(🤰) RP (NEW VERSION)💬

RP fait avec Emilie_cat

Couple : Nabil Fékir x Corentin Tolisso

Contexte : au feeling mais mpreg fortement recommandé (😂)

Acteur joué : Nabil Fékir.


N Je vais dans le rayon pour bébés et me stoppe devant l'étagère recherchée, me retrouvant devant une immense variété de choix.
Quelle marque de couche est la meilleure ?

C « Pourquoi tu viens ici, bébé ? C'est pas par là pour prendre des pommes.

N Je tourne la tête vers mon petit-ami et lui montre les différents paquets.

- Faut acheter des couches pour le bébé. Mais il y a beaucoup trop de marques differentes ! je regarde les étiquettes et fais une drôle de grimace, T'as vu les prix ? Pourquoi c'est si cher ? Ils chient dans de l'or ces gosses !

C « Attends, me bloque-je choqué, tu veux dire que... ?


N Je papillonne des yeux, me rendant compte de ma bêtise. Je plaque aussitôt mes mains sur ma bouche et le fixe avec de grands yeux ahuri.

- Oh merde ! je m'approche de lui et enserre son tee-shirt, plantant mon regard paniqué dans le sien., Je n'étais pas censé te l'avouer de cette façon !

C « Tu veux dire que tu attends vraiment un bébé ? demande-je sous le choc en passant ma main sur le ventre de mon petit-ami, mais...


N - Mais quoi Coco ? Tu ne veux pas de cet enfant ?

Je pose ma main par-dessus la sienne sur mon ventre. Quel idiot ! C'est sûr que ce n'était pas le moment de lui en parler, surtout qu'il risque de faire une scène en plein supermarché avec des milliers de gens autour de nous.

C « Ça fait combien de temps que tu le sais ? C'était pas du tout prévu ! Tu vis en Espagne et moi en Allemagnec ça va être la galère ! Tu te sens comment ? Ça va ? C'est pas trop dur la grossesse ? J'avais rien remarqué... Je suis un mauvais petit ami.»

Je parle rapidement en vérifiant son visage sous tous les angles. Je le lâche quand il ricane et m'assure qu'il va bien.

« Mais je veux pas de bébé pour le moment, ça va être trop compliqué. On fait quoi maintenant ? Enfin, tu veux faire quoi ? Parce que moi, je ne peux pas faire grand chose !»


N Et voilà, je le savais.
Je baisse la tête, déçu. Et m'éloigne un peu de lui, mettant mes mains dans mes poches. Ça ne pouvait pas se passer autrement, bien comme je l'ai espérer.

- C'est vrai que ça ne sera pas chose facile pour le bébé qui aura besoin de grandir dans un foyer stable, je lève les yeux vers lui, peiné, Je ne te force à rien Coco. Si tu veux partir, va. Je ne t'en voudrais pas, je te comprends parfaitement. Mais sache que je garderai ce bébé, c'est contrairement à ma morale et à ma religion.

C « Bébé... Tu me prends vraiment de court je sais pas, je suis complètement perdu, excuse-moi, je t'aime, je reviens, bafouille-je avant de m'enfuir en courant les larmes aux yeux


N Je le regarde s'en aller en courant à toute vitesse, me laissant tel un idiot au milieu de ces femmes qui me regardaient avec empathie. Les larmes commencent à monter et je sanglote. Je n'ai même pas la force de finir mes courses et sort du magasin en appelant mon petit frère pour qu'il vienne me chercher. Je reste l'attendre assis près du garage à vélo, la tête entre les mains, continuant de pleurer, puis je finis par poser une main sur mon ventre qui commençait à former une bosse.

- Je suis désolé mon bébé. Sache je ne t'abandonnerai jamais, je chuchote en caressant mon abdomen, souriant quelque peu derrière les larmes.

