🍋(👨➡️👩)Raphaël Varane

Dédiée à x10medusa (cette p'tite folle💜)

Sa main se posa sur mon épaule, la serrant doucement comme signe de réconfort.

— C'est le moment je pense.

Je souffle une dernière fois, anxieux, mais finit par me lever et entre dans la salle de réunion. Les gars se taisent en me voyant et je baisse la tête en voyant leurs regards à tous braqués sur moi. C'est tellement embarrassant.

Je me place au milieu, bien en face d'eux et me met à jouer nerveusement avec mes doigts. J'entends mon prénom crié à voix basse. Je tente un petit regard et constate qu'il ne s'agit que du coach, assis à l'arrière qui me fait signe en me souriant doucement d'y aller, de respirer bien fort.

Tout va bien se passer.

— Wesh Raph, ça va pas mon gars ? lance Presnel assis à moitié sur sa chaise, interrompant sa conversation avec Ikone.

— Je...euh, j'ai quelque chose de très important à vous dire, je bégaye, baissant les yeux sur le sol.

— T'es gay ! On avait des doutes hein, t'inquiètes, c'est pas grave. On t'aime quand même !

Les autres hochèrent de la tête, en accord avec lui.

— Ah ! Euh, merci Ous', je marque une pause et reprend, C'est autre chose. Et j'espère que vous m'accepterez comme je suis et que rien ne changera entre nous.

— Oh putain ! T'as le sida ?! Olivier plaqua sa main sur sa bouche, choqué et triste en même temps,  Ça va aller Raph !

— Et si vous lui laissez le temps de dire ce qu'il y a bande de cons ! s'énerve le coach en croisant les bras sur sa poitrine. Mes coéquipiers se rétractèrent immédiatement, leur attention fixé sur moi, tels des enfants attentifs.

Les mains mointes et tremblantes, je décide d'agir au lieu de parler pour éviter de déblatérer plus qu'il ne le faut.

Je retire mon maillot, défait le bandage, faisant abstraction des soupirs étonnés des autres, et après une longue inspiration, je baisse d'un coup mon short et mon sous-vêtements.

Voilà, je m'expose nu comme un ver devant mes coéquipiers qui détourne le regard, gênés pour certains, ou se penchent sur leur chaise pour mieux voir, regardant méticuleusement mes courbes. Je serre les poings, nerveux et lève les yeux vers le plafond haut  et immaculé.

— Tu es...une femme ! Mike finit par briser le silence lourd de la pièce. Je les regarde, surpris.

— Oui...Je suis né femme et avec le temps, je suis devenue trans. Enfin, je suis en transition. Je prend des hormones et suit des thérapies afin de devenir un homme, mais je ne pouvais plus vous le cacher, j'avoue d'une petite voix, intimidé, cachant mon appareil du mieux que je peux.

— C'est pour ça que tu ne te lavais pas avec nous ni ne te déshabillais dans les vestiaires ! s'écrie Djibril, le regard fixé sur mon sexe épilé, les joues quelque peu rouges.

Je hoche lentement de la tête puis l'engonce, trouvant la situation vraiment incommandante.

— Jolie appareil n'empêche, siffla Presnel, l'air vraiment impressionné.

-—J'avoue..., ajouta Blaise en se frottant les yeux, comme s'il n'y croyait pas.

— Ahem, merci Raphaël. Peux tu te rhabiller s'il te plaît.

Je remarque la petite gêne et le visage cramoisie de Deschamps et m'empresse de me rhabiller sous les plaintes de mes coéquipiers.

— Pourquoi cacher telle beauté oh la la !

— Range ton engin Steven !

Je ris tandis que les garçons se mettent à se disputer et enfile mon maillot, ne prenant pas le temps d'envelopper ma poitrine avec le bandage.

Didier s'approcha de moi, me souriant doucement et me serra la main avant de taper dans ses mains en se tournant vers les gars.

— Bon go à l'entraînement !

— Monsieur ! Je pense que certains doivent passer aux toilettes d'abord..., parle Clément après avoir levé la main prudemment.

— Pourquoi ? demande le coach, ne comprenant pas trop.

— Envie pressante..., rajouta Mattéo.

— Un petit coup de main ?

— Ta gueule Nabil.

Le coach, lassé de leurs comportements et de leurs jérémiades, nous laissa encore une heure de pause. Les autres se précipitèrent dans les quelques cabines des toilettes alors que les malchanceux coururent vers les chambres à l'étage.

Je jette un regard en coin à Antoine qui se rapproche à tâtons de moi.

—Psst, Raph !

Je tourne ma tête vers lui, un sourcil haussé.

— Ouais ?

— Euh...Je peux te poser une question ?

— Tu viens de le faire ?

— Bah une autre alors ?

— Déjà fait...?, il souffle et je m'empêche de pouffer de rire.

— Allez vas-y !

— Tu, euh, tu te titille le...le chat ? Genre tu te caresse des fois ?

Je m'en doutais que c'est ce qu'il cherchait. Je souris largement.

— Tous les jours !

Ses yeux grossissent et il se tourne complètement vers moi.

