parfume dans les coins avant de m'allonger sur le grand îlot central de ma cuisine. Sathyne, ma chienne, saute et appuie ses pattes avant sur la blancheur du marbre, reniflant mes plats.
— Non Sathyne ! Sors de là, tss, tss !
Je la balaie de ma main mais finit par l'enfermer sur la terrasse après ses multiples retours. Une fois calmé de tout ce remue-ménage grâce à de profondes inspirations et longues expirations, je retourne m'allonger sur l'îlot après avoir fait glisser mon kimono fleuri en satin au sol.
J'étale de la sauce soja sur mon torse et dispose les sashimis et morceaux de sushis par-dessus puis me rallonge en étoile de mer.
Mais je commence à douter. Très fort même. Et si au final il ne venait pas ou qu'il n'apprécierait pas mon...cadeau ? Et s'il me rejetait ou me rit au nez ? Ou pire ! Qu'il me film ou prenne des photos compromettantes qui remettront mon intégrité en cause ?
— Wouaf !
— Non, Sathyne !
Je me redresse à nouveau. Comment a-t-elle fait pour entrer dans la maison ? Elle saute élégamment et vole un des sushis qui tombe de mon buste. Quel gâchis ! Je lutte contre elle, nu comme un vers, et la tire à nouveau dans le jardin heureusement privé et caché des regards indiscrets. Je déteste le faire, elle me fait des yeux de chiennes battues pour m'en dissuader, j'hésite longuement mais finit par le faire à regret et l'attache fermement au petit clou prévu à cet effet dans sa niche.
Je me retourne et m'en vais les muscles raides vers la cuisine, me bouchant les oreilles pour ne pas entendre ses aboiements et ses couinements d'animal blessé.
Je m'adosse contre la baie insonorisée que je referme derrière moi et soupire profondément.
— Bonsoir.
— Crotte de bique !
Je sursaute brusquement en m'affolant sur place, puis me calme quelque peu en constatant la présence de Virgil, valise à la main et sac à dos sur le dos. Il était encore habillé de ses vêtements chauds, des flocons de neige les recouvrant légèrement. Il était vêtu sombrement mais demeurait pourtant si beau dans son beau et long manteau gris et son pantalon noir sept huitièmes en chino. Ses cheveux habituellement gélifiés en arrière étaient attachés en un chignon haut et négligé, le reste de sa crinière retombant sur ses épaules et lui donnant un air irrésistiblement sauvage, celle d'un homme non dompté.
— Ça va Mo' ?
— À part que tu m'as fais rater des battements de cœurs, oui ça va. Et toi ?
— Bien mieux maintenant que je te vois, souffle-t-il plus pour lui-même que pour moi. Mais il est étrange, et je suis la trajectoire de ses yeux lentement, avec curiosité.
Je me sens soudainement ridicule en constatant qu'il ne faisait que de me reluquer et marche pour cacher ma nudité derrière les meubles de ma cuisine, ne pouvant empêcher la rougeur qui s'étendait sur mes joues.
— Oh, cesse donc de faire ton char Vi' ! il rit et ce son souleva une légère contraction dans mon estomac. Peut-être que je me faisais des films et que c'était juste ma digestion qui se faisait.
Je tente un regard vers lui et note ses pupilles scintillantes, sa lèvre inférieure mordue sensuellement alors qu'il fixait encore mon corps à découvert. Je rougis encore plus et m'éloigne, cherchant à toute vitesse un prétexte pour m'en aller loin d'ici et aller prendre une douche.
— Euh, t'as faim ? que suis-je bête. C'était vachement la question à poser. Je grimace.
— J'ai une folle envie de sushis. Je n'ai jamais essayé et aujourd'hui, je me sens prêt à sauter le pas, lance-t-il avec un sourire éclatant, cachant à vrai dire sa mesquinerie.
Il délaissa sac et bagage ainsi que son manteau sur un tabouret et s'approcha lentement de moi tandis que je reculais à tâtons. Je frémis et prit peur quand sa main chaude se posa délicatement sur la mienne et qu'il la fit remonter jusqu'à mon biceps qu'il pressa légèrement avant de soudainement me tirer vers lui, tenant mes deux bras.
J'étais aussi raide qu'un intello coincé, comme statufié sur place, attendant la suite de l'intrigue. On se scrutait plutôt intensément, nos orbes détaillant la silhouette de l'autre ou cherchant à lire en lui, nos nuances havanes se mélangeant.
— Ça tombe bien, tu es recouvert de mets et de sauce soja. Ce serait un tel gâchis si je ne finis pas ce que tu m'as préparé.
Sa voix était étrangement et agréablement grave, me mettant dans tous mes états. Je halète quand il retira son haut, rougissant sous ses muscles bandés qui roulent sous sa peau caramel, parfaitement dessinés et sûrement fort.
Le bout des doigts de sa main droite remonte ma main jusqu'à mon cou qu'il recouvre et son autre main vient se placer sur ma joue avant de descendre et être à l'opposée de sa consœur. Je ferme les yeux, me sentant fébrile sous les ondes de chaleurs qu'il dégageait. On aurait dit un radiateur ; j'ai une folle envie de lui faire un câlin.
Tandis que j'étais perdu dans mes pensées, imaginant déjà notre futur à deux —ou à trois avec Sathyne— ses lèvres se posent sur les miennes et j'y réponds machinalement. C'était doux, comme irréel. Ses lèvres étaient chaudes et lisses, sans aucunes gênes ou froideur marquées par le temps. Elles étaient sucrées, du miel je pense. C'était très agréable.
Je finis par me coller à lui et lui fit mon câlin, partageant toute la nourriture qui me recouvraient à lui. Mes mains passent lentement dans son dos robuste et remontent jusqu'à ses omoplates auxquelles je m'accroche quand il me soulève brièvement pour m'assoir sur la table. L'échange se fait plus ardent, plus passionné. Sa langue se mouvait autour de la mienne, léchait discrètement mes lèvres. Il enfermait celle supérieure ou inférieure entre les siennes et tirait légèrement dessus avant de la sucoter.
Il finit par les délaisser et descendit dans mon cou. Je glapit quand il tira brusquement sur mes cheveux pour incliner ma tête sur le côté. Des larmes se regroupent aux coins de mes yeux sous la douleur de sa morsure. Il s'est cru dans Twilight ou quoi ? Ça fait super mal !
— Ta peau, elle est si douce et parfumée, s'écrie-t-il en parcourant mon corps de ses grandes mains caleuses.
Je rougis, content qu'il le remarque, puis lui donne un coup en grognant de réprobation à cause de la morsure et il écarte simplement mes cuisses et se place entre elles, me forçant à entrecroiser mes chevilles dans son dos quand il m'allongea sur la surface gelée. C'est très désagréable comme sensation, surtout que les deux corps chauds de la pièce ne changeaient absolument rien à ça.
Je gémis quand il lèche la sauce soja sur mon téton, enrobant le sashimi par la même occasion qu'il dit être pas mal pour de la viande cru.
— J'aime pas trop les trucs crus, mais sur toi, il y a un goût tout autre, me susurre-t-il en remontant à mon visage pour m'embrasser chaudement, remontant mes cuisses un peu plus haut.
— Wouaf !
On sursaute tous les deux et tournons la tête en même temps vers la baie. Ma chienne était assise sur ses pattes arrières, la langue pendante à la gueule et lorgnait les plats japonais encore sur moi.
— Sathyne !
Ne pouvait-elle juste pas me laisser prendre mon coup tranquillement...?
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