C Je sors du magasin à toute vitesse sous le regard du vigile à l'air soupçonneux. Je cours à en perdre haleine, je prends un chemin au hasard et laisse juste mes jambes me porter loin, le plus loin possible ; comme si courir pouvait me faire oublier ma situation. Je panique, je suis futur père. Dans moins d'un an, j'aurai à ma charge un être humain, bordel ! Je suis pas prêt moi ! C'est pas possible ! En plus, je sais que Nabil dit la vérité, je suis sûr qu'il gardera le bébé, ça je ne peux pas en douter.
Je finis par arrêter de courir et marcher à la place, sans vraiment savoir où je suis, et mon téléphone sonne, c'est qui encore ? C'est pas le moment de m'appeler !


N - T'es quoi ? Enceint ? Comment ça se fait ?! T'as foutu quoi encore Nabil ?! C'est une putain de blague là ?!

Mon frère m'harcèle tandis qu'on entre dans son appartement. Je pars chercher de la glace dans son frigo en soupirant, quelque peu énervé.

- Je te parle Nabil !

- Ben tu sais comment on fait des bébés, non ? Voilà, c'est tout !

Je me tourne vers lui et le dépasse pour aller m'assoir sur le canapé.

- Maman et papa vont te massacrer ! Tu comprends ça ? Tu n'étais même pas marié et en plus tu as eu des rapports non protégés avec lui ? Ils vont te tuer ! Ça sera pire quand tu leur annoncera qu'il t'a laissé le bébé et toi ! Fallait que tu ailles faire ta keh avec un français !

- Mais tu vas fermer ta gueule non ? C'est ma vie, mon corps ! Je t'interdis de m'insulter. Je suis le plus vieux entre nous ! il serre les poings, soufflant tel un buffle.

- Bah bonne chance alors !

J'ai un pincement au cœur face à ses paroles. Je sais que mes parents vont très mal le prendre et peut-être même me renier. Mais je fais comme si je ne l'écoutais pas et il soupire bruyamment en prenant son téléphone et part dans sa chambre.

C « Allô ?
- T'es où ? me crie-t-on dans l'oreille, T'as foutu quoi avec mon frère !? Putain mais en plus tu le laisses comme une merde ! T'es vraiment à chier Corentin ! Je comprends pas comment vous avez pu finir ensemble. Enfin, j'ai récupéré ton mec, si on peut encore appeler mon frère comme ça, au magasin où tu l'as abandonné tout à l'heure et il pleurait alors t'es prié d'arrêter de jouer au con et de venir assumer tes responsabilités ! T'as couché avec lui, maintenant t'assumes, fallait y pensé avant would al kehba ! »

Et il raccroche. Je suis dans la merde. J'aime Nabil, c'est sûr, mais je veux pas d'enfant maintenant, je suis pas prêt. Mais d'un autre côté, je dois assumer, mais c'est tellement facile de partir à la place. On vit pas dans le même pays, on se croiserait qu'hyper rarement, surtout qu'il va devoir arrêter sa carrière pour le bébé je suppose. Ça serait tellement plus simple si il le gardait pas. Il m'a pas répondu, ça fait combien de temps qu'il le sait ??


N Yassin ressort de sa chambre super furieux et m'attrape violement le bras, renversant ma glace et ma cuillère à terre.

- Aïe ! Tu me fais mal Yassin ! j'essaye de me défaire de sa poigne qu'il ressert plutôt.

- La ferme ! Je viens d'appeler ton gars pour qu'il vienne assumer le gosse qu'il t'a mis dans le ventre !

Mes yeux s'écarquillent et je m'énerve immédiatement.

- Qu'est-ce que tu ne comprends dans "il ne veut pas du bébé" bon sang ?! Je vais le garder et l'élever seul ! Pas besoin de lui putain !

Il me gifle et je le fixe, choqué et me tenant la joue.

- Dit pas n'importe quoi ! Tu déshonore la famille avec ton bâtard ! Ça fait combien de temps que tu es enceint ?

Je vois bien qu'il est en colère et je m'éloigne lentement de lui sur le canapé. Là, maintenant, il me faisait peur. Je ne reconnais pas mon petit-frère, Yassin.

- 3...3 mois et deux jours ?

Il se redresse et passe rageusement ses mains dans ses cheveux.

- Putain ! C'est sûrement trop tard pour avorter là...!

- Mais-

Il s'approche immédiatement de moi et me prend durement la mâchoire dans sa main, l'air dangereux.