— Sérieusement ?

— Ouais !

— C'est comment ?

— Bien.

— Non mais explique toi aussi ! il roule des yeux.

— Bah comment tu veux que je le fasse alors que tu ne pourras pas imaginer et ne sais même pas l'effet que ça peut te faire ! je hausse des épaules et m'en vais de la salle, laissant le petit blond réfléchir.

Mais alors que j'entrais dans ma chambre, on m'attrapa le biceps et me tira violement en arrière. Je vis la porte de ma chambre se refermer devant moi tandis que je fus amené dans celle d'en face.

Je n'ai même pas le temps de prendre conscience d'où je suis et qui est mon kidnappeur qu'une paire de lèvres vint s'écraser sur les miennes. Je ferme inconsciemment les yeux et me laisse faire, passant mes bras autour de son cou tandis qu'il approfondit le baiser, me demandant l'accès à ma langue. Chose que je lui cède sans rechigner.

Ses mains descendent sur mes hanches, puis sur mes fesses qu'il serre fermement. Il me pousse brusquement en arrière et je tombe sur le lit, rebondissant sur celui-ci.

Et encore une fois, je n'ai pas le temps de voir son visage qu'il me bande les yeux et attache mes mains au-dessus de ma tête. J'ai juste le temps pour voir la carnation de sa peau et son tee-shirt, il s'agissait d'un de mes coéquipiers, mais je ne pouvais pas dire qui sait puisque je ne reconnaissais pas son odeur.

J'essaye de tirer sur les liens, mais fut bloqué, sûrement que j'étais rattaché aux barreaux du lit.

Je frissonne brusquement en gémissant quand il écrasa son bassin entre mes jambes qu'il venait d'écarter, frottant son sexe contre le mien tout engourdi. Je sentais mon sous-vêtements rapidement s'humidifier, tellement ça faisait des années que je n'avais rien fais, qu'on ne m'avait pas touché.

Continuant toujours à m'allumer en brossant sa trique contre moi, il remonte à mon visage et m'embrassa longuement, farouchement tout en passant ses mains sous mon tee-shirt. Je relève une jambe, la serrant contre lui quand il se mit à jouer avec mes  seins, les faisant rouler sous ses doigts et les frottant l'un contre l'autre.

Sa bouche descendit jusqu'à mon cou où il laissa toute une traînée humide avant d'embrasser gentiment ma poitrine, puis il se mit à aspirer mes tétons, les suçotant comme si quelque chose pouvait en sortir.

Sa main libre partit entre mes jambes et ma tête se rejeta en arrière en sentant ses doigts se glisser contre le tissus complètement trempé de mon bas. Il continua son petit jeu avec ses doigts pour les remplacer avec sa langue, écartant encore un peu plus mes cuisses.

Il passa le bout de sa langue en pointe du bas de ma fente jusqu'à mon petit nerf, l'enfonçant de temps à autre entre mes lèvres. Le plat de mon pied droit était posé au centre de son dos musclé et je le fis glisser jusqu'à appuyer sur son fessier. Malgré mes yeux bandés et le manque de communication, je pu sentir son sourire contre mon sexe qu'il décida enfin de libérer de mon sous-vêtement, le jetant quelque part près de nous.

L'entièreté de sa bouche recouvrit mon sexe, s'en fichant de la tonne de mouille qui en découle et je gémis en me tortillant en sentant son souffle chaud s'échouer contre mes lèvres.
Il joua de sa langue sur mon clitoris -la pression et le rythme parfait- et je gémis malgré moi en sentant son doigt entrer lentement à l'intérieur de moi. Mes poils coupés ne semblent pas le gêner plus que ça car il continua de me lécher tout en rajoutant deux autres doigts au premier, allant tantôt vivement tantôt lentement.

Je bouge des hanches afin de le signifier de remonter, voulant plus. Et c'est ce qu'il fit. Il embrasse mon ventre plat, mes seins, ma clavicule, mon cou, et m’embrasse les lèvres, d’abord doucement puis plus fort, comme affamé. Au moment où je pense m’asphyxier, il s’écarte, lèche ma joue, mon oreille et à nouveau mon cou qu'il mordille. Mon cœur bat follement. Il détache une de mes mains que je descends immédiatement à l'aveuglette de son torse jusqu'à son bas ventre et je devine son érection formée sur le devant de son short. Je le baisse avec son caleçon et le prend en main.

Il est si lourd et palpitant, il bande dur. Je sens son pouls dans ma paume de main. Je commence à le branler, sentant la chaleur augmenter entre mes jambes ouvertes où il avait glisser à nouveau ses doigts.

Puis, gentiment, il me fit le lâcher et je n'entendis rien d'autre que le bruit à peine audible de la capote déroulée sur son sexe. Il se pencha sur moi, mordant mon épaule et je me cambre en sentant son sexe me pénétrer, allant très profondément en moi.

Il frotte mon clitoris à chaque à-coup, où la peau chaude de ses hanches se presse contre mes cuisses. Je me sens tout étourdi, ma tête tournant sous le plaisir et je me sens aller sous sa pénétration, d’abord lente puis rapide, douce et brutale. Notre espace se remplit d’onomatopées admiratives ou pressantes.