- Je ne veux plus t'entendre.

Puis il s'en va, me laissant seul dans l'appartement. Je ramasse mon pot de glace et ma cuillère et les fixe. J'ai perdu toute appétit.

Un élan âpre me prend dans la gorge et je me précipite aux toilettes, vomissant mes tripes, brûlant ma gorge au passage. Je me laisse tomber sur le carrelage froid et tire la chasse.

Quelle merde...

C Faut que j'appelle Nabil, il peut pas me laisser comme ça ! J'ai aussi mon mot à dire ! Et je veux pas foutre en l'air toute notre relation, je l'aime, mais je ne veux pas d'un bébé, pas maintenant en tout cas.

Ça sonne...

« Allô ? Répond mon copain dans un demi-sanglot.

- Bébé ? Ça va ?

- Ça va comme quelqu'un que son copain a abandonné après l'avoir mis enceint et que son frère vient de faire pareil.

- Hein ?! Mais je ne t'ai pas abandonné ?

- Oui, arrête de dire des conneries, tu t'es enfui en courant en apprenant la nouvelle.

- Bébé, comprends-moi... En plus tu sais que je veux pas d'enfant pour le moment.

- Bah c'est trop tard ! Crie Nabil en pleurant, on a couché ensemble, t'as réussi, et c'est trop tard pour avorter.

- HEIN ?! NON MAIS C'EST PAS POSSIBLE NON MAIS JE VEUX PAS D'ENFANT MOI !

- Ta gueule, Corentin. Il est pas dans ton ventre ton gosse. Et c'est pas ton frère qui vient te dire qu'il ne veut plus t'entendre. »

Et il raccroche en pleurant. Putain...


N Je me roule en boule dans le plaid du canapé après avoir attrapéune boîte de mouchoir et éteins toutes les lumières. Je laisse mon téléphone sonner, ne voulant parler à personne. J'étais en ce moment même trop triste et pas d'humeur à faire la fête. Mon frère est partit je ne sais où et mon petit-ami, si je peux l'appeler comme ça, m'a laissé tomber. Je me retrouve seul.

Je pose mes mains sur mon ventre et mes larmes s'amplifient. Tout ça à cause d'un petit être qui n'a rien demandé ! Mais je ne regrette absolument pas mon bébé. C'est pas grave, tant qu'à me mettre la planète sur le dos, j'élèverai seul mon bébé et loin d'eux. S'il le faut, je changerai de pays et on ira vivre ailleurs. Pourquoi pas retourner en Algérie ou aller en Amérique du Sud ?

C Faut que j'aille voir Nabil. Il va pas bien et je suis censé être là pour le soutenir, j'ai pas envie d'être un connard. Mais je sais pas quoi faire ! C'est pas possible ! On est entrain de ruiner ma vie. Des larmes me montent aux yeux et j'essaye de les retenir. J'ai besoin d'avoir un conseil.
Je sors mon téléphone et regarde comment retourner au magasin. Si Nabil est chez son frère, faut quand même que je récupère la voiture. En chemin, je vais appeler ma mère, elle saura m'aider, elle m'a toujours soutenu...


N Je me suis endormi sur le canapé, fatigué de pleurer et remarque que j'étais dans le noir complet, la télévision s'était éteinte sur moi. Je me redresse, les yeux bouffis et m'éblouis en allumant les lumières.

Yassin n'est toujours pas rentré. Les larmes montent à nouveau, mais je les retiens. Je prend mon téléphone et remarque un message venant de la mère de Coco. Je souris, cette femme est un ange tombé du ciel.

C J'ai tout expliqué à moitié en pleurant à ma mère et elle est venue me chercher, tant pis pour la voiture. Elle m'a ramené chez nous et on s'est installé dans ma chambre pour parler, comme quand j'étais petit et que j'avais un gros problème. Je lui ai tout raconté et elle m'a rassurée. J'ai 25 ans, c'est un âge pour avoir des enfants et elle est persuadée que je serai un bon père, elle n'a pas arrêté de me le répéter.

Elle veut que j'aille parler avec Nabil. J'étais pas fier quand je lui ai avoué ma réaction mais elle n'a pas fait de remarque. Elle m'a écouté puis elle m'a dit qu'il fallait que je reparle avec Nabil. Elle adore Nabil, on est ensemble depuis plusieurs années et dès le début, ils se sont bien entendus. Elle sait aussi bien que moi qu'il va aller au bout de sa grossesse, et il faut qu'on parle pour mettre les choses au clair.

Après notre longue discussion, Maman sort en me disant qu'elle va inviter Nabil à manger demain midi pour qu'on puisse faire le point.
Elle veut pas aujourd'hui car elle dit qu'il faut que je digère un peu la nouvelle et que la nuit porte conseil, demain on sera plus en état de parler.


N Je stresse en voyant l'invitation à déjeuner de ma belle-mère adorée. Il y aura sûrement son fils et je ne suis pas encore prêt à le revoir. Mais elle insiste tellement que je finis par céder. Je repose mon téléphone et commence déjà à stresser en pensant au déjeuner du lendemain. Que va-t'il se passer ? Va-t-elle finalement me demander de s'éloigner de son fils ou d'abandonner l'enfant que je porte ? Je secoue la tête. Non, ce petit bout de femme n'est pas pas comme ça. Elle est gentille, belle et pleine de sagesse. Elle-même est heureuse à l'idée de devenir grand-mère.

De toute façon, la nuit me portera conseil.

C Je me réveille le lendemain encore plus fatigué que quand je me suis couché. J'ai super mal dormi, je n'en peux plus. Déjà hier, je me suis couché à 18h mais rien, j'ai pas dormi, j'ai fait que pensé au truc qui est dans le ventre de mon mec. Je vous jure, je ne veux pas de cet enfant... Je reste là à penser à ma vie de merde pendant des heures, en fixant le plafond.

Ma mère finit par venir me voir. Elle s'assoit sur mon lit à côté de moi et caresse doucement mes cheveux.

« Allez, il faut te lever Coco... Le déjeuner est dans moins d'une heure...

- Je veux pas le voir, Maman...

- Vous devez parler, c'est important, et tu sais qu'on est là pour vous soutenir avec ton père. »

N Yassin est apparemment rentré hier soir et a eu l'audace de fouiller dans mon téléphone. Il a prévenu nos parents de la situation et comme je le pensais, je me suis fais grondé et frappé à coup de ceintures et de tout ce qu'il y avait à porter de main alors que j'ai 26 ans...
Me voilà donc devant la porte de la maison de mes beaux parents avec les miens. J'ai tout fais pour qu'ils évitent de m'accompagner et gâche tout, mais en vain.

Surtout, je crains qu'ils mettent fin à ma relation avec les parents Tolisso que j'apprécient énormément, mais j'ai été faible face à eux et ils ont fais comme bon leur semble.

Je sonne à la porte.

C Ça sonne. Je suis toujours dans mon lit avec ma mère qui essaye de me convaincre de m'habiller. Sauvé par le gong, elle descend pour ouvrir, sûrement à mon copain et je remets la couette sur moi.
Ça crie en bas. Qui est là, bordel ? C'est pas la voix de mon copain, et il n'aurait jamais crié sur ma mère comme ça. En fait si, mon copain est là, il est entrain de hurler d'arrêter. Il était pas censé venir seul ? Enfin, j'entends mon père crier à son tour, c'est bon, si il est là, il pourra protéger ma mère, pas la peine de descendre


N Il y a Yassin qui commence à crier sur les parents Tolisso et il est rapidement calmer par notre père qui lui fous une gifle derrière la tête.

- Restons poli, wouldi, lui dit-il en arabe, puis il se tourne vers ma belle-mère, Je suis désolé pour son comportement, ça ne se reproduira plus.

Il leur serre la main et ma mère fait de même. Aucune trace de Corentin dans les parages. Il fait encore son lâche. Je soupire, fatigué de toutes ces histoires à cause de mon enfant. C'est mon corps, ma progéniture ! Je veux ce que bon me semble avec ! Pourquoi ne me laissent-ils pas en paix ?