J'ai terriblement chaud, l'inconnu me caressant de partout, glissant et dur, collé à moi à chaque mouvement. Ses mains étaient partout sur moi, elles m'enveloppaient que ce soit mes seins, mon clitoris ou autre partie de mon corps.

— Putain que tu es belle !

Je le sens se relever, me regardant sûrement et il accélère en même temps un peu.

Je sens monter,
monter, et encore monter tout au fond de mon ventre, si bas, si lourd, une boule presque douloureuse qui roule le long de ma colonne vertébrale avant d’exploser dans mon sexe, si fort que je ne peux m’empêcher de crier, sans penser une seule seconde qu’on pourrait m’entendre en dehors de la chambre. Je jouis brusquement et je frissonne, cambrant mon dos sous la surprise du plaisir.

Mais lui, continue ses coups de butoir. Ses hanches ont des mouvements saccadés, brutaux. Il jouit avec un long gémissement, ses doigts enfoncés très fort dans mes hanches, soufflant comme un animal, et il retombe sur moi, me laissant supporter son poids.

Je le sens battre en moi – les contrecoups de son orgasme – et je voudrais qu’il reste en moi pour toujours, bien au fond, son sexe chaud et épais m'écartant.

Sa large main remonte le long de ma jambe, de ma cheville à ma hanche. Il se retire avec un petit gémissement et roule sur le côté du lit, me détachant les mains.

On reste allongé sur le lit, le souffle court, la poitrine se relevant rapidement, couvert de sueur.

Je finis par enlever le bandeau et recouvre la vue, voyant des étoiles partout, un peu abasourdi. La douleur entre mes jambes me rappelle ce que j'ai fais plutôt et je tourne ma tête vers l'inconnu.

Je sursaute en me relevant et cachant mon corps de la couverture que je tire hors du lit, le faisant se redresser brusquement.

— Oh putain Florian ! Me...me dit pas que j'ai couché avec toi ?! mes lèvres se mettaient à trembler et je fais les cents pas la pièce, n'en croyant pas mes oreilles.

— Mais tu as aimé...! rétorque-t'il, penaud.

— Après cinq ans à me faire jouir tout seul, c'est avec toi que je perds ma virginité ?! je lui renvoie légèrement en colère.

Ses yeux s'agrandissent.

— Tu étais vierge ?! s'époumone-t'il presque et je lui jette sa chaussure au visage.

— Après cinq ans sans rien faire tu redeviens vierge sale con ! je peste contre lui, Ne me parle plus !

Je ramasse mes affaires et m'empresse de quitter sa chambre. Je l'entends sauter de son lit pour me rattraper, mais je cours jusqu'à mon chambre dont je referme la porte à clé, glissant le long de celle-ci.

— Raphaël ! Raph ! VARANE, OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE !

— NON ! DÉGAGE !

Je lui crie à travers de la porte tandis qu'il continue à se déchaîner contre celle-ci.

— Mais Flo...Que fais-tu dans ta tenue d'Adam ? Il te manque ta petite feuille !

Je tend loreille pour entendre ce qu'il se dit dehors. Je reconnais la vois d'Olivier.

— C'est bien de préciser qu'il a besoin d'une petite feuille pour cacher sa pomme..., ajouta Antoine.

—- C'est qui Ève ? Celle qui va te l'arracher ? se moque Rami.

— Ta soeur ! renvoie Florian, énervé.

-— Oooh ! À ta place, je me serai battu...

— Bah vas y tête de con, bat toi !

Il eut des pas et des voix nouvelles.

— Oooh ! Non...ne me dis pas que c'est pas vrai ?! Florian a couché avec Raph ! s'écrie Presnel, Il a vraiment pas de goût Varane.

— Mais non ! Il l'a déballé avant nous, c'est pas juste ! se plaint Steven.

— Moi, je ne touche pas Raph si Florian est passé dessus...Beurk ! grimace Kanté.

— De toute façon toi, on te passe dessus et non le contraire. Chacal va ! Samuel lui donne une tape derrière sa tête fraîchement rasée et brillante de crème.

— Les gars ! Le coach il nous appel- Wesh Flo ! Tu fous quoi tout nu ici frère ?! intervient Wissam, la mine choqué. Ikone et Alphonse lui sautent dessus.

— Il est beaucoup trop jeune ! Arrêtez de vouloir le pervertir bande de sheitan !

Ils l'emmènent loin de la bande qui se dissipent pour aller rejoindre le terrain où le coach devait nous attendre.

Il y a un soupir et je vois le visage de Florian s'approcher à nouveau de ma porte.

— Plus tard !

— Mais-

— J'ai dis : plus tard ! Merde !

— Ok, pas besoin de t'énerver hein...!

Il fait les gros yeux tout en faisant demi tour et part se changer dans sa chambre.

Mais qu'est ce qui m'ait passé par la tête bordel ?

J'espère que tu as aimé x10medusa (j'avoue c'est pas ouf mais c'était ma première fois en lemon "hétéro")😂😭❤

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