Je m'excuse discrètement à mes beaux parents qui me prennent dans leurs bras, comme s'ils savaient ce que je devais vivre et me réconfortent.

C Bon, c'est bon, ça a fini de crier. J'entends des bruits de voix indistincts, c'est vraiment bien isolé chez moi, c'est cool en vrai, mais je ne peux pas les espionner. Tant pis. De toute façon, j'ai pas envie de descendre, je suis bien ici. Je veux pas parler avec Nabil ni avec ceux qui sont venus avec lui. Je sais que c'est un comportement de gamin mais m'en fous. Je suis encore un grand gamin et je veux pas d'enfant !

Je prends mon portable et me perds sur insta, c'est trop une perte de temps ce truc, je vous jure ! Je suis entrain de regarder comment se casse une calculatrice sous une presse hydraulique quand on toque à ma porte. On pouvait pas me laisser tranquille, merde ?!


N On nous installe dans le salon, moi assis au milieu de mes parents, la tête baissée et les mains sur les genoux, en attendant les parents Tolisso qui partent chercher leur fils à l'étage. Il a tellement changé le Corentin que je connaissais...Il était beaucoup plus mature et responsable que ça avant, puis il a fallut qu'un miracle du ciel arrive pour me montrer son vrai visage. C'est pas lui qui me parlait de bébés et de marriages avant ?
En tout cas, je suis content qu'il se soit enfin dévoilé, qu'il devienne honnête.
Ç

a me montre la pourriture qu'il est et le temps que j'ai perdu à ses côtés.

C Je grogne, je veux pas qu'on m'embête. Je dis que non et ma mère prend la parole, elle me demande d'ouvrir, d'être mature et de venir parler. Nabil est venu avec ses parents et nous attendent dans le salon. QUOI ? Non mais elle connait pas les parents de Nabil ! Maintenant, elle peut être sure que je ne vais pas descendre ! Son père serait capable de me défoncer ! Je me lève en grognant et place silencieusement ma chaise de bureau sous la poignée, comme ça, ils ne pourront pas rentrer ! Et je me remets dans mon lit en leur criant que c'est peine perdue, je sortirai pas de là.


N Yassin est sur son téléphone et mes parents ne disent rien, à part mon père qui juge l'éducation que mes beaux-parents ont donné à leur fils. D'ailleurs, à l'étage il y a un grand fracas et j'entends la voix du père de Corentin. Il l'avait dû l'énerver. Puis ils redescendent, Corentin ennuyé et soupirant. Je croise son regard et se détourne immédiatement les yeux.

- Je serai allé le chercher s'il avait tardé à sortir...

J'ignore la remarque de mon petit-frère et reste fixé sur mes genoux, mes mains tirant sur mon jean.

C Mon père a défoncé ma porte pour me sortir de là. Si ma mère a été assez psychologue, ce n'est pas du tout le cas de mon père. Lui, c'était comme quand j'étais petit, gros bourrin à me sortir de force.

Enfin, le fait est que maintenant je suis assis sur une chaise, entre mes deux parents, face à Nabil qui est aussi assis entre ses deux parents, à fixer mes genoux. On dirait vraiment deux gosses qui ont fait une grosse connerie alors que j'ai 25 ans !

Je sens le regard du père de Nabil sur mes épaules. Je pense que si un regard pouvait tuer, je serais déjà mort mille fois. Déjà qu'il n'était pas fan de notre relation, maintenant il va me haïr plus que tout.

« Corentin, m'interpelle-t-il d'une voix glaciale, donnez-nous une seule raison qui justifie votre comportement. Comment OSEZ-VOUS avoir mis mon fils enceinte ? Vous l'avez perverti et vous avez fait de lui le déshonneur de notre famille. »


N Le ton que prend mon père me fait frissonner de peur. Je voudrais en placer une mais je me prendrai sûrement une baffe bien placée, donc je me tais et n'ose pas lever les yeux.

Je souhaite simplement me lever et me précipiter vers la sortie pour m'éloigner d'ici et ne plus jamais revenir. Perdre contact avec toute les personnes qui tenaient énormément pour moi pour construire à mon enfant un monde meilleur, ailleurs et à l'écart de toutes ces personnes malsaines.

C Honteux, je relève lentement la tête vers le père de Nabil. Sincèrement ? Je n'ai absolument aucune idée de ce que je dois répondre. Donc je ne dis rien et baisse à nouveau mes yeux.

« Mais répondez quelque chose !

-Vous voulez que je dise quoi ? Murmure-je.

-Et en plus, vous êtes insolent ! Mon fils mérite vraiment beaucoup mieux que vous. Vous êtes d'une insolence sans nom et vous n'avez vraiment aucune valeur. Vous dites aimer mon fils mais non, vous le mettez enceinte puis vous vous enfuyez comme un lâche.

-Je vous arrête tout de suite ! Réplique ma mère, mon fils a paniqué mais il ne va pas laisser Nabil pour toujours, n'est-ce pas, Corentin ? »


N Je me tend à la phrase de la mère de Corentin, sa voix pleine d'espoir. Je l'aime tellement cette femme, mais l'image qu'elle a de son fils est tout autre de la réalité. Et si mon père avait raison depuis le début ? Et si en vrai...Corentin ne m'a jamais aimé réellement. Que ce n'était qu'un jeu pour lui, des parties de jambes en l'air et qu'il ne me voyait que comme un trou à remplir de son pénis ?

Je me retiens de pleurer, baissant encore plus la tête sous mon embarras. Une capote oubliée et ma vie chamboulée.

C Le silence plane pendant quelques secondes dans la salle, je sens le regard des parents et du frère de Nabil, c'est horrible. Je ne sais pas quoi répondre. Et rapidement, ma mère ne peut pas permettre que je reste en silence et me donne un coup de coude pour me faire parler.

« Hein ? Euh... Non, je vais pas abandonner Nabil, bégaye-je sans trop savoir si je mentais ou pas.
-Vous n'avez pas l'air convaincu, répond tout de suite mon adorable beau-père d'une voix tranchante.
-Si si, rajoute-je sans conviction et sans relever la tête car incapable de croiser le regard de quiconque. »


N Je finis par en avoir marre et soupire longuement. Il n'avait pas l'air convaincu dans sa réponse et je ne veux pas vivre avec un homme qui ne m'aime pas. Je finis par relever la tête, n'ayant plus peur des conséquences qui pourraient suivre.

- Je propose qu'à la naissance du bébé, qu'une garde partagée soit faite. Il ou elle viendra chez les Tolisso chaque weekend une fois sevrée, et Corentin tu pourras le voir si tu es présent. Quand il sera plus grand, ça restera toujours le même schéma : la semaine il est avec moi parce qu'il a école, et à partir du vendredi soir ou samedi matin, il sera chez son papa. Après on pourra voir si y'a moyen que tu le vois le mercredi aprèm lors de tes déplacements ici.
Tu peux aussi l'appeler en facetime. Mais sache que je ne t'empêcherai pas de voir ton enfant. Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?

C Je suis dans la merde. En vrai, la proposition de Nabil est super juste mais moi je veux pas d'enfant ! En tout cas, une chose est sûre, il ne veut plus de moi, il prévoit déjà la garde. Je sais qu'on habite pas dans les mêmes pays mais là il va avoir plein de temps libre avec la grossesse, il pourrait venir me voir non ? On aura bien le temps d'en discuter !

Mes parents répondent que ça leur va mais du reste, personne ne prend la parole jusqu'à ce que je relève la tête pour lâcher le fond de ma pensée

« Pourquoi on est déjà entrain de réfléchir à comment va vivre le gosse alors qu'il n'est même pas encore là ?! On a du temps ! Du calme !! On sait même pas si il va vraiment arriver, ça se trouve, il y aura une fausse couche et tout aura été inutile. »


N Je suis choqué par ses propos et me retiens de me relever pour le gifler. Mon père fronce des sourcils et fait assoir mon frère qui a eu la même réaction que moi.

- Parce que cette discussion ne mène à rien Corentin ! Tu ne veux pas de cet enfant et je ne veux plus de toi ! Donc je vais poursuivre ma grossesse dans mon coin, comme il se doit et toi tu feras ta petite vie de mec lâche ! Je le veux mon bébé, je l'élèverai SEUL ! Ça ne me dérange pas, il est là parce que je n'ais pas été prudent. C'est ma faute et non la sienne. Si je le pouvais, je ne te laisserai même pas le voir, mais cela serait injuste envers tes parents et je ne veux ni les punir ni NOTRE enfant.

Je me calme et me rassoie convenablement sur ma chaise.

- Je t'interdis d'envoyer le mauvais oeil sur mon bébé, je te l'interdis catégoriquement. Il naîtra en bonne santé et à terme. Sinon je pense que tout à été dit là.

Je veux partir d'ici le plus vite possible. Il m'insupporte.

C « Bah barre toi, murmure-je plus fort que je ne l'aurais souhaité.

-Corentin ! Me reprend ma mère d'une voix extrêmement sèche.

-Très bien, je me barre ! Crie Nabil sans pour autant bouger d'un poil.

-T'as toujours pas bougé en attendant, lance-je en me levant.

-Corentin, tu te rassieds tout de suite, on n'a pas fini, me gronde encore ma mère. »

Je lui obéis et me tourne vers elle l'ai ennuyé.

« Tu veux quoi encore ? »


N Cette fois-ci, je laisse mon père agir et il lui met un coup de poing qui lui fait tourner de la tête en plus de la gifle monumentale de ma mère, l'envoyant en Tunisie. J'hésite à les copier, mais je me ravisse, souriant fièrement en baissant la tête. Ce n'est pas convenable devant mes (ex?) beaux parents.

- On s'en va.

Je me lève et me dirige vers la porte d'entrée après avoir saluer les Tolisso, mais ignoré leur idiot de fils immature. Il serait temps qu'il grandisse cet enculé.

C Je m'assois péniblement sur ma chaise, complètement sonné. Ils sont fous les parents Fékir ! On ne frappe pas une personne comme ça ! En attendant, je pense que ma relation avec Nabil est terminée, juste comme ça, simple supposition.

D'un côté, ça me soulage un peu, pas d'enfant à charge mais de l'autre, je m'en veux de le laisser comme ça, je l'aime quand même mon petit. Là, il m'a vraiment fait chier et peur mais on va trouver une solution. Dans quelques jours, il m'avouera que c'était juste une blague et voilà. Je réalise pas en fait, je sais que c'est pas une blague mais je veux pas, non, mon cerveau refuse d'enregistrer. J'entends une voiture démarrer et mes parents reviennent près de moi en refermant la porte d'entrée. Bah... C'est fini quoi...


N - Merveilleux ! Un petit garçon !

On sort tous les trois de mon rendez-vous chez le gynécologue pour la visite mensuelle. Et j'ai l'honneur de vous annoncez que je serai la maman d'un futur petit garçon ! Peut-être sera t'il métissé ou blanc comme un cul comme moi avant...

Enfin bref ! Memphis a l'air plus excité que moi à l'idée d'être appelé tonton par un bambin. Je donne un coup de coude discret à Houssem qui le mangeait des yeux.

- Il est prévu pour quand le vôtre ?

Il rougit et mon rictus s'élargit.

- Quand il se sentira prêt.

- Je pense qu'il est largement prêt à porter ton enfant Hous'. Il te lance des signaux même !

Houssem hausse des épaules, gêné, et on finit par rejoindre Lacazette et d'autre de nos amis au restaurant où on s'était donné rendez-vous. Ça me fait du bien de les revoir en chair et en os après presque un mois sans les avoir vu à cause de mes nausées et mon rhume qui m'a cloué au lit. Je suis à six mois de grossesse et tout se passe merveilleusement bien. Je me sens bien, je suis très bien entouré par mes amis et coéquipiers, mon frère s'était excusé auprès de moi et me soutenait, mes parents digéraient encore la nouvelle, mais après je m'en fiche.

J'avais le plus important à mes côtés et avec Corentin s'était vraiment fini.

La vie me souriait et il était temps pour moi de prendre un nouveau départ.

FIN.


[Format dérangeant pour un "RP" ?]








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